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  1. Ouais crime, pauvres étudiants qu'on essais pas de comprendre et qu'on accuse d'être "anti-raison" ! https://thefulcrum.ca/opinions/editorial-dont-say-the-n-word-if-youre-not-black/
  2. Oui, mais la "progressivation" des générations subséquente existe parce qu'ils sont très minoritaires dans la société Québecoise (ou Canadienne). Mais par définition si un jour (et je répète, je ne pense pas que c'est proche d'arriver, et je ne dit pas que ça va arriver un jour) il y avait un nombre très importants de musulmans dans notre société, ce changement au fil des générations n'arriverait plus nécessairement. Mais bon, en 2016 au Royaume-Uni, un sondage (réalisé par une firme professionnelle et dans les règles de l'art) a obtenu le résultat que 52% des gens s'identifiants comme musulmans dans le pays étaient en faveur de la criminalisation de l'homosexualité. (14% dans la population en général.) Il y a du chemin à faire. Faut dire aussi, un sondage en 2009 qui avait sondé des échantillons de chaque groupes religieux sur des questions morales encore au Royaume-Uni, sur les 500 répondants musulmans aucun a répondu que l'homosexualité est moralement acceptable. C'est certainement une aberration, c'est sur que ya au moins 1 musulman au Royaume-Uni qui est correct avec l'homosexualité, et aussi le même sondage montrait qu'en Allemage et en France les musulmans étaient plus ouvert sur ces questions que ceux du Royaume-Uni. Mais même en France et en Allemagne les résultat (dans les 30% me semble) étaient pas mal plus faible que la population générale. (Mais clairement mieux) Ce qui m'emmène à un autre point, relié à la dernière chose que tu as dite, sur la religion comme choix individuel. On présente souvent la religion comme un choix personnel, comme le fait que les individus ont le droit de choisir de croire ou pas à telle ou telle religion, et que donc on a un devoir de tolérance envers toutes les religions. Le problème avec ça, c'est que cette vision "individualiste" de la religion, la plupart des gens vraiment religieux (chétiens, musulmans, juifs ou autres ...) ne l'ont pas vraiment, ou du moins vont la défendre publiquement parce que ça leur permet de gagner des points en politique et ne pas se faire déranger, mais fondamentalement pour les gens religieux pratiquants, la religion est bien plus qu'un choix individuel. Ils vont laisser le reste de la société faire ce qu'elle veut parce qu'ils sont minoritaire, mais à l'intérieur de leur communautés, ils vont plutôt avoir tendance à chercher à imposer leurs choix à leurs enfants sans vraiment leur laisser le choix. Concrètement eux-même appliquent rarement une vision libérale et individualiste de la religion à leurs entourages (les gens qu'ils considèrent importants dans leur vie), mais vont laisser faire le reste de la société simplement parce qu'ils ont aucun pouvoir à l'extérieur de leur communauté. J'ai l'impression que les gens peu pratiquants ou encore les athées défendent une vision de la religion qui est juste rarement celle dans les faits des véritables communautés religieuses pratiquantes.
  3. Bah c'est vraiment des parodies conservatrices caves. Cependant, faut pas non plus fermer les yeux sur les critiques légitimes qu'on peut faire envers l'Islam au nom d'une apologie de la diversité et la "tolérance à l'autre". La réalité c'est qu'il est possible de faire une lecture tolérante et "progressiste" de l'Islam, mais c'est aussi valide que la lecture conservatrice et aussi parfois violente que d'autres groupes en font. Comme société on a le droit de prendre position et d'affirmer par exemple que le fait d'enseigner (et souvent imposer) le voile aux femmes islamiques est une position moralement problématique activement combattre cette vision là et favoriser les groupes (qui existent dans l'Islam) qui militent contre le port du voile chez les femmes. Bref on a pas à rester neutre parce qu'on a peur de se faire taxer de "xénophobe". D'autre part, l'ironie aussi c'est que proportionnellement les communautés musulmanes issues de l'immigration récente sont clairement plus conservatrice que la population en général. Par exemple, règle générale t'a vraiment pas envie d'être une personne homosexuelle dans les pays à forte majorité musulmane, et faut pas non plus se faire d'illusion, les immigrants musulmans dans les pays occidentaux, s'ils étaient majoritaire où atteignaient une masse critique qui les rendrait vraiment important au point de vue électoral, pourraient solidement mettre en danger les acquis au niveau des droits des homosexuels par exemple. Une façon de le dire, en ce moment les immigrants dont les musulmans, votent en grande majorité pour le PLC et Justin Trudeau, mais clairement parce que le PLC défend un "laisser aller" assez complet au niveau des minorités religieuses et assure entre autres les musulmans immigrants au Canada qu'ils seront jamais dérangés. Mais clairement ils votent pas Justin Trudeau pour ses politiques progressistes au niveau social. En fait, probablement que s'il y avait un parti socialement conservateur qui serait "pro immigration" il pourrait ramasser une bonne part du vote des communautés issues de l'immigration, probablement qu'il ramasserait une bonne part des communautés musulmanes en tout cas. Mais bref, la BD #1, ce qui est cave c'est de penser qu'on est sur le point d'être envahit par les musulmans, parce que clairement ils sont une petite minorité et vont le rester vraisemblablement pour le moyen et long terme (pour toujours ?), mais si c'était effectivement le cas que les musulmans devenaient la majorité de la population, la réalité c'est que la politique de ce pays deviendrait clairement plus conservatrice et respecterait pas mal moins les droits et libertés individuelles.
  4. Paraît aussi que Platon aussi se questionnait sur son genre et a écrit l'allégorie de la caverne pour illustrer la transition d'homme à femme.
  5. Faut dire, j'ai l'impression qu'on mélange plusieurs contextes. "Mal porter un masque" (genre pas le laver, se mettre la main au visage pour l'ajuster) c'est clairement dangereux dans le contexte où tu soigne une personne malade de la Covid, ou tu es dans la même maison. Parce que dans ce genre de contexte tu porte le masque pour te protéger toi. Mais dans le contexte d'une épicerie c'est plus un masque qui sert à parce que tu protège les autres et les autres te protègent. Dans le sens que dans le contexte de soin, l'idée c'est qu'il y aura très surement des virus contagieux dans l'air (parce que les patient eux, ne portent pas de masque), faque le masque bien porté et savoir l'entretenir est ultra important. Mais dans le contexte d'une épicerie, l'effet c'est que tout le monde en porte faque ça diminue grandement la portée "aérienne" du virus, faque l'aspect "bien se servir de son masque" est moins important, son effet est dans le fait de prévenir que le virus soit dans l'air au départ. Cependant, je suis plutôt de ton avis au niveau du fait que tout ça a été ajouté dans un contexte où tout allait bien et qu'on avait aucun signe d'une reprise suite au relâchement des mesures de confinement (contrairement à ce que prétendent les chroniques d'Yves Boisvert pendant le mois de juillet). Aussi, façon générale par rapport au Coronavirus, la thèse de l'immunité déjà présente dans une bonne partie de la population (T Cell) pour différentes raisons m'apparaît de plus en plus probable, aussi avec celle de la vitamine D (dans une moindre mesure). Le seuil critique pour avoir l'immunité de masse est probablement bien moindre que ce qu'on pensait en Mars et Avril. Mais bon, on reste prudent, mais ça me gosse un peu de voir les médias comme La Presse relayer systématiquement toutes les pires hypothèses et parler très peu des hypothèses plus optimistes (qui sont aussi appuyées sur des données).
  6. Pendant ce temps là les femmes capotent sur 365 Days sur Netflix.
  7. Selon moi cette façon de penser représente une des erreur fréquente faite par les féministes, soit de penser qu'une fille qui s'arrange, qui aime être belle, qui aime se faire voir, ne serait pas "elle-même", et que les filles qui sortiraient du moule seraient plus "authentique". En fait, c'est une façon de penser fréquente chez les gens un peu marginaux et militant qui s'applique pas juste au contexte du féminisme. Règle générale on voit les marginaux comme des gens plus vrais, et les gens qui ont une vie plate et ordinaire comme des gens qui sont juste "brainwashé par la culture de la consommation". À mon sens c'est de la bullshit. Au risque de sonner comme un vieux disque brisé : Nous sommes tous fondamentalement différents pour des raisons liées à notre biologie en tant qu'individus. Les femmes qui sont plus "dans le moule" n'ont pas été plus manipulé, elles ont juste des traits de personnalités qui fait qu'elles aiment ça le "paraître", se faire voir, se faire désirer, se sentir belle. Et les femmes qui sont pas là dedans, c'est aussi en grande partie leurs traits de personnalités qui font qu'elles se calissent de ces affaires là, à différents degrés. Pareil pour les gens ordinaires qui veulent un bungalow en banlieue et une vie tranquille à s'occuper de leur piscine l'été. Ils sont pas brainwashé, ils ont une personnalité qui fait que c'est comme ça qu'ils sont heureux. Et l'artiste déchu qui souffre et qui se sent opprimé par la pub de cellulaire dans le métro, même affaire, sa personnalité fait qu'il est comme ça et s'intéresse pas à la vie de banlieue plate. On ferait tellement de progrès si les deux bords si on acceptait que les individus varient fondamentalement et vont avoir naturellement, pour des raisons hors de notre contrôle, des traits de personnalités différents ainsi que des valeurs et intérêts différents. (Dans le contexte d'une société où on présente une variété de choix possible pour mener sa vie). La fille esthéticienne est autant "fidèle à elle-même" que la fille qui se rase pas les aisselles.
  8. En fait l'article en question traite surtout de la testostérone et son effet direct quand il y a des variations. Mais il ne traite pas vraiment des effets permanent que les hormones comme la testostérone ont sur le cerveau durant son développement. Un foetus et un jeune enfant qui produit plus de testostérone va avoir des effets permanent sur le cerveau, même si les niveaux diminuent rapidement dans le développement. Donc ce qu'on mesure à un moment X à l'âge adulte n'aura pas nécessairement d'impact. Extrait de The Blank Slate de S. Pinker : Je met en pièce jointe le chapitre au complet, pour ceux que ça intéresse. A2018 - 102 - Texte Pinker Hommes Femmes.pdf Pour ta phrase : "Comme je l'ai déjà mentionné, on ne peut pas tirer des inférences sociétales à partir de traits individuels (socio 101 esti)." Je reconnais que la méthode en sociologie n'implique pas nécessairement que de parler des individus, cependant non ce n'est pas absolu. Les sociologues tombent souvent dans l'explication purement sociale de phénomènes qui sont influencés par des facteurs individuels et biologiques. Si la biologie explique pourquoi les femmes choisissent des professions différents des hommes, c'est hyper important d'en tenir compte même si tu prétend te placer à l'échelle "sociale".
  9. Premier paragraphe : Je n'ai aucune idée où tu prends ton "l'état actuel de la science bla bla bla". C'est juste tellement faux. J'ai aucune idée de quel "spécialiste" aurait bien pus t'enseigner ça sérieusement. Voir par exemple : http://more-minerals.blogspot.com/2016/02/steven-pinker-heritability-of-violence.html (un extrait de Steven Pinker The Better Angels of our Nature) Aussi, d'un point de vue évolutionnaire c'est pratiquement impossible qu'une forme de propension à la violence n'ait pas une dimension biologique. Juste dans le règne animal c'est très clair qu'on va retrouver des comportements différents d'individus en individus, souvent entre les genre. Par exemple les différentes races de chiens ont clairement des profils comportementaux différents. Il n'y a comme pas de raison pourquoi l'humain par magie serait exempté de tout ça. D'autre part, dans toutes les cultures (et ça m'amène à ton deuxième paragraphe) les hommes sont plus violents que les femmes et commettent plus de crimes, incluant au Japon. Si la culture du Japon, qui est extrêmement codifiée et rigide et sévère pour ceux qui l'enfreigne, mélangé avec un contexte économique très favorable et une très forte cohésion peut faire diminuer grandement le taux de criminalité, reste que parmis les japonais, la testostérone (par exemple) est quand même un bon prédicteur de celui qui malgré le contexte va quand même finir par commettre un crime violent.
  10. Non le problème c'est que tu crois que la culture n'est pas non plus lié à la génétique. Parce que mon point c'est pas que la génétique influence les traits "physiques" de l'être humain. La génétique (et la biologie en général) influence aussi considérablement le cerveau et donc ce que les humains pensent, perçoivent, leurs émotions face aux choses, etc. Ce qui évidemment va modeler la culture. Si dans toutes les sociétés, sans exception, ce sont les hommes qui sont les plus violents et qui commettent le plus de crimes, c'est pas juste un hasard de l'histoire qui fait que les cultures s'adonnent à être pareilles. C'est parce qu'on est fondamentalement le même animal.
  11. Ok, ça c'est un argument que je ne suis plus capable de voir. On l'entend souvent : "C'est des questions de sciences humaines, des disciplines qui ont des méthodes distinctes des sciences naturelles !" ou encore le classique philo : "On ne peut pas tirer le devoir de l'être ! Donc on ne peut pas répondre à une question éthique avec une simple description des choses (la science)". Et là on utilise cet argument comme un raison d'ignorer la science. Mais oui les sciences humaines sont des disciplines autonomes. Mais aucune discipline ne peut faire abstraction de ce que les données des sciences empiriques nous disent. Si t'es un sociologue et tu pense que tu n'a pas à t'occuper de biologie, malgré le fait que l'humain EST une créature vivante biologique, désolé mais tu es aveugle. Tu parle de rien à part de ton sofa. Ce n'est pas que tous les sociologues doivent devenir biologistes. Mais tous les sociologues doivent s'assurer que leurs théories respectent ce que nous disent les sciences naturelles.
  12. En fait c'est surtout que les colonisateurs ont repris le bout de Locke qui faisait leur affaire, comme quoi la "loi naturelle" dicte que la la propriété privée est naturelle et est l'extension de la propriété de soi par le travail (Tu deviens propriétaire du fruit de ton travail. Et une terre qui n'a jamais été travaillée en théorie appartient à personne), mais ils ont oublié le bout où pour Locke la "loi naturelle" dicte aussi que tu dois partager tes surplus avec ceux qui en ont besoin, parce que ton droit de propriété ne peut pas venir se faire au dépend du droit à la vie, à la sécurité, à fonder une famille des autres personnes. Pour Locke le droit de propriété est un droit parmis d'autres, et bien que tu as droit de travailler et à la propriété pour subvenir à tes besoins, tu n'a pas le droit d'utiliser ce droit pour contrevenir aux autres droits des autres.
  13. Un bon blog post clair et pas très long sur la question : Why are Conservatives Less likely to Attribute Individual Differences to Genetics? En réalité les conservateur sont principalement des défenseurs du libre-arbitre et refusent le déterminisme en général, qu'il soit environnemental ou biologique, à part pour l'homosexualité, là les conservateurs sont clairement dans le déterminisme environnemental (D'où les thérapie de conversion). Les progressistes eux font pas mal du "cherry picking" dépendamment de ce qui fait leur affaire. Être homosexuel ou être "drug addict", c'est clairement biologique, mais avoir un "eating disorder" ou un dossier criminel c'est clairement environnemental. Mais en tant que tel croire au déterminisme biologique te place pas mal plus à gauche en général, et ça fait du sens parce que tu crois que les gens ne sont pas responsables de leurs défauts et donc ça pousse à vouloir aider et pardonner les erreurs que les gens font.
  14. Ok, tu fais exactement ce que la "nouvelle gauche" fait et qui est selon moi un des gros problème en politique en ce moment. Elle tente de convaincre tout le monde que si tu n'a pas la même vision des "luttes de classe" et de "tout se passe à l'échelle collective dans l'analyse politique", alors tu es nécessairement conservateur. Mais ça c'est de la grosse bullshit. Personne a besoin de penser en "collectif" pour penser à l'égalité des chances, un système d'éducation de qualité et accessible, un filet social, des soins de santé universels, des programmes d'aides aux victimes d'actes criminels, des programmes de lutte contre le sexisme et le racisme, etc. Bref, non je suis aucunement conservateur et on a pas du tout besoin d'embarquer dans le train "collectiviste"* pour être à gauche. D'ailleurs, un élément que je n'ai pas mentionné, mais tu t'es identifié comme "féministe libérale" et pourtant ton analyse n'a rien de libérale. Tu pense la politique en terme collectivistes. Si tu crois que le féministe consiste à combattre une forme de patriarcat, ou une oppression générale des hommes envers les femmes, je ne pense pas que c'est vraiment approprié de dire que tu es "féministe libérale". * (Je dois avouer, il n'y a pas d'étiquette stable pour l'autre côté. Mais en politique c'est assez clair qu'il y a une division entre les libéraux qui pensent les enjeux en terme de droits et libertés individuelles, et ceux qui pensent la politique plus comme des interactions entre différents groupes sociaux. L'unité de base de la pensée politique n'étant plus l'individu mais les collectifs. Ça commence beaucoup avec Rousseau et ça continue avec Marx et toutes les variations modernes inspirées de Marx. Mais j'ai jamais trouvé d'étiquette parfaite pour ça, mais perso j'aime utiliser "collectiviste".)
  15. Selon moi, être une « victime » c’est une propriété associée à un individu et pas un groupe. Et les concepts liés comme la justice, la responsabilité et la réparation aussi. — Exemple, si on admettait, hypothétiquement, que la raison pourquoi le métier d’enseignant au primaire est map payé parce que c’est un métier traditionnellement occupé par des femmes. Est-ce qu’un homme qui a le même salaire qu’elle parce qu’il a décidé d’être enseignant au primaire est aussi une victime de ça ? Est-ce qu’une femme qui fait un bien meilleur salaire parce qu’elle a décidé de devenir avocate est aussi une victime de ça ? Quand un homme fait des choix de vie qui font qu’il a un salaire très moyen (genre moi, comme prof de Cégep), est-ce que ça fait de lui une victime parce que son salaire est en dessous de la moyenne des hommes ?
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