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Sensibilisation aux troubles alimentaires


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50 membres ont voté

  1. 1. Les troubles alimentaires:

    • Vous en avez vous-même ou en avez déjà eu.
      25
    • Un membre de votre famille, un ami ou une connaissance en a ou en a déjà eu.
      18
    • Ce n'est pas une vraie problématique de santé mentale / Ce sont des caprices.
      5
    • Vous ne savez pas ce que c'est.
      3
    • Vous êtes informés sur le sujet mais ne connaissez personne vivant avec un T.C.A.
      14


Déchet(s) recommandé(s)

Donc, c'est la semaine nationale de sensibilisation aux troubles alimentaires.

On parle ici bien sûr de boulimie, d'anorexie, d'hyperphagie, orthoréxie et de trouble non spécifique.

Étant de nature curieuse:

Je me demandais si plusieurs d'entre vous étaient informés, sensibilisés ou touchés de prêt ou de loin par cette problématique de santé mentale?

Si oui, de quelle manière?

J'aurais aussi apprécié lire les idées reçues que certains ont à ce sujet.

Il n'est pas rare d'entendre quantité de clichés au sujet des troubles du comportement alimentaire et cela me semble plutôt compréhensible.

Quelques stats:

StatistiquesQuébec

8 % des filles âgées de 15 à 25 ans sont atteintes de troubles alimentaires

Chaque année, plus de 65 000 femmes de 14 à 25 ans présentent des troubles alimentaires

Canada

Statistiques Canada

90 % des anorexiques sont des femmes, 10 % des hommes

1 à 2 % des 13-40 ans sont anorexiques

2 à 4 % des 13-40 ans sont boulimiques

2002: 102 Canadiens sont décédés des suites d’un trouble alimentaire dont 13 % souffrant d’anorexie ou de boulimie

80 % des femmes ont suivi un régime avant d’avoir 18 ans

40 % des femmes ont suivi un régime avant d’avoir 9 ans

Agence de santé publique du Canada

Depuis 1987, les hospitalisations pour les troubles de l'alimentation dans les hôpitaux généraux ont augmenté de 34 % chez les jeunes femmes de moins de 15 ans et de 29 % chez les jeunes femmes de 15 à 24 ans.

États-Unis

Santé Canada

1 % des filles souffrent de boulimie

0,28 % souffrent d’anorexie

France

L’anorexie touche surtout les 12 à 18 ans

1 % des adolescentes sont anorexiques

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Il manque au moins un choix à ton sondage...

Personnellement, je ne connais personne qui en souffre. En fait, je sais pas... p-ê certaines personnes que je connais en ont-ils soufferts, mais je suis/j'étais pas au courant. Toutefois, je suis au courant que ce ne sont pas des caprices et que ce sont de véritables enjeux de santé mentale.

Toute ma compassion (je ne peux pas vraiment offrir ma compréhension...) à ceux qui en souffre.

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Je ne connais personne qui possède un trouble alimentaire. Je suis quand même informé sur le sujet, mais c'est quand même limité un peu.

J'étudie en enseignement au secondaire et je me rend compte que rendu à ma troisième année d'étude, personne n'a jamais touché à ce sujet. Pourtant, ces jeunes sont souvent facilement "influençables". J'ai une bonne idée de la démarche à suivre pour signaler un cas, mais j'aimerais bien connaître les signes qui font qu'une personne souffre de troubles alimentaires. Il me semble qu'il y avait une panoplie de panflets sur le sujet lorsque j'avais des cours de FPS et choix de carrière, mais c'est un peu loin.

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Ce site de l'Hôpital Douglas permet , à ceux qui veulent en savoir plus, d'obtenir des informations précises sur les symptômes, les causes et surtout, l'attitude à avoir lorsqu'un proche ou une connaissance s'avèrent souffrir d'un trouble alimentaire.

Hôpital Douglas

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Je me demandais si plusieurs d'entre vous étaient informés, sensibilisés ou touchés de prêt ou de loin par cette problématique de santé mentale?

Personnellement je ne suis pas touché par ca.

A vrai dire, j'ignorais qu'il s'agissait d'une maladie mentale. Je croyais que l'alimentation, les valeurs et les priorités étaient des choix personnels. Mais ca d'lair qu'on ne choisit pas autant qu'on le pense. Nous ne sommes pas libre mes amis.

Ce que je constate, c'est que tout ce qui était considéré comme des "défauts" autrefois (obésité, stupidité, paresse, incompétence, alcoolisme etc.) sont maintenant reconnus comme étant des "maladies mentales".

Si c'est vraiment des maladies, fine. Je n'ai rien contre et de toute façon je n'ai pas les connaissances nécessaires pour réfuter de telles théories psycho-socio-scientifiques. Mais moi ça me fait peur. Dans le sens ou on admet n'avoir aucun contrôle. De moins en moins de contrôle, en tout cas, sur notre être, notre devenir et notre avoir.

Je me questionne sur les conséquences a long terme d'une telle mentalité. "Oui, je suis obèse, alcoolique et paresseux. Mais ce n'est pas de ma faute, je n'y peux rien, c'est des troubles d'origine toxiques, organiques, génétiques, psychogènes et traumatiques."

La société du future sera t-elle plus conscientisée? Sera t-elle moins responsable? Hhmmm, tellement de questions sans réponses.

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Pesmerga, tu aurais dû arrêter d'écrire après les 5 premiers mots de ton message, selon moi.

Va lire un tantinet sur le sujet et tu reviendras par la suite nous dire que la boulimique (par exemple) a seulement un problème avec ses choix personnels et que finalement, ce n'est qu'un léger défaut (comme la paresse).

Ouais, tu repasseras.

Et juste pour te mettre en appétit :

Les causes de la boulimie sont complexes et multiples et sont issues d’une combinaison de facteurs émotionnels , comportementaux, psychologiques et sociaux
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Pesmerga, tu aurais dû arrêter d'écrire après les 5 premiers mots de ton message, selon moi.

Va lire un tantinet sur le sujet et tu reviendras par la suite nous dire que la boulimique (par exemple) a seulement un problème avec ses choix personnels et que finalement, ce n'est qu'un léger défaut (comme la paresse).

Ouais, tu repasseras.

Et juste pour te mettre en appétit :

JE N'AI JAMAIS DIT CA.

J'ai dit qu'avant l'obésité était considéré comme un défaut et que maintenant c'est une maladie. Même chose pour l'alcoolisme et autres. Je n'ai jamais prétendu un seul instant que l'anorexie ou la boulémie était un choix personnel ou un défaut comme la paresse.

J'ai tenté de faire une ouverture sur une question.

La société change. Elle évolue avec la technologie et la science. Elle est plus conscientisé qu'autrefois. On a maintenant conscience que la dépression est une maladie mentale par exemple. Alors qu'il y a 30-50 ans les gens regardaient avec mépris ceux qui souffrait de ce mal être.

Je me questionnait simplement sur les conséquences positives/négatives que ce genre de conscientisation (de notre "manque de liberté/contrôle"?) pourrait avoir dans un futur pas si lointain que ca.

La société de hier: C'est ton problème/c'est ta faute, arrange toi avec ca.

La société de demain: C'est pas de ta faute, viens ici je vais te donner un biscuit.

DRAMATISATION (btw).

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Je sens un certain malaise dans mon être face à cela (les très présent diagnostiques)

Par exemple ce collègue qui, diagnostiqué, disait que " de toute manière il était dyslexique alors il ne pourrait jamais écrire comme du monde. " Il faisait particulièrement des fautes d'ortografe, il écrivait comme un enfant de 5 ans qui apprend à écrire.

L'a-t-on trop couvé en disant que ce n'était pas de sa faute, qu'il n'avait pas de réel efforts à y mettre, que de toute manière, ça ne donnerait jamais rien? Je ne condamne personne en disant cela, ce n'est qu'une "hypothèse".

Pour en revenir au sujet, ma soeur, qui a 10 ans, "deviendrait" annorexique et je serais vraiment très mal à l'aise avec cela.

Je l'aiderais, très certainement. Mais je me demanderais sans cesse si elle ne souhaite pas plutôt avoir seulement de l'attention, au risque de se perdre. Je ne sais pas. Je ne crois pas que nécéssairement ce soit cela, ça me rend mal à l'aise.

Dans un sens c'est vrai que ce dit Pesmerga, c'est dérangeant de voir à quel point souvent, on explique le problème de quelqu'un par une maladie. C'est nécéssairement une maladie, pour certains. Mais est-ce que cela est vrai ? C'est peut-être du cas par cas..

Il est intéressant de voir quelles proportions cela va prendre. Mais en fait, ça m'inquiète.

Mais à quoi sert une semaine de prévention de quelque chose en particulier ? Concrètement ?

Modifié par WhosMAD
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Pesm tu semble avoir une forte carence de compréhension des problèmes psychologiques. Après le sujets sur le suicide voici celui des troubles alimentaires.

Ça prend de l'empathie et un peu d'expérience personnel pour comprendre ce que peuvent vivre des gens pris avec des troubles psychologiques. Ces derniers, bien qu'étant des psychopathologies en soit, sont parfois accompagné (ou causé) par d'autres troubles psychologiques tel qu'une dépression ou une psychose.

Un peu comme la dépression, ce type de trouble souffre d'un manque de compréhension et de connaissance dans la population. Ces manques poussent certains à croire que de tel trouble sont uniquement le résultat du manque de volonté des personnes ou touche les gens irresponsables qui ne font pas attention à leur santé.

----

Contrairement à ce qu'affirme Dantes, il est plus difficile de trouver des gens avec un réel problème de conduites alimentaires. Une personne obèse ou une personne trop mince n'est pas nécessaire quelqu'un souffrant de troubles de conduites alimentaires. L'anorexie par exemple est à la base un symptôme et non pas une maladie.

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Dans un sens c'est vrai que ce dit Pesmerga, c'est dérangeant de voir à quel point souvent, on explique le problème de quelqu'un par une maladie. C'est nécéssairement une maladie, pour certains. Mais est-ce que cela est vrai ?

Mais à quoi sert une semaine de prévention de quelque chose en particulier ? Concrètement ?

Concrètement, dans le cadre de la santé mentale, ce type d'action vise à réduire la stigmatisation et à mieux informer la population sur la maladie en question et sur les ressources disponibles.

Je peux saisir certaines réactions. Ce sont des maladies très difficiles à cerner et excessivement complexes malgré les apparences.

Contrairement à ce que l'on pourrait croire, ça ne se résume vraiment pas à un problème de poids ou d'image corporelle et encore moins à un souci de volonté.

Saviez-vous qu'il existe une Charte Québécoise pour une image corporelle saine et diversifiée ;-) ?

Qu'en pensez-vous?

L’image corporelle véhiculée dans l’espace public et médiatique a une influence sur l’image personnelle, sur l’estime de soi et, indirectement, sur la santé de la population. Nous reconnaissons que les idéaux de beauté basés sur la minceur extrême peuvent nuire à l’estime personnelle, particulièrement chez les filles et les femmes. Nous croyons que les comportements alimentaires et les pratiques de contrôle du poids sont influencés par des facteurs tant biologiques que psychologiques, familiaux et socioculturels. Nous préconisons l’engagement des partenaires de tous les milieux, gouvernementaux, associatifs et corporatifs pour, ensemble, contribuer à faire diminuer les pressions socioculturelles au bénéfice d’une société saine et égalitaire. Nous avons la convictionque les secteurs de la mode, de la publicité et des médias peuvent assumer un véritable leadership par leur vitalité et leur créativité afin d’exercer une influence positive sur le public. Nous désirons suivre le courant international du milieu de la mode dans ses initiatives de conscientisation sur les problèmes liés à la préoccupation excessive à l’égard du poids, à l’anorexie nerveuse et à la boulimie. Nous avons résolu, à l’instigation de la ministre de la Culture, des Communications et de la Condition féminine, de participer collectivement à la rédaction de cette charte et de lancer un appel à l’action pour transmettre, dans notre collectivité, une image corporelle saine et diversifiée.En conséquence, nous souscrivons à la vision d’une société au sein de laquelle la diversité des corps est valorisée et c’est pourquoi nous, personnes soussignées, dans le cadre de nos missions respectives, nous engageons à :

  • Promouvoir une diversité d’images corporelles comprenant des tailles, des proportions et des âges variés.
  • Encourager de saines habitudes autour de l’alimentation et de la régulation du poids corporel.
  • Dissuader les comportements excessifs de contrôle du poids ou de modification exagérée de l’apparence.
  • Refuser de souscrire à des idéaux esthétiques basés sur la minceur extrême.
  • Garder une attitude vigilante et diligente afin de minimiser les risques d’anorexie nerveuse, de boulimie et de préoccupation malsaine à l’égard du poids.
  • AGIR à titre d’agents et d’agentes de changement afin de mettre de l’avant des pratiques et des images saines et réalistes du corps.
  • Faire connaître la Charte québécoise pour une image corporelle saine et diversifiée auprès de nos partenaires, de nos clientèles et de nos relations professionnelles tout en participant activement à l’adhésion à ses principes et à leur respect.

Ministère de la Cultutre

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Saviez-vous qu'il existe une Charte Québécoise pour une image corporelle saine et diversifiée ;-) ?

Qu'en pensez-vous?

Ministère de la Cultutre

Intéressant. Je ne connaissais pas. Est-ce qu'on connaît des acteurs (pas des comédiens, là...) de poids qui s'y conforme ou qui l'ont adopté ? ché pas genre Clin d'Oeil, ou que/qui sais-je ?

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Intéressant. Je ne connaissais pas. Est-ce qu'on connaît des acteurs (pas des comédiens, là...) de poids qui s'y conforme ou qui l'ont adopté ? ché pas genre Clin d'Oeil, ou que/qui sais-je ?

J'ignore s'ils ont spécifiquement adoptés la Charte, mais si l'on en croit toutes leurs pubs, Dove serait une de ces compagnies qui tenteraient justement de sensibiliser les jeunes filles via des conférence sur l'estime de soi, les troubles alimentaires, etc.

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(Bubba Roi a répondu plus vite que moi ;-))

Je ne crois pas. Cela vaudrait la peine de faire une petite recherche à ce sujet.

Je sais qu'en Espagne, suite au décès d'une mannequin dont l'indice de masse corporelle était en dessous de la "normale", ce pays a interdit aux mannequins en sous-poids de travailler.

Est-ce le cas au Québec? Il me semble mais je devrais confirmer.

Les magazines féminins habituellement vont quand même utiliser des mannequins en sous-poids, généralement. Enfin, je sais qu'il y a un certain magazine qui refuse les retouches à ses photos, je ne me souvient plus lequel.

Il y a "Dove" qui est très sensibilisé à la cause. Ils ont une campagne pour la "vraie beauté" qui est bien présente depuis quelques années. Je crois aussi qu'ils sont partenaire avec une ressource nommé A.N.E.B. Québec qui offrent des services pour les personnes vivant avec des TCA et leur proches.

Parallèlement, j'ai toujours trouvé cette campagne un peu hypocrite si l'on prend en considération que Dove c'est Unilever et que Unilever c'est aussi Slimfast... Donc bon... Hum...

Sie de la campagne et de la compagnie ici

http://www.youtube.com/watch?v=iYhCn0jf46U

dove.jpg

De plus, j'ai remarqué que dans le sondage, y a quand même 8 personnes qui disent avoir vécu ou vivre encore avec un trouble de l'alimentation.

Ça me parait énorme .

J'aurais bien aimé lire leur commentaire sur cette semaine de sensibilisation ou encore savoir ce qu'ils pensent des ressources disponibles dans notre système de santé... Mais bon, je conçois que ce n'est pas simple d'en parler ouvertement sur ce forum.

Si quelqu'un a besoin de nom de ressource ou d'infos supplémentaires, n'hésitez pas à me les poser ou encore à m'envoyer un mp.

À ce niveau, je suis plutôt bien informé.

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Les magazines féminins habituellement vont quand même utiliser des mannequins en sous-poids, généralement. Enfin, je sais qu'il y a un certain magazine qui refuse les retouches à ses photos, je ne me souvient plus lequel.

Coup de pouce, il me semble.

Parallèlement, j'ai toujours trouvé cette campagne un peu hypocrite si l'on prend en considération que Dove c'est Unilever et que Unilever c'est aussi Slimfast... Donc bon... Hum...

Cette compagnie-là est tellement énorme ! ses entités doivent être plus ou moins gérées distinctement... le "dirigeant" de Dove est p-ê moins cave que celui de Slimfast, va savoir. Ultimement, Unilever doit relever certaines contradictions, mais doit bien vivre avec d'autres.,,

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J'ai répondu le premier choix, car j'ai eu des troubles alimentaires dans le passé... Si on peut appeler ça du passé, car ce n'est réglé que depuis quelques semaines. Mettons que je suis en "rémission".

Pour ma part, c'est lié à deux choses : Ma grossesse/accouchement et du stress, beaucoup de stress. J'ai pris 30lbs durant ma grossesse, ce qui est dans la moyenne mais on se le cachera pas, la grossesse ça ne fait pas que faire prendre du poids, ça change un corps au grand complet : La poitrine, les hanches, les fesses, les cuisses... Je suis passée d'un corps de jeune fille de 22 ans à un corps de femme en quelques mois seulement, ça frappe !

Je ne me suis pas privé de nourriture/suppléments durant la grossesse ni durant la période d'allaitement de ma fille(3 mois, ce qui a contribué à une perte de poids très rapide). Après l'allaitement, même si j'étais revenue à mon poids initial(105lbs), ce n'était pas assez. Certains jours, je me trouve encore grosse, laide. Par exemple, lorsque je regarde un film avec un gars et qu'il y a une chicks en bikini, je suis mal à l'aise. C'est crissement classique et quétaine, mais c'est la vérité.

Dans mes passes les plus creuses, j'ai passé 2 jours sans manger. C'était involontaire, je n'avais tout simplement PAS faim. Maintenant, j'essaie de prendre au moins 2 repas par jour.

L'appétit a commencé à revenir... L'estime, je travaille là-dessus.

/ tranche de vie. :happy:

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Enfin, je sais qu'il y a un certain magazine qui refuse les retouches à ses photos, je ne me souvient plus lequel. Il y a "Dove" qui est très sensibilisé à la cause.

dove.jpg

Est-ce que ces femmes sont censées être grosses?

*

À propos des belles intentions de Dove: ce site prétend que c'est de la pure hypocrisie et que même la photo ci-dessus aurait été retouchée.

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Je ne considère pas vraiment ca comme une maladie... Je trouve ca censé d'être conscient de ce à quoi notre corps ressemble... C'est une grande partie de sur quoi on nous juge, surtout aux premiers abords, encore plus sur tout ce qui attrait aux relations avec le sexe opposé.

Je ne pense pas que l'on puisse parler de maladie... Au contraire. Ce sont des personnes conscientes et déterminées de reprendre le contrôle sur leur corps et leurs envies. C'est admirable.

Le plaisir de manger est quelque chose de très... grossier, très commun... Et je pense qu'il est bien de réussir à se détacher de cette espèce de ''dictature de la bouffe''.

D'un coté je trouve ca bien d'avoir du plaisir en mangeant, mais d'un autre je trouve ca moche d'en avoir trop au point d'oublier la raison première de la nourriture.

Il faut avouer aussi que ne pas manger/manger peu est un gain de temps et d'argent.

Par contre, se priver en guise de punition, je trouve ca moche et un peu inutile.

_________________________________________

Je mange un repas ou moins par jour... Mais je bois pas mal d'affaires sucrées et des fois je me bourre la face.

Bref, je suis gros et je le reste.

Il y a des jours ou la bouffe est vraiment agréssantes et le fait d'en manger est totalement culpabilisant.

Mais je n'en fait pas vraiment un drame... Certain(e)s sont obsédé(e)s par les calories, d'autres par le taux de gras.... Moi, ca serait plus la quantité... et aussi le taux de gras, mais pas de façon maladive.

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Je souffre d'une forme de trouble alimentaire. Je ne me fais pas vomir, je ne suis pas la maigre maladive et je ne me jette pas sur la nourriture de façon compulsive mais j'ai des perspectives sur certains aliments qui sont déraisonné. Aussi loin que je me rappelle j'ai toujours été fondamentalement incapable de manger certains aliments. Quand j'étais petite j'étais la difficile de service, et si c'était un caprice ça aurait été plus facile pour moi de manger que de vivre le jugement des autres sur les heures des repas. Ça, ça m'a marqué.

Je cherche pas à savoir la cause de ce trouble, je pense pas que ça m'aiderais vraiment. J'essai d'Introduire un nouvel aliment par an dans mon alimentation. Des fois j'y arrive.

Ce trouble rend la vie difficile. Se cacher, trouver des défaites pour ne pas aller manger chez les autres, angoisser quand on voit l'heure des repas arriver, ça été mon lot pendant des années. Aujourd'hui je suis moins sociale alors je gère mieux ça, j'ai moins d'occasion.

http://dansmonassiette.com/index.php?page=les-symptomes

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