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La hausse des frais de scolarité universitaires


Pour des hausses rétroactives  

112 membres ont voté

  1. 1. Voulez-vous que la hausse des frais de session soient rétroactives

    • Oui, que ceux qui ont profité du gel passé payent aussi.
    • Non, je suis droitiste: faisons payer les autres
    • Haussons les impôts à la place
    • Arrêtons le gaspillage: ça va suffire


Déchet(s) recommandé(s)

Tiens mon tit pomo

Émission : Puisqu'il faut se lever

Titre : Alain Simoneau, commandant du poste 21 et Roch de Roy, commandant du Groupe d'intervention (GI) - SPVM - Comment les policiers vivent les manifs de l'intérieur ?

Intervenants : Paul Arcand

http://www.985fm.ca/audioplayer.php?mp3=134999

Ah ben oui, c'est vrai les policiers sont des humains!

Qui est-ce qui a jamais voulu blesser un pouilleux ? Si on les laisse pus abuser de leur pouvoir, comment est-ce qu'ils vont garder une bonne santé mentale ?

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Tiens, l'homme qui s'est fait défoncer le crâne à coups de guidon de vélo se confie aux journalistes sur son lit de mort :

http://www.lapresse.ca/actualites/dossiers/conflit-etudiant/201205/29/01-4529847-manifestant-fantome-vivant-et-surpris.php

En fait, il est réellement mort, le SPVM a voulu se sauver la face et a greffé le visage du manifestant tué sur un agent pour qu'il donne des entrevus... c'est ce que je crois puisque tout le monde sur Facebook et Tweeter dont l'enquêteur et médecin spécialiste M. Dan Bigras ont confirmé qu'il était mort...

Comme quoi ça prend pas grand chose pour faire croire n'importe quoi à n'importe qui...

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C'est sûr qu'il faut brouiller les cartes, parler abondamment du fait que certaines personnes ont sauté trop vite aux conclusions, pour éviter de parler de ce qui s'est vraiment passé, hein, messieurs les amis des policiers?:

L'escouade antiémeute s'est mise en position et les policiers à vélo ont envahi le trottoir où se trouvaient plusieurs manifestants. Un policier se serait alors servi de la roue avant de son vélo pour maîtriser un jeune homme. «J'étais excédé de voir ça, j'ai voulu m'approcher du jeune homme pour l'aider», se souvient-il.

C'est à ce moment qu'un autre policier à vélo s'est interposé. «Il m'a demandé de reculer, j'ai refusé. Quand il a approché sa roue de vélo vers moi, je l'ai repoussée. C'est tout ce dont je me souviens. Après, j'ai eu un blackout. J'ai repris connaissance seulement dans l'ambulance»,

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C'est sûr qu'il faut brouiller les cartes, parler abondamment du fait que certaines personnes ont sauté trop vite aux conclusions, pour éviter de parler de ce qui s'est vraiment passé, hein, messieurs les amis des policiers?:

ouin, c'est ce boutte-là qui m'a marqué.

les conneries qui se sont passés sur facebook ne sont que pacotilles.

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L'équipe de l'excellente émission de radio de France Inter Là-bas si j'y suis est à Montréal ces jours-ci pour une série de reportages. Le premier a été diffusé hier. On peut l'écouter en cliquant ici (clique droit + enregistrer sous). On retrouve (brièvement) Francis Dupuis-Déri dans cette première émission, mais aussi une demi-douzaine de jeunes et moins jeunes qui nous décrivent la lutte étudiante de façon éloquente.

L'émission dure un peu moins d'une heure. Elle commence très exactement à 1:14 du fichier audio. Les premières minutes sont toujours consacrées aux messages que les auditeurs et auditrices laissent dans la boîte vocale de l'émission. Le reportage commence à 9:25.

C'est à écouter si vous voulez mon avis. Là-bas ne s'embarrasse pas d'une fausse objectivité, l'émission a une couleur, un ton qu'elle assume totalement. C'est une quotidienne où on consacre l'heure de diffusion à un seul long reportage, qui déborde bien souvent sur deux ou trois jours.

Le site Web non officiel de l'émission.

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Pour revenir sur la conférence de presse d'hier de Jean Charest et de Michèle Courchesne, je n'ai pas compris la demande des associations étudiantes d'abolir le crédit d'impôt au Régime d'Épargne Étude (REE). C'est une mesure fiscale très intéressante pour une famille à revenu moyen de se mettre un peu d'argent de côté pour financer les études supérieures de leurs enfants en économisant un peu d'impôt.

Personnellement je n'ai pas d'enfant encore, mais le jour où mon enfant verra le jour, je vais commencer à cotiser dans un REE pour que le jour de ses 18 ans je puisse dire à mon enfant qu'il peut aller à l'université s'il le souhaite.

Les associations étudiantes veulent que l'état assume tout les frais de scolarité mais le REE est un moyen qui permet aux parents de prendre leurs responsabilités de parents. Pour les autres qui sont à faible revenus, la gratuité est de mise.

Bref, quelqu'un peut m'expliquer le concept d'abolir le REE? Et ne me dite pas qu'ils ne veulent pas l'abolir mais tout simplement de retourner le crédit d'impôt dans un gros pot pour tous les étudiants. Si on retire le crédit d'impôt Who the fuck is gonna put some money in it?

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Abolir le Régime d'Épargnes-Études... Abolir le crédit d'impôt des frais de scolarité et repousser la hausse, ce qui revient a dire que les étudiants débourseraient plus quand même... Léo Bureau-Blouin qui termine son mandat... Charest qui a peur des casseroles... Le Grand Prix organisé par la CLASSE...

killingjoker.jpg

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Pour revenir sur la conférence de presse d'hier de Jean Charest et de Michèle Courchesne, je n'ai pas compris la demande des associations étudiantes d'abolir le crédit d'impôt au Régime d'Épargne Étude (REE). C'est une mesure fiscale très intéressante pour une famille à revenu moyen de se mettre un peu d'argent de côté pour financer les études supérieures de leurs enfants en économisant un peu d'impôt.

Personnellement je n'ai pas d'enfant encore, mais le jour où mon enfant verra le jour, je vais commencer à cotiser dans un REE pour que le jour de ses 18 ans je puisse dire à mon enfant qu'il peut aller à l'université s'il le souhaite.

Les associations étudiantes veulent que l'état assume tout les frais de scolarité mais le REE est un moyen qui permet aux parents de prendre leurs responsabilités de parents. Pour les autres qui sont à faible revenus, la gratuité est de mise.

Bref, quelqu'un peut m'expliquer le concept d'abolir le REE? Et ne me dite pas qu'ils ne veulent pas l'abolir mais tout simplement de retourner le crédit d'impôt dans un gros pot pour tous les étudiants. Si on retire le crédit d'impôt Who the fuck is gonna put some money in it?

Le régime d'épargne-études coûte un certain montant tous les ans que le gouvernement aurait normalement reçu sous forme d'impôts. J'imagine que la logique des associations étudiantes, c'est de prendre ce montant et de l'appliquer au gel des frais de scolarité. Globalement, c'est une très mauvaise idée puisque ça décourage les parents qui veulent se responsabiliser face à l'éducation de leurs enfants.

Difficile d'imaginer une cause plus noble que vouloir épargner pour les études de ses enfants. On assiste vraiment à de l'improvisation pure et simple de la part du mouvement étudiant qui cherche plus à atteindre symboliquement un gel complet même si les moyens pour y parvenir sont délétères.

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Pour revenir sur la conférence de presse d'hier de Jean Charest et de Michèle Courchesne, je n'ai pas compris la demande des associations étudiantes d'abolir le crédit d'impôt au Régime d'Épargne Étude (REE). C'est une mesure fiscale très intéressante pour une famille à revenu moyen de se mettre un peu d'argent de côté pour financer les études supérieures de leurs enfants en économisant un peu d'impôt.

Personnellement je n'ai pas d'enfant encore, mais le jour où mon enfant verra le jour, je vais commencer à cotiser dans un REE pour que le jour de ses 18 ans je puisse dire à mon enfant qu'il peut aller à l'université s'il le souhaite.

Les associations étudiantes veulent que l'état assume tout les frais de scolarité mais le REE est un moyen qui permet aux parents de prendre leurs responsabilités de parents. Pour les autres qui sont à faible revenus, la gratuité est de mise.

Bref, quelqu'un peut m'expliquer le concept d'abolir le REE? Et ne me dite pas qu'ils ne veulent pas l'abolir mais tout simplement de retourner le crédit d'impôt dans un gros pot pour tous les étudiants. Si on retire le crédit d'impôt Who the fuck is gonna put some money in it?

Ok, là, je vais spéculer, mais j'imagine que les associations ont proposé d'abolir le REE pour financer une gratuité scolaire et non un gel des frais de scolarité. Sinon, effectivement, ça fait peu de sens. J'imagine aussi que le gouvernement a sélectionné cette "proposition" dans le but de faire mal paraître les étudiants. Ça a peut-être juste été une proposition lancée en l'air par un membre moins bon d'un comité de négociation. C'est un peu comme l'affaire de menace sur le grand prix ça. C'est surement une phrase en l'air lancée stupidement par un représentant d'une asso et le gouvernement a focalisé là-dessus pour se donner le beau rôle.

Au final, ce qu'il faut retenir, c'est que cette conférence de presse était très politique - les attaques répétées sur Pauline Marois le prouvent. C'était rempli de mensonges et de faussetés, d'accusations lancées en l'air et c'était loin d'être une mise à jour sur les évènements des derniers jours. C'était un gros "nous aut' on veut bin, mais eux aut' y veulent pas." Bref, faut pas prendre ça comme du cash, c'est une game de relations publiques.

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Le régime d'épargne-études coûte un certain montant tous les ans que le gouvernement aurait normalement reçu sous forme d'impôts. J'imagine que la logique des associations étudiantes, c'est de prendre ce montant et de l'appliquer au gel des frais de scolarité. Globalement, c'est une très mauvaise idée puisque ça décourage les parents qui veulent se responsabiliser face à l'éducation de leurs enfants.

Difficile d'imaginer une cause plus noble que vouloir épargner pour les études de ses enfants. On assiste vraiment à de l'improvisation pure et simple de la part du mouvement étudiant qui cherche plus à atteindre symboliquement un gel complet même si les moyens pour y parvenir sont délétères.

Le résultat de ce programme c'est de faire dépendre l'avenir des étudiants du choix que leurs parents ont fait antérieurement(et de leurs moyens). Si les parents ont décidé d'épargner, les étudiants vont mieux s'en tirer avec leurs frais de scolarité(plus hauts). Si les parents ont pas décidé d'épargner au contraire, les étudiants vont plus mal s'en tirer. Est-ce que c'est la faute des étudiants si les parents n'ont pas décidé d'épargner pour leurs études? Évidemment non, mais ils en souffrent quand même relativement à leurs collègues, pas très logique.

Ce genre de politique s'appuie sur l'idée que TOUS les parents s'intéressent nécessairement assez au sort futur de leurs enfants pour accumuler de l'argent en vue de leurs études. Il ne les encourage à le faire que dans la mesure où on reconnait cette prémisse. Or celle-ci n'est pas nécessairement vraie: certains parents peuvent avoir des préoccupations immédiates plus pressantes pour leurs familles(d'autant plus pressantes qu'on est pauvre et/ou qu'on a pas d'éducation), d'autres ne pas avoir l'intention de contribuer aux études universitaires de leurs enfants(sauf sous certaines conditions dictées par eux), etc.

Je me demande d'ailleurs si on ne découvrirait pas en examinant comme il faut les résultats du programme qu'ils ne génèrent au fond que des effets d'aubaine: les parents qui décident d'épargner pour leurs enfants s'intéressent déjà assez au sort de leurs enfants et ils ne vont pas plus être encouragés à épargner pour les études de ceux-ci(vs par ex. pour leur retraite) s'il y a des avantages fiscaux qui s'ajoutent. Dans ce cas ces avantages fiscaux seraient des cadeaux ''gratiss'' qu'on leur donne sans que ça nous rapporte quoi que ce soit (mais que ce soit le cas ou non, ça ne change pas grand'chose)

Au contraire, des frais de scolarité bas favorisent tout le monde, peu importe ce que les parents ont décidé ou ont pu décidé. Entre les deux politiques, il est CLAIR pour moi quelle est la meilleure: si on peut encore baisser les frais de scolarité(ou ne pas les monter...) en réduisant les avantages fiscaux donnés aux familles qui épargnent pour les études des enfants, do it. Entre(par ex.) 100$ de moins de coût direct des études pour chaque étudiant indépendamment de ses parents et 500$ de moins via contribution parentale pour quelques étudiants, je choisis la première option.

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Pour continuer dans ce que Moskva dit, un prof de UBC s'était penché sur la question du caractère régressif ou non des REE. Je ne trouve pas l'étude, mais dans le document envoyé aux médias, on trouve

But who gets this benefit? In my research, I have shown that high-income households participate in RESPs almost 3.5 times as much as low-income households. Similarly, households with university-educated parents participate 3.8 times as much as those with less than a high-school diploma. These patterns occur because high-income and high-education families more often expect their children to attend postsecondary education, and because they are more likely to have room in their budget to put money into an RESP.

There is no evidence that RESPs do anything but perpetuate the existing socio-economic mix on our campuses.

Bref, ça confirme en tout point l'intuition de Moskva.

Et pour la noble cause de se responsabiliser pour notre enfant, c'en est tellement naïf qu'on pourrait appliquer ce concept à tous les problèmes actuels. Tsé, une genre de théorie explicative qui offre une réponse à tout. Exemple: Arrêtons d'encadrer les manifestations avec des policiers, il faut que les manifestants se responsabilisent, n'aient plus besoin des mamelles policières de l'État(ou de tout autre organisme), et gèrent eux-mêmes leurs débordements potentiels.

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(modifié)

Un professeur d'économie dans un collège a annoncé qu'il n'avait jamais eu un étudiant qui avait failli son cours mais il s'est retrouvé à faillir une classe entière récemment. La classe entière avait insisté pour dire que le socialisme / communisme fonctionne et que, par conséquent, personne ne serait ni pauvre ni riche. Un égaliseur extraordinaire.

Alors, le professeur annonça : "D'ACCORD ! nous allons tenter une petite expérience en classe".. Je prendrai la moyenne de toutes vos notes. Vous aurez alors tous la même note, personne ne faillira ni n'aura un A.... ( En remplaçant les dollars par des notes, on aura un résultat plus concret et mieux compris par tous).

Après le premier examen, les notes furent moyennées et tout le monde obtint un B. Ceux qui avaient étudié fort étaient déçus et ceux qui avaient étudié peu étaient ravis. Lors du deuxième examen, ceux qui avaient étudié peu, étudièrent moins et ceux qui avaient étudié fort décidèrent de prendre la route du peuple libre et étudièrent peu.

La moyenne du deuxième examen fut un D! Personne n'était content.

Lors du troisième examen, la moyenne fut un F.

Pendant les examens ultérieurs, les notes ne montèrent jamais, les pointages de doigts commencèrent, les jugements dominaient les conversations et tout le monde se sentait mal. Personne ne voulut étudier pour le bénéfice de l'autre.

À la grande surprise de tout le monde, ils faillirent tous. C'est alors que le professeur déclara que le socialisme / communisme était pour faillir ultimement car lorsque la récompense est grande, l'effort pour réussir est grand aussi. Mais lorsque le gouvernement enlève toutes les récompenses, personne ne fournira l'effort ni voudra réussir.

Cela ne pourrait être plus simple.

Les 5 phrases qui suivent sont possiblement les meilleures conclusions sortant de cette expérience:

1. Vous ne pouvez pas ordonner aux pauvres d'obtenir le succès en ordonnant aux riches de ne plus en avoir.

2. Ce qu'une personne reçoit sans avoir à travailler , une autre personne doit travailler sans en recevoir la récompense.

3. Le gouvernement ne peut donner quelque chose à quelqu'un sans l'avoir enlevé à quelqu'un d'autre auparavant.

4. Vous ne pouvez pas multiplier la richesse en la divisant!

5. Lorsque la moitié du peuple perçoit l'idée qu'ils n'ont pas besoin de travailler car l'autre partie va s'occuper d'eux et lorsque l'autre moitié comprend que ça ne vaut pas la peine de travailler car quelqu'un d'autre récoltera ce qu'ils méritent par leur efforts, cela est le début de la fin de toute une nation.

Modifié par Aspermogène
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