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La hausse des frais de scolarité universitaires


Pour des hausses rétroactives  

112 membres ont voté

  1. 1. Voulez-vous que la hausse des frais de session soient rétroactives

    • Oui, que ceux qui ont profité du gel passé payent aussi.
    • Non, je suis droitiste: faisons payer les autres
    • Haussons les impôts à la place
    • Arrêtons le gaspillage: ça va suffire


Déchet(s) recommandé(s)

La SQ intercepte des bus remplis de manifestants et met ces derniers tous en état d'arrestation...

EDIT: Un autobus et ils tentent de trouver des membres du Black Bloc parmi les passagers...

Moi je crisserais des lacrimo dans le bus je fermerais les fenêtres et je les laisserais sortir seulement après 10 minutes

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Moi je crisserais des lacrimo dans le bus je fermerais les fenêtres et je les laisserais sortir seulement après 10 minutes

"Fuck la violence fait aux polices QQ " "OEIL pour OEIL, dent pour dent"

Esti que t'es pas crédible, apporte des faits à la place de dire de l'esti de marde.

Désolé d'en faire autant, mais tabarnak que je suis tanné.

Prend exemple sur d'autres éboueurs et le monde vont p-e moins de détester.

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Si c'est gratuit ça doit être bon... non?

Es-tu entrain de dire que la gratuité scolaire n'est pas une panacée qui va guérir tous les maux concernant l'accès aux études supérieures?Moi qui croyait que les gens qui s'alignaient avec Québec Soldaires vivaient dans la réalitée au lieu d'un monde utopique.

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"Fuck la violence fait aux polices QQ " "OEIL pour OEIL, dent pour dent"

Esti que t'es pas crédible, apporte des faits à la place de dire de l'esti de marde.

Désolé d'en faire autant, mais tabarnak que je suis tanné.

Prend exemple sur d'autres éboueurs et le monde vont p-e moins de détester caliss.

Au pire des gaz vomitif tout le monde se vomirait dessus pendant 10 minutes :)

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Vous n'allez jamais avoir la gratuité scolaire.

Techniquement, la gratuité scolaire ne coûterait pas tellement chère. On parle de quelques centaines de millions par an, ce qui ne représente qu'une fraction du budget du ministère de l'éducation. Ça représente probablement moins que les sommes détournées par le PLQ vers leurs amis de la mafia. Plusieurs pays ayant des moyens similaires à ceux du Québec l'offrent. Le grand défi n'est pas tant au niveau financier, mais plutôt au niveau de la qualité de l'éducation. Quand ça ne coûte rien, plusieurs étudiants y mettent moins d'effort et ça crée une pression à la baisse sur la qualité de l'éducation. Les profs ajustent alors la baisse rigueur de leur enseignement et les diplômes deviennent beaucoup trop facile à obtenir. La solution consiste donc à limiter les places à ceux qui méritent vraiment d'être à l'université, ce qui aurait également comme avantage secondaire de diminuer les coûts à l'état. L'éducation supérieure doit, comme son nom l'indique, être réservée à l'élite intellectuelle (sans égard aux moyens financiers des parents).

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Techniquement, la gratuité scolaire ne coûterait pas tellement chère. On parle de quelques centaines de millions par an, ce qui ne représente qu'une fraction du budget du ministère de l'éducation. Ça représente probablement moins que les sommes détournées par le PLQ vers leurs amis de la mafia. Plusieurs pays ayant des moyens similaires à ceux du Québec l'offrent. Le grand défi n'est pas tant au niveau financier, mais plutôt au niveau de la qualité de l'éducation. Quand ça ne coûte rien, plusieurs étudiants y mettent moins d'effort et ça crée une pression à la baisse sur la qualité de l'éducation. Les profs ajustent alors la baisse rigueur de leur enseignement et les diplômes deviennent beaucoup trop facile à obtenir. La solution consiste donc à limiter les places à ceux qui méritent vraiment d'être à l'université, ce qui aurait également comme avantage secondaire de diminuer les coûts à l'état. L'éducation supérieure doit, comme son nom l'indique, être réservée à l'élite intellectuelle (sans égard aux moyens financiers des parents).

Je suis 100% d'accord.

Je ne suis pas contre la gratuité scolaire en tant que tel, mais plutôt une implantation qui serait broche-à-foin.Si un parti est sérieusement prêt à implanter le projet de façon intelligente après plusieurs études sur le sujet, je ne serais pas contre.

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Techniquement, la gratuité scolaire ne coûterait pas tellement chère. On parle de quelques centaines de millions par an, ce qui ne représente qu'une fraction du budget du ministère de l'éducation. Plusieurs pays ayant des moyens similaires à ceux du Québec l'offrent. Le grand défi n'est pas tant au niveau financier, mais plutôt au niveau de la qualité de l'éducation. Quand ça ne coûte rien, plusieurs étudiants y mettent moins d'effort et ça crée une pression à la baisse sur la qualité de l'éducation. Les profs ajustent alors la baisse rigueur de leur enseignement et les diplômes deviennent beaucoup trop facile à obtenir. La solution consiste donc à limiter les places à ceux qui méritent vraiment d'être à l'université, ce qui aurait également comme avantage secondaire de diminuer les coûts à l'état. L'éducation supérieure doit, comme son nom l'indique, être réservée à l'élite intellectuelle (sans égard aux moyens financiers des parents).

L'exemple français est peu reluisant. Les universités publiques sont dégueulasse. Ceux qui y ont fait des échanges universitaires savent exactement de quoi je parles. Les locaux sont sales, les professeurs très peu disponibles, les classes surchargées. Également, j'ai été frappé de rencontrer quelques étudiants qui étudiaient dans un programme, mais qui ne savaient pas trop pourquoi, et qui en fait utilisait les études comme prétexte pour faire la fête, et qui considérait la possibilité d'essayer divers programmes d'études pour le fun. Non, ce n'était pas tous les étudiants, mais c'était quand même un problème. On dirait que la gratuité les aveuglaient sur le coût réel de leurs études. En France, pour avoir une éducation post-secondaire de qualité, il faut aller dans les écoles privées (donc avoir des parents riche). Ce système est un fail sur toute la ligne.

À l'inverse le système scandinave semble très bien fonctionner, la différence c'est qu'ils semblent investir davantage dans leurs Universités.

La question de "l'élite intellectuelle" vaut la peine d'être débattu. Je crois qu'il est normal que le taux d'étudiants universitaires augmente étant donné que les jobs d'usines diminuent d'année en année, et les pays occidentaux qui réussiront à maintenir une bonne économie dans le futur seront ceux qui auront le meilleur capital intellectuel.

Le problème avec l'Université actuelle est peut-être, du moins pour certains programmes, qu'elle est trop facile et ne demande pas l'engagement total de l'étudiant. Les emplois à temps partiel sont réellements problématiques. Il me semble absurde qu'un étudiant consacre plus que 10-12 heures à un emploi chaque semaine et puisse réussir facilement ses cours. En ce sens, il serait préférable pour la société d'avoir une gratuité ou de très faibles frais de scolarité, ainsi que des prêts et bourses généreux pour que les étudiants puissent réellement se consacrer aux études plutôt qu'à une fucking job. Ils deviendraient meilleur dans leur emploi futur= bon pour l'économie = bon pour tout le monde.

C'est un débat assez complexe qui dépasse plus que le "taxons les banques et instaurons la gratuité !" ou bien le "Alléger le fardeau de nos contribuables !". Il n'y a pas de solution magique. J'aimais bien Boisclair à l'époque parce qu'il avait fixé l'éducation comme priorité numéro un, mais au Québec ce sont les vieux qui décident et bien sûr que si votre priorité est autre que la santé, vous serez battus.

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J'adore mes contacts Facebook pro-grève. Vraiment. N'importe quel article qui peut conforter les plus impliqués d'entre eux leur fait perdre leur sens critique.

Le meilleur exemple récent? Ce texte sur The Gardian U.K.

The social unrest roiling Quebec is colour-coded red. One cannot miss the hundreds of thousands of people with cloth of the colour pinned to their coats and satchels; the stickers pasted on street poles and storefront mannequins; and the sheets fluttering from balconies and windows. The red squares – punning visually on a French expression to be squarely in the red, or in debt – are a gesture of solidarity with university and college students on a massive general strike against government tuition fee hikes.

They have also become a symbol of the most powerful challenge to neoliberalism on the continent.

Pour eux, le Royaume-Uni comprend donc bien le conflit étudiant. Ce qui cloche? Le journaliste habite Montréal et est activiste de gauche, et publie ce texte sur le blogue de The Guardian (l'équivalent du Cercle de Cyberpresse), d'un journal à la ligne éditoriale progressiste et de gauche (ce qui n'est pas mauvais, un peu comme Le Devoir en fait) ce qui ne veut donc pas dire que le Royaume-Uni regarde "objectivement" et à l'avantage pro-grève le conflit étudiant du Québec.

Moi, j'aime ça checker mes sources et backer mes faits, tsé. Ce que plusieurs ne font plus sous le coup de l'émotion.

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Les fanatiques de pacotille sont beaucoup trop obnubilés par leur pseudocause pour avoir un quelconque sens de l'observation et jugement.

Je commence a croire que les idiots heureux se complaisent dans ce chiard, ti c'est ben plus cool aller scrapper des fenêtres et se battre que d'étudier, surtout que nous sommes au Québec, un province ou personne n'est coupable de rien.

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À l'inverse le système scandinave semble très bien fonctionné, la différence c'est qu'ils semblent investir davantage dans leurs Universités.

Prenons l'exemple de la Norvège qui semble faire rêver tous les partisans de la gratuité universitaire. Croyez-vous un instant que ceux qui militent activement pour un modèle totalement gratuit auraient le courage de se donner les moyens économiques pour y arriver? Croyez-vous un instant que les artistes, les politiciens de gauche et les étudiants affiliés à la CLASSE permettraient l'exploitation des richesses pétrolières et gazières comme c'est le cas en Norvège?

La gratuité scolaire à un prix. Dans l'excellent système norvégien, ce prix c'est principalement d'avoir accepté d'exploiter les ressources naturelles présentes dans la Mer du Nord. Serions-nous prêts à faire la même chose au Québec? J'en doute fortement; nous sommes tellement occupés à cracher sur le Plan Nord, à cracher sur les gaz de schistes, à cracher sur tout nouveau développement hydro-électrique, à cracher sur notre potentiel pétrolier, à cracher sur l'industrie minière et j'en passe.

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(modifié)

Prenons l'exemple de la Norvège qui semble faire rêver tous les partisans de la gratuité universitaire. Croyez-vous un instant que ceux qui militent activement pour un modèle totalement gratuit auraient le courage de se donner les moyens économiques pour y arriver? Croyez-vous un instant que les artistes, les politiciens de gauche et les étudiants affiliés à la CLASSE permettraient l'exploitation des richesses pétrolières et gazières comme c'est le cas en Norvège?

La gratuité scolaire à un prix. Dans l'excellent système norvégien, ce prix c'est principalement d'avoir accepté d'exploiter les ressources naturelles présentes dans la Mer du Nord. Serions-nous prêts à faire la même chose au Québec? J'en doute fortement; nous sommes tellement occupés à cracher sur le Plan Nord, à cracher sur les gaz de schistes, à cracher sur tout nouveau développement hydro-électrique, à cracher sur notre potentiel pétrolier, à cracher sur l'industrie minière et j'en passe.

C'est certain qu'il y en a certains qui sont contre l'exploitation des ressources naturelles, mais le vrai problème qu'il y a avec, disons le Plan Nord, c'est que le Québec obtient très peu en retour et que ce sont des compagnies étrangères qui viennent s'enrichir sur notre dos. Ce qu'il faut, c'est une nationalisation de nos ressources et une exploitation qui se fera adéquatement pour l'environnement et les populations qui sont touchées par les développements miniers, gaziers ou hydroélectriques. Présentement, les redevances sont bien maigres en comparaison aux milliards de dollars que feront les multinationales sur notre territoire. Je doute pas une seule seconde qu'en Norvège ils ont su comment obtenir le plein potentiel de leurs ressources sans laisser partir les profits vers l'étranger.

Modifié par Mr. Deuxcôté
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Mais qu'est-ce que le site de Victo a de spéciale?

Tout d'abord il est impossible d'assurer la sécurité du lieu même vu la quantité de policiers sur place et les accès au lieu (On parle d'un hôtel entouré de stationnement, de terrain vagues et de petits boisés. Ensuite il est impossible de contrôler les déplacements de la foule dans les rues (et de les repousser dans les rues) puisqu'ils auraient tout simplement besoin de milliers de policiers pour le faire. L'hôtel a deux voies pour entrer sur le site : Une large route de 4 voies avec un terre plein au milieu ainsi qu'une rue d'un quartier résidentiel. En cas d'assaut sur le bâtiment, ils n'ont même pas de porte de sortie (ce qui pousse les individus, dans ce cas-ci la police, à sa battre jusqu'au bout (voir Sun Tzu...)). Tous ces éléments font en sorte que les policiers n'ont pas d'options en plus de ne pas pouvoir prévoir le déplacement des manifestants. La tension de leur côté est très certainement élevé.

D'un autre côté, les «crimes» contre la propriété devraient être peu nombreux. Les commerces sont relativement éloignés du centre et certaines mesures ont été prises par les propriétaires (qui étaient au courant depuis une semaine de la manifestation) comme déplacé les voitures des concessionnaires vers un endroit clôturé à quelques kilomètres des lieux. La zone boisée agit également comme zone tampon entre l'hôtel et les maisons. On peut également mentionner le nombre relativement faible de manifestants sur les lieux dont la plupart sont totalement pacifiques.

Edit : Parenthèse : Parizeau sur le Plan Nord.

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lol l'UQwAM, ça doit être ben être la pire université du Canada.

(Oui j'ai vaguement étudié là et j'ai pu confirmer la totalité de mes préjugés).

"C'est les meilleurs qui partent en premier, icitte on se ramasse avec les fonds d'panier."

"Je n'ai qu'un seul regret, c'est de ne pas avoir quitter le Québec quand j'étais encore jeune."

"Vous qu'est-ce que vous attendez ? Voulez-vous être les derniers pour fermer la lumière ?"

André Arthur

http://www.quitterlequebec.com

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Techniquement, la gratuité scolaire ne coûterait pas tellement chère. On parle de quelques centaines de millions par an, ce qui ne représente qu'une fraction du budget du ministère de l'éducation. Ça représente probablement moins que les sommes détournées par le PLQ vers leurs amis de la mafia. Plusieurs pays ayant des moyens similaires à ceux du Québec l'offrent. Le grand défi n'est pas tant au niveau financier, mais plutôt au niveau de la qualité de l'éducation. Quand ça ne coûte rien, plusieurs étudiants y mettent moins d'effort et ça crée une pression à la baisse sur la qualité de l'éducation. Les profs ajustent alors la baisse rigueur de leur enseignement et les diplômes deviennent beaucoup trop facile à obtenir. La solution consiste donc à limiter les places à ceux qui méritent vraiment d'être à l'université, ce qui aurait également comme avantage secondaire de diminuer les coûts à l'état. L'éducation supérieure doit, comme son nom l'indique, être réservée à l'élite intellectuelle (sans égard aux moyens financiers des parents).

Vlad parle plus bas du cas de la France. En France, d'après ce que j'ai entendu, les études, même en école publique, sont assez difficiles. Les critères ne semblent pas s'être assouplies suite a l'instauration de la gratuité. Le problème étant peut-être que des idiots abusent et s'y attardent pour ''faire la fête''.(il suffirait de les expulser s'ils ne veulent pas travailler, ce n'est pas solidaire de la gratuité).

Avant, je pensais plus ou moins comme toi: gratuité pourvu qu'on ressert les critères académiques. Ça semblait assez logique dans ma tête. Mais depuis certains doutes se sont insinués:

Je comprends que tu es pour une société élitiste ou une espèce de clique intellectuelle d'élite qu'on aurait découverte par notre système scolaire nous guiderait. Le premier problème avec cette vision est bien évidemment de définir ce qu'on entend par ''resserrer les critères académiques'' et ''élite intellectuelle''. En science pure cela semble facile, mais en science sociale, aucune ''science normale'', qui contrôlerait les critères normatifs de recherche académique ne s'est imposée et dire qu'il faudrait resserrer les critères académiques reviendrait peut-être a privilégier une approche et a en rejeter une autre, selon le département et le prof. Bref il faut voir.

Le deuxième problème, c'est qui est l'élite intellectuelle, et qui on veut qu'elle soit? Les études sur l'accès a l'université montrent que le facteur qui explique le mieux l'inégalité socio-économique d'accès aux universités, c'est la scolarité des parents. Qu'est-ce que cela nous indique? On peut adopter deux manières pour interpréter cette donnée: soit les parents scolarisés ont tendance a être plus doués, les plus doués a être plus riches, a mettre au monde des enfants plus doués(j'ai l'impression désagréable que ce serait ton interprétation...), soit cela implique une logique d'exclusion qui maintient les étudiants provenant des milieux socio-économiquement défavorisés en dehors de l'école, de génération en génération: mon père, qui n'a pas eu les moyens d'aller a l'école longtemps, ne m'a pas encouragé a faire mes devoirs, il ne m'a pas supervisé, il n'a pas pu se payer quelqu'un pour me superviser, il était d'ailleurs toujours occupé a travailler pour subvenir a nos besoins, etc. On peut aussi aller plus loin et se demander s'il n'y a pas un choc culturel qui se produit entre un milieu moins favorisé et le milieu scolaire, dans la mesure ou ce dernier a historiquement été l'apanage d'une certaine classe économique et que certaines habitudes d'esprit et normes propres a cette classe ont pu se préserver a l'école.

En tout cas, si on adopte la deuxième interprétation, on peut apprécier a une nouvelle aune le fait que des enfants issus de milieux moins favorisés(provenant des régions par ex., première génération a aller a l'école) choisissent plus souvent des domaines d'étude réputés plus ''faciles d'accès'', moins exigeants ou moins contingentés, les sciences sociales par ex. On ne leur a jamais donné les moyens d'avoir des bonnes notes, ils viennent d'une culture peut-être en partie antagoniste a la culture ''scolaire'' traditionnelle, ils doivent donc se tourner vers ce qui leur est accessible dans ces conditions. Qu'est-ce qu'on fait alors quand on ressert les critères académiques dans les programmes qu'ils choisissent? Est-ce qu'on ne contribue pas a exclure des familles qui, de génération en génération, ont été exclus de l'école? Il faut bien comprendre les conséquences graves que cela entraine pour ta vision sociale: si l'élite ''peut'' venir de n'importe quelle classe sociale, si quelqu'un de doué peut naitre d'une ouvrière pauvre monoparentale dont la famille n'a jamais eu accès a l'école, cette personne va-t-elle développer les capacités et les habitudes d'esprit nécessaires a l'école? Si on avait permis a cette ouvrière de se scolariser suffisamment longtemps, sans réussir nécessairement a péter des scores, elle aurait peut-être eu néanmoins certaines choses a transmettre a son enfant, pour l'aider, lui a se rendre plus loin. Bref l'élite peut venir après 2,3, 4... générations d'une famille qui n'ont pas eu de grands succès académiques.

Une deuxième conclusion que peut admettre la deuxième interprétation(dans son acception la plus radicale), c'est qu'il ne faut peut-être pas tant changer la culture des enfants issus de famille moins favorisée que la culture scolaire. En ce sens, le fait d'avoir a l'école des enfants issus de familles d'une culture différente insufflerait un nouveau souffle au système scolaire et en changerait la nature. Le fait de vouloir durcir les critères scolaires serait alors davantage perçu comme un braquage d'une culture scolaire traditionnelle qui privilégierait certaines connaissances ou certaines pratiques du savoir qui sont admises et légitimées par le système. Bref est-ce que l'élite intellectuelle, ça ne devrait pas être tout le monde qui participe activement a la formation et reformation, a la pratique et a la culture des savoirs? Je n'ai pas d'exemple a donner, ce n'est pour l'instant qu'un questionnement.

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(Victoriaville) Les médecins craignent pour la vie d'un manifestant qui a participé à l'émeute qui a eu lieu à Victoriaville vendredi soir. Celui-ci aurait subi un traumatisme crânien lors de la manifestation qui s'est déroulée devant l'hôtel Le Victorin où se tient le congrès général du Parti libéral du Québec.

Josée Thibodeau, la directrice du Centre de santé et des services sociaux d'Arthabaska-et-de-l'Érable, affirme que le manifestant aurait reçu un projectile à la tête. Elle a indiqué qu'il pourrait s'agir d'une boule de billard, d'un morceau d'asphalte ou d'une balle de caoutchouc utilisée par les policiers pour éloigner les fauteurs de trouble.

Le patient a été admis à l'Hôtel-Dieu d'Arthabaska. Il a par la suite été transféré dans un autre centre hospitalier, à Québec ou à Trois-Rivières, étant donné la sévérité de son cas. Il a été impossible de connaître l'âge de la victime et son origine.

Deux autres manifestants ont aussi subi des traumatismes crâniens «sévères». Ils ont été également été transférés dans un autre centre hospitalier, mais on ne craint pas pour leur vie.

En tout, ce sont neuf personnes qui ont été blessées hier lors de la manifestation qui a tourné au vinaigre. Les trois victimes de blessures à la tête sont toujours à l'hôpital, un patient attend de voir un spécialiste et les autres ont quitté après voir reçu les soins pour traiter des blessures mineures. Parmi eux figurent trois policiers de la Sûreté du Québec.

En point de presse

Le capitaine Jean Finet a indiqué que les policiers ont procédé à 106 arrestations, dont plusieurs ont été faites lorsque des autobus ont été interceptés alors qu'ils étaient en route vers Montréal. Samedi avant-midi, la plupart avaient été relâchés sous promesse de comparaître. M. Finet a aussi indiqué que trois des individus interceptés sont des récidivistes qui avaient déjà été arrêtés dans des circonstances semblables.

Les accusations auxquelles feront face les suspects vont d'agression armée à entrave au travail des policiers, en passant par attroupement illégal.

La capitaine Finet a estimé que les policiers avaient bien fait leur travail au cours de cette soirée chargée et que leur plan de match sera à peu près le même pour le reste de la fin de semaine.

Il a affirmé que la plupart des manifestants semblaient vouloir s'exprimer dans le calme et que plusieurs ont quitter rapidement lorsque la situation a dégénéré.

Réactions du maire de Victoriaville

Le maire de Victoriaville, Alain Rayes, s'est dit heureux de constater que peu de dégâts matériels aient été recensés dans la ville, mis à part le secteur du Palais des congrès. Il a toutefois manifesté son désarroi devant les violences observées.

Plus de détails à venir.

- Avec La Presse Canadienne

[source:] http://www.lapresse....-et-la-mort.php

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