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La hausse des frais de scolarité universitaires


Pour des hausses rétroactives  

112 membres ont voté

  1. 1. Voulez-vous que la hausse des frais de session soient rétroactives

    • Oui, que ceux qui ont profité du gel passé payent aussi.
    • Non, je suis droitiste: faisons payer les autres
    • Haussons les impôts à la place
    • Arrêtons le gaspillage: ça va suffire


Déchet(s) recommandé(s)

Je sais que ça fait du sens. Si c'était juste de moi j'en donnerais un à tout le monde comme en Californie (Les coûts à long terme seraient beaucoup plus bas si tous les élèves avait accès à ce genre d'équipement, qu'ils soit un iPad ou les versions Android), mais c'est quand même 2x plus qu'un portable pour un peu moins de fonctionnalité technique.

Quand t'es étudiant, t'es supposé courir les options cheap. Le problème vient que même à 19 ans, en pleine étude, ça voudrait être équipé comme un jeune adulte de 30 ans qui travaille depuis des années et sa s'endette... endette et endette et après ça ne comprend pas pourquoi ça n'arrive pas. On connais tous des histoires d'étudiant qui vont dans le sud à même leurs prêts.

Dans un CEGEP du Saguenay, alors que j'étais avec la SQ en pleine conférence sur le cyber-intimidation et autres, y'en a facilement 15 sur la centaine réuni qui m'ont dit qu'ils partaient à Puerto Vallarta aussitôt que leurs gros prêts de décembre pour la session d'hivers arrive. Ils m'ont dit pour la plupart qu'ils travailleraient un peu plus au retour et/ou espéraient que la grève soit énorme pour couper les coûts. Ça c'est juste un petit échantillon sur la centaines de CÉGEP et d'Université du Québec.

Pour ce qui est des élèvent dont le parent se foutent royalement d'eux... qu'est-ce que tu veux faire vraiment? C'est quoi ta solution? Si tu ouvres la porte moindrement, les "riches" vont en profiter pour rester "riche" encore plus en disant au gouvernement de payer pour eux. Probablement que le gouvernement pourrait inciter, à la limite obliger, les parents de famille aisée de payer un certain % pour leurs enfants sinon ils sont puni lors des impôts... mais peu importe la solution, ça va toujours faire de la marde.

Et tu sais, si t'es parents se foutent littéralement de toi en ne voulant pas te payer tes études, je ne vois pas en quoi ça t'empêche de les poursuivre. Ça toujours été la "solution" proposée et les enfants ont à 95% du temps toujours eu gain de cause. Ça fait de la marde, c'est certain... mais rendu là ça change quoi? Si t'es parents se foutent de toi au point de ne pas vouloir t'offrir une éducation alors qu'ils le peuvent, ça veut probablement dire qu'il ne t'aime pas. C'est dommage d'en arriver là, c'est certain, mais un moment donné tu dois vivre ta vie et non celle qu'ils veulent t'offrir.

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Haha, j'aime comment les gens accrochent sur le iPad 2. Concrètement c'est un "cheap laptop" pour beaucoup d'étudiants. Ça fait parfaitement du sens d'avoir un iPad pour un étudiant en 2011.

Ouais mais on revient au même argument : si t'es parents veulent pas te donner d'argent, toi en tant qu'individu qui ne les a pas choisis, qu'elles sont tes options si l'AFE considère qu'ils gagnent trop et qu'ils devraient donc payer. Une poursuite ?

Désolé, mais pour un étudiant: un iPad = un laptop? C'est vraiment n'importe quoi.

Je sais bien que le iPad est beaucoup moins encombrant, mais il n'a vraiment pas la même utilité. Tu peux pas faire un travail scolaire typographique (écrit) de façon convenable là-dessus. Oui tu peux prendre des notes, quoique cet argument est totalement relatif au cours que tu suis : ce serait un vrai carnage intellectuel que de réécrire quelconques notes de chimie, maths ou physique (j'ose croire qu'il y aurait d'autres exemples applicables, mais c'est les seules que je peux commenter) d'autres matières sans un effort exhaustif supplémentaire; le format papier est de loin plus convenable. Plusieurs cours demandent aussi l'installation de certains logiciels sur ton ordinateur que le iPad ne peut t'offrir (même en déboursant).

Je ne vois pas du tout l’intérêt d'en posséder un pour remplacer le laptop étant étudiant; sauf pour un intérêt presque exclusivement social : c'est un moyen de transport d'informations, facilité d'accès aux courriels et/ou autres messages interweb, pouvoir aller voir sur wikipedia qui a raison lors d'une discussion verbale. Toutefois, tous ces points sont couverts par le portable qui est à peine plus encombrant.

Oh j'oubliais. Je suis contre la hausse des frais universitaires. Je crois que 1000+ a bien résumé ma pensé à ce sujet dans ce post, à quelques divergences près.

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Désolé, mais pour un étudiant: un iPad = un laptop? C'est vraiment n'importe quoi.

Je sais bien que le iPad est beaucoup moins encombrant, mais il n'a vraiment pas la même utilité. Tu peux pas faire un travail scolaire typographique (écrit) de façon convenable là-dessus. Oui tu peux prendre des notes, quoique cet argument est totalement relatif au cours que tu suis : ce serait un vrai carnage intellectuel que de réécrire quelconques notes de chimie, maths ou physique (j'ose croire qu'il y aurait d'autres exemples applicables, mais c'est les seules que je peux commenter) d'autres matières sans un effort exhaustif supplémentaire; le format papier est de loin plus convenable. Plusieurs cours demandent aussi l'installation de certains logiciels sur ton ordinateur que le iPad ne peut t'offrir (même en déboursant).

Je ne vois pas du tout l’intérêt d'en posséder un pour remplacer le laptop étant étudiant; sauf pour un intérêt presque exclusivement social : c'est un moyen de transport d'informations, facilité d'accès aux courriels et/ou autres messages interweb, pouvoir aller voir sur wikipedia qui a raison lors d'une discussion verbale. Toutefois, tous ces points sont couverts par le portable qui est à peine plus encombrant.

Oh j'oubliais. Je suis contre la hausse des frais universitaires. Je crois que 1000+ a bien résumé ma pensé à ce sujet dans ce post, à quelques divergences près.

Là t'est juste en train de me dire qu'un laptop ça sert à rien pour un étudiant, énoncé pas mal ridicule.

Et bon je suis désolé de t'apprendre que ya plein de programmes d'études autres que Chimie/Math/Physique et où les notes sont essentiellement textuelles et où les travaux le sont aussi.

D'autant plus que concrètement je tape pas mal plus vite que j'écris. Je me suis doté d'un laptop éventuellement parce que ça me permettais de prendre plus de note et de mieux écouter mes cours, au lieu de passer mon temps penché à essayer de tout noter ce que je voulais et pas trop être en retard sur ce que le prof dit. Je l'ai éventuellement changé pour un iPad et c'était tout aussi pratique.

Pour ce qui est de rédiger un texte en entier là dessus. C'est pas la force du iPad mais c'est très correct pour rédiger aussi, c'est surtout pour la mise en page finale que je terminerais avec un ordinateur, mais pour l'essentiel ça fonctionnait bien. C'est aussi un outil très intéressant pour lire des long textes en PDF (qu'on reçoit de plus en plus dans nos cours).

Ya une catégorie d'étudiant pour qui le iPad fait énormément de sens. T'es pas là dedans, fine, mais ya pas juste toi qui existe non plus.

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Et bon je suis désolé de t'apprendre que ya plein de programmes d'études autres que Chimie/Math/Physique et où les notes sont essentiellement textuelles et où les travaux le sont aussi.

D'autant plus que concrètement je tape pas mal plus vite que j'écris. Je me suis doté d'un laptop éventuellement parce que ça me permettais de prendre plus de note et de mieux écouter mes cours, au lieu de passer mon temps penché à essayer de tout noter ce que je voulais et pas trop être en retard sur ce que le prof dit. Je l'ai éventuellement changé pour un iPad et c'était tout aussi pratique.

Pour ce qui est de rédiger un texte en entier là dessus. C'est pas la force du iPad mais c'est très correct pour rédiger aussi, c'est surtout pour la mise en page finale que je terminerais avec un ordinateur, mais pour l'essentiel ça fonctionnait bien. C'est aussi un outil très intéressant pour lire des long textes en PDF (qu'on reçoit de plus en plus dans nos cours).

Ya une catégorie d'étudiant pour qui le iPad fait énormément de sens. T'es pas là dedans, fine, mais ya pas juste toi qui existe non plus.

J'ai dit qu'un laptop était bien PLUS utile qu'un iPad. Aucune de mes prémices ou arguments dit le contraire.

D'autant plus que concrètement je tape pas mal plus vite que j'écris. Je me suis doté d'un laptop éventuellement parce que ça me permettais de prendre plus de note et de mieux écouter mes cours, au lieu de passer mon temps penché à essayer de tout noter ce que je voulais et pas trop être en retard sur ce que le prof dit. Je l'ai éventuellement changé pour un iPad et c'était tout aussi pratique.

Personnellement, je type plus rapidement qu'une grande partie des gens que j,ai rencontré (merci starcraft), toutefois ton point n'a rien à voir avec ce que j'ai dit. Mon point étant que certains cours ne pouvaient être notés de façon ergonomique avec un iPad. J,ai citée chimie/physique/maths parce que c'est essentiellement les cours que j'ai eu ces dernières années, j'ai aussi présumé qu'il y avait fort probablement d'autres cours, mais malheureusement je ne peux me prononcer de façon crédibles puisque les seuls que j'aie vus soies des cours auxquels j,ai assisté clandestinement avec des connaissances. Désolé, mais même avec un laptop c'est quasiment impossible de noter quelconques mises en situation amenées par les profs sans une panoplie de macros (symboles surtout).

(J'ai aussi eu certains cours entre autres liés à la biologie qui eux ne nécessitaient pas réellement une prise de note assidue puisque les sources sont accessibles hors du cours)

Secondo, ma prémisse dit que le iPad est un luxe pour la plupart des étudiants et qu'il ne remplace habituellement pas le laptop. Je n'ai jamais affirmé qu'il était la source des déficits étudiants. J'ai même dit que je prône la gratuité scolaire.

Pour ce qui est de rédiger un texte en entier là dessus. C'est pas la force du iPad mais c'est très correct pour rédiger aussi, c'est surtout pour la mise en page finale que je terminerais avec un ordinateur, mais pour l'essentiel ça fonctionnait bien. C'est aussi un outil très intéressant pour lire des long textes en PDF (qu'on reçoit de plus en plus dans nos cours).

Tu le dis toi-même à quoi bon avoir les deux si ce n'est pour des raisons sociales, excluant une minorité d'étudiants pour qui cet outil est optimal. Bref, que le iPad est le remplacement par excellence pour l'étudiant : No.

(edit pour quelques précisions)

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Au pire là on s'en sacre, tu branches un clavier sur ton Ipad et ça fait un genre de portable monotâche. L'avantage que je vois c'est que tu peux reviser tes notes dans le métro / train / autobus. La mise en page tu peux très bien la faire sur ton ordi "desktop".

(Cela dit je préfère travailler sur un portable).

Edit : OMG : JE SUIS FUCKING PAS DANS LA BONNE SECTION?!!!

Modifié par Pixel
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J'ai pas dit ça du tout.

Je te cite :

« Tu peux pas faire un travail scolaire typographique (écrit) de façon convenable là-dessus. Oui tu peux prendre des notes, quoique cet argument est totalement relatif au cours que tu suis : ce serait un vrai carnage intellectuel que de réécrire quelconques notes de chimie, maths ou physique (j'ose croire qu'il y aurait d'autres exemples applicables, mais c'est les seules que je peux commenter) d'autres matières sans un effort exhaustif supplémentaire; le format papier est de loin plus convenable. »

Or ce sont tous des arguments qui s'appliquent aussi sur les laptops, en fait sur tous type d'ordinateur.

Même que concrètement s'il y a un appareil qui avec du bon logiciel pourrait éventuellement permettre de prendre des notes efficaces dans des matières comme les mathématiques c'est probablement le iPad par son écran tactile que l'ordinateur.

Mais ce que j'ai dit au départ c'est que pour beaucoup d',étudiants le iPad peut être une alternative fonctionnelle au laptop, et que c'est même un laptop pas cher pour certains. C'est évident que pour certaines matières prendre des notes sur un laptop c'est pas vraiment utile, mais concrètement pour une bonne catégorie d'étudiants ça l'est parce qu'ils ont des cours où tout est essentiellement textuel. Par exemple, je sais pas, les SCIENCES HUMAINES!

Donc de dire que le gars s'est nécessairement payé un luxe pas croyable avec un iPad c'est injuste étant donné que le iPad peut être un outil très intéressant pour les étudiants en sciences humaines et que c'est même moins cher que pas mal de laptop.

Mon point c'est ça et c'était toujours ça et tu le réfute en rien.

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Le problème, à la base, c'est de croire qu'un étudiant devrait être pauvre et mérite d'être pauvre. C'est de croire que l'étudiant devrait être assez pauvre pour être incapable de se payer un cellulaire ou un ipad.

Le débat sur l'utilité ou l'inutilité du ipad pour un étudiant est lui-même inutile. Le vrai débat, relatif à l'argument du ipad, c'est: "Est-il normal de penser qu'un étudiant mérite d'être si pauvre qu'il soit incapable de se payer un ipad?"

Il me semble que suivant la mouvance "occupy everything", c'est le réflexe qu'on devrait tous avoir. Suivant cette mouvance, on devrait être en mesure de remettre en question l'idée que les étudiants méritent d'être pauvres, plutôt que de débattre de l'utilité des ipad et des téléphones cellulaires chez les étudiants.

Il va y avoir un prochain outil techno ultra populaire chez la génération étudiante. Cela a commencé il y a quelques années avec l'argument des téléphones cellulaires, et maintenant ça se poursuite avec l'argument des ipads. Et comme l'histoire a tendance a se répéter, la droite-poubelle va accuser les étudiants de ne pas être assez pauvres puisque plusieurs d'entre eux possèdent ce nouvel outil technologique Vous feriez bien de briser immédiatement ce cycle et de débattre de la vraie question derrière tout ça : "les étudiants méritent-ils d'être pauvres, suffisamment pauvres pour être incapable de se payer ce genre d'outils technologiques?". Cette question est plus générale, et elle vaut pour tous les prochains outils techno qui vont sortir, et pour tout ce qui concerne les finances des étudiants en général. Devraient-ils être pauvres?

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Le problème, à la base, c'est de croire qu'un étudiant devrait être pauvre et mérite d'être pauvre. C'est de croire que l'étudiant devrait être assez pauvre pour être incapable de se payer un cellulaire ou un ipad.

Le débat sur l'utilité ou l'inutilité du ipad pour un étudiant est lui-même inutile. Le vrai débat, relatif à l'argument du ipad, c'est: "Est-il normal de penser qu'un étudiant mérite d'être si pauvre qu'il soit incapable de se payer un ipad?"

Il me semble que suivant la mouvance "occupy everything", c'est le réflexe qu'on devrait tous avoir. Suivant cette mouvance, on devrait être en mesure de remettre en question l'idée que les étudiants méritent d'être pauvres, plutôt que de débattre de l'utilité des ipad et des téléphones cellulaires chez les étudiants.

Il va y avoir un prochain outil techno ultra populaire chez la génération étudiante. Cela a commencé il y a quelques années avec l'argument des téléphones cellulaires, et maintenant ça se poursuite avec l'argument des ipads. Et comme l'histoire a tendance a se répéter, la droite-poubelle va accuser les étudiants de ne pas être assez pauvres puisque plusieurs d'entre eux possèdent ce nouvel outil technologique Vous feriez bien de briser immédiatement ce cycle et de débattre de la vraie question derrière tout ça : "les étudiants méritent-ils d'être pauvres, suffisamment pauvres pour être incapable de se payer ce genre d'outils technologiques?". Cette question est plus générale, et elle vaut pour tous les prochains outils techno qui vont sortir, et pour tout ce qui concerne les finances des étudiants en général. Devraient-ils être pauvres?

Ta question est complètement inversée!

Pourquoi les étudiants devraient-ils être riches?

-En étudiant tu reçois (théoriquement) plus que tu payes, surtout au Québec.

-En étudiant tu n'aides pas activement ton prochain. (Là capote pas 1000+ pis lis au lieu de répondre tout de suite.)

-En étudiant tu ne crée pas activement de valeur dans la société. (En étudiant simplement, je ne parle pas d'étudiants bénévoles, de stages ou WTV).

Pourquoi tu as de l'argent quand tu as fini d'étudier?

-Tu crée / sers activement dans ta communauté et tes actions aident les autres (qui te rénumèrent).

-Tu donnes ton temps d'expert / personne formée au lieu de prendre celui d'une autre personne.

Un étudiant c'est un investissement de société qui peut ne pas porter fruit. On ne peut pas se mettre à récompenser tous les participants sinon on se retrouverait avec 80% de la population générale avec des bacs qui valent rien.

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Le problème, à la base, c'est de croire qu'un étudiant devrait être pauvre et mérite d'être pauvre. C'est de croire que l'étudiant devrait être assez pauvre pour être incapable de se payer un cellulaire ou un ipad.

Le débat sur l'utilité ou l'inutilité du ipad pour un étudiant est lui-même inutile. Le vrai débat, relatif à l'argument du ipad, c'est: "Est-il normal de penser qu'un étudiant mérite d'être si pauvre qu'il soit incapable de se payer un ipad?"

Il me semble que suivant la mouvance "occupy everything", c'est le réflexe qu'on devrait tous avoir. Suivant cette mouvance, on devrait être en mesure de remettre en question l'idée que les étudiants méritent d'être pauvres, plutôt que de débattre de l'utilité des ipad et des téléphones cellulaires chez les étudiants.

Il va y avoir un prochain outil techno ultra populaire chez la génération étudiante. Cela a commencé il y a quelques années avec l'argument des téléphones cellulaires, et maintenant ça se poursuite avec l'argument des ipads. Et comme l'histoire a tendance a se répéter, la droite-poubelle va accuser les étudiants de ne pas être assez pauvres puisque plusieurs d'entre eux possèdent ce nouvel outil technologique Vous feriez bien de briser immédiatement ce cycle et de débattre de la vraie question derrière tout ça : "les étudiants méritent-ils d'être pauvres, suffisamment pauvres pour être incapable de se payer ce genre d'outils technologiques?". Cette question est plus générale, et elle vaut pour tous les prochains outils techno qui vont sortir, et pour tout ce qui concerne les finances des étudiants en général. Devraient-ils être pauvres?

Encore un fois, tu prends un sujet et tu le tourne à ton avantage. C'est tellement ridicule ton affaire.

De un, il n'a jamais été question que l'étudiant doit être pauvre. Simplement que l'argent qu'on lui remet pour étudier devrait servir uniquement pour l'étude et non pas pour se payer du luxe, ce qui arrive malheureusement plus souvent qu'autrement.

L'histoire du iPad ou de whatever est simplement une image pour illustrer. Le luxe ne s'arrête pas juste à l'électronique, car on pourrait facilement insérer ici ceux qui ont en permanence 600$ de linge sur le dos par jour, ceux qui s'obstine à vivre dans la Vieux-Québec à 900$ rien d'inclus de loyer par mois pour un 1 et demi (j'en connais 5 ami proche) juste parce que c'est in et etc. etc.

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Quand les étudiants crèvent de faim, ils se tournent vers des banques alimentaires ... le gouvernement s'en câlisse.

Trois fois plus d’étudiants montréalais bénéficiaires du programme d’aide financière aux études (AFE) ont eu recours pour la première fois aux banques alimentaires cette année.

Ce constat troublant, fait par Moisson Montréal mercredi, illustre une tendance inquiétante puisqu’entre 2009 et 2010, ce nombre avait déjà doublé. Il y a maintenant 3359 ménages étudiants qui utilisent les services des banques alimentaires chaque mois. Il y en avait 1689 en 2010.

« C’est lourd. Même s’ils ne représentent pas encore une part importante des utilisateurs, ça démontre une grande courbe, une courbe impressionnante d’augmentation de l’usage », explique Dany Michaud, directeur général de Moisson Montréal.

Les 6667 étudiants prestataires de l’AFE qui représentent désormais près de 10 % de la clientèle des 212 organismes qui distribuent des denrées dans la métropole.

La pointe de l’iceberg ?

« C’est ce genre de statistique qui confirme notre inquiétude. L’AFE n’est déjà pas capable de subvenir aux besoins des étudiants, imaginez avec une hausse des droits de 75 % », explique Gabriel Nadeau-Dubois, porte-parole de l’Association pour une solidarité syndicale étudiante (ASSÉ). L’AFE prête présente 7 $ par jours aux étudiants pour se nourrir, une somme nette insuffisante selon ce dernier.

Du côté de la Fédération des étudiants universitaires du Québec, on se dit peu étonné de ces chiffres. « On le voit dans nos propres demandes de bourses alimentaires, à l’interne », explique Martine Desjardins, présidente de l’organisation.

Un peu comme la pointe de l’iceberg, ces chiffres seraient même le reflet d’une réalité encore plus large. « Les banques alimentaires, c’est un dernier recours. Les étudiants qui en arrivent là on épuisé toutes les autres ressources, mais ce ne sont pas les seuls à vivre dans la pauvreté », ajoute-t-elle.

De son côté le ministère de l’Éducation du Québec n’a pas voulu commenter la nouvelle. « On ne sait pas à qui ont a affaire. Est-ce des étudiants étrangers ? Une petite minorité ? On va s’asseoir et bien analyser la situation », a affirmé Dave Leclerc, attaché de presse de la ministre Line Beauchamp.

Source

Et vous osez mépriser les étudiants en les qualifiants de riches ? Vous êtes sérieusement pathétiques. Je plains votre existence humaine.

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De son côté le ministère de l’Éducation du Québec n’a pas voulu commenter la nouvelle. « On ne sait pas à qui ont a affaire. Est-ce des étudiants étrangers ?

Haha. Quelle lamentable réponse.

Les étudiants étrangers, tel que défini par le MELS, sont des étudiants n'ayant pas la citoyenneté canadienne, ni un statut de résident permanent, ni un statut d'Indien.

Et pour etre admissible a l'AFE, il faut avoir la citoyenneté canadienne, ou le statut de résident permanent, donc ne pas avoir le statut d'étudiant étranger. Or, au début de l'article, on spécifie que l'on parle d'étudiants ayant recours à l'AFE.

Line Beauchamp est une vrai blague.

Modifié par Vltava
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Payer pour un étudiant fait beaucoup de sens...

Non.

C'est loin d’avoir du sens. Premièrement, les élèves qui réussissent le mieux à l'école ont des parents fortement scolarisés et ils sont issus de milieux aisés. Donc, en moyenne, les élèves les plus forts ont des parents riches avec une éducation universitaire. Ton système favoriserait énormément ces élèves doués et favorisés. De toute façon, ce sont des élèves qui s'enlignent, la plupart du temps, vers des domaines contingentés et payants.

Paradoxalement, l'élève à qui ton système profiterait le plus serait probablement celui qui en aurait le moins besoin. Pensons à un élève doué étudiant pour devenir médecin spécialiste, dont les parents sont eux aussi très scolarisés et qui ont facilement les moyens financiers pour payer les études de leur fils.

Ça fait parfaitement du sens d'avoir un iPad pour un étudiant en 2011.

J'adore te lire et j'apprécie ton argumentation Vacpower, mais bordel que tu perds le Nord quand il est question d'Apple.

Désolé, mais ça ne fait pas de sens d'avoir un iPad pour un étudiant en 2011. Ça reste un gadget technologique couteux et éphémère dont l’utilité est fortement limitée.

Pour l'immense majorité de programmes universitaires, le seul pré-requis technologique est un vieux desktop réusiné de 75$.

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Encore un fois, tu prends un sujet et tu le tourne à ton avantage. C'est tellement ridicule ton affaire.

De un, il n'a jamais été question que l'étudiant doit être pauvre. Simplement que l'argent qu'on lui remet pour étudier devrait servir uniquement pour l'étude et non pas pour se payer du luxe, ce qui arrive malheureusement plus souvent qu'autrement.

L'histoire du iPad ou de whatever est simplement une image pour illustrer.

Écoute, tu revendiques que les étudiants ne devraient pas avoir assez d'argent pour être capable de se payer le moindre luxe, et ensuite tu dis qu'il n'est pas question de pauvreté étudiante.

Ne pas être capable de se payer autre chose que de la bouffe médiocre, un appart miteux, et autres besoins de base, pour moi, c'est être pauvre. Dans le contexte québécois, une telle condition, c'est de la pauvreté.

Le vrai débat il est là. Les étudiants méritent-ils cette pauvreté là? À mon avis, ils méritent un niveau de vie plus décent que ça. La droite pense qu'ils ne méritent pas plus que ça.

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C'est loin d’avoir du sens. Premièrement, les élèves qui réussissent le mieux à l'école ont des parents fortement scolarisés et ils sont issus de milieux aisés. Donc, en moyenne, les élèves les plus forts ont des parents riches avec une éducation universitaire. Ton système favoriserait énormément ces élèves doués et favorisés. De toute façon, ce sont des élèves qui s'enlignent, la plupart du temps, vers des domaines contingentés et payants.
Le système actuel favorise énormément les riches.

Le système que je propose a l'avantage de donner une chance à tous les pauvres qui ont du talent et du coeur. Le salaire qu'ils vont gagner, à cause de leur talent et de leur travail assidu, leur permettra d'avoir un bon niveau de vie et de poursuivre leurs études. Ils ne vont pas lâcher, comme plusieurs dans le système actuel, sous prétexte que leur niveau de vie est trop mauvais et que leurs parents ne peuvent pas les aider.

Ils ne seraient pas obligés de travailler à temps partiel, ce qui veut dire qu'ils peuvent alors étudier à temps plein.

Ce qui est loin d'avoir du sens, c'est ton argument. Et sur ce forum, tout le monde sait que tu adhères à des principes idéologiques qui favorisent les riches, ce qui rend ton argument non seulement absurde, mais extrêmement hypocrite.

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Le système actuel favorise énormément les riches.

Le système que je propose a l'avantage de donner une chance à tous les pauvres qui ont du talent et du coeur. Le salaire qu'ils vont gagner, à cause de leur talent et de leur travail assidu, leur permettra d'avoir un bon niveau de vie et de poursuivre leurs études. Ils ne vont pas lâcher, comme plusieurs dans le système actuel, sous prétexte que leur niveau de vie est trop mauvais et que leurs parents ne peuvent pas les aider.

Ils ne seraient pas obligés de travailler à temps partiel, ce qui veut dire qu'ils peuvent alors étudier à temps plein.

Pourquoi ne pas simplement bonifier les bourses pour les élèves les plus pauvres issus de milieux défavorisés? Pourquoi payer tous les élèves quand on sait que ton système, en moyenne, favorisera davantage les élèves issus d'un milieu socio-économique favorisé, car il existe une corrélation entre la réussite scolaire et le contexte socio-économique des parents?

Ce qui est loin d'avoir du sens, c'est ton argument. Et sur ce forum, tout le monde sait que tu adhères à des principes idéologiques qui favorisent les riches, ce qui rend ton argument non seulement absurde, mais extrêmement hypocrite.

Ce qui est loin d'avoir du sens c'est que ton argumentation soit tellement faible et chancelante qui tu doives te résoudre à te défendre avec des arguments "ad hominem".

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Je ne dis pas que j'ai raison parce tu es un hypocrite (Aucun des arguments soutenant ma position n'est Ad Hominem). Je dis que tu es un hypocrite parce que tu utilises un argument égalitaire pour défendre ta position, alors que, premièrement, l'idéologie que tu défends ici depuis quelques années est extrêmement inégalitaire, et deuxièmement, le système que tu défends est plus inégalitaire que le présent système, présent système qui est lui-même très inégalitaire.

Quand je dis que tu es un hypocrite, je ne prétends pas donner un argument appuyant ma position, ou réfutant ta position. Je porte plutôt un jugement sur ta personne. C'est la manière que j'ai de te communiquer ce que je désapprouve, moralement, dans ton attitude consistant à mentir sur tes vraies valeur.

Mes arguments, les voici:

Moi j'irais plus loin que la gratuité scolaire. Je donnerais un salaire aux étudiants pour qu'ils étudient et le salaire obtenu dépendrait des performances scolaires. Il faut comprendre qu'étudier est un vrai travail, et le faire vraiment sérieusement peu demander beaucoup plus de temps par semaine qu'une job à 40h/semaine. Il faut également comprendre que comme sur le marché du travail, l'appât du gain est l'une des meilleures incitations qu'il y a pour amener un travailleur à se forcer et à performer.

De pauvres performances donneraient un salaire très bas, suffisamment bas pour qu'il soit économiquement préférable de se trouver un autre emploi sur le marché du travail. Se trouver un emploi ou se forcer aux études seraient les alternatives les plus payantes pour un élève sous-performant. En contrepartie, de bonnes performances donneraient un bon salaire.

Pour éviter que des gens se fassent payer des études et sacrent leur camp dans d'autres pays sans rien payer, il faut instituer un système spécial de dettes aux études. Chaque chèque de paie envers un étudiant constituerait une dette envers l'état. À la dette, on ajouterait également ce qu'il en coute à l'état pour payer les profs et toutes autres ressources éducatives. Tant que l'étudiant réside au Québec, et pour toute sa vie après ses études, l'étudiant n'est pas obligé de payer sa dette. En contrepartie, s'il quitte le pays, alors il est obligé de rembourser sa dette au complet, et on tient compte de l'inflation. Autrement dit, on paye tes études, mais à condition que tu travailles ici et que tu contribue à notre développement économique.

Il faut comprendre que lorsque l'état met de l'argent dans l'éducation, cela constitue un investissement. À cet investissement, il y a un retour sur investissement. Les travailleurs mieux formés font plus d'argent et paient plus d'impôts. On augmente également la progressivité du système fiscal pour maximiser ce retour sur investissement. Il y a aussi un retour sur investissement caché, et on appelle ça des externalités positives. Elles sont difficiles à prédire, mais elles seront certainement la plus grande part de la richesse créée. En augmentant la quantité de travailleurs hautement spécialisés, ils faut s'attendre à ce qu'ils coutent moins cher aux entreprises. En contrepartie, cela va attirer des entreprises de pointes. Il faut donc prévoir de grands avantages à long terme.

Le plus important, c'est d'équilibrer tout ça. Il faut que les diplômes universitaires matchent la demande pour des diplômés. On devrait donc revoir quels combien d'étudiants sont admis dans quels programmes afin d'optimiser le tout. Actuellement, ça ne semble pas être le cas, ce qui implique beaucoup de gaspillage.

Mon système implique d'abolir complètement les prêts et bourses car ils sont remplacés par les salaires.

Mon système permet également de vendre des formations à des étudiants extérieurs. On ne paierait pas leurs études, mais ils pourraient venir étudier dans nos universités. Ils nous paieraient suffisamment pour que ce soit rentable. Pour ceux qui sont performants, on peut également instaurer des mesures pour les inciter à rester ici, comme mon système spécial de dette aux études.

Je crois qu'un tel système ne peut pas être institué d'un coup. Il doit s'instaurer progressivement et à long terme. C'est vers cette direction qu'on devrait s'enligner. À défaut de pouvoir convaincre les québécois d'adopter ce système, je suis définitivement pour le gel des frais de scolarité. Il faut décider vers quoi on veut se diriger: un peuple de déboucheurs de toilette, ou un peuple "lumière" aptes à faire les métiers les plus sophistiqués. Je choisis la seconde option.

Payer pour un étudiant fait beaucoup de sens, et les empêches de se trainer les pattes car de pauvres performances donnent un salaire vraiment bas (et le prêts et bourses sont abolis, donc c'est le seul revenu). Je donnerais quelque chose de plus bas que le salaire minimum. De bonnes performances donneraient un bon salaire. De cette manière, la seule manière d'avoir une bonne vie (économiquement), c'est de performer à l'université ou de lâcher l'école pour se trouver un autre emploi.

On a ainsi deux types d'incitations. Premièrement, il y a l'appât du gain pour performer. Deuxièmement, il y a la peur de manquer d'argent si on slacke trop. Ajoutons à ça qu'on change de mood: l'étudiant obtient le plein statut de travailleur. Psychologiquement, c'est valorisant. Ça donne un sens à ce qu'on fait, ce qui donne plus envie de mettre des efforts pour performer.

Considérons un autre point. Un travail à temps partiel est un gaspillage de temps, temps précieux qui pourrait être alloué à d'autres usages: plus d'études, une meilleure vie sociale, et plus de sommeil et plus d'activité physique. Ne pas avoir une bonne vie sociale, ne pas avoir un bon sommeil et manquer d'activité physique sont trois choses qui peuvent grandement nuire aux performances scolaires. Ensuite, comme il faut performer pour avoir un bon salaire, il faut passer beaucoup d'heures par semaines à étudier pour performer plus. Je parle de faire des semaines d'études bien au-delà du temps plein. C'est pourquoi être obligé de travailler à temps partiel est une nuisance pour l'étudiant.

La job d'un étudiant est d'étudier. Faire des frites au roteux est moins productif qu'apprendre plus et devenir plus compétent. En étudiant plus, l'étudiant acquière ses compétences plus vite ou termine son programme avec plus de compétences. L'étudiant termine donc plus vite, ou avec plus de compétence. Il est plus vite sur le marché du travail avec sa vraie job de haut niveau (plutôt que de faire des frites), ou il arrive sur le marché du travail avec des compétence d'un niveau plus élevé (travail de plus grande qualité ou plus rapide, donc travail avec une plus grande valeur). C'est exactement ce qu'il nous faut.

Le problème, à la base, c'est de croire qu'un étudiant devrait être pauvre et mérite d'être pauvre. C'est de croire que l'étudiant devrait être assez pauvre pour être incapable de se payer un cellulaire ou un ipad.

Le débat sur l'utilité ou l'inutilité du ipad pour un étudiant est lui-même inutile. Le vrai débat, relatif à l'argument du ipad, c'est: "Est-il normal de penser qu'un étudiant mérite d'être si pauvre qu'il soit incapable de se payer un ipad?"

Il me semble que suivant la mouvance "occupy everything", c'est le réflexe qu'on devrait tous avoir. Suivant cette mouvance, on devrait être en mesure de remettre en question l'idée que les étudiants méritent d'être pauvres, plutôt que de débattre de l'utilité des ipad et des téléphones cellulaires chez les étudiants.

Il va y avoir un prochain outil techno ultra populaire chez la génération étudiante. Cela a commencé il y a quelques années avec l'argument des téléphones cellulaires, et maintenant ça se poursuite avec l'argument des ipads. Et comme l'histoire a tendance a se répéter, la droite-poubelle va accuser les étudiants de ne pas être assez pauvres puisque plusieurs d'entre eux possèdent ce nouvel outil technologique Vous feriez bien de briser immédiatement ce cycle et de débattre de la vraie question derrière tout ça : "les étudiants méritent-ils d'être pauvres, suffisamment pauvres pour être incapable de se payer ce genre d'outils technologiques?". Cette question est plus générale, et elle vaut pour tous les prochains outils techno qui vont sortir, et pour tout ce qui concerne les finances des étudiants en général. Devraient-ils être pauvres?

Écoute, tu revendiques que les étudiants ne devraient pas avoir assez d'argent pour être capable de se payer le moindre luxe, et ensuite tu dis qu'il n'est pas question de pauvreté étudiante.

Ne pas être capable de se payer autre chose que de la bouffe médiocre, un appart miteux, et autres besoins de base, pour moi, c'est être pauvre. Dans le contexte québécois, une telle condition, c'est de la pauvreté.

Le vrai débat il est là. Les étudiants méritent-ils cette pauvreté là? À mon avis, ils méritent un niveau de vie plus décent que ça. La droite pense qu'ils ne méritent pas plus que ça.

Le système actuel favorise énormément les riches.

Le système que je propose a l'avantage de donner une chance à tous les pauvres qui ont du talent et du coeur. Le salaire qu'ils vont gagner, à cause de leur talent et de leur travail assidu, leur permettra d'avoir un bon niveau de vie et de poursuivre leurs études. Ils ne vont pas lâcher, comme plusieurs dans le système actuel, sous prétexte que leur niveau de vie est trop mauvais et que leurs parents ne peuvent pas les aider.

Ils ne seraient pas obligés de travailler à temps partiel, ce qui veut dire qu'ils peuvent alors étudier à temps plein.

Ce qui est loin d'avoir du sens, c'est ton argument. Et sur ce forum, tout le monde sait que tu adhères à des principes idéologiques qui favorisent les riches, ce qui rend ton argument non seulement absurde, mais extrêmement hypocrite.

Tu veux vraiment réduire toute mon argumentation à n'être qu'un jugement sur ton hypocrisie? Tu n'as pas réfuté le centième de mes arguments que tu te permets de conclure qu'elle est si faible que je dois m'appuyer sur des Ad Hominem contre toi pour me défendre. Je dirais plutôt que c'est toi qui est tellement en manque d'argument que tu n'as rien de mieux à répondre que ce genre de braillage: "Oh 1000+ m'a insulté j'ai de la grosse pépeine".

Et en passant, tu n'as pas démontré que le système que je propose est plus inégalitaire. Tu l'as juste décrété comme un pape, même si je t'ai expliqué qu'au contraire, c'était moins inégalitaire que le présent système, et beaucoup moins inégalitaire que ton système aux frais de scolarité beaucoup plus élevés et directement calqué sur le modèle américain.

Tu as beau dire que le système que je propose ne fait pas de sens. Mais une chose est certaine, l'augmentation des frais de scolarité a causé depuis des années un chaos social d'une grande ampleur. C'est un échec patent que vous vous ostinez à vouloir imposer pendant des années.

La mouvance "occupy everything" a parmi ses objectifs de proposer des solutions nouvelle puisque le système actuel ne marche pas. Alors voilà, j'ai fait ma part de réflexion et j'en suis arrivé à une solution nouvelle et elle fait du sens, même s'il ne s'accorde pas avec le "bon sens commun". Ma proposition nécessite de penser autrement qu'à court terme.

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Tu as beau dire que le système que je propose ne fait pas de sens. Mais une chose est certaine, l'augmentation des frais de scolarité a causé depuis des années un chaos social d'une grande ampleur. C'est un échec patent que vous vous ostinez à vouloir imposer pendant des années.

Tu veux des solutions:

1- Abolir les commissions scolaire. Quand c'est rendu que ces "commissions" qui sont là supposément dans le but d'améliorer les écoles nous coûte annuellement 9.4 milliard par année... faut pas chercher plus loin. Ça c'est le chiffre de 2010, j'ose croire qu'en 2011 ça va être un peu plus. L'enveloppe budgétaire est de combien? Ça dépasse à peine 14 milliards. J'ose même pas imaginer ce que les écoles pourraient faire avec toute cette argent...

2-Augmentation des prestations pour les élèves à faible revenu. Revoir le plancher actuel pour déterminer le montant que l'étudiant à besoin. Faire comprendre aux étudiants que même si c'est "cool" et "in" d'habiter dans le centre-ville ou dans le vieux-québec, que ce n'est pas normal de devoir payer proche de 1000$ par mois de loyer alors que cette personne est à l'école. Toutes les universités et CÉGEP que j'ai été, côtoyé et/ou travailler avec ont tous des programmes de placement de loyer et je n'ai jamais vu aucun problème avec le dit service. Que même si c'est "hot" d'avoir le nouveau iPhone 7, que si ton budget ne le permet pas... bien ça te le permet pas. J'aimerais tellement avoir des tableaux, mais ce que les articles que tu mentionnent ne disent pas c'est que pour plus de 90% des étudiants en "difficultés", un simple budget fait intelligemment règle tous les problèmes. Toutes les personnes que je connais qui était dans ce genre de situation ce sont tous retrouvé avec un surplus après un budget normal. Si ça te permet de te payer du luxe... fine!

3-Promouvoir les REEE. Ça existe depuis des années et c'est consternant de voir à quel point ce n'est pas utilisé... et j'irais même jusqu'à émettre des pénalités d'impôts si les cotisations sont insuffisantes. Selon un barème enfant, salaire... donc oui, les familles à faible revenu ne paieront pas.

Donc les trois solutions font que les écoles ont plus d'argent pour l'éducation de nos cerveaux... conscientise les élèves sur la question monétaire et les forces à faire des choix et non pas de s'endetter comme ils le font présentement et force les parents à contribuer activement à la réussite scolaire de leurs enfants, ce qui allège le fardeau fiscal du budget scolaire.

Modifié par TheGreatErikku
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D'accord avec les deux premiers. Le dernier point par contre... Les REEE ne sont vraiment pas tant avantageux. Aucune déduction lors du placement de l'argent. Imposable au bénéficiaire lors du retrait. C'est vrai que les GC sont non imposables pendant la durée du placement et qu'il y a la subvention canadienne pour l'épargne-étude (SCEE), mais le fait est qu'il est souvent peu attrayant pour les parents de prendre ça étant donné qu'il n'y a pas d'allègement fiscal immédiat. Hell, même un CÉLI pourrait être plus avantageux (il faudrait que je fasse les calculs) car les retraits sont non imposables. Bref, le tout est corroborré (sp ?) par mon prof de fiscalité qui affirme qu'en pratique c'est surtout les grands-parents qui se utilisent les REEE pour leurs petits enfants parce qu'ils n'ont pas le même stress financier.

Edit: Et pour l'idée de pénaliser quand les cotisations sont insuffisantes, je suis carrément pas d'accord. Y'a toujours ben des limites à avoir un gouvernement intrusif.

Modifié par Facedecul
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Non.

C'est loin d’avoir du sens. Premièrement, les élèves qui réussissent le mieux à l'école ont des parents fortement scolarisés et ils sont issus de milieux aisés. Donc, en moyenne, les élèves les plus forts ont des parents riches avec une éducation universitaire. Ton système favoriserait énormément ces élèves doués et favorisés. De toute façon, ce sont des élèves qui s'enlignent, la plupart du temps, vers des domaines contingentés et payants.

Paradoxalement, l'élève à qui ton système profiterait le plus serait probablement celui qui en aurait le moins besoin. Pensons à un élève doué étudiant pour devenir médecin spécialiste, dont les parents sont eux aussi très scolarisés et qui ont facilement les moyens financiers pour payer les études de leur fils.

J'adore te lire et j'apprécie ton argumentation Vacpower, mais bordel que tu perds le Nord quand il est question d'Apple.

Désolé, mais ça ne fait pas de sens d'avoir un iPad pour un étudiant en 2011. Ça reste un gadget technologique couteux et éphémère dont l’utilité est fortement limitée.

Pour l'immense majorité de programmes universitaires, le seul pré-requis technologique est un vieux desktop réusiné de 75$.

La différence fondamentale entre toi et moi sur cette question, soit la pertinence oui d'Apple mais aussi dans ce sujet d'un certain "niveau de vie" acceptable et même souhaitable pour quelqu'un, y compris un étudiant, c'est que je considère l'humain dans sa globalité et non pas seulement dans l'angle d'une machine rationnelle en parfait contrôle de tous ses états.

Je veux dire par là que pour moi, les réactions émotionnelles qui affectent entre autre l'humeur d'une personne, son caractère et ultimement ses actions, font partie intégrante de l'expérience humaine et je crois qu'on ne devrais pas se permettre de penser la réalité humaine sans ça. D'autre part je considère aussi que nous ne sommes pas aussi en "contrôle" que nous voulons, et souvent croyons, l'être.

Un gros problème dans notre société est d'avoir la fâcheuse tendance à considérer que nous sommes parfaitement libre et en contrôle de nos émotions et humeurs et que ces dernières devraient n'avoir que très peu d'influence sur nos actions, sinon c'est qu'on est soi-disant lâche ou faible ou peu importe.

On n'a qu'à penser au mépris général que les gens ont face à un diagnostique de dépression pour comprendre ce que je veux dire. On a un fort préjugé défavorable entre tout ce qui fait partie de notre rapport émotionnel au monde, comme si c'était de l'ordre du simple caprice et qu'une personne forte devrais arriver à en faire abstraction.

Je crois que pour bien fonctionner dans notre dimension "rationnelle", de façon optimale, la plupart des humains ont aussi besoin d'un contexte émotionnel favorable. Notre capacité d'être rationnel dépend énormément de notre "confort émotionnel" (je suis pas trop certain comment le nommer, mais on comprend l'idée).

À chaque fois qu'un employeur considère améliorer systématiquement la productivité (à moyen-long terme) en diminuant les opportunités de divertissement et de repos de ses employés, voir par exemple en imposant des contraintes sur l'accès internet ou en diminuant les temps de pauses, je considère qu'il se trompe parce qu'au lieu de "focuser" ses employés sur le travail, à long terme au contraire il mine leur capacité à être productifs à leur plein potentiel. Les données empiriques semblent me donner raison là dessus.

De la même façon pour moi quand je vois quelqu'un considérer systématiquement toute dépense en loisir et divertissement d'un étudiant comme étant de la lâcheté, une perte de temps et une perte de "focus" de l'étudiant envers ce qui devrait être son objectif, je considère que cette personne se trompe. Au contraire moi je vois simplement un humain qui cherche à combler de façon légitime son besoin de repos et de divertissement pour maintenir à long terme sa santé mentale.

Est-ce que tous les humains ont les mêmes besoins ? Je ne crois pas, car effectivement certaines personnes semblent être des bourreaux de travail et semblent même passer de très longues période de temps à faire des effort intellectuels soutenu sans se donner de vacances ou prendre de repos. Sauf que je crois définitivement qu'il s'agit d'exceptions et que naturellement la moyenne des humains a besoin de se divertir et s'amuser pour pouvoir ensuite fonctionner et être productif de façon optimale.

La conséquence de tout ça, si on retourne à ton argument d'un ordinateur de 75$. C'est que c'est complètement réducteur de penser qu'on peut demander à des gens de vivre sous le seuil de la pauvreté avec le seuil minimum dans à peu près tout et s'attendre à ce qu'ils puissent être ensuite productif à l'Université. C'est à dire que oui on peut vivre sans internet, sans aller au cinéma, sans se payer des restos de temps en temps, sans sortir dans les bar, sans jouer à des jeux vidéo, sans aller sur Facebook, sans meubles confortables, etc. Sauf que je crois que pour atteindre leur plein potentiel les humains ont besoin de ces choses là, parce que l'aspect émotionnel joue un rôle beaucoup plus fondamental dans nos vie que certains aimeraient le croire. Rien n'est totalement essentiel, mais en même tout ensemble contribuent à quelque chose qui m'apparaît essentiel.

Est-ce qu'on peut ambitionner à un point où ça devient néfaste et même blâmable, oui évidemment, mais est-ce qu'on peut se contenter de cracher sur quelqu'un qui étudie en vivant sous le seuil de la pauvreté parce qu'il utilise une partie de son argent pour au moins avoir un minimum de loisir et divertissement, je ne crois pas.

Si l'outil numéro 1 d'un étudiant en 2011 est l'ordinateur, oui je considère légitime qu'il investisse plus dans un produit qui lui permet plus que simplement effectuer une série de tâche pour ses travaux, et qui en même temps de façon général lui semble plus intéressant à utiliser à chaque fois qu'il l'utilise (voir généralement à chaque jour). Si son outil est au contraire fonctionnel mais que pour le minimum et souvent plus frustrant à utiliser, je ne crois pas qu'il s'agisse d'un bon choix à long terme.

Au fond on pourrait résumer tout ça en disant que oui il y a parfois des motivations autres que "pragmatiques" derrière certains choix des individus, y compris les étudiants, mais justement à un certain point ce sont des motivations légitimes étant donné la nature de l'être humain qui est de ne pas être unidimensionnel et d'être au prise constamment avec une dimension émotionnelle importante et influente sur l'ensemble.

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