La hausse des frais de scolarité universitaires

[Tovarichtch]

Dude, t'es tu communiste ? I mean come on. Vous méritez de vous faire mépriser. C'est le groupe radicaux de la CLASSE et les radicaux contre les classes sociales qui font ça. Rien à voir avec la majorité étudiante. Jean Charest ne méprise pas le futur médecin, le futur avocat, le futur biologiste, le futur étudiant qui va apporter quelque chose à la société.

Tu vis dans quel monde ? Celui à Jean Charest et Line Beauchamp où tout est propre et beau, et que la CLASSE est la démone de tout ? Où les violences policières, ça existe pas ? Où les étudiants en colère sont des casseurs-terroristes-radicaux-méchants-criminels et non plus des étudiants ? Où la liberté se mesure à la taille de son porte-feuille ? Ce monde qui est déconnecté de la rue et qui passe le plus clair de son temps enfermé à l'Assemblée Nationale, dans son villa, dans son yacht, dans sa limousine, dans son bain de monnaie ?

Parce que chaque étudiant apportera de quoi à la société. Leur formation, du début jusqu'à « leur entrée dans le marché du travail » se fait par des professeurs, qui eux ont, dans bien des cas, des salaires de misères. Mais ils s'en foutent parce que le savoir est plus important que l'avoir. Et une société n'est pas seulement composé de médecin, avocat et biologiste. Tout le monde est important. Même celui qui, sans diplôme, cultive ta bouffe, l'emballe, la transporte, la décharge, la place sur les étalages et te la vend.

« Vous méritez de vous faire mépriser » ...

Lui aussi l'a mérité dans la gueule ?

[What The Phoque]

Décrisser la villa à l'envers? Y'a des gens ici qui ont un beau sens de l'exagération...

lolll j'avoue qu'en me relisant "décrissez la ville à l'envers" c'est assez exagéré

Tu vis dans quel monde ? Celui à Jean Charest et Line Beauchamp où tout est propre et beau, et que la CLASSE est la démone de tout ? Où les violences policières, ça existe pas ? Où les étudiants en colère sont des casseurs-terroristes-radicaux-méchants-criminels et non plus des étudiants ? Où la liberté se mesure à la taille de son porte-feuille ? Ce monde qui est déconnecté de la rue et qui passe le plus clair de son temps enfermé à l'Assemblée Nationale, dans son villa, dans son yacht, dans sa limousine, dans son bain de monnaie ?

Parce que chaque étudiant apportera de quoi à la société. Leur formation, du début jusqu'à « leur entrée dans le marché du travail » se fait par des professeurs, qui eux ont, dans bien des cas, des salaires de misères. Mais ils s'en foutent parce que le savoir est plus important que l'avoir. Et une société n'est pas seulement composé de médecin, avocat et biologiste. Tout le monde est important. Même celui qui, sans diplôme, cultive ta bouffe, l'emballe, la transporte, la décharge, la place sur les étalages et te la vend.

« Vous méritez de vous faire mépriser » ...

Lui aussi l'a mérité dans la gueule ?

Trêve de qui a raison, qui a tort. Cautionne tu ce qui se passe en ce moment ? Est tu pour cette casse et cette mini-révolution ? Ça te rend tu heureux ? Je veux savoir quel genre de communiste tu est. Vous n'êtes pas tous malades j'en convient, mais bcq d'entre vous jouissent en voyant ce mouvement populaire prendre de l'ampleur.

Modifié 20 avril 2012 par What The Phoque

[Zen]

Non, il ne l'a pas mérité.

Mais tsé, c'est comme quand t'étais petit. Ta mère te dis 'Mets pas ta main sur l'poêle!' pis tu l'fais quand même? Ben ça fait mal.

Comme dirais notre gentil Gabriel : Je n'endosse pas ce geste mais je ne le condamne pas. Ce n'est pas mon mandat. Si les étudiants écoutaient lorsque les policiers tenaient les portes clauses pour éviter de faire entrer un manifestant, un tel geste n'aurait pas arrivé.

Modifié 20 avril 2012 par Zen

[Echelon]

Si tout le monde écoutait et fermait sa gueule, ça irait tellement bien.

[Janus]

Il me semble avoir entendu quelque part que la spvm aurait déclaré que ce n'est pas la classe qui est à la source du grabuge, car ils ont quitté dès que ça a commencé. Source?

Anyway, yeah... la répression est un pauvre subsitut au dialogue... le gouvernement est juste pas pressé de s'en rendre compte, de toute évidence.

[Verce]

Je voulais rentrer dans la police, la police s'est tassé fak je suis rentré dans l'université.

[What The Phoque]

Hochelaga Maisonneuve sont révolté.

Modifié 20 avril 2012 par What The Phoque

[___]

What the phoque est un troll doublé d'un deux de pique. Ou le contraire.

[What The Phoque]

La manif d'aujourd'hui me fait pensez à cette chanson

[Tovarichtch]

Traive de qui a raison, qui a tort. Cautionne tu ce qui se passe en ce moment ? Est tu pour cette casse ?

On en a déjà parlé. Je te fais un résumé très rapide.

Ça fait 10 semaines qu'il y a une grève étudiante. Pas une, pas deux, pas cinq, mais dix. Qu'a-t-on vu en 10 semaines de grève ? Mépris. Arrogance. Ignorance. Refus de négocier. Refus de dialoguer. Condamnation. Accusation. Un vrai combat de coq. Une ministre de l'éducation qui fait sourde oreille. Une cabocharde qui ment à tour de bras. Une femme, élue, députée, ministre qui agit dans une incompétence jamais vue depuis 2003. Elle veut rien savoir et elle passe son temps, tout son temps, à faire son bébé-lala.

Dix semaines, c'est long, c'est coûteux et c'est lourd. Dix semaines, ça fatigue. Après dix semaines, dont des manifestations monstres, dont des manifestations les plus pacifiques qui soient, les étudiants ont joué toutes les cartes du gouvernement Charest et des médias de masse. Ils se sont excusés, ils se sont maintenus dans les rangs, ils se sont pointés du doigt, ils se sont lancés la balle; bref, toujours les étudiants étaient fautifs et ils ont fait des efforts gigantesques pour se créer une bonne image.

Mais l'affaire c'est que même avec une bonne image, il y a rien eu de bon. Même avec 200 000 personnes dans les rues, il y a rien eu de bon. Qu'a-t-elle dit la ministre Beauchamp à cette journée là ? « Je suis contente que cette manifestation s'est déroulée pacifiquement », c'est tout. Seulement ça. Le message politique a été ignoré; seul le message technique a été considéré, chose qui est le cas depuis dix semaines. Ça fait 10 semaines qu'on parle de comment les manifestations se déroulent et ce que doivent dire les étudiants et associations étudiantes et syndicats - non-reconnus - étudiants.

Ça vit dans le formalisme où tout n'est qu'une question d'apparence, d'image, de formes, de mots et rien de tangible, de concret, de réel. Avec une telle arrogance, les étudiants en ont marre d'attendre. Ils en ont marre de jouer les règles déterminés et imposés par les gens de pouvoir. Ils en ont marre de se faire faire la morale par les médias. Ils en ont marre de se faire dire quoi faire, quoi penser et comment respirer. Ils n'en peuvent plus. Les mots ne marchaient plus - et maintenant, même les matraques et la violence policière d'État ne marchent plus.

Beauchamp a tout fait, comme son gouvernement, et comme les administrations et les médias, à forcer les étudiants à abandonner et retourner en classe. « Ok vous vous êtes exprimés là, liberté d'expression, ok maintenant bye je suis occupé » et hop, on en parle plus et tout est revenu à l'ordre. Mais le mouvement étudiant est pas si con. Contrairement aux gens, comme toi, qui refusent en toute circonstance de remettre notre société et ses lois en question, ils la défient. Ils osent faire ce que bien des gens ne font pas : défier l'autorité, défier les menaces, défier les injonctions, défier les répressions, défier les mensonges.

Aujourd'hui, c'était le Plan Nord. Un projet controversé que seuls les amis - et les plus naïfs - du parti et de Charest approuvent. Ce sont eux qu'on entend rire dans la salle à sa misérable et minable blague contre des étudiants qui en ont ras-le-bol d'être ignoré. Ras-le-bol d'être considérés comme une sous-classe. Ras-le-bol d'être méprisés, matraqués, poivrés, mentis, manipulés, humiliés, violentés. Ils n'en peuvent plus. Ils sont plus capables de cette atmosphère qui rappel l'ère de Duplessis. Ils n'en peuvent plus et ils commencent maintenant à éclater.

Ils sortent des normes, des lois, des encadrements, des restrictions, des limites qui leur sont permises et imposées. Ils sont vivement en colère et ils l'expriment par des moyens qui ne rentrent plus dans les termes des classes dominantes. Ils font peur et dépassent le simple droit qui, ne le cachons pas, n'est pas en leur faveur. C'est ça qu'on voit en ce moment dans la rue. Parce que la rue, c'est où ils vivent, où ils marchent et où ils étudient à chaque fois. Les Charest et Beauchamp de ce monde vivent dans les assemblées, les hôtels, les jets et les salles de conférence. Pas les étudiants. Ils ne vivent pas aussi bien et avec autant de pouvoirs. Ils en ont pas de pouvoir, sauf leurs mains.

Et voilà qu'ils l'exercent aujourd'hui et récemment. Ils font ce qu'on nomme des « actions violentes ». Violentes parce que c'est pas la police qui le fait, mais ce sont des étudiants. Quand c'est la police qui matraque, menace, bouscule, menotte, et ainsi de suite, ce n'est jamais considéré comme de la violence. Parce que justement, ils protègent ceux qui font les lois et la gouvernance. C'est pourquoi les étudiants eux en parlent de violence policière et étatique : car ils la vivent et sont en position de dominés. La violence est définie par la classe sociale. « Faire violence » est une affaire de classe. Et aujourd'hui, les étudiants font enfin violence, chose qu'ils ont évité de faire depuis le début.

Alors, est-ce que je cautionne ? Jamais de la vie je ferais cela. Les étudiants ont toutes les raisons du monde pour se révolter. Est-ce que je supporte cette casse ? Non parce qu'au final, c'est un éclatement de colère, un ras-le-bol généralisé qui se transforme en défouloir spontané sans lendemain. Mais si cette colère était organisée et planifiée, elle pourrait faire mal. Très, très mal - et Jean Charest, ainsi que ses amis et ses ministres, ne dormiraient plus du tout.

[Poudot]

Ian Lafrenière du SPVM admet à RDI que la CLASSE n'a rien à voir avec la casse à la manif. Gabriel Nadeau-Dubois dénonce la violence de la manifestation d'aujourd'hui (notamment à LCN et sur twitter).

Va-t-il rester des munitions aux détracteurs?

[What The Phoque]

On en a déjà parlé. Je te fais un résumé très rapide.

Line Beauchamp veut s'asseoir avec les leaders étudiants pour avoir une meilleure gestion des universités et un meilleur programme de prêts et bourses. Sauf que tu discutes pas avec ceux qui veuillent la gratuité scolaire. Il n'y a rien a discuté avec des gens qui vivent dans l'absolu. C'est comme discuter avec des religieux qui croit en Dieu ou des anarchistes qui prônent l'abolition de l'État. Ça mène à fuck all. je comprends le gouvernement là dessus.

C'est pas pour rien que Léo Bureau Blouin est invité à discuter avec Beauchamp et pas Gabriel Nadeau Dubois.

Modifié 20 avril 2012 par What The Phoque

[Tovarichtch]

L'affaire c'est que la gratuité scolaire, comme on l'a plusieurs fois répété dans ce sujet, avec des explications, arguments et démonstrations claires, n'est pas une croyance ni une utopie. Elle est possible et même réelle dans plusieurs pays du monde. Ce que tu dis là ne fait aucun sens.

[Janus]

Line Beauchamp veut s'asseoir avec les leaders étudiants pour avoir une meilleure gestion des universités et un meilleur programme de prêts et bourses. Sauf que tu discutes pas avec ceux qui veuillent la gratuité scolaire. Il n'y a rien a discuté avec des gens qui vivent dans l'absolu. C'est comme discuter avec des religieux qui croit en Dieu ou des anarchistes qui prônent l'abolition de l'État. Ça mène à fuck all. je comprends le gouvernement là dessus.

C'est pas pour rien que Léo Bureau Blouin est invité à discuter avec Beauchamp et pas Gabriel Nadeau Dubois.

Les étudiants se sont battu pour pouvoir négocier avec le gouvernement d'alternatives à la hausse en parlant NOTAMMENT de la mauvaise gestion des université. Line Beauchamp a finit par accepter de discuter de 2 choses...

La mauvaise gestion des université (dont elle avait déjà prit compte)

Et la bonification des prêts (bref, endetter davantage les étudiants au profit des banques)

C'est des propositions fantoches pour avoir l'air ouverte aux negociations dans l'opinion public et faire passer les étudiants comme des vandales. Dans les faits c'est rien. La bonne gestion des universités devrait toujours être une priorité pour le gouvernement, pas juste pour dénouer une grêve.

[vlad_drac]

Ce thread est devenu un amas de camarades qui viennent sucer le pénis de Réda et de ses belles envolées.

À part de t'ça, je dois avoué avoir ris légèrement à la blague de Charest, mais un genre de rire qui s'est transformé en malaise malsain teinté de dégoût au bout de quelques instants. Soit il est vraiment stupide et qu'il s'en crisse, soit c'est un genre de troll et tous les évènements des derniers mois font partis de son stratagème maléfique pour se faire réélire.

http://www.youtube.com/watch?v=0STEvvYZtY0

[DeliciousBacon]

Ce thread est devenu un amas de camarades qui viennent sucer le pénis de Réda et de ses belles envolées.

[Pixel]

Non, s'tun cave, y a fait la même joke quand des étudiants ont fait un sit-in devant les bureaux de Google à Montréal au début de la grève.

[B~E]

Est-ce que le mouvement étudiant est plus efficace, influant, e agissant à l'intérieur des règles établies par l'État, ou à l'extérieur?

Je l'ignore, mais le recourt à la violence, et la réaction appropriée de la part du gouvernement, semble être un terrain inconnue pour tout les partis impliqués.

[Tovarichtch]

Quand Jean « trou du cul » Charest nous prend pour des idiots :

MONTRÉAL, le 20 avril 2012 /CNW Telbec/ - À la suite de la manifestation qui s'est déroulée aujourd'hui au Palais des congrès de Montréal, le premier ministre du Québec, Jean Charest, a fait la déclaration suivante : « Le gouvernement prend la question de l'intimidation et de la violence très au sérieux. D'autant plus que la manifestation d'aujourd'hui a sans aucun doute été l'une des plus dures depuis le début du conflit.

Les propos que j'ai tenus lors de mon discours ont été cités hors contexte et interprétés par certains comme si je prenais la situation à la légère. Ce n'est pas le cas. Les gens dans la salle l'ont très bien compris. D'ailleurs, plusieurs d'entre eux ont été brusqués à leur arrivée.

Le recours à l'intimidation et à la violence n'est justifiable dans aucune circonstance. J'appelle les manifestants au calme et je réitère l'offre de la ministre de l'Éducation, Line Beauchamp, de s'asseoir avec les leaders étudiants afin que nous puissions dénouer cette situation qui dure depuis trop longtemps. Je tiens à remercier celles et ceux qui ont dénoncé les gestes disgracieux dont nous avons été témoins aujourd'hui », a conclu le premier ministre.

http://communiques.g...2/20/c7808.html

[B~E]

Le mouvement étudiant va avoir de la difficulté à survivre en dehors de ce qui est perçu comme le cadre légitime pour les agissements d’un groupe d’intérêt. La pression exercé sur sa solidarité, interne et externe, va augmenter. À moins qu’il se transforme en mouvement social ou à moins que le gouvernement dérape.