Aller au contenu

La hausse des frais de scolarité universitaires


Pour des hausses rétroactives  

112 membres ont voté

  1. 1. Voulez-vous que la hausse des frais de session soient rétroactives

    • Oui, que ceux qui ont profité du gel passé payent aussi.
    • Non, je suis droitiste: faisons payer les autres
    • Haussons les impôts à la place
    • Arrêtons le gaspillage: ça va suffire


Déchet(s) recommandé(s)

B-E, t'es le seul a avoir compris que tu blaguais, la seule raison pourquoi je ne t'ai pas enlevé de la rep c'est que je l'ai déjà trop fais aujourd'hui à W00t W00t ;)

Finalement, j'ai indirectement sauvé de la rep à B-E :P

  • J'aime! 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Peut-être, étant donné son rôle de porte parole de la CLASSE, GND devrait avoir un discours qui ce limite au position de l'association sur la hausse et à leur pourquoi sans "extrapoler" et défendre une idéologie. Je ne suis pas sûr que toutes les idées qu'il exprime représente bien les étudiants de la CLASSE, puisqu'ils sont relativement spécifique. En l'étant moins, il représenterait surement mieux l'ensemble de l'association. Bien sur, il peut s'exprimer, aussi, en tant que représentant de lui même, mais il faut que ça soit clair qu'il ne s'exprime pas en tant que porte parole de la CLASSE, pour éviter les malentendus.

  • J'aime! 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

De quoi aurait l'air des négos avec une organisation qui 1) milite pour un objectif irrécevable pour le gouvernement et une part de la population, 2) n'est pas en position de force et qui est 3) flanqué de deux autres organisations beaucoup plus amenables?

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Un des gros point pourquoi je suis contre le mouvement c'est à cause il est mené par la CLASSE contrairement à 2005 ou ils étaient sous le leadership de la FEUQ et FECQ.

Je trouve ça triste que nos jeunes ont cette fois préféré suivre le leadership des extrémistes au lieu des modérés.

  • J'aime! 3
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

De quoi aurait l'air des négos avec une organisation qui 1) milite pour un objectif irrécevable pour le gouvernement et une part de la population, 2) n'est pas en position de force et qui est 3) flanqué de deux autres organisations beaucoup plus amenables?

BLAST FROM THE PAST:

Le 9 mars, après des rencontres séparées entre le ministre et des représentants de la FEUQ, la FECQ et la CASSÉE, le ministre refuse cette dernière à la table de négociation13. N'ayant pas reçu le mandat de condamner la prétendue « violence » des dernières actions étudiantes par ses associations étudiantes membres, elle ne peut, en vertu de son mode de fonctionnement, prendre des décisions sans les exposer, au préalable, devant ses membres lors d'un congrès. Il s'agit là d'un des événements les plus controversé suscitant la colère chez les associations étudiantes membres de la CASSÉE. D'autres y ont vu un manque de bonne volonté de la CASSÉE, puisque ses membres ont, par la suite, refusé de condamner la violence pour réintégrer la table des négociations. Certains y ont aussi vu une stratégie du ministre pour diviser les étudiants sur le point de vue des revendications, puisque la CASSÉE avait, envers le gouvernement, des revendications plus larges que la FECQ et la FEUQ.

[...]

La FEUQ et FECQ en arrivent finalement, après près de 6 semaines de grève, à une entente de principe avec le ministère de l'Éducation.

[...]

La FEUQ invite alors ses membres à accepter l'offre pour mettre fin à la grève tandis que la FECQ qualifie l'offre de « suffisamment intéressante » tout en donnant carte blanche à ses membres. La CASSÉE invite ses membres à rejeter l'offre de principe et à continuer les moyens de pressions.

Sur les 185 000 étudiants18 ayant participé au mouvement de grève générale illimitée, 110 000 voteront contre l'entente, alors que 75 000 l'accepteront.

Grève étudiante, printemps 2005 (Wikipedia :( )

  • J'aime! 3
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Un des gros point pourquoi je suis contre le mouvement c'est à cause il est mené par la CLASSE contrairement à 2005 ou ils étaient sous le leadership de la FEUQ et FECQ.

Je trouve ça triste que nos jeunes ont cette fois préféré suivre le leadership des extrémistes au lieu des modérés.

Ouais mais il ne faut pas cacher que c'est souvent la CLASSE qui est à l'avant-garde du mouvement étudiant. La CLASSE campe fortement sur ses positions au début et les autres suivent le pas. C'est la CLASSE aussi qui organise les actions qui sont les plus dérangeantes (et qui font en sorte que des voix s'élèvent pour demander au gouvernement de négocier). Comme je l'ai dis auparavant, des fois il faut que ça brasse un peu pour que les choses bougent.

  • J'aime! 4
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Je crois que la question mérite d'être posée et débattue. Nous sommes en droit de nous demander si la CLASSE n'est pas en train de torpiller le mouvement de grève en défendant des positions plus extrêmes: gratuité scolaire complète, désobéissance civile, condamnation à mots couverts des actes violents, agenda anticapitalisme, rhétorique communiste, révolution, lutte des classes, etc.

J'ai l'impression que pour la CLASSE, les grèves étudiantes deviennent avant tout un moyen de mettre leur agenda politique de l'avant. J'avais eu la même impression lors de la grève en 2005. Ainsi, pour les militants de la CLASSE, l'enjeu des bourses de 103 millions était assez secondaire à côté de la promotion de leurs idéaux qu'ils considéraient infiniment plus nobles.

Alors que cette stratégie plus guerrière où la CLASSE faisait cavalier seul, pratiquement en opposition aux autres associations étudiantes, a déjà porté ses fruits dans le passé; nous pouvons nous questionner sur son efficacité actuelle devant un gouvernement qui ne semble pas vouloir reculer.

J'ai l'impression que la CLASSE, et parallèlement le mouvement étudiant, aurait eu avantage à faire front commun idéologiquement avec les deux autres associations étudiantes en forçant le gouvernement libéral à la table des négociations. Bref, la CLASSE aurait eu avantage à mettre de côté son agenda politique et idéologique pour se concentrer uniquement sur l'enjeu actuel de la grève.

  • J'aime! 4
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

J'ai l'impression que la CLASSE, et parallèlement le mouvement étudiant, aurait eu avantage à faire front commun idéologiquement avec les deux autres associations étudiantes en forçant le gouvernement libéral à la table des négociations. Bref, la CLASSE aurait eu avantage à mettre de côté son agenda politique et idéologique pour se concentrer uniquement sur l'enjeu actuel de la grève.

Épongez un bras arraché avec un cure-oreille, voilà ce que c'est que « se concentrer uniquement sur l'enjeu actuel de la grève ».

En négociant plus gros, on obtient ce qu'on veut, puis peut-être un peu plus. Même des économistes des HEC Montréal ont commencé à défendre la gratuité de l'éducation post-secondaire. Ça ne serait jamais arrivé si les étudiants n'étaient représentés que par la FEUQ et la FECQ.

Ajout:

Alors que cette stratégie plus guerrière où la CLASSE faisait cavalier seul, pratiquement en opposition aux autres associations étudiantes, a déjà porté ses fruits dans le passé; nous pouvons nous questionner sur son efficacité actuelle devant un gouvernement qui ne semble pas vouloir reculer.

Pas vraiment. En fait, ça a reporté le problème à plus tard et ce, sans l'accord de la majorité des étudiants en grève.

  • J'aime! 9
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Je crois que la question mérite d'être posée et débattue. Nous sommes en droit de nous demander si la CLASSE n'est pas en train de torpiller le mouvement de grève en défendant des positions plus extrêmes: gratuité scolaire complète, désobéissance civile, condamnation à mots couverts des actes violents, agenda anticapitalisme, rhétorique communiste, révolution, lutte des classes, etc.

J'ai l'impression que pour la CLASSE, les grèves étudiantes deviennent avant tout un moyen de mettre leur agenda politique de l'avant. J'avais eu la même impression lors de la grève en 2005. Ainsi, pour les militants de la CLASSE, l'enjeu des bourses de 103 millions était assez secondaire à côté de la promotion de leurs idéaux qu'ils considéraient infiniment plus nobles.

Alors que cette stratégie plus guerrière où la CLASSE faisait cavalier seul, pratiquement en opposition aux autres associations étudiantes, a déjà porté ses fruits dans le passé; nous pouvons nous questionner sur son efficacité actuelle devant un gouvernement qui ne semble pas vouloir reculer.

J'ai l'impression que la CLASSE, et parallèlement le mouvement étudiant, aurait eu avantage à faire front commun idéologiquement avec les deux autres associations étudiantes en forçant le gouvernement libéral à la table des négociations. Bref, la CLASSE aurait eu avantage à mettre de côté son agenda politique et idéologique pour se concentrer uniquement sur l'enjeu actuel de la grève.

C'est une des choses qui m'énerve également. Car au niveau des arguments portant sur l'accessibilité aux études et à l'abolition des hausses, la CLASSE est la meilleure. Mais lorsque j'ai vu sur leur site "les droits des femmes" et "attaque envers le capitalisme" j'ai fait un gros WTF. Je ne sais pas qui est le responsable en chef des communications chez la CLASSE, mais plusieurs principes fondamentaux de la communication n'ont pas été respectés ici. Une des règles les plus importantes est de se concentrer sur un seul et unique message que les diffuseurs jugent important (dans ce cas-ci l'abolition de la hausse et l'accessibilité aux études) et de le promouvoir à plein potentiel. Dans le cas inverse, cela aura pour conséquence de diluer le message principal et de désintéresser certaines personnes. En effet, fournir trop d'information au public et inclure des éléments qui étaient initialement pas prévu ou pas nécessaires, aura pour effet de créer une perte d'intérêt chez une bonne partie du public.

  • J'aime! 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

(modifié)

Épongez un bras arraché avec un cure-oreille, voilà ce que c'est que « se concentrer uniquement sur l'enjeu actuel de la grève ».

En négociant plus gros, on obtient ce qu'on veut, puis peut-être un peu plus. Même des économistes des HEC Montréal ont commencé à défendre la gratuité de l'éducation post-secondaire. Ça ne serait jamais arrivé si les étudiants n'étaient représentés que par la FEUQ et la FECQ.

Ajout:

Pas vraiment. En fait, ça a reporté le problème à plus tard et ce, sans l'accord de la majorité des étudiants en grève.

Pousse pas trop. C'est pas des économistes de HEC Montréal. Les deux premiers noms sont des professeurs de management (i.e. en général assez à-part des autres spécialisations parce que beaucoup moins technique), le reste me semble être seulement des étudiants. De ce que j'ai pu voir, un (Sofiane Baba) est assistant de recherche en management encore une fois. Bref, c'est pas comme si c'était une déclaration ultra surprenante. Je reconnais aucun prof de comptabilité ou de finance dans le lot. Là ça m'aurait un peu plus surpris.

D'ailleurs à propos d'Omar Aktouf:

http://www.amazon.ca...f/dp/2921561670

Pas mauvais, mais des fois je trouve qu'il pousse un peu la note (comme quand il avance l'idée qu'on puisse utiliser des concepts de thermodynamique en économie sans réellement solidement prouver pourquoi).

Modifié par Facedecul
  • J'aime! 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Le genre de racaille avec qui la CLASSE s'associe. http://www.causecommune.net/

« La vraie libération ne peut être atteinte que par la révolution sociale, rendue possible par l’auto-organisation ouvrière, Pour nous, le concept de révolution sociale n’est pas une métaphore abstraite, mais plutôt une très réelle guerre sociale contre toute forme d’oppression. Quoique nous ne fétichisions pas la violence ou la lutte armée, nous comprenons que la classe ouvrière devra user de force révolutionnaire pour amener l’émancipation sociale. (…) Il est important de rappeler que chaque gain, chaque « droit » qu’a acquis la classe ouvrière fut d’abord et avant tout arraché en faisant fi de la loi et en cherchant à construire un rapport de force dans la rue. »

  • J'aime! 2
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Quoique nous ne fétichisions pas la violence ou la lutte armée, nous comprenons que la classe ouvrière devra user de force révolutionnaire pour amener l’émancipation sociale. (…)

Tu t'imagine être ministre, et être assis à la même table que quelqu'un qui se contredit comme ça dans le même élan?

  • J'aime! 2
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Le moment de Réjean: les étudiants

La manifestation de Vendredi dernier est viré au vinaigre, et Réjean Breton adoooore parler de Vinaigre! C'est le moment de Réjean!

http://rms.radiox.com/player/radiox3/default.aspx?extraitid=99772&spc=CHOI

Le côté de Bock-Côté: retour sur la fin de semaine

Les manifestations de la fin de semaine ont laissé un goût amer dans la bouche des Montréalais. Notre chroniqueur Mathieu Bock-Côté analyse le tout. Parce que c'est le côté de Bock-Côté!

http://rms.radiox.com/player/radiox3/default.aspx?extraitid=99770&spc=CHOI

  • J'aime! 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Pas mauvais, mais des fois je trouve qu'il pousse un peu la note (comme quand il avance l'idée qu'on puisse utiliser des concepts de thermodynamique en économie sans réellement solidement prouver pourquoi).
J'ai déjà lu un des trucs où il avançait ce point, et je dois avouer que moi aussi ça m'avait beaucoup agacé de la voir appliquer la thermodynamique à l'économie.
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

LOL.

C'est pas comme si c'était un journaliste politique. Le gars attend son tour pour parler des séries de la coupe Stanley, il n'est même pas au Québec lorsqu'il est à l'écran, come on.

Pousse pas trop. C'est pas des économistes de HEC Montréal.

T'as raison, je n'avais pas vérifié.

J'ai tout de même hâte de voir, lorsqu'il sera disponible, le vidéo du débat qu'ils ont eu aux HEC sur l'avenir de l'université.

T'es une Facedecul des HEC? Tu étais à cette discussion?

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

J'étais cégepien et militant et 2005, et je me souviens que déjà la CASSE (ancêtre de la CLASSE) nous faisait un peu chier dans leur revendications. On avait alors réussi à complètement faire flancher le gouvernement pour qu'il redonne les 103 millions, mais non, la CASSE voulait continuer le "combat".

Il n'y a pas mal à discuter de gratuité scolaire, c'est un principe intéressant, mais la grève n'est aucunement l'occasion d'atteindre cet objectif. Il faut simplement voter pour un parti avec une plate-forme qui tend à un plus grand investissement dans l'éducation. Si toute l'énergie qui est mis dans la grève l'était pour faire campagne avec un parti plus open à ces changements, peut-être qu'on y arriverait.

J'ai trouvé que la CLASSE et leur porte-parole ont fait un relativement bon boulot au début de la grève, ils me semblaient davantage pragmatiques que dans mes souvenirs, et moins radicaux dans leurs discours quotidiens. Au contraire, la FEUQ et la FECQ semblaient un peu plus effacés.

C'est vraiment dans le récent débat sur la violence que la CLASSE m'a dégoûté, tombant dans le piège de s'auto-mutiler en prenant une position floue et risible. Le gouvernement est partiellement à blâmer pour avoir fait dévier le sujet, mais la CLASSE n'a pas su esquiver cette manoeuvre stratégique de Charest pour faire dévier le débat. Le problème avec tout ça c'est que le support de la population s'effrite petit à petit, car le message ambigu de cette association ne plait pas.

J'espère vraiment que l'énergie de la grève pourra être transférée lors des élections provinciales, le pire dans tout ça serait ben que l'osti de Charest soi réélu.

  • J'aime! 2
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Je crois que les membres les plus modérés de la CLASSE ont pu retenir les plus radicaux qui forme le noyau dur de cette organisation pendant un certain temps, mais après la manifestation monstre du 22 Mars quand il n'y a pas eu de réaction du gouvernement ils sont retournées à leurs racines.

Comme on dit: Chasser le naturel, il revient au galop.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Veuillez vous connecter pour commenter

Vous pourrez laisser un commentaire après vous êtes connecté.



Je veux revenir!
 Partager

×
×
  • Créer...