La hausse des frais de scolarité universitaires

[Sim4444]

C'est pas une augmentation de 325$, c'est une augmentation de 325$ à chaque année durant 5 ans, donc c'est une augmentation de 1625$ d'ici 5 ans du prix annuel de l'université. On ne parle pas de "pinottes".

Ce qui est dommage avec ces augmentations, c'est les iniquités qu'elles vont créer.

Dans à peine cinq ans, un étudiant devra pratiquement payer le double en frais de scolarité par rapport à ce que j'ai payé; c'est totalement injuste pour la nouvelle génération d'étudiants universitaires.

Malheureusement, c'est une conséquence directe du gel des droits de scolarité des derniers quinze ans. Le sous-financement chronique causé par ce gel force aujourd'hui le gouvernement à monter drastiquement les droits de scolarité; tandis qu'il aurait été beaucoup plus équitable pour tout le monde que ces droits suivent l'augmentation du coût de la vie depuis de les derniers quinze ans.

[Mâle Alpha]

L'"élite" se démarque déjà : un gars qui fini avec un GPA de 4.0 va se trouver un bon poste très rapidement, alors qu'avec un GPA de 2.5 son collègue va finir superviseur dans un centre d'appel. Il y a un marché pour du "cheap labor" diplômé.

M'enfin, ça ferait pas de tord qu'on arrête de niveler vers le bas la qualité des cours, j'en conviens.

C'est généralement le diplôme qui est demandé, pas le relevé de notes.

[vlad_drac]

Lol, les étudiants dans la pauvreté....LOL LOL LOL

Moi, je sais pas, j'ai quelques chums qui ont de la misère à payer leurs études universitaires. C'est bizarre, ils ont décidés de les payer en travaillant pendant qu'ils sont à l'université. Des vrais extra-terrestres, pas vrai.

Au pire, tu vas te pogner une marge de crédit ou un prêt dans une institution financière, assez facile à obtenir.

Agressant cette manie de rejeter les statistiques avec des généralisations sur ses amis qui achètent pas mal d'affaires. Écoute, c'pas à cause tu connais des étudiants qui sont pas pauvres que tous les étudiants sont riches, ducon. Bien sûr, il y en a qui se pavanent avec leur téléphone intelligent et se payent des vacances à toutes les saisons, mais ça reste minoritaire. Oui, il existe une classe étudiante qui est tight en tabarnak et qui peine à payer ses études. Tant qu'à tomber dans l'annecdote, j'avais un ami qui selon le budget établi par les prêt et bourse, devait recourir à l'aide parentale pour payer ses frais de scolarités, mais voilà: ses parents voulait pas lui donner une crisse de cenne. Il devrait travailler 40 heures par semaine en plus de se taper tous les cours du bac (qui était exigent, on ne parle pas des de bacs bs bidons). Il s'est endetter et s'est épuiser pour pouvoir finir ses études, où il en est sorti complètement à sec financièrement. Et ça c'était avant la hausse des frais.

C'est là qu'une solution à la Lisée semble logique: une fois diplômée, l'impôt des quelques premières années viendra chercher une plus grande compensation pour aider à financer le réseau universitaire. Pourquoi faire payer quand les gens n'ont pas d'argent plutôt que lorsqu'ils en ont ?

Il y a plusieurs manières de voir les graphiques présentés par les différentes factions, ceux ont voit le Québec dans le bas au niveau des frais de scolarités. Plusieurs voit ça comme étant mal, et qu'il faut "ramener ça à la moyenne canadienne". Et si c'était quelque chose de positif ? Et si l'éducation état un droit et non pas un privilège sélectif ?

À la limite je ne m'oppose pas à une augmentation raisonnable, qui vient rattraper l'inflation des dernières années, mais celle proposé est un pas trop radical.

Également, je tiens à mentionner que pour avoir cotoyer pendant une session le système français (gratuit), ce n'est pas un modèle: la gratuité devient un leurre qui attire toute une tribus de lâches dont la plus grande motivations et de participer aux beuveries sans aller aux cours. Un minimum de frais permet de filtrer la racaille qui n'a pas sa place à l'Université.

Autre bémol, il existe des systèmes gratuits qui fonctionnent très bien tout en gardant une excellente qualité d'enseignement (encore les putains de pays scandinaves).

Bref, c'est trop facile de dire "Oui les frais sont trop bas ramenont les à la moyenne américaine !!" où alors "les frais sont trop haut, ça prend la gratuité !", il existe une marge grise entre les deux à travers laquelle se trouve la véritable solution.

[mangemaraie]

http://img859.images...2011chartfr.png

Une bonne partie de la dette du Québec et du Canada va en obligations auprès des contribuables. L'état emprunte ainsi de ses citoyens les plus fortunés.

Les dettes d'études sont contractées au privé avec des taux d'intérêts qui vont dans les poches de ces compagnies.

[Dionne]

Agressant cette manie de rejeter les statistiques avec des généralisations sur ses amis qui achètent pas mal d'affaires. Écoute, c'pas à cause tu connais des étudiants qui sont pas pauvres que tous les étudiants sont riches, ducon. Bien sûr, il y en a qui se pavanent avec leur téléphone intelligent et se payent des vacances à toutes les saisons, mais ça reste minoritaire. Oui, il existe une classe étudiante qui est tight en tabarnak et qui peine à payer ses études. Tant qu'à tomber dans l'annecdote, j'avais un ami qui selon le budget établi par les prêt et bourse, devait recourir à l'aide parentale pour payer ses frais de scolarités, mais voilà: ses parents voulait pas lui donner une crisse de cenne. Il devrait travailler 40 heures par semaine en plus de se taper tous les cours du bac (qui était exigent, on ne parle pas des de bacs bs bidons). Il s'est endetter et s'est épuiser pour pouvoir finir ses études, où il en est sorti complètement à sec financièrement. Et ça c'était avant la hausse des frais.

C'est là qu'une solution à la Lisée semble logique: une fois diplômée, l'impôt des quelques premières années viendra chercher une plus grande compensation pour aider à financer le réseau universitaire. Pourquoi faire payer quand les gens n'ont pas d'argent plutôt que lorsqu'ils en ont ?

Il y a plusieurs manières de voir les graphiques présentés par les différentes factions, ceux ont voit le Québec dans le bas au niveau des frais de scolarités. Plusieurs voit ça comme étant mal, et qu'il faut "ramener ça à la moyenne canadienne". Et si c'était quelque chose de positif ? Et si l'éducation état un droit et non pas un privilège sélectif ?

À la limite je ne m'oppose pas à une augmentation raisonnable, qui vient rattraper l'inflation des dernières années, mais celle proposé est un pas trop radical.

Également, je tiens à mentionner que pour avoir cotoyer pendant une session le système français (gratuit), ce n'est pas un modèle: la gratuité devient un leurre qui attire toute une tribus de lâches dont la plus grande motivations et de participer aux beuveries sans aller aux cours. Un minimum de frais permet de filtrer la racaille qui n'a pas sa place à l'Université.

Autre bémol, il existe des systèmes gratuits qui fonctionnent très bien tout en gardant une excellente qualité d'enseignement (encore les putains de pays scandinaves).

Bref, c'est trop facile de dire "Oui les frais sont trop bas ramenont les à la moyenne américaine !!" où alors "les frais sont trop haut, ça prend la gratuité !", il existe une marge grise entre les deux à travers laquelle se trouve la véritable solution.

Comment tu fais pour être pauvre. Les frais scolaires actuels sont de 3000 par an environ (ils augmenteront.....) C'est tellement rien 3 000 dollars.

3000 dollars répartis par 12 mois revient à environ 230 dollars par mois. C'est tant cher, selon vous.

[Tovarichtch]

Lol, les étudiants dans la pauvreté....LOL LOL LOL

Moi, je sais pas, j'ai quelques chums qui ont de la misère à payer leurs études universitaires. C'est bizarre, ils ont décidés de les payer en travaillant pendant qu'ils sont à l'université. Des vrais extra-terrestres, pas vrai.

Au pire, tu vas te pogner une marge de crédit ou un prêt dans une institution financière, assez facile à obtenir.

J'ai déjà un prêt, je suis endetté et je ne consomme absolument rien. Zéro blackberry, zéro iPod, zéro laptop.

Je fais quoi ? J'arrête d'aller à l'école ?

[Dionne]

J'ai personnellement une dette de 5 000 pour mes études et vu que je recommence de nouveaux dans une toute nouvelle branche, elle augmentera peut-être.

Travailles-tu durant tes études ? Si tu fais 5 cours, que tu travailles pas, normal que tu t'endettes. Faut juste concilier travail/études. T'a juste à troquer le temps que tu passes sur le depotoir pour avoir une job

[B~E]

J'ai déjà un prêt, je suis endetté et je ne consomme absolument rien. Zéro blackberry, zéro iPod, zéro laptop.

Je fais quoi ? J'arrête d'aller à l'école ?

Est-ce que t'as un boulot?

[Dionne]

J'ai arrêté un an l'école et j'ai accumulé 15 000 de côté, men reste à peu près le tiers. Je recevais du chomage durant l'hiver, mais je commence ma job le 15 avril pour terminer le 15 août.

Vais-je faire de l'argent cet été ?

Oh que oui

Combien d'heures je vais faire

60 par semaine

Quel est mon merveilleux salaire

12 de l'heure

Est-ce que ça vaut la peine, oui, totalement. Ça fait 4 ans que je fais différentes études, et j'ai toujours travaillé en fou pour pouvoir me payer ce qui me plaît ainsi que mes études. Mon prêt vient du fait qu'en première année de cégep, je n'ai pas travaillé. J'ai compris que pour pas m'endetter, je me devais uniquement de travailler fort. C'est pas le fun, des semaines de 60 heures, mais je le fais depuis 3 ans, et je vais continuer. Je fais pas ma chochotte.

[Esch]

Je suis bien plus paresseux que toi, Dionne.

Pendant que tu travaillais l'été dernier à écouler le stock de fruits de ta charrette sur le bord de l'autoroute, j'essayais de battre Wizpig pour la première fois à Diddy Kong Racing.

Modifié 20 mars 2011 par Esch

[Dionne]

Je travaillais dans une usine de fabrication de piscines. Cette année, je vais avoir un pannel et aller réparer des piscines.

P.S. Si tu te pognes le cul, c'est peut-être pour ça que tu as des dettes.

Pssssss

Bouge toé l'cul

[Insomniaque]

C'est généralement le diplôme qui est demandé, pas le relevé de notes.

Oh, on évolue pas tous dans le même domaine tu sais. Dans le mien, j'ai même vu, dans des offres d'emploi, un GPA minimum.

[Insomniaque]

Oh, on évolue pas tous dans le même domaine tu sais. Dans le mien, j'ai même vu, dans des offres d'emploi, un GPA minimum.

Ou bien on doit passer des tests, qui sont le reflet du GPA.

[Rodrigue]

Comme les étudiants le savent déjà, cégeps et universités seront paralysés le 10 Novembre pour que la même gang d'associations étudiantes et de syndicats puisse manifester contre la hausse des frais de scolarité. Rien de nouveau sous le soleil ici, par contre pour ceux que ça intéresse voici une manifestation le même jour POUR la hausse des frais: http://www.facebook.com/event.php?eid=281353545232386

[Alf]

J'ai entendu dire qu'il se pouvait qu'il y ait une grève illimitée lors de la session prochaine. Est-ce que quelqu'un a entendu la même chose?

[Viktor]

J'ai entendu dire qu'il se pouvait qu'il y ait une grève illimitée lors de la session prochaine. Est-ce que quelqu'un a entendu la même chose?

Je me demande si la session est annulée si qqn pourrait poursuivre l'asso étudiante

[Tovarichtch]

J'ai entendu dire qu'il se pouvait qu'il y ait une grève illimitée lors de la session prochaine. Est-ce que quelqu'un a entendu la même chose?

Plusieurs associations étudiantes se sont dotées d'une assemblée générale de grève générale illimitée pour la prochaine session, oui. Certaines ont même déjà adopté un mandat de GGI si un plancher X était atteint.

Je me demande si la session est annulée si qqn pourrait poursuivre l'asso étudiante

Les sessions ne peuvent pas être annulées. Ce n'est jamais arrivé et ça n'arrivera jamais.

[Alf]

Donc, c'est quoi que ça sous-entend une grève illimitée?

[Tovarichtch]

Normalement, ça sous-entend que tu vas pas à tes cours (obviously) et qu'à chaque semaine (ou deux semaines, ou 3 jours, selon la décision de l'assemblée générale), vous votez en assemblée à savoir si oui ou non vous continuez à faire la grève. C'est ça le illimité : on sait pas quand ça va finir, et on vote pour prolonger la grève ou pas.

[RagingRaoul]

Normalement, ça sous-entend que tu vas pas à tes cours (obviously) et qu'à chaque semaine (ou deux semaines, ou 3 jours, selon la décision de l'assemblée générale), vous votez en assemblée à savoir si oui ou non vous continuez à faire la grève. C'est ça le illimité : on sait pas quand ça va finir, et on vote pour prolonger la grève ou pas.

Y'a trop de gens qui capotent sur leurs sessions. Ce matin, dans mon cours, des ''tabarnacks'' volaient dans les airs, car ils allaient retarder leur session de 3-4 semaines. Je m'émerveille de voir le peu de soutien envers une cause commune qui touche plein de gens. Il ne s'agit pas ici de parler de gauche ou de droite. Je parle de la paresse générale des étudiants quant à leur avenir. Gauche ou droite, personne ne se lève.

Triste