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La hausse des frais de scolarité universitaires


Pour des hausses rétroactives  

112 membres ont voté

  1. 1. Voulez-vous que la hausse des frais de session soient rétroactives

    • Oui, que ceux qui ont profité du gel passé payent aussi.
    • Non, je suis droitiste: faisons payer les autres
    • Haussons les impôts à la place
    • Arrêtons le gaspillage: ça va suffire


Déchet(s) recommandé(s)

Les syndicats ont poussés les associations à accepter cette entente et c'est eux qui les financent.Je crois pas que ce serait dans leurs intérêts de refuser une offre du genre.C'est des négociations et il faut mettre de l'eau dans son vin.Des revendications comme vouloir le gel ou retourner aux frais de 2007 sont juste risible et le gouvernemt a déjà fait beaucoup de concessions dans le dossier même si ils les ont malheureusement fait très tard.

Drôles de concessions quand ce sont toutes les miettes trouvées dans la boulangerie au lieu du pain que les affamés veulent. Donne l'hostie de pain. C'est ça que les étudiants veulent. C'est pas une montagne de miettes qui fera l'affaire.

Au pire, prenons le contrôle de la boulangerie et that's it : problème réglé pour de bon.

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Au pire, prenons le contrôle de la boulangerie et that's it : problème réglé pour de bon.

Belle mentalité de bandit. C'est ça le communisme, on dépossède les commerçants par la force

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Nous pouvons dire ce qu'on veut de Charest et son gouvernment, mais il a eu beaucoup de couilles d'imposer une mesure aussi impopulaire à la fin d'un mandat au lieude donner les bonbons habituels pour regagner des votes comme la grosse Marois.

Au moins Legault a tenu à ses principes au lieu de faire la girouette comme Marois.

Ouais ca prenais des couilles d'imposer une mesure impopulaire aupres d'une partie sacrifiable de l'electorat (les jeunes minoritaires qui votent moins) pour se garantir le soutien du reste de la population pour qui cette mesure est au contraire tres populaire... si tu penses que Charest a pas laissé la situation pourrir pour gagner les elections tu te met le droit dans l'oeil... Le gouvernement liberal qui a ignoré la crise, c'est pas mal plus ca qui est a la source de la tournure des evenements pour le pire que Marois qui supporte la cause étudiante. Cette hausse est politique et rien d'autre.

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Drôles de concessions quand ce sont toutes les miettes trouvées dans la boulangerie au lieu du pain que les affamés veulent. Donne l'hostie de pain. C'est ça que les étudiants veulent. C'est pas une montagne de miettes qui fera l'affaire.

Au pire, prenons le contrôle de la boulangerie et that's it : problème réglé pour de bon.

Ça s'appelle voter aux élections.

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Ça s'appelle voter aux élections.

Reda ne croit pas en la démocratie, il croit juste aux révolutions.

Il mettrait le feu à la grange pour tuer quelques rats cachés à l'intérieur au lieu de trouver une solution alternative moins destructrice.

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Vlad parle plus bas du cas de la France. En France, d'après ce que j'ai entendu, les études, même en école publique, sont assez difficiles. Les critères ne semblent pas s'être assouplies suite a l'instauration de la gratuité. Le problème étant peut-être que des idiots abusent et s'y attardent pour ''faire la fête''.(il suffirait de les expulser s'ils ne veulent pas travailler, ce n'est pas solidaire de la gratuité).

Avant, je pensais plus ou moins comme toi: gratuité pourvu qu'on ressert les critères académiques. Ça semblait assez logique dans ma tête. Mais depuis certains doutes se sont insinués:

Je comprends que tu es pour une société élitiste ou une espèce de clique intellectuelle d'élite qu'on aurait découverte par notre système scolaire nous guiderait. Le premier problème avec cette vision est bien évidemment de définir ce qu'on entend par ''resserrer les critères académiques'' et ''élite intellectuelle''. En science pure cela semble facile, mais en science sociale, aucune ''science normale'', qui contrôlerait les critères normatifs de recherche académique ne s'est imposée et dire qu'il faudrait resserrer les critères académiques reviendrait peut-être a privilégier une approche et a en rejeter une autre, selon le département et le prof. Bref il faut voir.

Le deuxième problème, c'est qui est l'élite intellectuelle, et qui on veut qu'elle soit? Les études sur l'accès a l'université montrent que le facteur qui explique le mieux l'inégalité socio-économique d'accès aux universités, c'est la scolarité des parents. Qu'est-ce que cela nous indique? On peut adopter deux manières pour interpréter cette donnée: soit les parents scolarisés ont tendance a être plus doués, les plus doués a être plus riches, a mettre au monde des enfants plus doués(j'ai l'impression désagréable que ce serait ton interprétation...), soit cela implique une logique d'exclusion qui maintient les étudiants provenant des milieux socio-économiquement défavorisés en dehors de l'école, de génération en génération: mon père, qui n'a pas eu les moyens d'aller a l'école longtemps, ne m'a pas encouragé a faire mes devoirs, il ne m'a pas supervisé, il n'a pas pu se payer quelqu'un pour me superviser, il était d'ailleurs toujours occupé a travailler pour subvenir a nos besoins, etc. On peut aussi aller plus loin et se demander s'il n'y a pas un choc culturel qui se produit entre un milieu moins favorisé et le milieu scolaire, dans la mesure ou ce dernier a historiquement été l'apanage d'une certaine classe économique et que certaines habitudes d'esprit et normes propres a cette classe ont pu se préserver a l'école.

En tout cas, si on adopte la deuxième interprétation, on peut apprécier a une nouvelle aune le fait que des enfants issus de milieux moins favorisés(provenant des régions par ex., première génération a aller a l'école) choisissent plus souvent des domaines d'étude réputés plus ''faciles d'accès'', moins exigeants ou moins contingentés, les sciences sociales par ex. On ne leur a jamais donné les moyens d'avoir des bonnes notes, ils viennent d'une culture peut-être en partie antagoniste a la culture ''scolaire'' traditionnelle, ils doivent donc se tourner vers ce qui leur est accessible dans ces conditions. Qu'est-ce qu'on fait alors quand on ressert les critères académiques dans les programmes qu'ils choisissent? Est-ce qu'on ne contribue pas a exclure des familles qui, de génération en génération, ont été exclus de l'école? Il faut bien comprendre les conséquences graves que cela entraine pour ta vision sociale: si l'élite ''peut'' venir de n'importe quelle classe sociale, si quelqu'un de doué peut naitre d'une ouvrière pauvre monoparentale dont la famille n'a jamais eu accès a l'école, cette personne va-t-elle développer les capacités et les habitudes d'esprit nécessaires a l'école? Si on avait permis a cette ouvrière de se scolariser suffisamment longtemps, sans réussir nécessairement a péter des scores, elle aurait peut-être eu néanmoins certaines choses a transmettre a son enfant, pour l'aider, lui a se rendre plus loin. Bref l'élite peut venir après 2,3, 4... générations d'une famille qui n'ont pas eu de grands succès académiques.

Une deuxième conclusion que peut admettre la deuxième interprétation(dans son acception la plus radicale), c'est qu'il ne faut peut-être pas tant changer la culture des enfants issus de famille moins favorisée que la culture scolaire. En ce sens, le fait d'avoir a l'école des enfants issus de familles d'une culture différente insufflerait un nouveau souffle au système scolaire et en changerait la nature. Le fait de vouloir durcir les critères scolaires serait alors davantage perçu comme un braquage d'une culture scolaire traditionnelle qui privilégierait certaines connaissances ou certaines pratiques du savoir qui sont admises et légitimées par le système. Bref est-ce que l'élite intellectuelle, ça ne devrait pas être tout le monde qui participe activement a la formation et reformation, a la pratique et a la culture des savoirs? Je n'ai pas d'exemple a donner, ce n'est pour l'instant qu'un questionnement.

Ta préoccupation est légitime, mais je ne crois pas qu'elle soit si importante et qu'elle passe le test empirique. Je ne suis vraiment pas certain que le revenu moyen des parents des étudiants en sc. humaines soit vraiment inférieur à celui des autres disciplines. Cela dit, même si c'était le cas, je crois que le sacrifice en vaut la chandelle. Il ne faut pas surestimer les inégalités au Québec. Nous ne sommes pas aux ÉU. Certes, peut-être que quelques personnes élevées dans des milieux défavorisés perdraient leur chance d'aller à l'université, mais ça ne serait pas nécessairement une mauvaise chose, tant pour elles que pour l'économie en général (et au moins, ça ne serait pas pour des raisons financières). Il y a une très nette inadéquation entre les besoins du marché du travail et les qualifications de la main-d'oeuvre. Ce qu'il manque, ce sont des diplômés de DEC-Techniques et de DEP. Si ces personnes pouvaient être réorientées vers ces professions, elles auraient beaucoup plus de chance de changer de statut social en ayant un revenu plus élevé que si elles ne font qu'un bacc. en philosophie. Et en se débarrassant des cancres qui nivellent par le bas la formation et les diplômes, les départements de sciences sociales pourraient retrouver leur noblesse.

Pour la définition de l'élite, je me fierais essentiellement aux résultats obtenus durant le parcours scolaire ou encore, faire comme plusieurs universités ailleurs dans le monde: faire passer des tests d'aptitude.

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La dernière fois, l'offre avait été donné publiquement par le gouvernement, les asso étudiantes avaient répondu publiquement. Aujourd'hui, l'offre est maintenue secrète par le gouvernement et les asso font pareil. Qu'est-ce qui est honteux exactement?

L'offre du 27 avril avait été vertement critiquée par la FECQ et la FEUQ avant même d'être soumises aux assemblées. Cette fois, ils décident de rester neutre, ce qui aurait dû être fait la première fois également. C'est probablement sous le conseil des syndicats présents que ça se fait, en plus. Extrêmement stratégique, semblable à ce qui a été fait par le gouvernement, parce qu'on sent la soupe chaude. On veut changer le focus de place, du genre: "Les offres ne sont pas acceptées? Ben voyez, c'est pas notre faute, c'est les Assemblées qui décident! Nous on a signé de bonne foi." C'est ce que perso je considère honteux.

Bonus:

Avec ces gains, «l'offre» présentée samedi et l'invitation-surprise de la CLASSE à la table de négociation, « c'est la preuve que notre grève a fonctionné, que notre mobilisation a fonctionné », a conclu Gabriel Nadeau-Dubois.

I lol'ed.

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Ouais NullZilla, tu as raison d'en rire. Mais il faut comprendre que l'entente signée diffère de ce qui a été entendu en table ronde. Je retranscris ici un résumé rapide.

Au courant des négociations, vous avez sûrement vu les étudiant-e-s et représentant-e-s des centrales syndicales enjoués par la tournure de l'offre. Selon un négociateur de la CLASSE, tout le monde semblait satisfait à ce moment.

L'offre à ce moment était la suivante: Tout l'argent que la commission pouvait prouver qu'elle économiserait serait réinvestie à sabrer dans les frais de scolarité. En commençant par les FIO, puis ensuite dans les droits de scolarité, puis permettrait même de revenir sur le dégel de 2007, et même dans les anciens frais pour aller jusqu'à la gratuité scolaire. Bref, tout ce qu'on pouvait économiser, ça s'enlevait de la facture étudiante. Une entente raisonnable et avantageuse.

Or, les représentants gouvernementaux ont par la suite demander à un-e représentant-e de chaque association étudiante nationale (4 au total, CLASSE, FEUQ, FECQ, TACEQ) de signer une entente selon laquelle ils présenteraient ladite proposition aux étudiant-e-s du Québec en assemblée. Ceux- et celles-ci l'ont signée, mais la formulation était différente.

En effet, il semblerait que l'entente de principe signée permet de sabrer uniquement dans les FIO, ce qui fait que seulement environ 500 à 800$ peuvent être économisés sur la facture étudiante, et non le 1780$ de la hausse, encore moins le retour sur les frais existants. Bref, on aurait beau avoir les moyens de ne pas payer la hausse, on en paierait au moins 1200$ encore.

Cette information est cruciale au processus décisionnel en assemblée. On risque de revoir 2005 se produire, avec tout le monde qui ont cru gagné en sortant des négociations, et qui ont ainsi arrêté la grève, mais qui en fait se sont fait avoir et ne l'ont remarqués que trop tard.

C'est effrayant. Ils ont même pas lu le câlisse de papier.

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Ils ont lu le texte avant de le signer? Me semble que ça fait un peu facile de dire que le gouvernement aurait changé la formulation et que les 4, les QUATRE, soient trop cons pour la relire.

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Est-ce qu'on sait pourquoi le policier est aller sur le manifestant en premier lieu? Parce que se lancer sur un manifestant dans cette situation là sans même être équipé comme un gars de l'anti-emeute, c'est pas l'idée du siècle disons.

Soit les flics cherchaient une excuse pour rentrer dans les manifestants, soit ils sont vraiment incompétents.

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L'affaire du « policier tabassé et du véhicule de la SQ qui fonce dans la foule ». On a des images claires ici et on comprend tout.

http://www.youtube.com/watch?v=ovDCN3SB86I

Je me demande...pourquoi y'a des dizaines et des dizaines de suprêmes connards qui tirent des roches?

Et la fille qui scande "La guerre civile, la guerre civile", yeah, you wish osti de cruche.

Ceci dit, on comprend rien.

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L'affaire du « policier tabassé et du véhicule de la SQ qui fonce dans la foule ». On a des images claires ici et on comprend tout.

Encore un de tes vidéos où nous sommes censés voir de la brutalité policière, c'est ça? Encore une fois, tout ce que je vois, c'est une foule extrêmement violente. On peut même se demander ce qui serait arrivé si la fourgonnette policière n'était pas venue faire un écran entre le policier et les roches des manifestants. Sans l'aide de son confrère, le policier au sol se faisait probablement battre à mort par la foule. Vraiment pathétique.

C’est à ça que tu rêves Réda?

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L'affaire du « policier tabassé et du véhicule de la SQ qui fonce dans la foule ». On a des images claires ici et on comprend tout.

http://www.youtube.com/watch?v=ovDCN3SB86I

Tu peux pas te mettre en gang et lancer des roches grosses comme mon poing sur un policier qui fait une arrestation pour ensuite te plaindre de brutalité policière. Le policier au milieu de la foule était de toute évidence en danger de mort, et rien de moins. Il était nécessaire de disperser sur le champ cette foule extrêmement agressive.
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Autre perle Facebookienne.

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Regardez bien la main droite du lanceur de brique, un vrai photoshop raté!!!!! belle manipulation pour l'opinion public!!!!

Image originale:

mzrxg8jphwny672in5ax.jpg

La suite:

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Ah non, clairement, ce gars-là n'a rien lancé.

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C'est vrai qu'une brique sur un casque, ça tue une personne, mais qu'une balle de plastique dans l'oeil, c'est un accident pis il y a rien là. Comme toujours, obviously.

BONUS :

LES 7 ARNAQUES DE L'OFFRE

par Christian Montmarquette dans Le Devoir

« Les 7 arnaques en quelques lignes.

1. Une compensation équivalente à la hausse des droits n'est garantie QUE pour l'automne 2012. Pour la session d'hiver 2013, ça va dépendre de l'humeur du gouvernement, mais ce n'est pas impossible... Pour la suite, rien n'est moins certain.

2. Les frais afférents devront être plus élevés que la compensation requise pour que la mesure prenne réellement effet. C'est 127$ pour la première session, et 254$ pour la deuxième. Si les frais afférents d'une université sont inférieurs à 254$, la hausse NE SERA PAS compensée.

3. C'est encore pire pour la suite, aucune université québécoise ne charge en FIO le montant final de la hausse qui est de 1778$ supplémentaires dans sept ans.

4. Entre temps, les représentants étudiants devront convaincre le comité provisoire qu'il y a une mauvaise gestion et indiquer où et comment couper (ce qui est tout-à-fait possible). Deux problèmes se posent :

a) Le comité est très mal constitué : 6 membres de la CRÉPUQ, 2 du patronat (désignés par le ministère!), 1 du ministère, 4 membres étudiants (FEUQ, FECQ, CLASSE, TACEQ), 4 des syndicats, 1 de la Fédération des Cégeps (payé par le ministère!), et 1 président (désigné par le ministère) ;

b) En conséquence, même si les étudiants démontrent hors de tout doute qu'il y a mal-financement et indiquent où et comment couper, les universités auront tout le loisir d'appliquer ou non ces recommandations.

En somme, c'est une offre à rabais qui garanti une seule chose : rien n'est acquis et il faut continuer la lutte. Cette offre ne mets en rien un frein à la marchandisation de l'éducation et au gaspillage éhonté des fonds publics par les universités. »

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En tout cas, j'aimerais vraiment ça que W00t nous expliquent le lien entre gratuité scolaire et service militaire obligatoire et nécessaire.

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