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La hausse des frais de scolarité universitaires


Pour des hausses rétroactives  

112 membres ont voté

  1. 1. Voulez-vous que la hausse des frais de session soient rétroactives

    • Oui, que ceux qui ont profité du gel passé payent aussi.
    • Non, je suis droitiste: faisons payer les autres
    • Haussons les impôts à la place
    • Arrêtons le gaspillage: ça va suffire


Déchet(s) recommandé(s)

Est-ce que vous êtes fous ou aveugles ?

Le gars filme tout le long sans qu'il n'y ai quoique ce soit. Puis à un moment donné, pendant qu'il marche sur le trottoir (après avoir traversé la rue), alors que la police marche en rang sur la rue, l'un d'eux le remarque et il est pas du tout content. Il dit « Hey euh !... » ce qui attire l'attention des autres policiers. Il enchaîne en disant « Let's go ! » pour lui demander de décâlisser son camp. Simple et pur powertrip alors que le gars est dans la légalité la plus totale qui soit. Ne réagissant pas assez vite à son goût, le policier lui donne un coup de matraque. Pour te donner une idée, UN COUP DE MATRAQUE, AUSSI « PETIT » SOIT-IL, ÇA FAIT VRAIMENT MAL.

Le policier lui redit encore « Va-t'en ailleurs, arrête de suivre » et le bouscule avec son bouclier après l'avoir frappé. La douleur reste. Le gars réplique par panique et surprise, ne s'attendant pas du tout à cela. « AYOYE ! » hurle-t-il. Un autre arrive pour lui dire encore de s'en aller et le bouscule tout en lui donnant un coup de matraque. On entend très bien le coup de matraque. C'est distinctif par un son « sec » qui « cogne ».

Où est la putain de provocation de la part du caméraman ? Vous êtes vraiment déconnectés de la réalité. La vidéo le démontre clairement qui a commencé la provocation et la violence physique. Le nier c'est vivre dans un délire des plus profonds qui soit.

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Ce texte explique bien ce à quoi on assiste.

Mario Roy

La Presse

La poésie du geste

La vague actuelle de contestation étudiante a débuté par un différend sur la facture des services rendus par les collèges et universités. Mais la lutte s'est élargie et on voit le fond de sauce remonter à la surface: c'est le «système» que les radicaux combattent de plus en plus ouvertement.

C'est, il faut bien le dire, d'une extraordinaire banalité.

Ainsi, la pancarte peut-être la plus signifiante aperçue dans les manifs appelle tout bonnement à une représentation supplémentaire de mai 68. Rappelons que cette contestation mythique a débuté à Nanterre sur une question d'accès des garçons au dortoir des filles - ce qui a tout de même plus de panache qu'une vulgaire histoire de fric!

Mais, évidemment, ce n'est pas ce à quoi on se réfère. C'est à la dimension spectaculaire de l'événement. Barricades et pavés (ou fac-similés: les pavés sont rares à Montréal). Folklore guévarien et slogans-choc (le «printemps érable», c'est joli, bien qu'offensant pour ceux que tue pour vrai la brutalité militaire).

Chacun sait très bien que... ça ne changera pas le monde.

Aucune importance.

L'essentiel est dans la poésie du geste. Dans la beauté de la pièce sans cesse reprise de la colère du juste et de la révolte du faible. Sur ces planches, chacun peut jouer le Gavroche enjoué d'Hugo ou le sombre Souvarine de Zola, selon son humeur. «La jeunesse est un carnaval où l'on s'échange sans cesse les rôles les plus piquants», écrit Carl Bergeron dans l'ouvrage qu'il consacre à Denys Arcand (Un cynique chez les lyriques).

À 20 ans, la vie rêvée, c'est la révolution permanente.

***

Il est normal qu'il en soit ainsi: c'est programmé génétiquement.

La responsabilité de la société consiste à s'assurer qu'il n'y ait pas trop de casse. Pas trop de coups et blessures. «La révolution, c'est pas une raison pour se faire mal», entendrait-on aujourd'hui dans un remake de La guerre des tuques!

Est cependant plus intrigant le fait que la doctrine de la poésie du geste ait gagné tant de faveur, autant sur les catwalks de la haute couture intellectuelle qu'au rayon de la confection médiatique. Remercions-en surtout Stéphane Hessel, un vieux monsieur très digne, dont le micro-pamphlet devenu méga-succès, Indignez-vous! , décrit bien l'affaire: l'important se trouve dans l'indignation elle-même, non dans son objet.

Certes, cette posture a elle aussi un certain panache.

Mais elle a le démérite d'occulter une vérité toute simple. Aujourd'hui, dans une société avancée, le gouvernement en place fut-il une carpette et quelle que soit la violence déployée, la rue n'arrivera jamais à renverser le «système».

Maintenant, la situation ayant dégénéré, quelqu'un va finir par se faire vraiment mal. Il vaudrait mieux suspendre pour un temps la poésie, le théâtre, la collection printemps, tout ça.

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Ce texte explique bien ce à quoi on assiste.

Marie-Claude Lortie

La Presse

...

Cette colère des jeunes, je l’ai vue à la fin des années 90, dans la foulée de Seattle. Je l’ai vue au Québec, à Québec durant le Sommet de la jeunesse. Je l’ai vue dans un camp de formation de résistance pacifique en Floride. C’était l’époque du No Logo de Naomi Klein et le sujet était très présent. En fait, cette colère et ses manifestations allaient en augmentant et en s’exprimant de plus en plus vivement — Davos, Sommet des Amériques, etc. — jusqu’à ce que les attentats du 11 septembre viennent éteindre la rage pour diriger nos inquiétudes ailleurs. Ailleurs que vers l’écart grandissant entre les riches et les pauvres. Mais la colère est revenue, plus forte même on dirait, et on l’a vue au sommet du G20 à Toronto il y a deux ans, puis cette année chez Occupy Wall Street, puis chez les Indignés et maintenant chez les étudiants québécois.

Il y a beaucoup plus, dans ces manifestations, qu’une opposition à la hausse des frais de scolarité. Et il y a beaucoup plus que les “anars” casseurs et leurs amis des Black Blocks. Il y a une peur et l’inquiétude réelle des enfants des baby-boomers face à l’avenir de la société, du système économique et face à la vie qu’auront ceux qui seront du mauvais côté de la “track” comme on disait jadis.

On a besoin d’un ou d’une leader, de quelqu’un qui n’est pas dans la querelle — leaders politiques et premiers ministres s’abstenir — qui ait le respect de tous et soit capable de s’élèver pour calmer les foules, pour agir comme médiateur, comme calmant. Une personnalité qui ne parle au nom d’aucun groupe, d’aucun gouvernement, mais seulement au nom du gros bon sens.

Quand je suis sortie du bureau et que j’ai vu cette arrestation, à deux pas de ma voiture, de la porte de La Presse, ce n’est pas aux hausses de frais de scolarité que j’ai pensé mais à l’avenir de notre société si, quand la jeunesse exprime sa peur du futur qu’on lui réserve, on lui donne une claque dans le visage plutôt que d’essayer d’expliquer et de rassurer, comme le ferait un parent responsable.

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Liberté d'expression seulement quand ça fait notre affaire.

Pour rentrer dans le moule du forum...

T'es vraiment une criss de tapette.

-Ce message est une gracieuseté de la liberté d'expression.

BTW. 2e et 3e cycle à Laval en grève illimitée.

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Durant la nuit, les vitrines du Journal de Montréal ont été vandalisées, ainsi que leurs murs avec des graffitis « Médias partout ». De plus, le site de TVA a été victime de DDoS le rendant inaccessible.

J'ai ri.

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Après plus de 3 conditions remplies, l'une ajoutée après l'autre, Line Beauchamp impose une nouvelle (!) condition : faire la trêve. Donc, il ne faut plus qu'il y ai de perturbation économique et politique. Après cela, elle va rencontrer les 3 syndicats nationaux étudiants et régler tout ça en 48h.

Ah, et elle a répété que la hausse des droits de scolarité est là pour rester.

Mon avis : what a joke

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Citation clé:

"La CLASSE, dans ce débat sur la violence, s’est comportée comme un caricature de militants de gauche : elle préfère avoir raison que gagner. "

Je suis contre la hausse sous sa forme actuelle. J’approuve le mouvement de grève. Mais crisse que la CLASSE me dégoûte. On dirait que pendant que les autres fédérations étudiantes tentent de négocier et dénouer l'impasse, eux sont occupés à attendre leur p'tite convention pour accoucher d'un point de vue floue, prétentieux et misérable sur le ridicule débat de la violence, qui n'a rien à voir avec le débat sur la hausse. J'ai gradué l'an dernier, mais si j'étais encore aux études et que j'avais à me taper cette interminable grève, je m'attendrais à ce que les associations prennent les moyens pour négocier au plus crisse.

Je crois que Charest a compris le ridicule de l’entre-déchirement des associations, et s'en sert pour gagner du temps. Aucune idée si son plan était prévu, mais il fonctionne.

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Citation clé:

"La CLASSE, dans ce débat sur la violence, s’est comportée comme un caricature de militants de gauche : elle préfère avoir raison que gagner. "

Je suis contre la hausse sous sa forme actuelle. J’approuve le mouvement de grève. Mais crisse que la CLASSE me dégoûte. On dirait que pendant que les autres fédérations étudiantes tentent de négocier et dénouer l'impasse, eux sont occupés à attendre leur p'tite convention pour accoucher d'un point de vue floue, prétentieux et misérable sur le ridicule débat de la violence, qui n'a rien à voir avec le débat sur la hausse. J'ai gradué l'an dernier, mais si j'étais encore aux études et que j'avais à me taper cette interminable grève, je m'attendrais à ce que les associations prennent les moyens pour négocier au plus crisse.

Je crois que Charest a compris le ridicule de l’entre-déchirement des associations, et s'en sert pour gagner du temps. Aucune idée si son plan était prévu, mais il fonctionne.

Maudit qu'ils sont saoulant.

Comment enculer des mouches et jouer sur les mots.. voici le parfait petit guide.

Correctif - La CLASSE prend position sur la violence

MONTRÉAL, le 22 avril 2012 /CNW Telbec/ - Le communiqué envoyé plutôt intitulé « La CLASSE condamne la violence » est erroné et ne représente pas ce qui a été adopté en congrès. Voici les libellés qui ont été adoptés:

Que la CLASSE défende activement le principe de désobéissance civile et les actions qui en relève, sans s'en dissocier;

Que la CLASSE rappelle que la désobéissance civile n'est pas de la violence ni de l'intimidation;

Que la CLASSE condamne publiquement la violence physique délibérée contre des personnes sauf dans les cas de légitime défense

Que la CLASSE condamne la violence policière et institutionnelle dont sont victimes systématiquement les étudiantes et les étudiants, notamment la discrimination à l'accessibilité aux études selon des critères socio-économiques, les injonctions brimant le droit de grève et la liberté d'association, les humiliations, l'intimidation, la répression violente de la part des forces de l'ordre et des administrations.

Qu'en ce sens la CLASSE exige d'être incluse dans tout processus de négociation avec le gouvernement dans le cadre de la présente grève, au même titre que les autres organisations étudiantes;

Que la CLASSE considère comme clôt le débat public sur cette question;

Que la CLASSE souligne la légitimité de la démocratie directe, qui s'exerce notamment en assemblée générale;

Que les porte-paroles rappellent que les votes pris à mains levées en assemblée ne relèvent pas de l'intimidation, mais sont plutôt l'affirmation d'une volonté des membres de procéder ainsi.

Que le comité média de la CLASSE soit mandaté d'annoncer cette prise deposition dans les plus brefs délais.

Adopté à l'unanimité

Plus de détails seront donnés dans une conférence de presse qui aura lieu demain à 9h00 au CAP St-Barnabé.

Renseignements :

Renaud Poirier St-Pierre, attaché de presse : 514-835-9780

Courriel : [email protected]

Site web: www.bloquonslahausse.com

http://www.newswire.ca/fr/story/959455/correctif-la-classe-prend-position-sur-la-violence

GND devrait être le boss pis pouvoir faire ce qu'il veut quand il le veut calisse.

J’espère que c’est du sarcasme.

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Indeed, c'est répugnant la démocratie directe. Des mandats votés par une assemblée générale constituée de délégués d'assos membres qui votent sur tout et décident tout, non mais tu parles d'un abération totale. GND devrait être le boss pis pouvoir faire ce qu'il veut quand il le veut calisse.

Élire un représentant qui peut prendre certaines décisions, c'est aussi de la démocratie. Le débat sur la violence est tellement inutile, c'est ridicule qu'ils aient pris tout ce temps avant d'avoir un semblant d'opinions sur le sujet.

Qu'une assemblée et un vote soit fait pour décider de l'acceptation ou non de l'éventuelle proposition de Beauchamp, c'est légitime. Perdre une semaine pour c'te niaiserie de puérile débat et jouer la game de Charest, non.

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C'est justement ça qu'on essaie d'éviter à la classe. Que quelqu'un puisse prendre des décisions au nom de l'assemblée pour ensuite mettre l'assemblée devant le fait accompli. Toutes les décisions sont prises de façon très collégiale, parce qu'on ne présume pas, au contraire d'une démocratie représentative(comme celle du parlementarisme) que l'opinion d'une personne puisse être représentative de la volonté des membres .

J'comprends que t'aies de la difficulté à comprendre ça, on a été habitué dans notre régime à élire aux 4 ans ceux qui nous dictent notre conduite.

Tu es donc d'accord sur ce point: vaut mieux avoir raison que de gagner.

Écoute dans le meilleur des mondes, chaque décision pourrait faire l'objet d'un joli débat et d'un vote de démocratie directe, mais la présente situation devient plutôt urgente. Ça a prit une semaine avant qu'ils se réunissent. Si c'était pour une question réellement importante, ce délai pourrais être acceptable. Mais le présent débat sur la violence est parfaitement ridicule, et n'est qu'une invention de Charest pour retarder la mouvement. Pourquoi embarquer dans le piège ?

En passant L'Empailleur, viens donc débattre au lieu de te cacher sous tes misérables points de réputation.

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