... 9 décembre 2010 Partager 9 décembre 2010 (modifié) J'viens de découvrir ce terme, je l'avoue.Je n'ai pas encore fait de recherche approfondie sur le sujet mais les idées principales de ce courant de pensée me semble très intéressantes.En bref, il s'agit de considérer l'environnement et l'individu comme un tout. Pour l'ecopsychologie, l'individu ne peut être en paix dans un environnement dévasté et que donc pour bien soigner l'individu, il faut aussi soigner l'environnement. Fondée en 1992 par l’historien et romancier américain Theodore Roszak, professeur à l’université de Californie, cette approche thérapeutique s’inspire de la pensée systémique de Gregory Bateson, auteur en 1977 de Vers une écologie de l’esprit (Seuil, Points essais, 1995). « Ce mouvement se situe dans la logique de l’évolution de la psychologie, estime Jean-Pierre Le Danff, juriste de l’environnement également diplômé en gestalt-thérapie. Après s’être concentrée sur l’individu et sur son inconscient avec la psychanalyse, puis sur ses relations affectives et sociales avec les thérapies systémiques, la psychologie élargit encore le champ pour s’intéresser à la relation avec l’environnement. » sourceÀ première vu, même si j'adhère à quelques idées mentionnées dans la documentation que j'ai trouvé jusqu'à maintenant, ça me semble un peu limite niveau sérieux.Avez-vous déjà entendu parlé de ce courant de pensée? Qu'en pensez-vous?Article de la revue psychologie iciArticle du site: développement durable ici Modifié 10 décembre 2010 par Pandore Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Random 9 décembre 2010 Partager 9 décembre 2010 J'ai entendu parlé de la "luminothérapie" mais jamais de "écopsychologie", à part chez le sorcier du quartier... à approfondir Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Lune à tiques 12 décembre 2010 Partager 12 décembre 2010 C'est bien que ce soit populariser comme théorie. Je t'invite à découvrir l'approche écologique par Urie Bronfenbrenner et son modèle écologique (si ça t'intéresse). Ce modèle m'est enseigné au cégep et je le trouve très efficace surtout en relation d'aide. Malgré tout, il a certaines limites, car il ne démontre pas les conséquences du passé de l'individu et ne prédit pas son développement futur. Par contre, il permet de comprendre la situation d'une personne ou d'un groupe dans son ensemble actuel et il élargit le mode d'intervention. Bref, je crois qu'aucune approche psychologique n'est parfaite, mais chacune apporte une nouvelle particularité à l'abstraction de la réalité humaine. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
sweety 12 décembre 2010 Partager 12 décembre 2010 C'est intéressant comme idée. Ca me fait penser au concept de Gaïa... cette proposition que tous les éléments de la terre forme un méga-organisme (la terre) qu'on nomme Gaïa. Comme un être humain avec toutes ces cellules, mais à une échelle plus grande. J'ai lu l'article de Pandore est ca devient clair quand il dit ca : Selon eux, la ville, par ses nombreuses stimulations sensorielles, sollicite notre système nerveux de façon trop intensive. Vitrines, enseignes, spectacle de la rue et circulation nous invitent sans cesse à diriger notre attention vers de nouveaux objets, déclenchant une multitude de discours intérieurs disparates. Cette activation permanente provoque une fatigue mentale qui rend impulsif, distrait et irritable. Pour les Kaplan, le contact avec une nature aujourd’hui domestiquée semble le meilleur moyen d’y remédier. « Offrant un environnement à fort pouvoir de fascination, elle favorise une attention sans effort, apaisée », expliquent-ils. Dans cet état, focalisation sur soi-même et disponibilité envers l’extérieur s’équilibrent, le cerveau « récupère ». Pour avoir une mère manio-dépressive, je vous confirme que marcher dans la nature l'apaise...oui. Mais une seule fois ça a été suffisant pour lui éviter une hospitalisation. À mon avis, c'est assurément bénéfique pour "maintenir l'équilibre", mais pas suffisant quand la personne est dans un état trop avancé. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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