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La hausse des frais de scolarité universitaires


Pour des hausses rétroactives  

112 membres ont voté

  1. 1. Voulez-vous que la hausse des frais de session soient rétroactives

    • Oui, que ceux qui ont profité du gel passé payent aussi.
    • Non, je suis droitiste: faisons payer les autres
    • Haussons les impôts à la place
    • Arrêtons le gaspillage: ça va suffire


Déchet(s) recommandé(s)

Hey j'ai une question pratique pour vous autres, la couverture journalistique de la manif de ce soir mentionne sans arrêt que les policiers voulaient pas que les manifestants prennent Ste-Cath en sens contraire.

J'suis tu la seule qui comprend pas pourquoi? (Tsé, quand y a une manif, y a pas de circulation anyway!?)

Ça bloque complètement la circulation et Ste-Catherine est une rue idéale pour les casseurs.

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Mais ils n'empêchent pas l'Accès à Ste-Cath, mais à Ste-Cath en direction opposée à la circulation. Quand il y a une manif, ça prend toute la largeur de la rue et il n'y a pas de circulation alors sens contraire ou sens de la circulation, c'est ce que je ne comprends pas.

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Mais ils n'empêchent pas l'Accès à Ste-Cath, mais à Ste-Cath en direction opposée à la circulation. Quand il y a une manif, ça prend toute la largeur de la rue et il n'y a pas de circulation alors sens contraire ou sens de la circulation, c'est ce que je ne comprends pas.

Les automobiliste peuvent rester derrière la manifestation et ne pas être embourbé dans une marré humaine, tandis que si elle arrive en sens contraire les automobilistes se font avoir... pas difficile a comprendre..

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Les automobiliste peuvent rester derrière la manifestation et ne pas être embourbé dans une marré humaine, tandis que si elle arrive en sens contraire les automobilistes se font avoir... pas difficile a comprendre..

Ayoye, pauvr'eux autres... ne pas avancer pendant un gros max de 10 minutes avec des gens qui marchent autour, laisse-moi verser une larme pour eux.pleure.gif

S'ils ne font qu'être patients, ou au plus, klaxonner pour montrer leur appui, rien ne leur arrivera de mal. Ça leur permettra peut-être de réfléchir, au moins quelques secondes, et se rendre compte qu'il y a quelque chose qui ne tourne pas rond au Québec.

Tu me déprimes, le gros. T'as le droit à tes opinions, mais arrête de nous sortir des articles du Journal de Montréal en croyant que tout est vrai là-dedans. Tu tombes innocemment dans chaque pièges que les médias tendent, pis après tu crois que tu nous «en bouche un coin». Au risque de répèter les dires de Réda, tu n'as aucune crédibilité intellectuelle.

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(modifié)

En fait j'ai demandé à la SPVM et on m'a répondu ceci:

Police Montréal @SPVM

@Kiddoche Il est toujours important de respecter les lois et règlements, même si l'on manifeste #manifencours #ggi

(Oui, sur twitter) Et là je me rends compte que j'savais pas que c'était contre les lois et règlements de marcher en sens contraire de la circulation.

Modifié par Kiddo.
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Et s'il réfléchit et qu'il se dit que cette manifestation est un non-sens et qu'il est un libéral convaincu, il mérite la potence, c'est ça????

Comme si c'était seulement les étudiants et les pro-gréve qui réfléchissaient. Ne t'en fait pas il y a plein de gens qui ne sont pas POUR la grève et qui réfléchissent a la situation.

ps: Si c'était, est-ce que ça se dit??

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Tu enverras mes sentiments similaires à tes amis étudiants.

Je suis certain de ne pas avoir évoqué quelconque sentiment.

Matt, Pomo, Moskva et quelques autres ont beaucoup de patience et de belle volonté pour tenter d'expliquer à toi et tous tes autre clônes qui composent l'opinion publique des idées rationelles. Personnellement, je crois que t'es simplement répugnant.

Lose yourself ou get lost.

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(modifié)
Y a une chose qui me chicote dans le débat et c'est que ça se centre à ce point autour de la grève, jusqu'à en oublier la cause.
Ça me chicotte moi aussi et je trouve ça très désolant.

On devrait plutôt débattre de la meilleure politique à adopter en matière d'éducation. On devrait avoir un débat d'idée. Or, comme on le voit dans ce thread, les tenants de la hausse ne savent rien faire d'autre qu'attaquer les messagers, et les messagers en question sont les grévistes. Les opposants à la hausse ont alors le réflexe naturel de répondre aux attaques aux messagers en prenant la défense des grévistes.

C'est ainsi qu'on en arrive à un débat qui porte sur des personnes plutôt que sur des idées. J'ai essayé à plusieurs reprises de recentrer le débat sur les idées, mais j'ai échoué lamentablement. Il y a juste trop de monde qui abordent le débat avec comme principal point à défendre que les grévistes sont ci ou ça.

Quand on débat des idées, on se rend compte qu'il vaut mieux ne pas hausser les frais de scolarité et adopter d'autres solutions. Du point de vue économique, par exemple, on s'en rend compte que la prospérité économique future du Québec dépend de certains facteurs, comme le capital humain, qui lui dépend en grande partie du niveau de scolarisation. Du point de vue politique, par exemple, une population plus éduquée est plus difficilement manipulable et fait de meilleurs choix lorsque vient le temps de voter. De telles considérations nous amènent à conclure qu'il faille augmenter le niveau de notre scolarisation. Et pour ce faire, il faut mettre en place des mesures pour inciter les gens à s'instruire. Le gouvernement Charest fait tout le contraire. Le Québec éprouve actuellement une autre période de "noirceur".

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Le «calendrier» des événements mis en évidence sur le site de la CLASSE est digne de mention.

Ceux qui défendent cette sympathique organisation et trouvent honteux que le gouvernement ne veuille pas négocier avec elle, seront heureux d’être invités à l’événement suivant pour célébrer le 1er mai.

« Aux anticapitalistes, aux anarchistes, aux communistes, aux révoltéEs, aux insurgéEs et aux révolutionnaires. C’est un appel à l’expression d’une juste colère! CECI EST UN APPEL À LA GRÈVE SOCIALE POUR LE 1er MAI! Nous appelons à la grève générale pour le premier mai et nous appelons à la grève sociale générale illimitée, parce que nous ne voulons plus être l’huile qui fait fonctionner l’engrenage du capitalisme! Nous serons la barre de fer qui fera tout dérailler! »

http://www2.lactualite.com/pierre-duhamel/2012/04/28/au-hasard-sur-le-site-de-la-classe/

Ouhhhhhhh quel scandale! Hypocrisie! Mensonges! La classe diffuse un appel a la grève sociale fait par une autre organisation! Elle trahit sa cause, ses sympathisants et ses membres!

http://www.bloquonslahausse.com/vers-la-greve-generale/vers-une-greve-sociale/

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Ça me chicotte moi aussi et je trouve ça très désolant.

On devrait plutôt débattre de la meilleure politique à adopter en matière d'éducation. On devrait avoir un débat d'idée. Or, comme on le voit dans ce thread, les tenants de la hausse ne savent rien faire d'autre qu'attaquer les messagers, et les messagers en question sont les grévistes. Les opposants à la hausse ont alors le réflexe naturel de répondre aux attaques aux messagers en prenant la défense des grévistes.

C'est ainsi qu'on en arrive à un débat qui porte sur des personnes plutôt que sur des idées. J'ai essayé à plusieurs reprises de recentrer le débat sur les idées, mais j'ai échoué lamentablement. Il y a juste trop de monde qui abordent le débat avec comme principal point à défendre que les grévistes sont ci ou ça.

Quand on débat des idées, on se rend compte qu'il vaut mieux ne pas hausser les frais de scolarité et adopter d'autres solutions. Du point de vue économique, par exemple, on s'en rend compte que la prospérité économique future du Québec dépend de certains facteurs, comme le capital humain, qui lui dépend en grande partie du niveau de scolarisation. Du point de vue politique, par exemple, une population plus éduquée est plus difficilement manipulable et fait de meilleurs choix lorsque vient le temps de voter. De telles considérations nous amènent à conclure qu'il faille augmenter le niveau de notre scolarisation. Et pour ce faire, il faut mettre en place des mesures pour inciter les gens à s'instruire. Le gouvernement Charest fait tout le contraire. Le Québec éprouve actuellement une autre période de "noirceur".

Je crois qu'il est un peu fort de parler d'une autre "Grande noirceur", quand même. Tout n'est pas rose, mais tout n'est pas noir non plus. On n'a cependant pas le choix (un peu) de parler d'un débat de personnalités. Charest et Beauchamp représentent le gouvernement. On peut les substituer: Charest = PLC = Beauchamp = Hausse = Plan Nord = Corrpution dans la tête de bien des gens. Même chose pour Nadeau-Dubois, il représente "les étudiants en grève" dans la tête de plusieurs. Plus que Bureau-Blouin et Desjardins. Et Reynolds, l'autre porte-parole de la CLASSE. That's the name of the game médiatique, vu qu'on ne peut pas parler à tout le monde en même temps, tsé. Ils "incarnent" malgré eux les idées, enjeux, valeurs et positions du débat.

Ceci étant dit, reste qu'on peut comprendre le jeu du PLC. Il y a beaucoup de bruit dans les demandes estudiantines, surtout au niveau de la hausse et de l'accessibilité. Que veulent-ils? Empêcher la hausse? Si oui, c'est un échec. Assurer l'accessibilité? Les offres du gouvernement, bien que maigres, sont un début de dénouement d'impasse. Stopper l'endettement? Plusieurs facteurs seraient à revoir.

Même chose pour les assos étudiantes, leur "game" aussi est claire: Faire avec les grève ce que tous les autres ont fait avant eux, reculer le gouvernement. Mais, ils se trouvent devant une impassibilité jamais vue. Alors que veut le gouvernement? Avoir l'air compréhensif et discuter? C'est un échec également. Négocier? On a vu une ouverture, bousillée en partie (à tort ou à raison, à cause de leur lourde structure) par la CLASSE et les Fédés qui veut cette dernières aux négos. Une avancée électoraliste? C'est assez mitigé, bien que les sondages montrent un appui pour la hausse mais un dégoût sur les manoeuvres gouvernementales.

On peut déplorer les "Ces offres sont une insultes d'un gouvernement corrompu jusqu'au os!" et les "Leurs iPods et leurs caisses de 24 pour aller manifester tout cuit dans le bec!" des deux côtés. Moi c'est ce que je fais. Je passe rapidement sans m'attarder à ces argumentaires, qui montrent selon moi un manque informationnel au débat plutôt qu'une autre "Grande noirceur", qui pourrait être pallié par une certaine prise de responsabilités intellectuelles.

Pour ma part, je suis contre la hausse telle qu'annoncée, et d'autres outils comme un resserrage des dépenses "inutiles" des universités et cégeps. Ça ne m'empêche pas d'être parfois en criss après le Gouvernement, des grévistes, des casseurs, des assos, des polices ou des journalistes dans tout ça!

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Ayoye, pauvr'eux autres... ne pas avancer pendant un gros max de 10 minutes avec des gens qui marchent autour, laisse-moi verser une larme pour eux.pleure.gif

S'ils ne font qu'être patients, ou au plus, klaxonner pour montrer leur appui, rien ne leur arrivera de mal. Ça leur permettra peut-être de réfléchir, au moins quelques secondes, et se rendre compte qu'il y a quelque chose qui ne tourne pas rond au Québec.

Tu me déprimes, le gros. T'as le droit à tes opinions, mais arrête de nous sortir des articles du Journal de Montréal en croyant que tout est vrai là-dedans. Tu tombes innocemment dans chaque pièges que les médias tendent, pis après tu crois que tu nous «en bouche un coin». Au risque de répèter les dires de Réda, tu n'as aucune crédibilité intellectuelle.

Sauf quand le monde saute sur ton char comme vendredi passé...

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Nullzilla, ta répliques exemplifies très bien ce que j'ai déploré.

Plutôt que de t'entendre avec moi pour dire qu'il serait mieux d'avoir un débat d'idées qu'un débat sur les personnes, tu choisis de justifier le nivellement que toi et plusieurs imposez au débat. Car oui, forcer un débat à se faire sur les personnes plutôt que sur les idées est un nivellement par le bas.

Ceci étant dit, reste qu'on peut comprendre le jeu du PLC. Il y a beaucoup de bruit dans les demandes estudiantines, surtout au niveau de la hausse et de l'accessibilité. Que veulent-ils? Empêcher la hausse? Si oui, c'est un échec. Assurer l'accessibilité? Les offres du gouvernement, bien que maigres, sont un début de dénouement d'impasse. Stopper l'endettement? Plusieurs facteurs seraient à revoir.
L'échec, je l'attribue principalement au gouvernement libéral car dans l'unique but d'imposer une mesure régressive, il est allé jusqu'à provoquer un soulèvement populaire. Sa gouvernance a détruit la paix, l'ordre et la sécurité sociale.

Un gouvernement qui ne réussit pas à maintenir la sécurité, la paix et la sécurité sociale est, pour une société libérale et démocratique, un échec très grave.

Dans une société libérale et démocratique comme la notre, la paix sociale devrait s'imposer principalement au moyen de la justice sociale, et non au moyen de la répression.

Le Québec est tombé très bas.

Je crois qu'il est un peu fort de parler d'une autre "Grande noirceur", quand même.
Nous vivons une période de "noirceur", peu importe ce que tu en penses. Les périodes de lumières sont des périodes où la société est en effervescence et où le savoir est valorisé et progresse, et les périodes de noirceur font référence aux périodes où le savoir est méprisé et progresse peu et où on valorise plutôt l'idée de faire ce qu'on nous demande de faire sans poser de questions.

Nous sommes définitivement dans une période de noirceur car le peuple dévalorise de plus en plus les valeurs intellectuelles et le savoir universitaire. On est en train de s'abrutir, et on s'en fout parce qu'on est rendu tellement abruti qu'on n'a plus la capacité d'en voir les conséquences négative. On se complait dans notre médiocrité intellectuelle.

Pour nous, un intellectuel, c'est quelqu'un qui ne travaille pas. Au Québec, étudier ce n'est pas travailler, mais quémander de l'argent aux travailleurs afin de s'assoir confortablement le cul sur une chaise d'école. Un étudiant qui veut être reconnu comme un travailleur est un paresseux, un bébé gâté, un irresponsable, un profiteur et un quêteux. Au Québec, les étudiants sont à peine plus respectés que les BS, car comme pour les BS, on n'y voit que des bouches à nourrir.

C'est terrible qu'on en soit rendu là, mais on y est.

En contrepartie on survalorise ce qu'au Québec on appelle le "travail". Au Québec, le travail ce n'est pas une activité intellectuelle ou physique effectuée à une fin utile. Le travail c'est plutôt toute activité qui rapporte de l'argent à celui qui exécute l'activité. Au Québec, on ne se questionne pas à savoir si une activité rapportant de l'argent est utile ou nuisible en fin de compte, et on ne se questionne pas à savoir si une activité qui ne rapporte pas d'argent est utile en fin de compte. C'est d'ailleurs pour ça qu'on est trop cons pour comprendre qu'étudier, c'est vraiment un travail, mais pour considérer que vendre de la coke, c'est un travail, même si c'est au noir.

En fait c'est pas l'utilité du travail qui nous intéresse. Ultimement, on s'en câlisse de ça. Tout ce qui nous intéresse c'est que la personne fasse suffisamment d'argent pour subvenir elle-même à ses besoin, et quand une personne ne le peut pas, peu importe l'activité ou l'inactivité de cette personne, on est en crisse contre elle. On est frustré, car bien qu'on soit cons, on est juste assez intelligents pour comprendre que c'est notre argent qui les fait actuellement vivre. Et on ne pense pas plus loin que ça, et c'est pourquoi on se justifie toujours, moralement, sur l'argument de la responsabilité individuelle. Parce que notre utopie à nous, c'est un ensemble d'individus faisant sa petite affaire tout seul dans sa bulle et qui se fout de tout le reste, c'est-à-dire sans responsabilités sociales.

C'est une recette menant tout droit au déclin. On a aucune vision portant au-delà de notre individualité, et on recommande aux gens de ne pas porter leur vision au-delà de leur propre personne, bref de mettre des œillères. On pense qu'à partir du moment où tout le monde va faire sa petite affaire tout seul dans sa bulle, tout va bien aller, même en n'assumant aucunes responsabilités envers personne d'autre que soi-même.

Or, d'une part on ne pourra jamais rendre tout le monde, à tout moment de sa vie, capable de subvenir à ses besoins en faisant du "travail québécois". D'autre part, il ne sera jamais optimal, du point de vue politique, économique, moral ou autre, que tous les individus soient isolés dans leur bulle en ne pensant qu'à soi-même. On rêve d'une utopie individualiste qui ne peut se réaliser que de manière dystopique.

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Je ne comprends plus rien, ceux qui travaillent sont pour la hausse souvent parce ils ne veulent pas payé plus d'impôt ou de taxe.

On dirait que Charest prend de la popularité à vouloir faire payer plus, pour une fois, car il a tellement augmenté tout les frais, que personne ne veut payer plus et le fardeau revient aux étudiants.

Ce n’est pas Charest qui a augmenté les frais d'Hydro pour être compétitif? Charest qui a instauré des frais de santé pour rendre le réseau meilleur? Charest qui a augmenté de 2% la taxe provinciale?

Charest qui avait baissé les impôts et maintenant cherche de l'argent partout?

Le monde semble oublier comment il a géré l'argent: Procréation assistée: les traitements payés dès le 5 août : 7000 cycles seront remboursés pour une facture totale de 63 millions par année.

C'est cher l'enfant non?!

Au Canada, le Québec est la province qui soutient le plus son réseau scolaire privé en lui accordant une subvention gouvernementale équivalente à 60 % des frais de scolarité par élève Frais de plus de 375 millions par année Hausse demandée aux étudiants qui va profiter aux écoles, réviser pour l'accessibilité aux études par Charest = 90 millions par année Cout de la grève pour le gouvernement jusqu'à maintenant : 40 millions

Me semble c'est pas compliqué de pas augmenter de 75% les frais de scolarités si rapidement pis en plus il refuse de vouloir négocier pendant 60 jours avec les étudiants!

Le débat est beaucoup plus là que : Oh check, le manifestant a bloqué une rue encore! oh lui il a cassé une fenêtre, maudit bébé gâté, qu'il travaille plus. (Les étudiants travaille déjà en moyenne 17 par semaine)

Si les étudiants n’avaient pas manifesté, on dirait que le Québec est un peuple mou sans colonne, surtout après les fraudes du gouvernement et sa mauvaise gestion. Quand on manifeste, on les montres du doigt et on surveille chaque erreur.

La seule question qu'on devrait de poser : Quel héritage je lèguerai à mes enfants?

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Nullzilla, ta répliques exemplifies très bien ce que j'ai déploré.

Plutôt que de t'entendre avec moi pour dire qu'il serait mieux d'avoir un débat d'idées qu'un débat sur les personnes, tu choisis de justifier le nivellement que toi et plusieurs imposez au débat. Car oui, forcer un débat à se faire sur les personnes plutôt que sur les idées est un nivellement par le bas.

Nous ne pouvons malheureusement pas exclure la personnalisation du débat. Comme je l'ai mentionné, dans le cas qui nous concerne, la hausse est annoncée par le gouvernement Libéral (ce qui représente donc Charest et tout son héritage d'avant le conflit). De plus, les associations médiatisées sont la FECQ, la FEUQ et la CLASSE, avec leur porte-parole respectifs et leurs idées. Leurs personnalités sont donc aussi impliquées dans le débat (voir le discours de Nadeau-Dubois à NOUS, par exemple qui implique beaucoup plus que les frais de scolarité), ainsi que leurs historiques communs, à savoir le règlement de la grève de 2005 par exemple, ou la demande de gratuité scolaire de l'ASSÉ ainsi que l'augmentation du plafond des revenus parentaux demandés depuis longtemps par la FEUQ.

Donc non, dans le débat global et "at large" sur la hausse des frais de scolarité, on ne peut exclure les acteurs du conflit et c'est dans le droit de tous d'en parler, mais pas nécessairement dans l'intérêt du débat comme toi ou moi on le voit. Certains vont trouver ces arguments extraordinaires: "Nadeau-Dubois, c'est un gosse de riche qui fume!" C'est leur droit et je ne peux malheureusement pas leur retirer leur droit de parole. Je trouve ça déplorable, mais je ne peux pas forcer personne à s'intéresser aux questions fondamentales (selon moi) du débat, comme personne ne peut me forcer à m'intéresser aux questions fondamentales du conflit iraélo-palestienien, par exemple. On choisit ses intérêts et ses combats, j'imagine. C'est à la fois la beauté et la laideur de notre société.

L'échec, je l'attribue principalement au gouvernement libéral car dans l'unique but d'imposer une mesure régressive, il est allé jusqu'à provoquer un soulèvement populaire. Sa gouvernance a détruit la paix, l'ordre et la sécurité sociale.

Un gouvernement qui ne réussit pas à maintenir la sécurité, la paix et la sécurité sociale est, pour une société libérale et démocratique, un échec très grave.

Dans une société libérale et démocratique comme la notre, la paix sociale devrait s'imposer principalement au moyen de la justice sociale, et non au moyen de la répression.

Le Québec est tombé très bas.

Une mesure régressive selon toi (et moi également), mais c'est un jugement basé sur plusieurs valeurs que tu dois avoir: justice sociale, équité, égalité des chances, etc. Et la mesure du PLQ en est une d'autre schème de valeurs: utilisateur-payeur, compétitivité économique, investissement sur soi, etc. Maintenant, reste à savoir quel pourcentage de la population québécoise se situe dans l'une ou l'autre (ou plusieurs) de ces positions.

Pour ce qui est de la destruction de la "paix", elle plutôt à mon avis attribuable à de nombreux facteurs qu'à une entité informe et impersonnelle telle que le gouvernement. Facteurs comme les moyens de pression classiques des mouvements étudiants et communautaires (qui prônent souvent ces valeurs dont tu parles), écoeurement du PLQ, erreurs de policiers et/ou d'étudiants lors des manifestations, etc.

D'ailleurs la justice sociale pour certains est d'augmenter les frais de scolarité pour que les plus riches paient un meilleur prix sans aide gouvernementale alors que les plus pauvres seront compensés en prêts et bourses. Voir vidéo de Luc Godbout plus haut.

Nous vivons une période de "noirceur", peu importe ce que tu en penses. Les périodes de lumières sont des périodes où la société est en effervescence et où le savoir est valorisé et progresse, et les périodes de noirceur font référence aux périodes où le savoir est méprisé et progresse peu et où on valorise plutôt l'idée de faire ce qu'on nous demande de faire sans poser de questions.

Nous sommes définitivement dans une période de noirceur car le peuple dévalorise de plus en plus les valeurs intellectuelles et le savoir universitaire. On est en train de s'abrutir, et on s'en fout parce qu'on est rendu tellement abruti qu'on n'a plus la capacité d'en voir les conséquences négative. On se complait dans notre médiocrité intellectuelle.

Pour nous, un intellectuel, c'est quelqu'un qui ne travaille pas. Au Québec, étudier ce n'est pas travailler, mais quémander de l'argent aux travailleurs afin de s'assoir confortablement le cul sur une chaise d'école. Un étudiant qui veut être reconnu comme un travailleur est un paresseux, un bébé gâté, un irresponsable, un profiteur et un quêteux. Au Québec, les étudiants sont à peine plus respectés que les BS, car comme pour les BS, on n'y voit que des bouches à nourrir.

C'est terrible qu'on en soit rendu là, mais on y est.

On pourrait se questionner longtemps sur la "valeur du travail étudiant", et encore plus sur la définition de boycott et de grève(!), mais ce commentaire m'a fait penser à un truc qui m'arrive. Je suis présentement à la maîtrise à l'UQTR. Un de mes potes, des plus fervent défenseur du blocage de la hausse et de la gratuité scolaire, pense que j'me masturbe intellectuellement à l'université et que ça ne me servira à rien, cette maîtrise. Belle contradiction.

Rendu là, je crois effectivement qu'on devrait pouvoir valoriser les hautes instances du savoir. Maintenant, comme le faire?

Faut avouer qu'historiquement ça ne fait pas si longtemps que ça que les études post-secondaires sont en croissance au Québec. On mentionne l'argument de l'argent après diplômation? On avance l'argument d'une société riche en savoir partagé? On accentue l'effort académique? On aboli la cote R et le contingentement des programmes comme le propose l'ASSÉ? J'avouerais ne pas m'être encore trop penché sur cette question.

En contrepartie on survalorise ce qu'au Québec on appelle le "travail". Au Québec, le travail ce n'est pas une activité intellectuelle ou physique effectuée à une fin utile. Le travail c'est plutôt toute activité qui rapporte de l'argent à celui qui exécute l'activité. Au Québec, on ne se questionne pas à savoir si une activité rapportant de l'argent est utile ou nuisible en fin de compte, et on ne se questionne pas à savoir si une activité qui ne rapporte pas d'argent est utile en fin de compte. C'est d'ailleurs pour ça qu'on est trop cons pour comprendre qu'étudier, c'est vraiment un travail, mais pour considérer que vendre de la coke, c'est un travail, même si c'est au noir.

En fait c'est pas l'utilité du travail qui nous intéresse. Ultimement, on s'en câlisse de ça. Tout ce qui nous intéresse c'est que la personne fasse suffisamment d'argent pour subvenir elle-même à ses besoin, et quand une personne ne le peut pas, peu importe l'activité ou l'inactivité de cette personne, on est en crisse contre elle. On est frustré, car bien qu'on soit cons, on est juste assez intelligents pour comprendre que c'est notre argent qui les fait actuellement vivre. Et on ne pense pas plus loin que ça, et c'est pourquoi on se justifie toujours, moralement, sur l'argument de la responsabilité individuelle. Parce que notre utopie à nous, c'est un ensemble d'individus faisant sa petite affaire tout seul dans sa bulle et qui se fout de tout le reste, c'est-à-dire sans responsabilités sociales.

C'est une recette menant tout droit au déclin. On a aucune vision portant au-delà de notre individualité, et on recommande aux gens de ne pas porter leur vision au-delà de leur propre personne, bref de mettre des œillères. On pense qu'à partir du moment où tout le monde va faire sa petite affaire tout seul dans sa bulle, tout va bien aller, même en n'assumant aucunes responsabilités envers personne d'autre que soi-même.

Or, d'une part on ne pourra jamais rendre tout le monde, à tout moment de sa vie, capable de subvenir à ses besoins en faisant du "travail québécois". D'autre part, il ne sera jamais optimal, du point de vue politique, économique, moral ou autre, que tous les individus soient isolés dans leur bulle en ne pensant qu'à soi-même. On rêve d'une utopie individualiste qui ne peut se réaliser que de manière dystopique.

Je crois pouvoir comprendre une partie de la réflexion du "pourquoi on est en criss après les gens qui ne peuvent subvenir à leurs besoins", c'est qu'on s'attend à ce que l'argent qui nous est pris en taxes, impôts ou autre, fruit du travail, serve à justement aider ces gens. Donc, l'argent part et quelqu'un d'autre, ailleurs, va régler le problème. Le truc, c'est souvent que plusieurs n'aiment pas comment cet argent est utilisé, et ça les fait chier. C'est extrêmement réduit comme raisonnement, mais c'est ce que j'en comprends. Voilà pourquoi je me positionne au niveau de la responsabilité individuelle d'aider les gens près de nous. Charité, dons, bénévolat, etc. Des valeurs qui manquent à plusieurs parce que ce qui est valorisé, du moins pour moi, c'est le fait que l'argent gouvernemental sera utilisé pour aider toutes ces personnes dans le besoin. Ce qui n'est malheureusement pas toujours le cas et donne souvent dans les excès: corruption, copinage, mensonges, fraudes. Combien d'organismes communautaires trafiquent leurs chiffres pour garder leurs subventions? Combien de gens sur le BS en ont réellement besoin? Combien de gens travaillent au noir et ne paient pas d'impôt?

Mais au final, on s'entend sur plusieurs points. Cependant, j'pense aussi qu'on capote tous un peu parce que c'est la première fois qu'un gouvernement tient tête si fermement à un mouvement étudiant au Québec, et on ne sait trop comment réagir parce que ça, ça nous était encore inconnu.

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Ça fait trois fois que cette vidéo a été publiée. Faut-il réellement y répondre 3 fois que Luc Godbout oublie comment on obtient des prêts et bourses ? Une minorité a accès à l'AFÉ, et une minorité de celle-ci a accès aux bourses. Ça aide trop peu de gens. Les conditions d'admission à l'AFÉ sont à chier.

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Et j'vois pas non plus pourquoi les 'solutions' sortent. La hausse, c'est probablement même pas nécessaire.

Pourquoi faire payer les contribuables et les étudiants encore plus qu'ils ne le font? Pourquoi ne pas regarder COMMENT est géré l'Argent qui est déjà dans les universités AVAAAAANNNNT de faire payer plus? On le sait tous qu'il y a un problème dans la gestion, et c'est aussi ce que je ne comprends pas des travailleurs qui veulent pas payer plus pour les «maudits étudiants», parce que ça ne semble pas les faire chier à ce point de payer pour que certains recteurs se remplissent les poches bien plus que nécessaire et bien plus que mérité.

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