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La hausse des frais de scolarité universitaires


Pour des hausses rétroactives  

112 membres ont voté

  1. 1. Voulez-vous que la hausse des frais de session soient rétroactives

    • Oui, que ceux qui ont profité du gel passé payent aussi.
    • Non, je suis droitiste: faisons payer les autres
    • Haussons les impôts à la place
    • Arrêtons le gaspillage: ça va suffire


Déchet(s) recommandé(s)

Y'a trop de gens qui capotent sur leurs sessions. Ce matin, dans mon cours, des ''tabarnacks'' volaient dans les airs, car ils allaient retarder leur session de 3-4 semaines. Je m'émerveille de voir le peu de soutien envers une cause commune qui touche plein de gens. Il ne s'agit pas ici de parler de gauche ou de droite. Je parle de la paresse générale des étudiants quant à leur avenir. Gauche ou droite, personne ne se lève.

Triste

Niveau collégial ou universitaire?

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C'est parce qu'ils ne pensent pas à long terme. Cette hausse a peu de répercussion à court terme, c'est sur le plus long terme que ça peut faire mal. Si personne ne s'oppose à cette augmentation, est-ce que ce sera la fin de l'éducation pratiquement gratuite au Québec? Lorsqu'on aura des enfants, quel genre de système d'éducation veut-on qu'ils aient? Qui favorise les riches ou qui, tout comme notre génération, permet à beaucoup de ''pauvres'' de pouvoir faire leur bout de chemin à l'université.

On peut même se demander pourquoi cherche-t-on autant de gens dans le domaine de la santé alors que rien ne favorise l'inscription dans ce programme? On se dit que puisque le domaine de la santé c'est payant et que ça coute cher, que l'étudiant paie tout les frais de surplus. Facile de comprendre ce raisonnement, mais pourquoi quelqu'un irait dans le domaine de la santé quand il peut aller en admin gratuitement et avoir l'opportunité de gagner 3 fois d'argent. Pourquoi un technicien ou travailleur ''secondaire'' (plombier, électricien...) mériterait d'avoir une éducation gratuite et pas un chimiste ou un physicien?

Plusieurs questions à discuter, difficile de choisir un coté, on ne peut pas aller dans le complètement ''gratuit'', imaginez la procrastination, les changements de programmes et... Payer est un bon moyen de faire en sorte que les étudiants ''ne niaisent pas avec le puck''.

Mon post ne propose pas d'opinion, c'est simplement parce que j'ai moi-même du mal à choisir un coté, je comprends les deux cotés et le québec fera probablement comme il a toujours fait, c'est-à-dire faire un ''compromis'' des deux en croyant que c'est la meilleure solution...

Par contre, si les étudiants paient plus il ne faut pas que le gouvernement paie moins, il faut en profiter pour avoir de meilleures universités et que le gouvernement gardent le même budget pour l'éducation. Sinon c'est juste useless.

Et j'ai vraiment pas envie de faire une grève damn...

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Personnellement, je trouve que la hausse du gouvernement est exagérée. Mais selon moi, c'est voulu par le gouvernement, ils savent très bien que les étudiants vont chialer et faire une grève générale illimité d'ici 1 an, alors ils se donnent du jus pour négocier. J'ai l'impression qu'il y a de la mauvaise volonté des deux côtés, oui c'est important l'accessibilité aux études universitaires, mais si à la sortie des cours ton diplôme vaut tout juste le support sur lequel il repose, t'es pas plus avancé. Et on ne va pas se leurrer, les meilleurs universités au monde sont anglo-saxonnes, et les frais de scolarité sont beaucoup plus élevés qu'ailleurs. Le Québec doit trouver un compromis entre l'accessibilité et la performance.

Les frais doivent augmenter (jusqu'à un certain point), mais les plus riches doivent aussi contribuer davantage au financement public. Moi je vois plein d'étudiants qui se font payer leurs études par leurs parents, je veux dire si les parents ont les moyens de payer les études de leurs enfants, ils ont les moyens de payer plus d'impôts pour permettre à tout le monde d'avoir un meilleur accès aux études supérieures.

J'étais en appartement tout seul l'an passé, je devais travailler 20 heures par semaines, j'avais des prêts et bourses, mais puisque je n'avais pas 25 ans, l'AFE ne calculait pas les dépenses liés au logement et à la nourriture. Pour eux, avec 2700$ je pouvais assumer mes besoins de base. Ça fait dur en sale un truc de même. Je suis retourné temporairement chez mon père, et je vais vous dire, là je calcule que je vais avoir 9500$ de dettes pour un Bacc, en travaillant 4 mois durant l'Été et en gérant mes affaires assez serrés, en appartement c'est plus de 20 000$ de dettes que j'accumule avec le régime actuel des prêts et bourses, et avec des notes moins bonnes (parce que je suis forcé de travailler à temps partiel durant ma session). Il y a beaucoup de jeunes qui ne peuvent juste pas rester chez leurs parents après 21-22 ans, quand t'expliques ça à l'AFE ils te disent de poursuivre tes parents, wow!!! génial ça, une crisse de mentalité de trouduc de nos bons fonctionnaires.

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S'il doit y avoir des hausses, qu'elles soient réparties sur tous les diplômés universitaires depuis 1968, par une taxe spéciale rétroactive. On va voir ce qu'ils vont en dire, crisse de baby-boomers égoïstes.

Criss, c'est vraiment pas fou ça!

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Vous savez que la hausse des frais, qui selon le gouvernement nous permettrait uniquement de rejoindre la moyenne canadienne, est basé sur des arguments bullshités ?

Sous-financement de 602 millions ? C'est uniquement ce que le QC aurait DE PLUS en rejoignant la moyenne canadienne. Aussi, saviez-vous que lorsqu'on compare le QC à la moyenne nord-américaine, nous paraissons effectivement comme une exception. Cependant, nous sommes en PLEIN dans la moyenne de l'OCDE. Si vous voulez d'autres chiffres, je vous en sors.

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Je crois que mon asso(étudiants en économie de l'udem) a pris position pour la hausse des frais de scolarité.

Non mais ça s'peut tu une bande d'idiots utiles de même.

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Les principales associations patronales du Québec apportent leur soutient à la hausse des frais de scolarité décrétée par le gouvernement Charest.

Les principales associations patronales du Québec (Fédération des chambres de commerce du Québec, Fédération canadienne de l'entreprise indépendante, Conseil du patronat du Québec et Manufacturiers et exportateurs du Québec) ont joint leur voix ce matin pour exhorter le gouvernement du Québec de maintenir sa décision de hausser les droits de scolarité de 325 dollars par année au cours des cinq prochaines années et ce afin de combler le manque à gagner des universités.

« L'éducation est le plus bel investissement qu'une personne peut faire dans sa vie et il ne s'agit pas ici d'un débat sur l'accessibilité puisque le gouvernement a déjà dit qu'il augmenterait l'aide aux étudiants dans le besoin, a déclaré Mme Françoise Bertrand, présidente-directrice générale de la FCCQ. Nous croyons qu'il est important pour le Québec de maintenir un financement adéquat afin que la formation des étudiants soit de grande qualité. Les étudiants québécois ne contribuent que pour 12,7 % contre 25 % dans le reste du Canada créant un manque à gagner de 700 millions de dollars. »

---> Lire la suite

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Vous savez que la hausse des frais, qui selon le gouvernement nous permettrait uniquement de rejoindre la moyenne canadienne, est basé sur des arguments bullshités ?

Sous-financement de 602 millions ? C'est uniquement ce que le QC aurait DE PLUS en rejoignant la moyenne canadienne. Aussi, saviez-vous que lorsqu'on compare le QC à la moyenne nord-américaine, nous paraissons effectivement comme une exception. Cependant, nous sommes en PLEIN dans la moyenne de l'OCDE. Si vous voulez d'autres chiffres, je vous en sors.

J'avais proposé à mon association de prendre pour l'indexation à la moyenne des pays de l'OCDE l'an dernier, mais on a pas trop compris ce que je voulais dire... Ma position c'est un équilibre entre la performance et l'accessibilité de nos universités.

Aux extrêmes :

États-Unis : grande performance des universités / faible niveau d'accessibilité

France : faible performance des universités (gratuité scolaire) / haut niveau d'accessibilité.

Combien de fois j'ai entendu des français me dire que les diplômes universitaires en France valaient de la bouette!

Je comprends l'argumentaire des deux côtés et je crois malgré tout que tout le monde va devoir passer à la caisse.

Cependant, 325 par session c'est trop si le régime des prêts et bourses n'est pas réformé.

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Participez-vous à la manifestation? Moi j'y suis avec ma veste grise et ma caméra! Sinon, se passe-t-il quelque chose de spécial de votre côté?

En espérant cependant qu'il n'y ait aucun grabuge et que les médias vont parler du mouvement et de ses valeurs plutôt que de sombrir dans le sensationnel!

(lol)

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J'avais proposé à mon association de prendre pour l'indexation à la moyenne des pays de l'OCDE l'an dernier, mais on a pas trop compris ce que je voulais dire... Ma position c'est un équilibre entre la performance et l'accessibilité de nos universités.

Aux extrêmes :

États-Unis : grande performance des universités / faible niveau d'accessibilité

France : faible performance des universités (gratuité scolaire) / haut niveau d'accessibilité.

Combien de fois j'ai entendu des français me dire que les diplômes universitaires en France valaient de la bouette!

Je comprends l'argumentaire des deux côtés et je crois malgré tout que tout le monde va devoir passer à la caisse.

Cependant, 325 par session c'est trop si le régime des prêts et bourses n'est pas réformé.

Je suis pas sur d'accepter ton échelle "cher et performant" vs. "pas cher mais pas performant".

Faut définir ce qu'on entend par "performant", et pour ce faire il faut savoir c'est quoi le rôle principale de l'institution.

Parce que c'est pas la même chose du tout que d'avoir la mission d'éduquer le plus de citoyens possibles pour des métier qui demandent des formations de plus en plus poussées et produire de la recherche et du savoir.

Parce qu'une université peut très bien être "performante" dans un et pourrie dans l'autre. C'est pas vrai que pour bien former des gens une université a besoin d'être ultra-performante en recherche, et c'est pas vrai que pour être ultra-performante en recherche elle a besoin d'offrir un BAC de qualité.

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http://images.lpcdn.ca/924x615/201111/10/414863-maree-humaine-envahi-rues-montreal.jpg

j'ai hâte de voir le nombre de personnes qui se seront pointés à cette manif et l'impact qu'elle aura sur la décision du PLQ. pour l'instant:

Aussi importante qu'elle soit, l'augmentation des droits de scolarité est «juste», a répondu Mme Beauchamp, en Chambre, à une question de la porte-parole péquiste en matière d'enseignement supérieur, Marie Malavoy.

Pour la ministre, il est normal que les étudiants investissent davantage dans leur formation compte tenu des salaires qu'ils leur seront versés une fois sur le marché du travail.

Les diplômés universitaires, a-t-elle expliqué, empocheront des revenus nettement supérieurs à ceux de la grande majorité des contribuables appelés à financer l'essentiel de leur éducation

ça résume ma pensée!

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http://images.lpcdn....es-montreal.jpg

j'ai hâte de voir le nombre de personnes qui se seront pointés à cette manif et l'impact qu'elle aura sur la décision du PLQ. pour l'instant:

ça résume ma pensée!

Je vais te poser deux questions et je veux que tu me répondes clairement.

1) Pourquoi y'a-t-il une hausse des frais de scolarité et pas autre chose ?

2) Quel est le problème dans l'éducation québécois pour exiger une hausse de frais de scolarité comme solution ?

En attendant, ceci est pertinent.

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Je vais te poser deux questions et je veux que tu me répondes clairement.

1) Pourquoi y'a-t-il une hausse des frais de scolarité et pas autre chose ?

2) Quel est le problème dans l'éducation québécois pour exiger une hausse de frais de scolarité comme solution ?

En attendant, ceci est pertinent.

Éric Martin dans ta vidéo (in fine) résume bien l'enjeu dont il est question, bien qu'il le décrive de façon très subjective. choisir qui devrait financer les universités, ce n'est pas un choix fatal, c'est avant tout un choix de société. est-ce que les contribuables, qui sont en majorité de classe moyenne et dont la majorité n'a pas bénéficié d'une éducation universitaire, devraient financer en presque totalité ces universités? ou est-ce qu'il ne serait pas plus équitable que les universitaires en mettent davantage de leur poche, puisque c'est eux qui bénéficient de cette éducation et du salaire plus élevé qui en découle? je crois que le deuxième choix constitue la voie de financement la plus juste.

et ce n'est pas parce qu'on exige davantage de contribution des étudiants qu'on incite davantage les financements privés, je ne vois pas comment il est parvenu à faire ce lien. je ne vois pas non plus comment il est parvenu à conclure que le gouvernement se désengage de l'éducation et que les universités se privatisent. le financement va demeurer largement public même avec une hausse des frais de scolarité. en 2016, le gouvernement provincial va assumer 51,4 % du financement des universités, les étudiants 16,9% et le gouvernement fédéral 12%.

pour ce qui est de l'accessibilité aux études, on se doute bien que l'Aide financière aux études accordera davantage de prêts.

pour la question #2, je ne crois pas que la hausse des frais de scolarité cherche à solutionner un problème en particlulier dans l'éducation québécoise. elle cherche seulement à rétablir l'équilibre dans un mode de financement qui, actuellement, est inéquitable pour le contribuable.

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Je suis pas sur d'accepter ton échelle "cher et performant" vs. "pas cher mais pas performant".

Faut définir ce qu'on entend par "performant", et pour ce faire il faut savoir c'est quoi le rôle principale de l'institution.

Parce que c'est pas la même chose du tout que d'avoir la mission d'éduquer le plus de citoyens possibles pour des métier qui demandent des formations de plus en plus poussées et produire de la recherche et du savoir.

Parce qu'une université peut très bien être "performante" dans un et pourrie dans l'autre. C'est pas vrai que pour bien former des gens une université a besoin d'être ultra-performante en recherche, et c'est pas vrai que pour être ultra-performante en recherche elle a besoin d'offrir un BAC de qualité.

Moi les français que je rencontre me disent tous que les diplômes des universités françaises sont bidons et ne valent rien sur le marché du travail (à part quelques écoles prestigieuses comme l'ENA, Polytechnique, École normale supérieure, HEC Paris...). C'est d'ailleurs la raison pour laquelle j'ai été à l'Udem au lieu de l'UQÀM, j'ai regardé le taux de placement des diplômés pour les 2 universités, dans 2 programmes similaires et j'ai vu un net avantage à l'Udem. Peut-être que certains s'en foutent et vont à l'université pour se cultiver ou pour passer le temps, mais dans mon cas, mon objectif c'est de me trouver une job dans mon domaine à la sortie du bacc.

C'est certain que si notre derrière reposait sur des millions de litres de pétrole, on pourrait financer la gratuité scolaire (et je le réclamerais), mais là on fait des choix, on se prive d'exploiter nos ressources naturelles pour préserver notre environnement (ce qui est justifiable), mais alors il faut vivre avec les conséquences.

Cela dit, je vais me répéter, mais 1625 $ c'est trop.

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Moi les français que je rencontre me disent tous que les diplômes des universités françaises sont bidons et ne valent rien sur le marché du travail (à part quelques écoles prestigieuses comme l'ENA, Polytechnique, École normale supérieure, HEC Paris...). C'est d'ailleurs la raison pour laquelle j'ai été à l'Udem au lieu de l'UQÀM, j'ai regardé le taux de placement des diplômés pour les 2 universités, dans 2 programmes similaires et j'ai vu un net avantage à l'Udem. Peut-être que certains s'en foutent et vont à l'université pour se cultiver ou pour passer le temps, mais dans mon cas, mon objectif c'est de me trouver une job dans mon domaine à la sortie du bacc.

C'est certain que si notre derrière reposait sur des millions de litres de pétrole, on pourrait financer la gratuité scolaire (et je le réclamerais), mais là on fait des choix, on se prive d'exploiter nos ressources naturelles pour préserver notre environnement (ce qui est justifiable), mais alors il faut vivre avec les conséquences.

Cela dit, je vais me répéter, mais 1625 $ c'est trop.

Oui mais ça dépend, l'employeurs ne sont pas à l'abri des perceptions non-fondées.

Je ne dit pas que t'a pas le droit d'en tenir compte. Cependant il est très possible que les employeurs aient une mauvaise image d'une université sans que ce soit vraiment fondé, sans que les étudiants reçoivent vraiment une "moins bonne" éducation dans cette école.

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Oui mais ça dépend, l'employeurs ne sont pas à l'abri des perceptions non-fondées.

Je ne dit pas que t'a pas le droit d'en tenir compte. Cependant il est très possible que les employeurs aient une mauvaise image d'une université sans que ce soit vraiment fondé, sans que les étudiants reçoivent vraiment une "moins bonne" éducation dans cette école.

Tu as probablement raison, mais le clivage des employeurs sur le choix des diplômés existe.

Si tu vas à Québec, tu risques de passer après un diplômé de l'Université Laval (exemple). Je te dis pas que c'est bien, je te dis que la "game" c'est celle là. Si une Université délaisse la recherche pour se concentrer sur l'enseignement (UQÀM), d'agir comme "un gros CÉGEP", ça va avoir un effet sur le rayonnement de l'Université.

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