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La hausse des frais de scolarité universitaires


Pour des hausses rétroactives  

112 membres ont voté

  1. 1. Voulez-vous que la hausse des frais de session soient rétroactives

    • Oui, que ceux qui ont profité du gel passé payent aussi.
    • Non, je suis droitiste: faisons payer les autres
    • Haussons les impôts à la place
    • Arrêtons le gaspillage: ça va suffire


Déchet(s) recommandé(s)

Les contre-propositions de la CLASSE pour dénouer le conflit, vu que j'suis un super journaliste citoyen:

J'peux-tu vous dire qu'on n'est pas sortis du bois?

AJOUT:

Ça vous dit quoi ça vous?

Tout ce qui est mentionné ici a été adopté ce week-end en congrès de la CLASSE.

Comme disait si bien Che Guevara : << Soyons réalistes, exigeons l'impossible! >>

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On est peut-être pas sortis du bois mais au moins on tiens notre boute ! Si on fini par l'emporter sur le gouvernement, ce sera une victoire historique.

La CLASSE est comme un Viagra pour notre Québec mou.

Encore une fois c'est un peu bizarre comme feeling, mais j'approuve Woot sur ce point: les demandes de la CLASSE sont plutôt ridicules et ne seront jamais acceptées par le gouvernement.

Et ce n'est même pas que je sois nécessairement contre le principe de gratuité scolaire. Mais un d'mandené faut la financer la gratuité, faut que ça vienne d'un plan, d'un gouvernement qui a envie de l'implanter. Bref, le mouvement étudiant devrait aussi essayer de faire entendre sa voix lors des prochaines élections.

Pour régler l'impasse, quelqu'un devrait proposer que la hausse soit réduite de moitié, et que tout le reste soit discuté lors de la prochaine campagne électorale.

Rendu là c'est un dilemme entre moduler sa position et augmenter ses chances de victoire, où garder ses principes et perdre.

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Si la classe proposait autre chose que la gratuité, ça serait vu dans la population et (surtout) aux yeux de ses membres comme une trahison de ses principes de base. Le gouvernement et les médias en profiteraient pour dire: ''vous voyez, même la classe a fini par abandonner la gratuité, ça tient pas c't'affaire la'' comme d'ailleurs certains l'avaient fait lorsque GND avait affirmé que la grève ne portait que sur le gel. Pourquoi la fecq et la feuq ont proposé le gel? Parce que c'est une position qu'ils défendent et ils ne sont pas pour abdiquer publiquement leur principe parce que le gouvernement le réclame. A moment donné il faut comprendre que, sur la place publique, on ne peut jamais dire OUI. Regarde le gouvernement, il n'a pas non plus abdiqué sa position: il faut hausser les frais de scolarité jusqu'a l'atteinte du niveau de droits de scolarité de 1968(en termes réels) et c'est par l'AFE qu'on va essayer de ''contenir'' les problèmes d'accès créés par la hausse.

Vous en 2005, est-ce que vous auriez été prêt a dire publiquement: ''ben ok, on va accepter le principe qu'il faut réinvestir de l'argent de bourse en prêt, seulement un plus petit montant svp''? Poser la question c'est y répondre.

J'ai l'impression que tu cherches tous les prétextes possibles et impossibles pour condamner la CLASSE. C'est énervant de voir la vieille garde de 2005 essayer sans arrêt de nous dresser les uns contre les autres pour des prétextes absolument bidons. Prenez donc votre esti de trou. 2012 ne sera PAS une répétition de 2005.

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Bah ça fait partie d'une négociation. Tu demande ce que tu aimerais de façon idéale et tu t'attend à mettre de l'eau dans ton vin.

L'affaire c'est que le gouvernement a déjà l'impression de mettre de l'eau dans son vin avec la hausse actuelle vu qu'en réalité ils visent probablement d'autres augmentations ensuite. Un peu comme en 2007 ils nous disait "voyons, arrêtez de chialer, c'est juste 30%", tout le monde le savais que c'était le début d'une série d'augmentation. Aujourd'hui le gouvernement nous présente une hausse de 75%, et probablement que le plan était (s'ils sont réélu), une autre hausse ensuite, et une autre. Tant que tu vas pouvoir utiliser l'argument "ben on paye le moins cher au Canada"

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Bah ça fait partie d'une négociation. Tu demande ce que tu aimerais de façon idéale et tu t'attend à mettre de l'eau dans ton vin.

Une « négociation » sur la place publique? Qu'est-ce que les parties peuvent faire, à part réitérer et réaménager les positions qu'elles ont déjà prises et défendues?

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La demande d'injonction au Collège Maisonneuve a passé ce matin, il n'y avait pas de blocage des portes, et si oui, les cours ont tout de même été donnés.

Je trouve ça triste. Quelqu'un a une meilleur mémoire que moi et se souvient avoir lu un article qui condamnait les demandes d'injonction en leur donnant un certain statut illégal !?

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Pour ma part j'ai entendu ce midi à Radio-Canada un avocat (en tout cas, le gars qui était là en même temps que Vincent Marissal), dire que le Code Morin n'a aucune valeur légale, alors que Gabriel Nadeau-Dubois mentionnait que la demande de 2/3 pour débuter une assemblée générale était un respect de la démocratie et des lois.

Par la suite, les injonctions seront seulement poussées si des demandes d'outrage au tribunal sont faites. Ce qui risque d'arriver début de la semaine prochaine.

Donc, injonction > mandats de grève étudiante.

Comme je l'ai déjà mentionné, tout ça nous fait voir à quel point les grèves étudiants sont fortes, ou non, auprès de la justice.

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J'sais ben. C'tait juste le fun de le voir essayer de répondre à Anne-Marie Dussault à savoir pourquoi on respecterait la règle du 2/3 du Code Morin, mais pas une injonction.

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La demande d'injonction au Collège Maisonneuve a passé ce matin, il n'y avait pas de blocage des portes, et si oui, les cours ont tout de même été donnés.

Je trouve ça triste. Quelqu'un a une meilleur mémoire que moi et se souvient avoir lu un article qui condamnait les demandes d'injonction en leur donnant un certain statut illégal !?

y'a eu une entente avec les 16 étudiants(lol) qui ont demandé l'injonction, la SOGEECOM et la direction pour que leurs cours soient donnés(sans que personne d'autre n'en bénéficie).

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Si la classe proposait autre chose que la gratuité, ça serait vu dans la population et (surtout) aux yeux de ses membres comme une trahison de ses principes de base. Le gouvernement et les médias en profiteraient pour dire: ''vous voyez, même la classe a fini par abandonner la gratuité, ça tient pas c't'affaire la'' comme d'ailleurs certains l'avaient fait lorsque GND avait affirmé que la grève ne portait que sur le gel. Pourquoi la fecq et la feuq ont proposé le gel? Parce que c'est une position qu'ils défendent et ils ne sont pas pour abdiquer publiquement leur principe parce que le gouvernement le réclame. A moment donné il faut comprendre que, sur la place publique, on ne peut jamais dire OUI. Regarde le gouvernement, il n'a pas non plus abdiqué sa position: il faut hausser les frais de scolarité jusqu'a l'atteinte du niveau de droits de scolarité de 1968(en termes réels) et c'est par l'AFE qu'on va essayer de ''contenir'' les problèmes d'accès créés par la hausse.

Vous en 2005, est-ce que vous auriez été prêt a dire publiquement: ''ben ok, on va accepter le principe qu'il faut réinvestir de l'argent de bourse en prêt, seulement un plus petit montant svp''? Poser la question c'est y répondre.

J'ai l'impression que tu cherches tous les prétextes possibles et impossibles pour condamner la CLASSE. C'est énervant de voir la vieille garde de 2005 essayer sans arrêt de nous dresser les uns contre les autres pour des prétextes absolument bidons. Prenez donc votre esti de trou. 2012 ne sera PAS une répétition de 2005.

J'interprète de ton message que le maintien de la belle image de la CLASSE est plus important que d'atteindre le véritable objectif de la grève: annuler la hausse.

C'est vrai qu'à la base une situation logique est d'avoir deux opinions polarisés et que via les discussions et la négociation on parvient à trouver un point central.

Mais rendu à 11 semaines de grève, et au stade ou sont les négociations, il me semble que la tension est à un point ou il serait raisonnable que les associations demandent quelque chose de nuancer, genre de réduire la hausse de 75%. La CLASSE peut quand même maintenir son principe de gratuité, mais de plutôt s'impliquer lors de la campagne électorale pour faire élire un parti qui appliquera la gratuité/le gel/whatever.

Sincèrement, y'a vraiment quelqu'un ici qui pense que la grève mènera à la gratuité scolaire ?

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J'pense pas que c'est seulement «l'image de la CLASSE» mais surtout l'image de demander la gratuité scolaire qui aurait mal. «Même la CLASSE recule, voyons, faites-vous à l'idée ça pas d'allure» (alors que c'est faux).

De toute façon, comme quelqu'un (je ne sais plus qui, désolée) l'a mentionné, des propositions, c'est pas nécessairement des exigences. C'est une base pour une négociation, ce sont des points sur lesquels on peut jouer et être plus flexibles. (ben, j'pense là. C'est comme ça que je vois ça moi, bon.)

I

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Demander 50$ dans l'espoir qu'on te négocie ça à 40$, c'est quand même assez une technique de base. Le problème ici c'est que le gouvernement est encore plus têtu que les associations étudiantes et ne veulent même pas négocier. Alors de baisser les exigences des associations servirait pas à grand chose de plus à part ternir l'image de la gratuité scolaire. Je l'ai dit, on l'a dit, vous le direz, c'est une épreuve de force qui se joue en ce moment: qui va fléchir en premier, j'espère que ce ne sera pas les étudiants et j'espère que la population va de plus en plus comprendre pourquoi ce n'est pas aux étudiants de fléchir.

***

Petit article le fun:

http://quebec.huffingtonpost.ca/pascal-henrard/jetais-pour_b_1472816.html?ref=fb&src=sp&comm_ref=false#sb=3176482,b=facebook

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C'est vrai qu'à la base une situation logique est d'avoir deux opinions polarisés et que via les discussions et la négociation on parvient à trouver un point central.
La CLASSE croit en la gratuité scolaire. Juste annuler la hausse, et rien de plus, serais déjà un énorme compromis de la part de la CLASSE.
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Tiré de l'article:

Au début, j'étais pour la hausse des frais de scolarité et contre la grève.

Je trouvais ça normal que tout le monde paye pour ce qu'il reçoit. Je n'avais pas intégré le vocabulaire lénifiant du gouvernement qui matraquait déjà que les étudiants devaient payer leur "juste part", mais une petite hausse, me disais-je, ça ne devrait pas faire beaucoup de mal. En tout cas pas de mal à mon confort.

lol, double sens

Bon article btw.

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Demander 50$ dans l'espoir qu'on te négocie ça à 40$, c'est quand même assez une technique de base. Le problème ici c'est que le gouvernement est encore plus têtu que les associations étudiantes et ne veulent même pas négocier. Alors de baisser les exigences des associations servirait pas à grand chose de plus à part ternir l'image de la gratuité scolaire. Je l'ai dit, on l'a dit, vous le direz, c'est une épreuve de force qui se joue en ce moment: qui va fléchir en premier, j'espère que ce ne sera pas les étudiants et j'espère que la population va de plus en plus comprendre pourquoi ce n'est pas aux étudiants de fléchir.

Le gouvernement est quand même le seul parti impliqué qui a mis un peu d'eau dans son vin en proposant d’étaler la hausse, de bonifier le système de prêts et bourses et de mettre en place un système de remboursement proportionnel aux revenus. Pour leur part, les associations étudiantes sont restées solidement campées sur leurs positions, même la CLASSE rêve toujours de la gratuité scolaire. Paradoxalement, comme le mentionne 1000+, une victoire totale du mouvement étudiant (l'annulation complète de la hausse) serait vue comme un échec du point de vue de la CLASSE. Difficile de négocier dans ces conditions...

En fait, la stratégie du mouvement étudiant, c'est de tenir la ligne dure en espérant que le gouvernement recule comme ce fut le cas lors des autres grèves générales tout en tenant pour acquis que l'annulation de la session est une impossibilité.(de leur point de vue)

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Ce n'est pas parce que c'est une "alternative" que ça signifie forcément que c'est mieux.

Anyway, le Gouvernement a un petit peu perdu la face dernièrement, disons.

‎"Après avoir été surprise à prendre le petit-déjeuner avec des mafiosi, il devient assez délicat pour Mme Beauchamp de refuser de s’asseoir avec les représentants de la CLASSE sous prétexte qu’elle n’apprécie pas les méthodes de celle-ci."

http://www.ledevoir.com/politique/quebec/349080/le-respect-perdu

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