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Les chefs-d'œuvre québécois


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Ce qui me fait rire, c'est que le cinéma des années 1990 en descendant on réussis à faire sortir des oeuvres importantes alors qu'aujourd'hui, ça stagne. Les films de Denis Villeneuve ne sont pas des chef-d'oeuvres, du moins pas tous, mais c'est une vraie belle coche au dessus des films qui sortent aujourd'hui. Pour sa nomination aux Oscars pour Incendie, je suis bien content pour eux.

Mias les films actuels, avec Patrick "je me prends pour un acteur, réalisateur, producteur, scénariste" huard, on est loin du bon cinéma. Pas pour rien que je préfère aller voir des films américains. Je peux citer facilement 10 films américains sorties depuis les 2 dernières années qui m'ont marqués réellement, voire même étranger. Mais en ce qui concerne le film Québécois, à part Incendie, Polytechnique, Dédé dans les brumes et le, très-mitigé (selon moi) Trotsky, y'a quoi de bon qui est sortie depuis les deux trois dernières années ?

Bref, tout ça pour dire, c'est que j'ai hâte que le marché des films au Québec cesse de ré-utiliser toujours les mêmes câliss de pattern plate, les mêmes acteurs mauvais et tente de créer ce qu'est le cinéma avant tout, de l'art. Je suis dans la trentaine, j'espère voir ça avant ma mort.

P.S. : À l'Ouest de Pluton, c'était correct, sans plus.

Modifié par BigBrother
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C'est que, crier au chef-d'œuvre à chaud, c'est faire dans l'idiotie. Ce n'est qu'avec le recul que l'on verra s'ils sont des chefs-d'œuvres ou pas...

Et en passant, je n'ai pas dit qu'étudier dans le domaine des arts est inutile, ce qui serait ironique puisque c'est ce que je fais. J'ai juste dit que l'académisme de certains étudiants sans jugement me dégoûtait et que je préférais, dans un cas comme celui-la, parler avec quelqu'un qui y va avec amour, même si c'est candide.

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Je peux citer facilement 10 films américains sorties depuis les 2 dernières années qui m'ont marqués réellement, voire même étranger. Mais en ce qui concerne le film Québécois, à part Incendie, Polytechnique, Dédé dans les brumes et le, très-mitigé (selon moi) Trotsky, y'a quoi de bon qui est sortie depuis les deux trois dernières années ?

Je peux te citer au moins 356 films américain sorties depuis les 2 dernières années que j'ai détesté à m'en saler les plaies.

Je suis d'accord qu'on a pas un long catalogue de bon films, mais ça mène à rien ce genre de discours.

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La seule différence est que les films américains, tu peux les choisir. Sur tout le tas, qui comporte de la marde, je l'admet, tu peux choisir ce que tu veux écouter. Au Québec, ils sortent rien d'intéressant. Si tu décides d'écouter que les films que tu juges intéressants, tu vas te rendre compte qu'après une journée ou deux, t'auras vite fait le tour et tu te tourneras vers le cinéma étranger. Aux États-Unis, il y a beaucoup de réalisateurs merdiques mais quelques uns qui font un cinéma plus indépendant et interessant. Sur la vingtaine que j'aime bien, je peux facilement écouter un film ou deux de leur part par semaine et ne jamais manquer de stock. Au Québec, c'est une autre histoire...

Les frères Coen, Darren Aronofsky, Martin Scorsese, Brian DePalma, Steven Spielberg (dépend quel film, même s'ils sont bons majoritairement), David Lynch, Quentin Tarantino, Jim Jarmush (même si je l'aime pas mais beaucoup de gens aime son style) et Wes Anderson.

Je sais que j'ai l'air d'HAIR le cinéma d'ici mais non, j'aime quelques trucs, mais ça fait un bon moment que j'ai pas vu un film québécois qui ma secoué, choqué, provoqué ou questionné..

Une chose que j'aimerais voir c'est que les organismes qui subventionnent les films forcent un peu la main pour promouvoir de nouveaux comédiens, aller chercher des histoires un peu extérieure à ce que l'on connaît, mais avec les enveloppes à la performance, madame Robert peut bien favoriser le cinéma qu'elle veut. Je comprends que les gens au Québec veulent voir des humoristes dans les films mais au final, on y perd. Le cinéma au Québec doit se renouveler. Il faut cesser de se tourner les pouces et reproduire les mêmes caliss d'affaire et tenter d'amener et d'insufler un peu de vie à nos films d'ici. Si produire un film coûte trop cher, arrêtez de mettre Rémy G. Huard et autre qui suce tout le cachet des autres et mettez de jeunes acteurs, qui débute dans le milieu. Avec 1 à 2 millions de dollars, on peut produire un film de qualité.

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C'est ici à Montréal, qu'on fait les effets spéciaux pour Hollywood, sauf qu'on s'en donne jamais pour nos propres films. Tous nos décors sont des intérieurs mal éclairés, ou encore des extérieurs à la campagne. Veulent pas nuire à la circulation routière à Montréal. :(

Pourquoi ne pas aller ailleurs pour certaines scènes? Pourquoi c'est toujours ici? L'afrique, c'est pas cher pourtant. Le Brésil non plus. L'Amazonie...tsé. De quoi qu'on voit pas à la télé tous les jours.

Pourquoi c'est toujours dans notre temps, pourquoi pas dans le passé lointain, pourquoi pas en mer avec des tallships, nous autres aussi?

Pourquoi c'est toujours comme dans des téléromans? Batinsse, la production théâtrale amateure La fabuleuse histoire d'un Royaume mettent 8 chevaux montés en scène, simultanément. J'ai jamais vu ça dans un film québécois.

Moi je dis: faites une exception, une bonne année, pis financez un film par une société en commandite, levez 50 millions, pis produisez quelque chose d'épique. Woualà. Une fois le premier blockbuster vendu, les autres vont venir tout seul. Comme dirais Elvis Gratton: «Think big». En attendant, arrêtez de parler de génie.

Le génie du cinéma ça inclut celui de savoir réunir du financement.

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La seule différence est que les films américains, tu peux les choisir. Sur tout le tas, qui comporte de la marde, je l'admet, tu peux choisir ce que tu veux écouter. Au Québec, ils sortent rien d'intéressant. Si tu décides d'écouter que les films que tu juges intéressants, tu vas te rendre compte qu'après une journée ou deux, t'auras vite fait le tour et tu te tourneras vers le cinéma étranger. Aux États-Unis, il y a beaucoup de réalisateurs merdiques mais quelques uns qui font un cinéma plus indépendant et interessant. Sur la vingtaine que j'aime bien, je peux facilement écouter un film ou deux de leur part par semaine et ne jamais manquer de stock. Au Québec, c'est une autre histoire...

Les frères Coen, Darren Aronofsky, Martin Scorsese, Brian DePalma, Steven Spielberg (dépend quel film, même s'ils sont bons majoritairement), David Lynch, Quentin Tarantino, Jim Jarmush (même si je l'aime pas mais beaucoup de gens aime son style) et Wes Anderson.

Je sais que j'ai l'air d'HAIR le cinéma d'ici mais non, j'aime quelques trucs, mais ça fait un bon moment que j'ai pas vu un film québécois qui ma secoué, choqué, provoqué ou questionné..

Une chose que j'aimerais voir c'est que les organismes qui subventionnent les films forcent un peu la main pour promouvoir de nouveaux comédiens, aller chercher des histoires un peu extérieure à ce que l'on connaît, mais avec les enveloppes à la performance, madame Robert peut bien favoriser le cinéma qu'elle veut. Je comprends que les gens au Québec veulent voir des humoristes dans les films mais au final, on y perd. Le cinéma au Québec doit se renouveler. Il faut cesser de se tourner les pouces et reproduire les mêmes caliss d'affaire et tenter d'amener et d'insufler un peu de vie à nos films d'ici. Si produire un film coûte trop cher, arrêtez de mettre Rémy G. Huard et autre qui suce tout le cachet des autres et mettez de jeunes acteurs, qui débute dans le milieu. Avec 1 à 2 millions de dollars, on peut produire un film de qualité.

T'as sérieusement besoin d'un cours de proportion.

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T'as sérieusement le besoin de dégager plutôt que de ne rien apporter à la discussion.

Ah parce que t'as l'impression d'avoir apporter quelque chose avec ta dernière dissertation sur comment tu peux te gaver de bons films américains sans arriver à satiété, alors qu'au Québec c'est pas le cas.

C'est qu'une question de mathématique. En quoi est-ce matière à discussion?

Deux concepts : bassin de population et probabilité.

"Ouin mais y'a ben plus de belles filles aux États-Unis man, j'pourrais en regarder toute la semaine sans arrêt, tandis qu'au Québec on fait le tour assez vite la."

Pis voyons, le 3/4 des réalisateurs que tu nommes font du mainstream avec des acteurs connus.

P.S. : Tayeule Doupirate.

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Désolé, je me suis endormis, tu disais ?

T'en connais des bons films de la Corée? Une dizaine. Une vingtaine si t'es cinéphile. Maintenant, nommes moi en de la Corée, mais de la région Ryanggang.

T'en connais des bons films Francais? Au, une trentaine, voir une cinquantaine. Maintenant, trouve moi des bon films Francais, mais de la Picardie.

Tu connais de bon film Canadien? Une trentaine. Canadien, mais du Québec?

Il y a des centaines de bon films des USA, mais du Connecticut?

Ou:

Les USA on fait 1 film. Ils ont fait X profit. Avec X profit ils ont fait deux films. Avec les deux films ils ont fait 1.5X profit. Avec les 1.5X profits ils ont fait trois films. Avec les trois films ils ont fait 2X profit. Avec 2X profit ils ont fait 4 films. Avec 4 films ils ont fait 15X profits. Etc.

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Se venter de sa culture cinématographique après avoir vomi une telle idiotie, ça tient presque du miracle...

Bien sur que techniquement parlant, Un chat dans le sac partage plusieurs des éléments innovateurs se retrouvant dans À Bout de Souffle, mais parler de "plagiat"? Aussi bien qualifier de plagiat de À bout de souffle la quasi-totalité des films issus de mouvements nationaux PARTOUT DANS LE MONDE découlant de la nouvelle vague française...

Tu es complètement à l'ouest. Des films qui découlent de la philosophie tenant à la Nouvelle Vague française, il y en a des tonnes parus et des tonnes à paraître. D'ailleurs, parce que tu ne fais pas la distinction, je tiens à préciser que À bout de souffle est un gros tronçon caractérisant le courant stylistique mais ne le définissant d'aucune façon.

Pour te faire comprendre, je cite le nom de Claude Chabrol, un autre grand de cette Nouvelle Vague française que tu chéris tant. J'ai eu la chance de visionner au moins les trois quart de son interminable filmographie s'étalant sur plusieurs décennies. Le bonhomme fait son chemin pénard, utilisant à peu près les même cadrages, à peu près les même plans pour déclencher tel ou tel effet chez le spectateur tout au long de ces années, brillant d'un génie tout particulier qui le distingue de son comparse Godard.

Comment est-ce possible, Eschyle? t'exclameras-tu, j'en suis sûr. Après tout, les deux sont étiquettés du même courant, et les deux proviennent du même pays et vécurent à la même époque. Chabrol devint un autre Godard après A bout de souffle? Impitoyable logique...

C'est une chose de s'inspirer des éléments d'un courant idéologique et filmique - c'est d'ailleurs intrinsèque à tout réalisateur - et c'en est une autre de plagier une oeuvre. Je veux te faire comprendre que le plagiat n'a pas la même définition en cinéma qu'en musique ou en littérature. C'est un art qui se veut très référenciel au départ. Alors, où donc situer le plagiat?

Quand, entre deux oeuvres, les similarités techniques, descriptives et narratives se font plus que tendancieuses.

Et personnellement, je crois que Le chat dans le sac dépasse largement ces barèmes.

Donc plagiat stylistique? Absolument. Selon moi, Le chat dans le sac plagie A bout de souffle.

Pourquoi traiterais-je avec moins de rigueur intellectuelle cette oeuvre canadienne sortie 4 ans (drôle de hasard) après l'oeuvre de Godard? À mon avis, ce film est une insulte, une énormité même, pour ceux qui se servent de leur savoir afin de critiquer lucidement. Et je ne pense pas être le seul...

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Bien intéressant tout ça, mais ça n'explique pas en quoi tu considères Un Chat dans le Sac comme un total plagiat de À bout de souffle. Je vois les similitudes, mais je suis loin d'avoir envie de crier au plagiat.

J'aimerais que tu approfondisses ta réflexion à ce sujet. Bref, quels sont PRÉCISÉMENT les éléments techniques, descriptifs et narratifs utilisés par Godard et copiés par Groulx?

P.S.: Je suis d'accord avec toi pour dire qu'il faut noter les différences importantes entre les réalisateurs au sein d'un même courant. Évidemment que Truffaut, Godard, Chabrol et autres présentent tous des caractéristiques particulières et de réduire l'analyse de leurs oeuvres à "ils faisaient tous partis d'la gang des Cahiers" c'est réducteur et imprécis. Lorsque j'utilise À bout de souffle comme film marquant de la nouvelle vague c'est dans l'optique où Godard y a introduit plusieurs des techniques ayant ensuite marquées les "nouvelles vagues" partout à travers le monde. Je n'ai jamais affirmé que ce film définissait le courant, mais bien qu'il en était simplement une des oeuvres phares.

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  • 3 semaines plus tard...

J'ai adoré le film cadavres de Canuel ! Comédie noire assez drôle ^^

Sinon il y a son autre film bon cop bad cop qui était pas mal.

J'aime bien les films de podz aussi, tel que les adaptations des romans de Senecal.

Horloge biologique était bon aussi

finalement: Les trois p'tits cochons

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