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La hausse des frais de scolarité universitaires


Pour des hausses rétroactives  

112 membres ont voté

  1. 1. Voulez-vous que la hausse des frais de session soient rétroactives

    • Oui, que ceux qui ont profité du gel passé payent aussi.
    • Non, je suis droitiste: faisons payer les autres
    • Haussons les impôts à la place
    • Arrêtons le gaspillage: ça va suffire


Déchet(s) recommandé(s)

La baisse des frais ou la gratuité n'aiderait pas non plus l'accessibilité au sens où ça pourrait amener plus de contingentement de la part des programmes. Cette forme de discrimination devrait-elle aussi être dénoncée?

De plus, on parle d'environs 80 000 à 100 000 étudiants en grève, avec seulement 7 à 8 0000 dans la rue aujourd'hui à Québec. C'est peu. Trop peu à mon avis.

Mon rêve: Que le gouvernement ne recule pas, pour voir combien de gens sont prêts à aller jusqu'au bout là-dedans alors que leur argument pour la grève est "jamais une session n'a été perdue dans l'histoire."

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* Fine Arts Student Alliance - Concordia (FASA) : 3150 membres - Déclenchement le 5 mars. <---- Fuck ma vie. Ma première expérience de scab.

Tu vas te joindre aux étudiants réac' qui passent les lignes de piquetage?

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(modifié)

Je sais pas pour qui tu me prends. J'ai dit ''tentative de.'' il me semble que ça devrait te sonner des cloches.

En gros les enjeux sont les mêmes entre cette tentative de grève et aujourd'hui. On était une poignée à affirmer que ça n'allait pas être la première hausse des frais de scolarité et que ce n'était que le début d'une redéfinition complète du modèle de financement des universités québécoises, largement au détriment de leur accessibilité. Ce qui s'est avéré exact. Or même si les enjeux sont les mêmes, la vague de grève s'était cassée tout net au cegep du vieux montréal, ce qui était assez déprimant merci(étant donné l'histoire du cegep du vm). Le contraste avec la déprime ressentie alors et l'ampleur du mouvement actuel, c'est ça qui est jouissif.

la hausse va passer anyways, vous vous battez pour rien :D

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Modifié par Le Capitaliste
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Tu vas te joindre aux étudiants réac' qui passent les lignes de piquetage?

Nope j'ai fini mes travaux finaux et je n'ai aucun examen. Je vais prendre des ententes avec les profs pour remettre mes travaux et je vais finir mon cours d'ecriture et mon cours en ligne. Ah pis m'a passer les lignes pour aller au gym.

Tu sais parfaitement a quel point je me fou de votre greve de lili-bobos.

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Y'a une marge entre se fouttre de ''notre grève de lili-bobos'' et franchir les lignes de piquetage. Je pensais que c'est ça que tu voulais dire par ''ma première expérience de scab'', mais bon, si tu t'arranges pour ne pas le faire, tant mieux.

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la hausse va passer anyways, vous vous battez pour rien :D

Une chance que je me suis pas dit ça quand jme suis battu au CEGEP parceque le même gouvernement voulait couper les bourses.

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Une chance que je me suis pas dit ça quand jme suis battu au CEGEP parceque le même gouvernement voulait couper les bourses.

moi ça ne me dérangeais pas qu'ils augmentent, je m'en rappelle de ce temps là

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Tu as totalement raison.

Voici ce qu'un sociologue peut faire, alors:

En action sociale (ex. : développement communautaire; mouvements sociaux; défense des droits; animation des programmes; intégration sociale des nouveaux immigrants; insertion en emploi des groupes sociaux particuliers);

En action publique (ex. : développement, coordination ou évaluation de programmes publics; études de besoins; consultation en politiques sociales, d'immigration, d'éducation, de la langue française, de l'emploi et de la solidarité sociale);

En commerce (ex. : vente, management ou marketing; consultation en changement organisationnel);

En journalisme (ex. : recherche; analyse et rédaction);

En éducation (ex. : enseignement au cégep ou à l'université, alphabétisation, éducation populaire);

En recherche (ex. : Statistique Canada, Institut québécois de la santé publique, centres universitaires, syndicats, entreprises privées ou organismes non-gouvernementaux);

En coopération internationale (ex. : recherche, programmation, coordination de programme, formation, animation de groupes de femmes ou de personnes handicapées).

http://www.socio.umontreal.ca/sociologue/

C'est ce que rapporte le département pour vanter le programme. Je doute fortement que la majorité des diplômés de 1er cycle en sociologie travaille dans l'un ou l'autre de ces domaines. Sans doute qu'il y en a quelques uns, mais ça doit être plutôt rare. Par exemple, tes deux premiers domaines correspondent beaucoup plus à une formation en service social. Le 3e correspond à un diplôme du HEC. Le 4e en communication. Pour l'éducation et la recherche, oublie ça avec un bacc seulement.

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(modifié)

C'est ce que rapporte le département pour vanter le programme. Je doute fortement que la majorité des diplômés de 1er cycle en sociologie travaille dans l'un ou l'autre de ces domaines. Sans doute qu'il y en a quelques uns, mais ça doit être plutôt rare. Par exemple, tes deux premiers domaines correspondent beaucoup plus à une formation en service social. Le 3e correspond à un diplôme du HEC. Le 4e en communication. Pour l'éducation et la recherche, oublie ça avec un bacc seulement.

Les gens qui entament un bacc en sciences sociales vont majoritairement aller chercher une formation complémentaire par la suite.

C'est pour ça que les stats sont si désastreuses par-rapport à l'emploi.

Bon.

Moska, j'sais pas t'es qui, mais crimebine, on doit avoir plein de potes interposés.

Moi et mes potes d'anthropo avons été les seuls à grèver en 2007.

Modifié par mouchouânipi
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...

Ce que certains ne semblent pas vouloir comprendre, c'est que je ne mets pas en doute l'importance ou les retombées globales des "sciences molles". Peut-être qu'ils peuvent être remis en doute avec, aussi, le nombre d'étudiants qui entre dans ses programmes, mais ce n'est pas le point que je désire apporter. Mon point est que si c'est un investissement à valeur négative pour la société, c'est surtout les autres qui vont payé, pas l'étudiant. La vous me dite que l'étudiant apporte une contribution à la société, mais les autres, aussi, alors ce que je comprends c'est la contribution de l'étudiant est plus importante et c'est pour cela que les autres la finance. Là, si je comprends bien, vous me dites que sans cet investissement des autres, l'étudiant ne pourrait pas suivre ce programme. Or, je ne pense pas que ça soit le cas pour l'augmentation dont il est question. Il s'agit que l'étudiant soit responsable au niveau économique et qu'il n'est pas peur de s'endetter, surtout à notre age ce n'est pas vraiment risqué. Pour les plus pauvres, ils ont souvent accès à des prêts et bourse du gouvernement. Ça demande surement beaucoup de travail, mais j'ai de la difficulté à appuyer quelqu'un simplement parce qu'il ne veut pas fournir plus d'effort.

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Si les étudiants ne s'opposent pas à cette hausse, dans cette mouture là, comment veux-tu par la suite t'opposer par exemple en 2017, à une deuxième hausse? Et une troisième? Et...

En prônant nous-même l'augmentation des frais, ça donne la légitimité aux gouvernements subséquents de ne pas nous prendre en compte dans leurs décisions. Déjà qu'on prend rarement en compte les jeunes dans la société.

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La question qui peut être posée aussi est la suivante: Quelles actions les assos impliquées ont-elles réalisées pour assurer une meilleure gestion des finances dans les universités avant l'annonce de la grève?

Sans être impliqué et ne connaissant pas par exemple les actions de la FEUQ et de la FECQ (qui ne m'inspirent pas vraiment d'ailleurs), j'ai toujours l'impression que les étudiants réagissent à une annonce de hausse et ne font rien le reste du temps pour demander des comptes aux institutions et au gouvernement en période d'accalmie. Si quelqu'un peut éclairer ma lanterne...

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La question qui peut être posée aussi est la suivante: Quelles actions les assos impliquées ont-elles réalisées pour assurer une meilleure gestion des finances dans les universités avant l'annonce de la grève?

Sans être impliqué et ne connaissant pas par exemple les actions de la FEUQ et de la FECQ (qui ne m'inspirent pas vraiment d'ailleurs), j'ai toujours l'impression que les étudiants réagissent à une annonce de hausse et ne font rien le reste du temps pour demander des comptes aux institutions et au gouvernement en période d'accalmie. Si quelqu'un peut éclairer ma lanterne...

La gratuité scolaire et autres revendications du genre sont toujours à l'agenda des associations étudiantes. C'est juste qu'en période d'accalmie, ça ne galvanise pas vraiment les troupes. La grève actuelle en est une de réactionnaires et ça, c'est triste.

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La gratuité scolaire et autres revendications du genre sont toujours à l'agenda des associations étudiantes. C'est juste qu'en période d'accalmie, ça ne galvanise pas vraiment les troupes. La grève actuelle en est une de réactionnaires et ça, c'est triste.

Je crois que sa question ou sinon la mienne était plus de savoir est-ce que les associations étudiantes s'implique dans la gestion de la dépense des budgets alloué à l'éducation ?

Car c'est un fait l'argent pour les études est dépensé tout croche en bureaucratie et je crois que les associations étudiantes devrait avoir un droit de veto et une implication dans la dépense des budgets.

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Bonjour à tous et à toutes.

Dernièrement, deux de mes amis et moi-même avons conjointement créé un groupe, le Mouvement étudiant québécois pour un juste équilibre social. Celui-ci se veut une plateforme de discussions et de débats sur la question de la hausse des frais de scolarité. Étant moi-même un peu perdue dans cette marée rouge et verte, deux camps souvent fermés à l'opinion des autres, il nous est venu l'idée de créer un groupe dans lequel tout le monde (pour la hausse, contre la hausse, pour la grève, contre la grève, pour les bananes...) pourrait s'exprimer et tenter d'arriver à un compromis qui plairait aux deux parties. Nous trouvons dommage qu'une telle polarisation se crée au sein de la population étudiante, alors qu'il s'agit d'un dossier qui nous concerne tous. Nous pensons donc que le véritable débat doit avoir lieu entre TOUS les étudiants et que ceux-ci doivent faire preuve d'une ouverture d'esprit afin que nos forces s'unissent et que les choses changent.

Pour l'instant, il ne s'agit que d'un groupe Facebook. Toutefois, notre but ultime est d'arriver à un consensus, lequel pourra être partagé avec les décideurs. Nous ferons bientôt circuler une pétition qui vise à ouvrir un dialogue avec Line Beauchamp/Raymond Bachand/Jean Charest, en bref, ceux qui prennent les décisions sans même consulter les individus qu'elles concernent.

Bref, je vous invite à rejoindre notre groupe et à participer activement à la discussion. J'ajouterais en terminant que le MÉQJÉS se veut être un lieu de RESPECT le plus total. Aucune insulte, attaque personnelle ou commentaire dénigrant ne sera toléré. Nous ne sommes pas sur le Dépotoir, sacré nom d'une pipe!

Trève de bla bla bla, REJOIGNEZ-NOUS en cliquant ici !

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mais ce n'est pas le point que je désire apporter. Mon point est que si c'est un investissement à valeur négative pour la société, c'est surtout les autres qui vont payé, pas l'étudiant.

La vous me dite que l'étudiant apporte une contribution à la société, mais les autres, aussi, alors ce que je comprends c'est la contribution de l'étudiant est plus importante et c'est pour cela que les autres la finance. Là, si je comprends bien, vous me dites que sans cet investissement des autres, l'étudiant ne pourrait pas suivre ce programme. Or, je ne pense pas que ça soit le cas pour l'augmentation dont il est question. Il s'agit que l'étudiant soit responsable au niveau économique et qu'il n'est pas peur de s'endetter, surtout à notre age ce n'est pas vraiment risqué. Pour les plus pauvres, ils ont souvent accès à des prêts et bourse du gouvernement. Ça demande surement beaucoup de travail, mais j'ai de la difficulté à appuyer quelqu'un simplement parce qu'il ne veut pas fournir plus d'effort.

bravo, tu est intelligent et sensé, pas comme certains. C'est fou comment les merdeux en même large au Québec. Même avec la gratuité scolaire ils chialeraient.

C'est rendu que les autres faut qu'ils payent pour leur éducation ? gimme a break les socialeux

Modifié par Le Capitaliste
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La question qui peut être posée aussi est la suivante: Quelles actions les assos impliquées ont-elles réalisées pour assurer une meilleure gestion des finances dans les universités avant l'annonce de la grève?

Sans être impliqué et ne connaissant pas par exemple les actions de la FEUQ et de la FECQ (qui ne m'inspirent pas vraiment d'ailleurs), j'ai toujours l'impression que les étudiants réagissent à une annonce de hausse et ne font rien le reste du temps pour demander des comptes aux institutions et au gouvernement en période d'accalmie. Si quelqu'un peut éclairer ma lanterne...

Le problème n'est pas là. Le mouvement étudiant et les associations étudiantes actives militent depuis longtemps, au sein de l'ASSÉ et même de la FECQ/FEUQ, pour préserver l'éducation postsecondaire libre de toute vipère du marché capitaliste. Ces associations étudiantes ont fait de nombreuses actions. Mais le problème est plus loin.

Les Universités au Québec (pas celles anglophones) sont publiques et c'est le gouvernement qui donne les chèques de paye. Or, le gouvernement décide de où va l'argent. Les universités ne sont pas indépendantes : elles doivent suivre le partage des richesses planifiée par le gouvernement, que cela leur plaise ou non. Actuellement, le sous-financement universitaire est plutôt un malfinancement : l'argent est concentré dans les sciences appliquées et les recherches techniques à court terme. Le reste, c'est un trou; et ce trou est comblé par les frais afférents que les étudiants paient lors de leur inscription; ces frais afférents servent à recouvrir les infrastructures et les services offerts par l'université. Parce que oui, le gouvernement fixe les droits de scolarité alors que les universités fixent les frais afférents.

Quand on parle de hausse, on parle des droits de scolarité qui sont le prix de base (crédits par cours). Résultat, les universités acceptent de faire louer des locaux dans les campus aux compagnies privées qui offrent bien plus d'argent que les groupes étudiants qui aimeraient bien avoir des locaux pour promouvoir les projets étudiants internes à l'université. Et ça, ça crée des conflits internes monstres. Les administrations sont obligées de vendre leur université pour avoir les fonds nécessaires pour subvenir aux besoins internes qui ne sont pas comblés par les chèques du gouvernement. Les universités ne peuvent pas gérer les finances internes sur de nombreux points. Elles ne sont pas autonomes. Si jamais les universités osent donner les chèques gouvernementaux à qui ils veulent selon leur propre logique indépendante, elles vont être pénalisées et souffriront davantage d'un manque d'argent pour les secteurs en besoin.

C'est pourquoi les associations étudiantes, outre une grève et des perturbations dans les institutions gouvernementales, ne peuvent pas faire grand chose. Oui, elles participent à faire pression et faire comprendre au gouvernement qu'ils doivent changer leurs politiques, mais comment faire pour avoir un réel impact autre que les médias et les lettres - et ce, sans que cela choque la population qui voit un tabou dans la violence politique ? Je veux dire, leur poids politique est d'une à trois personnes sur une trentaine dans le conseil d'administration. Le privé a beaucoup plus de poids politique dans les instances des universités que les étudiants eux-mêmes - faute de financement équitable.

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