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La hausse des frais de scolarité universitaires


Pour des hausses rétroactives  

112 membres ont voté

  1. 1. Voulez-vous que la hausse des frais de session soient rétroactives

    • Oui, que ceux qui ont profité du gel passé payent aussi.
    • Non, je suis droitiste: faisons payer les autres
    • Haussons les impôts à la place
    • Arrêtons le gaspillage: ça va suffire


Déchet(s) recommandé(s)

http://www.cyberpresse.ca/videos/actualites/201204/28/46-1-les-etudiants-aux-casseurs-nous-faisons-la-loi-dans-la-rue.php/75ec0a02b2a74eb4ada495555272ecfc

LOL, la drag queen à 1min40, "vous viendrez au cabaret après !"

C'est finalement la fièvre du vendredi soir qui l'a emporté

dead @ la drag queen dans ce vidéo

Quelle dame badass

pis smh @ ces fréquenteurs de bars qu'on voit insulter les humains

Comme je dis, cette situation nous permet de déceller qui sont les élements de notre sphère qui sont hypnotisés par le dogme.

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Promo Story, tu utilises souvent les mots suivants dans ton discours :

- Forces révolutionnaires

- Bourgeoisie

- Classe dominante

- Classe opprimée

- Mouvement ouvrier

- Etc.

Bien que je comprenne ton discours et que je puisse être d'accord sur certains points, ce genre de termes effraie la population plus qu'autres choses. Ça donne l'impression d'un truc trop 'radical... trop 'révolutionnaire'. Peut-être que toi tu te sens comme un poisson dans l'eau dans cet univers, mais la perception qu'ont la majorité des gens diffère. Une bonne partie de la population québécoise est quand même assez aisée financièrement et matériellement. Par exemple, lors des belles températures du début du mois d'avril, je discutais avec une vingtaine de personnes dans un patio extérieur. Le genre de personne qui a leur chalet l'été et qui va faire du seadoo sur les lacs. Aussi surprenant que cela puisse paraître, la majorité des gens présents étaient pour la grève des étudiants ou à tout le moins pour que le gouvernement négocie avec eux. Mais avec ce genre de discours "communiste- marxiste- anarchiste- whatever", je l'ai rapidement constaté, ça fait juste refroidir les modérés qui sont susceptibles d'appuyer la cause étudiante, mais qui sont à risques de se ranger du côté de l'ordre - donc du gouvernement. Ce que j'essaie de dire c'est que lorsqu'on défend une cause de ce genre, il faut être bien conscient du message qu'on diffuse à autrui. Utiliser les termes ou les expressions nommés ci-haut, ça va juste refroidir des personnes plutôt modérés qui auraient pu être enclins à appuyer le mouvement.

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Promo Story, tu utilises souvent les mots suivants dans ton discours :

- Forces révolutionnaires

- Bourgeoisie

- Classe dominante

- Classe opprimée

- Mouvement ouvrier

- Etc.

Bien que je comprenne ton discours et que je puisse être d'accord sur certains points, ce genre de termes effraie la population plus qu'autres choses. Ça donne l'impression d'un truc trop 'radical... trop 'révolutionnaire'. Peut-être que toi tu te sens comme un poisson dans l'eau dans cet univers, mais la perception qu'ont la majorité des gens diffère. Une bonne partie de la population québécoise est quand même assez aisée financièrement et matériellement. Par exemple, lors des belles températures du début du mois d'avril, je discutais avec une vingtaine de personnes dans un patio extérieur. Le genre de personne qui a leur chalet l'été et qui va faire du seadoo sur les lacs. Aussi surprenant que cela puisse paraître, la majorité des gens présents étaient pour la grève des étudiants ou à tout le moins pour que le gouvernement négocie avec eux. Mais avec ce genre de discours "communiste- marxiste- anarchiste- whatever", je l'ai rapidement constaté, ça fait juste refroidir les modérés qui sont susceptibles d'appuyer la cause étudiante, mais qui sont à risques de se ranger du côté de l'ordre - donc du gouvernement. Ce que j'essaie de dire c'est que lorsqu'on défend une cause de ce genre, il faut être bien conscient du message qu'on diffuse à autrui. Utiliser les termes ou les expressions nommés ci-haut, ça va juste refroidir des personnes plutôt modérés qui auraient pu être enclins à appuyer le mouvement.

Au départ, les gens étaient pour OCCUPY WALL STREET aussi. Mais dès que les maudits déchets marxistes sont arrivés en force. Beaucoup ont décroché, comme MOI. La plupart du temps ces déchets audio-visuels reste chez eux ou dans leurs salons à chialer car ils ne sont pas assez brave pour s'organiser un mouvement solide sauf s'il y a prétexte. Pomo-Story en est un exemple.

Je ne suis plus capable d'entendre ces jeunes de 20 ans illuminés et les vieux qui n'ont pas décroché de cette vision de la vie du nivellement vers le bas.

bande de gens avec AUCUNE initiative autre que de faire chier les autres.

Modifié par What The Phoque
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C'est drôle ce que tu dis Medicated.

Je ne suis pas hypocrite ou menteur. Je suis transparent et je dis les choses comme elles sont, et non comme j'aimerais qu'elles soient. Je n'ai aucune gêne à employer les mots qu'il faut employer. Je ne vis pas dans une assemblée, un hôtel 5 étoiles ou un jet privé. Je ne vis pas non plus dans une secte, une société secrète ou des policiers. Je vis avec des étudiants et des travailleurs dans la rue. J'adopte un langage qui provient de là, et non d'en haut, de nos élites avec leurs mots « doux et fins » dans un monde pourri qui se doit d'être transformé au plus sacrant.

Si mon langage choque, c'est normal : nous vivons pas dans le même monde imaginaire. Je vois la brutalité des choses, la misère humaine, les horreurs sociales et j'en passe. Je les vois, je les entends et parfois je les vis quand c'est inévitable. Je ne m'en cache jamais et jamais je tente de faire mon sourd, aveugle et muet face à ces injustices dégueulasses et très existantes non seulement sur la planète, mais ici aussi au Québec. Peut-être que tu ne les vois pas. Peut-être que ton monde à toi, c'est le monde médiatique où tout est beau et gentil. Peut-être que tu vis dans un univers où la langue de bois est favorable à la langue de rue, elle plus sale et plus calquée sur la réalité miséreuse.

Mais je ne joue pas la game de la sublimation des désirs. C'est-à-dire que je n'enlève pas l'essence de ce que je dis, de la valeur imprimée sur mes mots et mes idées véhiculées. Je ne crée pas une fausse réalité à partir de ce que j'exprime dans le but de bien paraître et d'apaiser les consciences déjà aliénées par des discours déconnectés de la réalité. Car c'est exactement ce que tu fais. Parler de salariés et non de travailleurs ou prolétaires; parler d'élite et non de bourgeoisie, de classe domiannte; parler d'économie et non de capitalisme; parler de gens aux convictions et non de forces révolutionnaires, etc. C'est un peu comme du café décaféiné ou une guerre sans mort, de la bière sans alcool, etc.

C'est une tentative de faire correspondre la réalité qui existe autour de nous à l'esthétique qui flotte dans l'imaginaire collectif (ici du nom d'idéologie dominante dans mon langage marxiste). Non pas de parler des choses concrètes par des mots concrets, mais plutôt de retirer l'essence même des propos. Or, le monde est pas beau, mais laid; et tant qu'il sera laid, le langage se doit d'être laid pour dénoncer la réalité qui nous entoure. Si tu veux que j'emploie un langage beau, alors tourne tes yeux vers Jean Charest et écoute ce qu'il dit. C'est ça que tu veux comme langage, qui correspond à ce que les mécanismes de pouvoir de cette société diffuse : un double-discours hypocrite et mensonger.

Bonus : Black Bloc et carré rouge - Le Devoir

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C'est drôle ce que tu dis Medicated.

Je ne suis pas hypocrite ou menteur. Je suis transparent et je dis les choses comme elles sont.

C'est une tentative de faire correspondre la réalité qui existe autour de nous à l'esthétique qui flotte dans l'imaginaire collectif.

La réalité, la vraie, c'est que tu me forces à payer encore plus pour ton cours de sociologie et pour t'éduquer, quand j'en ai rien à foutre de ton existence vu que vous dénigrez ceux qui font déjà leur part (bourgeoisie entre autres) pour que vous puissiez vous asseoir le cul sur les bancs d'écoles.

Respect ceux qui te nourisse déjà. Fucking faggot

Modifié par What The Phoque
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Je respecte beaucoup ceux qui travaillent la terre, transportent la nourriture, vérifient, testent et emballent la nourriture, pour ensuite la déposer en épicerie et y mettre des étiquettes de prix dessus, sans oublier ceux qui scannent la nourriture afin de l'échanger contre de la monnaie. Parce que justement, ce sont des travailleurs : ils sont sur le terrain pratique.

Dans tout ce processus pratique, le bourgeois est absent. Intéressant, n'est-ce pas ?

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Voilà la lutte des classes à un très bas échelle. C'était inévitable et ça va aller de mal en pire. Question de temps.

Ouais les sciences dures contres les sciences molles !

À peu près tous les étudiants en sciences, en économie, en commerce, en maths, en droit, en génie, en médecine et en pharmacie sont hors du mouvement.

Les associations qui ont voté pour la grève sont essentiellement celles de départements de sciences sociales et humaines et d'arts.

Un étudiant en philo paie 40% de sa formation. Statistiquement, ses perspectives de revenus ne sont pas mirobolantes. Une hausse de 75% en cinq ans, ou de 82% en sept ans, est beaucoup plus injuste pour lui que pour l'étudiant en médecine.

Ce dernier ne paie pas 10% de sa formation. Et même en étant 10 ans hors du marché du travail à étudier, il touchera en moyenne 2 millions de plus qu'un titulaire de DEC dans sa carrière médicale.

Pour l'étudiant en médecine, la formation, même à deux fois le prix actuel de 2200$ par année, est une aubaine. Ce n'est pas pour rien que les banques leur courent après dès leur première année de médecine...

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Chronique de Normand Lester - Normand Lester ne mâche pas ses mots à la suite des manifestations étudiantes de la journée. (6:08)

Normand Lester: la crise étudiante et la violence

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Too bad qu'il faut négocier avec ces étudiants avant de pondre une politique qui les concerne. Une leçon que le gouvernement du Québec doit réapprendre tout les 4-5 ans.

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Ouais les sciences dures contres les sciences molles !

C'est certain que quand tu vérifies pas les sources par toi-même ...

Sur le nombre de grévistes universitaires (environ 90 000 au total), environ ~60 000 ne sont pas en sciences humaines.

Pour les cégeps, chacun d'eux n'a qu'une association étudiante générale. Donc, ça s'applique pas vraiment.

Conclusion ? Les sciences humaines sont une minorité en éducation postsecondaire et elles représentent une minorité dans le mouvement de grève.

Source : http://www.bloquonslahausse.com/2012/01/liste-des-mandats-de-greve-generale-illimitee-pour-lhiver-2012

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Ton tableau WTP c'est de la pure démagogie, elle exclut les étudiants des cégep.

Elle exclut aussi les étudiants du secondaire. so what ? Rien à foutre des jeunes de 17 -20 ans du cégep. Ceux qui sont DÉJÀ à l'université m'intéressent bcq plus que certains qui vont peut être finir leurs cégep et ne pas continuer à l'université par la suite. (pas pour une question d'argent)

Modifié par What The Phoque
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She's baaaaaack! Jealous?

Comment expliquer la popularité de Gabriel Nadeau-Dubois?

Depuis l'automne dernier, Gabriel Nadeau-Dubois fait la manchette dans tous les journaux. Toutes les télévisions se sont entichées de ce jeune homme au discours provocant, convainquant et redoutable. Mais qu'en est-il réellement? Pourquoi les journalistes et médias sociaux sont tombés dans le piège de ce jeune homme? L'histoire est simple. Pour comprendre un phénomène, il faut s'intéresser au cadre sociopolitique qui le précédait. Gabriel Nadeau-Dubois n'est pas apparu comme par magie.

L'insatisfaction de la population face au gouvernement Charest.

Depuis plusieurs années, à tort ou à raison, la population du Québec fait face à un gouvernement dont le taux d'insatisfaction oscille autour de 70%. Plusieurs ont exprimé collectivement leur mécontentement en refusant catégoriquement des projets proposés par le gouvernement actuel. Rappelons-nous le projet du Suroît, la réingénierie de l'État, le projet du Mont-Orford, la Commission d'enquête sur la construction, les gaz de schistes et tout récemment le Plan Nord. Maintenant,dans le dossier du rattrapage des frais de scolarité universitaire, Gabriel Nadeau-Dubois et ses collègues ont su profiter de la conjoncture politique actuelle. Ils personnifient l'opposition à l'équipe Charest. En plus d'être jeune, Gabriel Nadeau-Dubois, ce politicien en herbe s'exprime dans un discours accrocheur et syndicaliste ce qui a naturellement attiré les médias. Malheureusement pour les Québécois, son discours cache une tout autre réalité, celle de la promotion de la désobéissance civile, du non-respect des décisions de la Cour, du saccage du bien public et des biens privés et l'appel à la Révolution.

Dans une conjoncture normale, avec un taux de satisfaction envers le gouvernement d'environ 50%, la population aurait rejeté son discours et aurait été beaucoup plus critique à son endroit. Les médias ne se seraient même pas attardés à l'écouter et l'auraient vu tel qu'il est : un agitateur public qui sème le trouble, le justifie et le promeut. En somme il serait resté dans l'ombre de lui-même et de sa Révolution.

Si les médias avaient plutôt analysé son agenda politique afin de mieux comprendre ses intentions politiques réelles, ils n'auraient pas fait de lui le symbole de l'insatisfaction de la population québécoise face à ce gouvernement. Le gouvernement est donc devenu une proie facile.

L'agenda politique de Gabriel

Pourtant, la hausse des frais de scolarité n'est qu'un prétexte pour faire une révolution sociale. Si la population savait qu'il ne respecte pas la loi, nos droits, qu'il se fout des décisions juridiques et qu'il est le grand responsable de toute cette violence, on le verrait sous un tout autre angle.

Gabriel Nadeau-Dubois a profité de la conjoncture politique pour attirer l'attention des journalistes et de la population. Tous sont tous tombés dans le piège. Il est devenu le symbole de l'Opposition en chambre en ayant la sympathie du Parti Québécois et de Québec Solidaire. Le pire dans tout ça, c'est qu'il a bien mis en place son projet de révolution qui n'a rien de comparable à la Révolution tranquille. Est-ce normal de lancer des briques sur les voies du métro, de bloquer des ponts en coupant l'accès au travail de nos honnêtes citoyens, de peinturer en rouge des édifices publics et commémoratifs? Est-ce devenu la norme au Québec d'avoir recours à la violence et à la désobéissance civile pour s'exprimer? Il a fait de cette province le lieu d'une folie sociale.

Dans ce contexte social, il est normal qu'une femme aussi calme et posée que Madame Beauchamp n'ait jamais voulu négocier avec cet agitateur public. Imaginez les coûts sociaux et économiques que ce jeune homme a causés. Du début à aujourd'hui, Gabriel Nadeau-Dubois pointe le doigt vers la ministre en l'accusant de ne pas faire son travail. Et ton travail Gabriel, fais-tu ton travail? Tu devrais représenter tous les étudiants, mais tu ne parles qu'au nom de ceux qui sortent dans les rues, qui bloquent l'accès aux salles de cours et tout ça, en te disant le grand détenteur de la vérité absolue.

Gabriel, la population va bientôt comprendre que l'on n'aurait jamais dû t'accorder de l'importance, que sans la conjoncture politique personne ne te connaitrait. Le phénomène Nadeau-Dubois n'est que le résultat de l'insatisfaction de la population, car sans elle jamais ce message de violence n'aurait été toléré.

J'aimerais dédier cet article aux étudiants de sciences politiques de l'Université de Montréal en espérant que vous changerez votre opinion de ce malheureux événement social.

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C'est certain que quand tu vérifies pas les sources par toi-même ...

Sur le nombre de grévistes universitaires (environ 90 000 au total), environ ~60 000 ne sont pas en sciences humaines.

Pour les cégeps, chacun d'eux n'a qu'une association étudiante générale. Donc, ça s'applique pas vraiment.

Conclusion ? Les sciences humaines sont une minorité en éducation postsecondaire et elles représentent une minorité dans le mouvement de grève.

Source : http://www.bloquonsl...our-lhiver-2012

J'ai compté exactement 6587 personnes en (vraies) sciences. 6587/89612 c'est à peine plus de 7%. J'ai par contre compté 27716 membres d'associations générales qui sont difficiles à répartir (p. ex. Association générale des étudiants de l'UQO).

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Faire une histoire simple...Mettons que mon patron m'octroie une augmentation de 2% l'an... mais que la fonction publique «at large» elle obtient 4%. Les taxes et impôts que je paie en surplus dû au 2% cumulatif qui grossit mon montant de la ligne (revenu déclaré) de l'an passé. Donc mon augmentation de salaire se trouve à payer la moitié de celle des fonctionnaires... l'autre moitié grossit la dette du Québec... si les frais de scolarité sont augmentés et indexés je me trouve dont moi aussi à grossir «ma dette». Pourquoi pas indexé les crédits aux étudiants durant les études et augmenter leurs taux d'imposition pour rembourser «les frais de scolarité» une fois les études terminées et un travail digne de ce nom?

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