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Sensibilisation aux troubles alimentaires


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50 membres ont voté

  1. 1. Les troubles alimentaires:

    • Vous en avez vous-même ou en avez déjà eu.
      25
    • Un membre de votre famille, un ami ou une connaissance en a ou en a déjà eu.
      18
    • Ce n'est pas une vraie problématique de santé mentale / Ce sont des caprices.
      5
    • Vous ne savez pas ce que c'est.
      3
    • Vous êtes informés sur le sujet mais ne connaissez personne vivant avec un T.C.A.
      14


Déchet(s) recommandé(s)

Le phénomène est amplement explicable quand la diète chez les femmes est principalement construite sous des principes de privation. Je n'exclue pas les hommes, car les cas sont en augmentation.

Il serait bien de s'attaquer à la source du problème cependant, et non pas à des abstractions comme l'image de la femme dans les médias.

Le problème étant en lien direct avec les émotions, on ne peut aucunement dissuader un geste de privation en gavant de la nourriture, ou des excuses - la censure doit ironiquement être proscrite. Il semble que les parents en général l'ignorent et renforcissent (malgré eux possiblement) le trouble à l'adolescence à mesure qu'il s'amplifie.

Si un membre de votre famille en souffre, un comportement bénéfique est de changer vos propres habitudes alimentaires pour encourager une nutrition saine, progressivement. Attention, il ne s'agit pas là de montrer l'exemple, mais bien de rétablir le contact positif entre la nourriture et l'alimentation.

Et non pas la phrase commune, fini ton assiette ou t'auras pas de dessert.

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Est-ce que ces femmes sont censées être grosses?

Non, elles sont simplement plus proches de la réalité que celles qu'on trouve dans les magazines. Mettre des femmes vraiment grosses serait aussi stupide que d'utiliser les squelettes habituels, ça serait tout autant promouvoir une mauvaise image du corps de la femme, c'est-à-dire un corps anormal, puisque être en surpoids est comme être trop maigre: dangereux pour la santé, malsain. Là il s'agit simplement de montrer des corps ordinaires.

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C'est bien que Dove le fasse, mais j'ai hâte que des filles au poids santé fassent la couverture des magazines et posent dans les pages de mode et les publicités.

Parce qu'il y a quelque fois des ''spécial tailles fortes'' mais il n'y a jamais de ''spécial'' poids santé, alors que ça devrait être la norme à mon avis.

Si les mannequins et les acteurs (quoique moins pire de ce côté-là) avaient une shape plus normal, il y aurait beaucoup moins de troubles alimentaires j'en suis sure.

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J'ai répondu, moi, que j'avais des troubles alimentaires. Je dirais que comparativement aux exemples donnés, mon trouble n'est pas dangereux.

Je trouve que manger est une perte de temps, bien souvent, je me sous alimente et c'est ce qui fait que j'ai un petit surplus de poid. Suis-je grosse? Pas du tout, je le sais, mais je me trouve grosse pareille. J'essaie de bien m'alimenter, ce qui fait que je mange peu, ce qui fait que j'ai toujours faim, ce qui fait que je m'enrage après moi, puis qui fini par manger en surplus de la nourriture en calorie vide. Ou bien, je mange avant de me coucher, pour être certaine de bien dormir. Ça dure depuis je dirais 3-4 ans. J'ai déjà fait une crise d'angoisse car je ne voulais pas manger de cochonnerie, mais, j'étais incapable d'aimer la bonne bouffe que je faisais, donc tout ce que je mangeais, me levait le coeur, donc incapable de manger.

Je m'entraine, j'essaie de rester active. Mais plus ça va, plus je vois que je m'alimente déjà beaucoup mieux que la plupart des gens. Je commence à remonter la pente et à manger ce que je veux. Bien souvent, c'est pas ce que tu manges, mais la quantité et ce n'est pas la bouffe non plus c'est l'inactivité.

Dans mon cas c'est psychologique. Je remonte la pente et travail contre mon cerveau pour lui montrer c'est qui le boss: La raison.

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Le manque de temps nous poussent à mal nous alimenter. Nous arrivons le soir, la journée dans le corps, fatigue extrême pi on a faim cawliss.

Alors le plus rapide c'est de manger des cochonneries ou des trucs qui se font vites donc souvent pas très bonnes pour la santé.

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On met tout le temps ces genres de troubles en lien avec l'image du corps, mais c'est loin d'être la seule cause.

Il m'arrive de ne pas vouloir m'alimenter, non pas par peur de grossir, mais par refus d'ingurgiter de la nourriture que je considère comme sale, parfois même sans aucune raison valable.

Ca se résume un peu à nourriture = poison.

Je suis persuadée que si je mange je vais tomber malade. Alors que j'ai bien conscience que moins je vais manger, plus je vais m'affaiblir et risquer de tomber malade.

Comme quoi la raison ne suffit pas, et même si je crève la dalle je vais me priver.

Et en général lorsque je me prive à un repas, le suivant est un vrai festin, histoire de compenser ce que je n'ai pas mangé au précédent.

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  • 1 mois plus tard...
Ce trouble rend la vie difficile. Se cacher, trouver des défaites pour ne pas aller manger chez les autres, angoisser quand on voit l'heure des repas arriver, ça été mon lot pendant des années.

Je comprend tellement comment tu as dû te sentir ! J'ai également répondu que j'avais déjà eu des troubles alimentaires au sondage. L'anorexie chez moi s'est développée vers l'âge de 15 ans. Et depuis, elle fait un peu la "vague" disons .. elle va et viens.

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J'ai jamais été grosse.

Puis pourtant à l'âge de 14-15 ans, puisque je ne savais pas gérer mon stress et que j'étais entre la passe de "Je peux encore jouer aux barbies" et je dois commencer tranquillement à penser à mon avenir, mais que je n'ai aucun contrôle sur rien: j'ai pris le contrôle de ce que j'ingurgitais... non pas pour l'image corporel, mais juste pour avoir un sentiment de contrôle sur quelque chose. Y'a jamais eu de doigt dans la gorge, j'ai jamais arrêté complètement de manger... je faisais juste de grosses privations et beaucoup de sport.

Ça a duré 1 an et demi intensif, puis j'ai tombé de fatigue... pu capable de manger pentoute parce que mon estomac était trop petit, j'me suis ramassée à l'hôpital ou y'ont découvert que mon coeur battait vraiment moins vite que normalement (la nuit il descendait a 35 pulsations minutes), pis que j'avais une tension vraiment faible (même plus capable de me faire une prise de sang normale).

J'ai resté là 3 mois. Mais je suis sortie de là bennn neuve.

Ça a retardé ma croissance, j'ai eu l'air jeune vraiment longtemps... j'ai eu ma vraie poussée de croissance à 20 ans. Disons que j'ai recommencée à 19 ans à être capable de manger du fastfood et de me priver de rien, ça a pris du temps, mais je suis nouvellement heureuse et complice avec la nourriture, haha.

J'en parle pas bin souvent parce que j'hais ça, le monde vont se mettre à watcher tout ce que je mange, pis y'a pu aucune raison de s'inquiéter. Des fois, ça arrive de manger en gros porc comme des fois ça arrive de pas avoir faim.

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  • 3 mois plus tard...

J'ai des troubles alimentaires depuis le début du secondaire (je commence l'université cet automne) et ça m'as pris beaucoup de temps avant d'accepter d'en parler. On ne peut pas dire que '' moi je considère pas sa comme une maladie''. C'est un fait, la boulimie, l'anorexie l'hyperphagie (name it), ce sont des maladies mentales. Par contre il faut savoir que faire attention à ce qu'on mange (manger moins, sauter un repas de temps en temps) c'est pas un trouble alimentaire. Vomir une fois après avoir trop mangé non plus. Personnellement j'ai fais de nombreux régimes, j'ai perdu 45 livres en essayant toutes sortes de manières (changer ses habitudes alimentaires, faire du sport). Pour sa je comprend que tu considère pas sa comme une maladie.

Aussi tu parles du plaisir de manger. Quand t'est affecté par une maladie mentale comme sa, t'as pas de plaisir à manger, en tout cas pas comme ''le reste du monde''. Oui la nourriture peut avoir bon gout, mais c'est pas pour ça que tu manges. Tu manges parce que la seule chose que t'as en tête c'est de te remplir. Ce sont des maladies mentales considérées comme des ''obsessions - (TOC)''. Sa veut dire que tu penses au moment ou tu va pouvoir manger des heures avant, que sa te trotte dans la tête sans arrêt. Quand je dis ça, c'est littéralement. T'as de la difficulté à te concentrer sur autre chose que sur ledit moment, et tu sais que c'est mal et que tu devrais pas. Mais c'est obsédant et tu peux rien y faire. Tu fini inévitablement par manger trop, te sentir coupable, et là tout ce que tu veux c'est te vider. Tu vomi, tu t'écoeure, t'as de la misère à te regarder dans le mirroir. Tu pleures mais tu sais que c'est de ta faute, parce que c'est toi qui as pas su t'empêcher.

Parce que l'autre moitié du temps t'es capable. Justement tu te prives. Tu manges rien - pendant une semaine ou plus. L'obsession fait place à une autre. Tu veux te sentir vide, tu veux entendre ton ventre crier, sentir la douleur de la faim. Et après deux-trois jours, tu sens plus rien. Plus de douleur, plus la faim. Tu te sens bien. On peut pas dire (dans mon cas en tout cas) que c'est une ''voix'' dans ta tête qui te dis de le faire. C'est toi, c'est moi qui penses ces choses là, ce qui rend encore plus difficile d'accepter le fait que c'est une maladie mentale. C'est difficile à le croire, à l'accepter. Et là, tu flanches. Pour une raison que j'ignore (j'ai pas encore réussir à mettre le doigt dessus - comme j'ai dit c'est difficile à s'admettre qu'on est boulimique ou anorexique - et sa fait à peine quelques semaines que je l'ai fait) tu recommences à manger. Et la c'est l'orgie - tu manges tu manges mais tu vomi pas. Tu prends un peu de poids (vraiment juste un peu - parce que sa dure pas plus d'une semaine) et tu t'en veux. Tu te traites de tous les noms possibles - t'était si près du but et t'as tout foutu en l'air! T'est juste une maudite grosse lâche!!

C'est comme sa que sa recommence. Et encore, et encore. J'essaie de m'en sortir, c'est vraiment difficile - surtout quand t'es seule chez toi - y'a personne pour t'entendre vomir. C'est comme sa que je me ramasse trois fois par jour, environ cinq fois par semaine la tête dans la toilette. Ça m'arrivait rarement avant, mais dernièrement c'est pire. Je prend des laxatifs, je m'entraîne des heures par jour - jusqu'à temps que j'aies plus d'énergie (je m'entraîne le plus souvent quand je suis dans une période où je mange pas, alors c'est encore plus difficile de tenir). J'aimerais en parler - mes parents son au courant que je me fais vomir (mais ils se doutent même pas combien mon problème est devenu grand). Ils m'ont menacé de m'emmener chez le psy si j'arrêtais pas - je les remercie pour sa- mais ils l'ont pas fait.

Tout sa en fait pour aider les gens qui comprennent pas c'est quoi avoir un trouble alimentaire, et savoir que c'est vraiment plus fort que la personne malade, et qu'elle ''fake'' pas quand elle dit que c'est PLUS FORT qu'elle.

C'est la première fois que je témoigne - sa fait un petit bout de temps que je voulais le faire. Je sais pas pourquoi ici et maintenant (c'est mon premier post sir le forum ;P) mais j'en avais vraiment besoin !

Je pouvais pas rester muette devant les préjugés de certaines personnes...

Je ne considère pas vraiment ca comme une maladie... Je trouve ca censé d'être conscient de ce à quoi notre corps ressemble... C'est une grande partie de sur quoi on nous juge, surtout aux premiers abords, encore plus sur tout ce qui attrait aux relations avec le sexe opposé.

Je ne pense pas que l'on puisse parler de maladie... Au contraire. Ce sont des personnes conscientes et déterminées de reprendre le contrôle sur leur corps et leurs envies. C'est admirable.

Le plaisir de manger est quelque chose de très... grossier, très commun... Et je pense qu'il est bien de réussir à se détacher de cette espèce de ''dictature de la bouffe''.

D'un coté je trouve ca bien d'avoir du plaisir en mangeant, mais d'un autre je trouve ca moche d'en avoir trop au point d'oublier la raison première de la nourriture.

Il faut avouer aussi que ne pas manger/manger peu est un gain de temps et d'argent.

Par contre, se priver en guise de punition, je trouve ca moche et un peu inutile.

_________________________________________

Je mange un repas ou moins par jour... Mais je bois pas mal d'affaires sucrées et des fois je me bourre la face.

Bref, je suis gros et je le reste.

Il y a des jours ou la bouffe est vraiment agréssantes et le fait d'en manger est totalement culpabilisant.

Mais je n'en fait pas vraiment un drame... Certain(e)s sont obsédé(e)s par les calories, d'autres par le taux de gras.... Moi, ca serait plus la quantité... et aussi le taux de gras, mais pas de façon maladive.

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