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La hausse des frais de scolarité universitaires


Pour des hausses rétroactives  

112 membres ont voté

  1. 1. Voulez-vous que la hausse des frais de session soient rétroactives

    • Oui, que ceux qui ont profité du gel passé payent aussi.
    • Non, je suis droitiste: faisons payer les autres
    • Haussons les impôts à la place
    • Arrêtons le gaspillage: ça va suffire


Déchet(s) recommandé(s)

Terry Fox disait vrai; l'IEDM disait faux, comme toujours. Les droits et les frais de scolarité affectent l'accessibilité aux études.

Si on ne s'attarde pas seulement à la phrase en gras, on comprends que l'IEDM nuançait ses propos. La note de 2010 utilise ces termes:

Les données disponibles pour les provinces canadiennes n’indiquent en effet pas de relation directe entre le montant des droits de scolarité et l’accessibilité aux études universitaires.

Je tend tout de même à croire en grande partie l'étude commandée par le MELSQ (dont j'étais déjà au courant). La seule solution que j'aurais tendance à préconiser se trouve quelques messages plus hauts, et devrait absolument être encadrée par des règles strictes et des engagements clairs de la part des Universités.

P.S.: Opinion d'un étudiant qui va entrer à l'Université en 2012.

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Impétigo_*

Wow pleins de raccourcis! Voici les miens, un scénario parmi tant d'autres :

Ceteris paribus....

  1. Les frais de scolarités sont finalement augmentés.
  2. La demande diminue effectivement. Pas beaucoup, car les universités sont en grande majorités fréquentés par des gens de milieux aisés : elle est plutôt inélastique.
  3. Avec le temps, les salaires augmentent sur le marché du travail pour les gradués et diminue pour les autres. Tout simplement parce qu'il y a moins de gradués et plus de "techniciens".
  4. Les salaires plus élevés attirent les jeunes vers l'université, qui se disent "hey, avec un gros salaire de même, j'men câliss de mes gros frais!"
  5. La demande augmente.

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Je suis entièrement d'accord avec le point soulevé par Terry Fox concernant la surenchère de la scolarité et l'érosion de la valeur des diplômes universitaires.

D'un côté, on pourrait être tenté de croire que l'augmentation de la fréquentation universitaire est toujours une bonne chose, mais c'est loin d'être le cas. Je suis de ceux qui pensent qu'il n'est pas souhaitable qu'une majorité de la population fréquente l'université; si c'était le cas, la valeur des diplômes s'en verrait grandement diminuée, car il est faux de croire qu'une majorité de la population a les capacités intellectuelles nécessaires pour compléter des études universitaires rigoureuses. Si une majorité de la population québécoise fréquentait les études supérieures, les universités seraient alors obligées de niveller par le bas et c'est déjà ce qu'elles font.

Le phénomène d'érosion de la valeur des diplômes universitaires est aussi clairement visible sur le marché du travail: des emplois qui demandaient un DEC demandent maintenant un BACC; des emplois qui demandaient un BACC demandent maintenant une maîtrise et c'est simplement parce que l'offre des détenteurs de diplômes universitaires s'est grandement accrue.

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Du peu de recherches que j'ai fait, ma première impression en vient aussi à ça aussi, et c'est représentatif du terme que Terry a employé en parlant de l'éducation, c'est-à-dire un marché. Dans une économie de marché, la valeur d'un objet augmente par sa rareté. Bien que c'est une observation réaliste et une façon normale de concevoir l'éducation en marge de la société dans laquelle on vit, je trouve ça tout de même dommage que l'éducation d'une personne, que je n'associe pas nécessairement à une façon d'arriver à un revenu, mais surtout à une porte pour la connaissance et la liberté, soit uniquement l'instrument du marché et de l'expansion du capital. L'éducation c'est beaucoup plus que ça, et j'espère bien qu'on arrive un jour à l'évaluer comme une voie de progression au sens humaniste et non seulement comme un symbole de gain monétaire.

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Y'a plein de domaines qui ne s'avèrent pas payants, mais que les gens veulent faire, parce que c'est leur passion. Les étudiants actuels s'attendent à gagner des montants faramineux, du 20 à 25 dollars en débutant, avec leur beau bac tout neuf. Good luck, buddy.

Moi, si je gagnerais 35 000 après un bac pis que j'aime ma job, tant mieux. Ce ne serait pas un emploi de marde pour autant, car toi tu t'attends à gagner un meilleur salaire. Faut pas virer fou tabarnak. Ton beau bout de papier n'est pas difficile à atteindre en 2010...

Pis en passant, je vais t'en apprendre une autre bonne, y'a beaucoup de domaines (construction, menuiserie, charpenterie, plombier, électricité...j'en passe) qui font gagner beaucoup plus qu'un gars qui détient un BACC.

Ça fait quelque messages de toi que je lis et tu n'es pas toujours très cohérent. Il va falloir que tu travaille là-dessus. Pour l'instant, je vais seulement m'attarder à la phrase en gras.

C'est bien beau de faire ce qui te passionne dans la vie. Malheureusement, ce n'est pas toujours possible de gagner sa vie avec sa passion. Pour quelques rares personnes ça se rejoint, mais elles sont rares. Personnellement, j'ai une passion pour le macramé. Ça ne m'a jamais traversé l'esprit de demander à mon voisin de me subventionner afin que je puisse vivre en faisant du macramé.

C'est bien intéressant l'anthropologie, l'histoire de l'art et les études cinématographiques hongroises de l'entre-guerre mais ça ne met pas de pain sur la table.

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... je trouve ça tout de même dommage que l'éducation d'une personne, que je n'associe pas nécessairement à une façon d'arriver à un revenu, mais surtout à une porte pour la connaissance et la liberté, et non uniquement l'instrument du marché et de l'expansion du capital. L'éducation c'est beaucoup plus que ça, et j'espère bien qu'on arrive un jour à l'évaluer comme une voie de progression au sens humaniste et non seulement comme un symbole de gain monétaire.

Je suis entièrement d'accord avec toi là-dessus: l'éducation au sens large doit être une voie de progression au sens humaniste. Cependant, le rôle de l'université c'est de former des professionnels hautement qualifiés: médecins, avocats, ingénieurs, professeurs ou bien d'approfondir un champ de connaissance bien précis: histoire de l'art, philosophie, cinéma, etc.

Tandis que c'est le rôle du primaire, du secondaire et du cégep d'offrir aux étudiants une solide formation de base qui va leur donner les outils nécessaires pour devenir des citoyens à part entière. Si les étudiants démontrent des lacunes importantes en français, en histoire, en sciences ou bien au niveau de leur culture générale c'est bien avant l'université qu'il faut agir, car ce n'est pas en augmentant l'achalandage de l'université qu'on va régler ces problèmes.

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... c'est le rôle du primaire, du secondaire et du cégep d'offrir aux étudiants une solide formation de base qui va leur donner les outils nécessaires pour devenir des citoyens à part entière...

Crois-tu que le bac en histoire devrait être aussi contingenté que le doc en medecine ?

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Crois-tu que le bac en histoire devrait être aussi contingenté que le doc en medecine ?

Je crois que les universités sont un peu hypocrites dans ce domaine, mais c'est aussi une des conséquences du sous financement.

La formation des étudiants en histoire est beaucoup moins coûteuse que la formation des étudiants en médecine. C'est pourquoi les universités ne se gênent pour entasser des étudiants de sciences humaines dans un auditorium devant un chargé de cours; c'est payant.

En ce qui concerne le contingentement, je crois qu'il devrait être beaucoup plus élevé. Il est anormal de voir des cégépiens avec une cote R de 23 et moins être admis en histoire, cinéma ou bien en sciences politiques à l'université. Ultimement, ça vient affecter la qualité de la formation; les professeurs étant obligés de niveler vers le bas pour accommoder des étudiants aussi faibles.

Évidemment, les professeurs de médecine n'ont pas ce problème étant donné que leur étudiant le plus faible avait 90% et plus de moyenne au cégep.

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En ce qui concerne le contingentement, je crois qu'il devrait être beaucoup plus élevé. Il est anormal de voir des cégépiens avec une cote R de 23 et moins être admis en histoire, cinéma ou bien en sciences politiques à l'université. Ultimement, ça vient affecter la qualité de la formation;

les professeurs étant obligés de niveler vers le bas pour accommoder des étudiants aussi faibles.

Évidemment, les professeurs de médecine n'ont pas ce problème étant donné que leur étudiant le plus faible avait 90% et plus de moyenne au cégep.

C'est une idée, mais en voici une autre qui aborde un sens complètement différent:

Lors d'une table ronde la session dernière sur l'éducation, un étudiant français nous a dit qu'en France, il n'y a pas de contingentement contrairement au Québec. Par exemple, n'importe qui peut rentrer en médecine. Cependant, c'est alors que le parcours commence qu'il y a une forme de contingentement. Tout le monde peut entrer en médecine, mais si tu n'atteins pas une moyenne X qui est relativement haute tout dépendant des programmes, tu te fais virer. Je n’ai pas trouvé l’idée si bête.

Je trouve même que ce système est probablement meilleur que celui qu'on a présentement et voici pourquoi je pense ainsi en restant avec l'exemple d'un étudiant de médecine:

- Un étudiant qui a eu de la difficulté dans des matières hors de son champ désiré de profession, peut voir sa cote R diminuer de façon importante et ainsi être refuser étant donné les hauts critères de sélection. Habituellement,un étudiant qui se force autant pour entrer en médecine devrait être en mesure d'y arriver, mais j'imagine que le scénario que j'ai décrit est très probable.SI on enlève le contingentement à la demande d'admission, peut-être que la personne qui est véritablement callée en médecine et qui veut en faire une profession et qui n'a pas pu être admise à cause d'un mauvais résultat dans un cours de philosophie disons, pourrait se prouver capable dans ce décor-là.

- Un étudiant qui manque de motivation. Je prends mon exemple à moi: Pendant le secondaire et le CÉGEP, je n'ai fait aucun effort à l'école et me suis contenté des notes que j'avais (qui étaient en somme moyenne). À l'université, j'ai remarqué une progression depuis ma première session, non seulement du point de vue académique (résultats scolaires), mais aussi dans mon assiduité au travail et la diminution de ma paresse. S'il n'y avait pas de contingentement, un élève qui était peu motivé au CÉGEP et qui a négligé l'importance de ses notes pourrait tout-de-même avoir une bonne chance d'entrer dans un programme qui l'intéresse et réaliser son objectif professionnel.

les professeurs étant obligés de niveler vers le bas pour accommoder des étudiants aussi faibles.

SI ça arrive véritablement, ça je suis totalement contre. Je considère que les études universitaires c'est une coche au-dessus. On doit s'adapter en fonction de cette réalité sinon, c'est dommage mais "bye bye".

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Exactement, les profs n'ont pas à niveller. Déjà que ça arrive au cégep et que c'est assez frustrant. Les profs prennent les étudiants pour des imbéciles car ceux-ci le sont en grande partie.

Ils veulent trop donner des diplômes parce que ça parait bien. En même temps, la fille qui va en éducation spécialisée ou à l'enfance a pas besoin d'être si brillante que ça. Elle a juste besoin d'être douce, patiente et attentionnée. Avoir les connaissances dans son domaine, et ça, c'est pas ben ben dur.

En fait, le collégial ne devrait pas être obligatoire. Il devrait être une école à part qui enseigne des domaines techniques, comme le fait l'École professionnelle pour les domaines professionnels.

L'université devrait être moins accessible. Et les cours moins bonbons.

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C'est une idée, mais en voici une autre qui aborde un sens complètement différent:

Lors d'une table ronde la session dernière sur l'éducation, un étudiant français nous a dit qu'en France, il n'y a pas de contingentement contrairement au Québec. Par exemple, n'importe qui peut rentrer en médecine. Cependant, c'est alors que le parcours commence qu'il y a une forme de contingentement. Tout le monde peut entrer en médecine, mais si tu n'atteins pas une moyenne X qui est relativement haute tout dépendant des programmes, tu te fais virer. Je n’ai pas trouvé l’idée si bête.

Je trouve même que ce système est probablement meilleur que celui qu'on a présentement et voici pourquoi je pense ainsi en restant avec l'exemple d'un étudiant de médecine:

C'est essentiellement ce système qui prévaut en psychologie au Québec: on admet plus de 200 étudiants au BACC et on contingente seulement lors du continuum maitrise-doctorat où l'on admet une quinzaine d'étudiants seulement. Bref, moins de 10% des étudiants ayant complétés le BACC auront accès à la profession. En médecine, où l'on contingente directement à l'entrée du programme, c'est plus de 95% des étudiants qui deviendront médecins.

Personnellement, je trouve le système français très mauvais. Au Québec, le système est très clair: les étudiants doivent performer au cégep et lors des entrevues; ceux qui sont assez forts pour être admis sont presque assurés de pouvoir terminer leurs études et devenir médecin. En France, beaucoup d'étudiants sont mis à la porte après leur deuxième, troisième ou même quatrième année, c'est beaucoup de temps, d'argent et d'efforts en vain.

Un étudiant québécois qui est refusé en médecine peut ainsi facilement réorienter sont choix et aura probablement terminé sa formation au moment où un étudiant français de troisième année apprendra qu'il est mis à la porte du programme de médecine ou bien au moment où un étudiant en psychologie apprendra qu'il ne deviendra pas psychologue après son BACC de trois ans parce qu'il n'est pas dans le 10% d'élus qui seront admis au doctorat.

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Je suis contre l'augmentation des frais de scolarité parce que ce n'est qu'une incitation de plus pour ne pas étudier. J'irais même jusqu'à payer les étudiants pour qu'ils étudient. Selon moi, étudier est un travail lorsque c'est fait sérieusement.

Je suis par contre pour une forte progressivité du système fiscal. C'est la contrepartie. On a investi en toi, maintenant tu fais de l'argent, alors maintenant redonne à la société ce qu'elle t'a donné.

Je ferais aussi signer un contrat aux étudiants. Si tu veux quitter le pays, alors dans ce cas, tu paies tes études au complet, c'est-à-dire tout ce que le gouvernement aura investi dans ta formation. Si l'étudiant ne signe pas ce contrat, on ne lui paie pas ses études.

Mon principe: on va t'aider pour faire l'argent, mais tu nous paieras quand t'en feras. Je veux construire une société où les ressources humaines sont hautement spécialisées.

Que veux tu dire par progessivité du système fiscal?

et le contrat n'est pas de trop?

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Il est anormal de voir des cégépiens avec une cote R de 23 et moins être admis en histoire, cinéma ou bien en sciences politiques à l'université. Ultimement, ça vient affecter la qualité de la formation;

Personnellement j'ai viré sul top quand j'ai appris que ça prenait une cote R minimale de 21 pour rentrer en enseignement primaire.

EILLE.

VINGT-ET-FUCKING-UN.

Y'a un gars avec qui j'allais au CÉGEP, il avait des notes de marde, était pas sociable pour 2 cennes et faisait (fait encore) 20 fautes par phrase, pis il étudie pour montrer comment écrire à nos enfants. En plus c'est un roux.

Je suis sincèrement outré. Je crois qu'on devrait contingenter davantage les programmes d'enseignement et augmenter les compensations. Ça aussi c'est un investissement à long terme: des bons profs.

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C'est une idée, mais en voici une autre qui aborde un sens complètement différent:

Lors d'une table ronde la session dernière sur l'éducation, un étudiant français nous a dit qu'en France, il n'y a pas de contingentement contrairement au Québec. Par exemple, n'importe qui peut rentrer en médecine. Cependant, c'est alors que le parcours commence qu'il y a une forme de contingentement. Tout le monde peut entrer en médecine, mais si tu n'atteins pas une moyenne X qui est relativement haute tout dépendant des programmes, tu te fais virer. Je n’ai pas trouvé l’idée si bête.

Je trouve même que ce système est probablement meilleur que celui qu'on a présentement et voici pourquoi je pense ainsi en restant avec l'exemple d'un étudiant de médecine:

- Un étudiant qui a eu de la difficulté dans des matières hors de son champ désiré de profession, peut voir sa cote R diminuer de façon importante et ainsi être refuser étant donné les hauts critères de sélection. Habituellement,un étudiant qui se force autant pour entrer en médecine devrait être en mesure d'y arriver, mais j'imagine que le scénario que j'ai décrit est très probable.SI on enlève le contingentement à la demande d'admission, peut-être que la personne qui est véritablement callée en médecine et qui veut en faire une profession et qui n'a pas pu être admise à cause d'un mauvais résultat dans un cours de philosophie disons, pourrait se prouver capable dans ce décor-là.

- Un étudiant qui manque de motivation. Je prends mon exemple à moi: Pendant le secondaire et le CÉGEP, je n'ai fait aucun effort à l'école et me suis contenté des notes que j'avais (qui étaient en somme moyenne). À l'université, j'ai remarqué une progression depuis ma première session, non seulement du point de vue académique (résultats scolaires), mais aussi dans mon assiduité au travail et la diminution de ma paresse. S'il n'y avait pas de contingentement, un élève qui était peu motivé au CÉGEP et qui a négligé l'importance de ses notes pourrait tout-de-même avoir une bonne chance d'entrer dans un programme qui l'intéresse et réaliser son objectif professionnel.

Les étudiants qui aspirent étudier en médecine font suffisamment preuve d'intelligence, de rigueur et de motivation pour réussir aisément dans les autres matières.

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J'ai voté Arrêtons le gaspillage: ça va suffire!

Ça va faire, le gaspillage! Si au moins il les mangeaient toutes ces tit-sandwiches pas de croûtes là!

Sérieusement, avec une idée superficielle telle que la mienne, il faut ben arrêter de piger dans la dettes et charger un petit surplus au "clients" si on veut améliorer les choses.

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Pourquoi est-ce que les universités ne seraient pas gratuites, comme en Scandinavie? Oui il faudrait trouver le financement, faudrait pas que ça passe par des hausses d'impôts mais l'idée en tant que telle. Vous en pensez quoi?

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Pourquoi est-ce que les universités ne seraient pas gratuites, comme en Scandinavie? Oui il faudrait trouver le financement, faudrait pas que ça passe par des hausses d'impôts mais l'idée en tant que telle. Vous en pensez quoi?

Je crois que personne ici ne s'oppose à l'accès aux études supérieures... Mais...

Comme premier ministre, tu peux très bien refaire complètement le budget provincial afin de débloquer l'énorme quantité de fonds nécessaires, mettre des lois qui vont contraindre les Universités à bien gérer le financement qu'il leur sera accordé, mais ton gouvernement risque d'être déjà défait à cause des coupures nécessaires dans les autres domaines ou la hausse des taxes qui aura été nécessaire.

Les gens n'aiment payer, c'est clair. Tu le dis toi-même: ils préféreraient en grande majorité ne pas payer pour leurs études supérieures. Alors, est-ce que la grande partie de la population, qui n'est pas allée ou qui n'ira jamais à l'université être prête à payer pour un petit pourcentage? Avec la hausse des frais de scolarité prévue par le gouvernement, c'est évident que celui-ci croit que non.

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Wow pleins de raccourcis! Voici les miens, un scénario parmi tant d'autres :

Ceteris paribus....

  1. Les frais de scolarités sont finalement augmentés.
  2. La demande diminue effectivement. Pas beaucoup, car les universités sont en grande majorités fréquentés par des gens de milieux aisés : elle est plutôt inélastique.
  3. Avec le temps, les salaires augmentent sur le marché du travail pour les gradués et diminue pour les autres. Tout simplement parce qu'il y a moins de gradués et plus de "techniciens".
  4. Les salaires plus élevés attirent les jeunes vers l'université, qui se disent "hey, avec un gros salaire de même, j'men câliss de mes gros frais!"
  5. La demande augmente.
Mais, svp, poursuivons le raisonnement jusqu'au bout:

6. La demande a augmentée, donc les salaires vont ensuite diminuer...

7. Les salaires ont diminué, donc la demande va ensuite diminuer...

8. La demande a diminuée, donc les salaires vont ensuite augmenter...

9. Les salaires ont augmentés, donc la demande va ensuite augmenter...

10. La demande a augmentée, donc les salaires vont ensuite diminuer...

11. Les salaires ont diminué, donc la demande va ensuite diminuer...

12. La demande a diminuée, donc les salaires vont ensuite augmenter...

13. Les salaires ont augmentés, donc la demande va ensuite augmenter...

14. La demande a augmentée, donc les salaires vont ensuite diminuer...

15. Les salaires ont diminué, donc la demande va ensuite diminuer...

16. La demande a diminuée, donc les salaires vont ensuite augmenter...

17. Les salaires ont augmentés, donc la demande va ensuite augmenter...

18. La demande a augmentée, donc les salaires vont ensuite diminuer...

19. Les salaires ont diminué, donc la demande va ensuite diminuer...

20. La demande a diminuée, donc les salaires vont ensuite augmenter...

21. Les salaires ont augmentés, donc la demande va ensuite augmenter...

22. La demande a augmentée, donc les salaires vont ensuite diminuer...

23. Les salaires ont diminué, donc la demande va ensuite diminuer...

24. La demande a diminuée, donc les salaires vont ensuite augmenter...

25. Les salaires ont augmentés, donc la demande va ensuite augmenter...

etc...

On pourrait approfondir encore plus, mais je crois qu'il y a quelque chose qui cloche dans ce raisonnement.

Peut-être que ce qui cloche c'est qu'on ne cherche pas à voir comment s'équilibrent les forces de l'offre et de la demande. Plutôt, on applique chronologiquement les unes à la suite des autres des forces antagonistes, ce qui, mathématiquement, entraine nécessairement une perpétuelle fluctuation (et non un nouvel équilibre) des salaires et de la demande pour suivre des cours à l'université. Bref, on modélise implicitement, sans s'en rendre compte, la situation par une simple fonction sinusoïdale de forme A*sin(w*t) +K ou par une autre fonction d'une forme similaire.

Nos hypothèses de départ, quelles soient implicite ou non, conscientes ou non, prédéterminent nos conclusions. Si, en plus de modéliser la situation ainsi, on supposait que A et K restaient constants en fonction du temps, alors après une période complète, on reviendrait nécessairement au point de départ.

eh oui... ce raisonnement est biaisé...

Modifié par 1000+
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