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Vos derniers achats littéraires


Déchet(s) recommandé(s)

Je me suis procurée les oeuvres complètes d'Oscar Wilde, une belle petite brique qui me fait sourire instantanément.

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Idéalement, j'aurais préféré en version originale (quoiqu'il était sûrement le plus français des Irlandais...) mais je suis hautement satisfaite. Pour l'instant, j'ai (re)lu Le spectre des Canterville, Salomé (tout juste avant de voir l'opéra -MERCI KOKO-, question de mieux saisir...), ainsi que tous ses poèmes, qui m'étaient pour leur part inconnus. J'aime qu'il me reste encore plus de les trois quarts à lire, et qu'il s'agisse d'un nouveau bijou dans ma collection.

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(Le titre n'apparaît pas, car il est en blanc sur la couverture.)

La disparition de Georges Perec. 312 pages écrites sans la lettre e. Il manipule la langue, emprunte, utilise des figures de style. Il faut de temps en temps ouvrir un dictionnaire pour bien comprendre. Une lecture lourde, mais très divertissante. Voici la quatrième de couverture :

"Trahir qui disparut, dans La disparition, ravirait au lisant subtil tout plaisir. Motus donc, sur l'inconnu noyau manquant - un rond pas tout à fait clos finissant par un trait horizontal -, blanc sillon damnatif où s'abîma un Anton Voyl, mais d'où surgit aussi la fiction. Disons, sans plus, qu'il a rapport à la vocalisation. L'aiguillon paraîtra à d'aucuns trop grammatical. Vain soupçon : contraint par son savant pari à moult combinaisons, allusions, substitutions ou circonclusions, jamais G.P. n'arracha au banal discours joyaux plus brillants ni si purs. Jamais plus fol alibi n'accoucha d'avatars si mirobolants. Oui, il fallait un grand art, un art hors du commun, pour fourbir tout un roman sans ça!" -B. Pingaud

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Surveiller et punir

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Auteur(s) : Michel Foucault

Langue : Français

Nombre de pages : 318 pages

ISBN-10 : 2070291790

ISBN-13 : 978-2070291793

Note : s_star_4_5.png

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Amazon.fr

Depuis le Siècle des lumières, les progrès de la raison et de la science auraient contribué à l'émancipation de l'humanité. Michel Foucault récuse ce lieu commun : il conçoit la modernité comme l'âge des sociétés disciplinaires, l'âge des prisons où, à l'instar de l'école et de l'armée, on enferme pour redresser.

Les sciences de l'Homme (sociologie, psychologie, psychiatrie) elles-mêmes constituent l'instrument privilégié de ce nouveau pouvoir disciplinaire. L'homme devient objet de science pour être mieux assujetti. Derrière le désir désintéressé de savoir, Foucault décèle une volonté de pouvoir. Si le projet d'un Descartes à l'âge classique était de "nous rendre comme maître et possesseur de la nature" grâce aux progrès de la physique, l'ambition implicite des sciences humaines serait de nous rendre maître de l'homme.

L'analyse des techniques modernes d'assujettissement - notamment en prison, institution type où se révèle cette articulation savoir/pouvoir - est ici étayée par de nombreux documents d'archives qui confèrent à cet ouvrage un intérêt historique aussi bien que philosophique. --Paul Klein --Ce texte fait référence à l'édition .

Présentation de l'éditeur

Peut-être avons-nous honte aujourd'hui de nos prisons. Le XIXe siècle, lui, était fier de ses forteresses qu'il construisait aux limites et parfois au cœur des villes. Il s'enchantait de cette douceur nouvelle qui remplaçait les échafauds. Il s'émerveillait de ne plus châtier les corps, et de savoir désormais corriger les âmes. Ces murs, ces verrous, ces cellules figuraient toute une entreprise d'orthopédie sociale. Ceux qui volent, on les emprisonne ; ceux qui violent, on les emprisonne ; ceux qui tuent, également. D'où vient cette étrange pratique et le curieux projet d'enfermer pour redresser, que portent avec eux les Codes pénaux de l'époque moderne ? Un vieil héritage des cachots du Moyen Age ? Plutôt une technologie nouvelle : la mise au point, du XVIe au XIXe siècle, de tout un ensemble de procédures pour quadriller, contrôler, mesurer, dresser les individus, les rendre à la fois " dociles et utiles ". Surveillance, exercices, manœuvres, notations, rangs et places, classements, examens, enregistrements, toute une manière d'assujettir les corps, de maîtriser les multiplicités humaines et de manipuler leurs forces s'est développée au cours des siècles classiques, dans les hôpitaux, à l'armée, dans les écoles, les collèges ou les ateliers : la discipline. Le XVIIe siècle a sans doute inventé les libertés ; mais il leur a donné un sous-sol profond et solide - la société disciplinaire dont nous relevons toujours. La prison est à replacer dans la formation de cette société de surveillance. La pénalité moderne n'ose plus dire qu'elle punit des crimes ; elle prétend réadapter des délinquants. Voilà deux siècles bientôt qu'elle voisine et cousine avec les " sciences humaines ". C'est sa fierté, sa manière, en tout cas, de n'être pas trop honteuse d'elle-même : " Je ne suis peut-être pas encore tout à fait juste ; ayez un peu de patience, regardez comme je suis en train de devenir savante. " Mais comment la psychologie, la psychiatrie, la criminologie pourraient-elles justifier la justice d'aujourd'hui, puisque leur histoire montre une même technologie politique, au point. où elles se sont formées les unes et les autres ? Sous la connaissance des hommes et sous l'humanité des châtiments, se retrouvent un certain investissement disciplinaire des corps, une l'orme mixte l'assujettissement et d'objectivation, un même " pouvoir-savoir ". Peut-on faire la généalogie de la morale moderne à partir d'une histoire politique des corps ?.

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L!CoK!NE's not dead!

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(modifié)

Histoire de la folie à l'âge classique

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Auteur(s) : Michel Foucault

Langue : Français

Nombre de pages : 688 pages

ISBN-10 : 2070295826

ISBN-13 : 978-2070295821

Note : s_star_5_0.png

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Amazon.fr

Voici sans conteste la plus littéraire des oeuvres de Michel Foucault. L'auteur reconnaissait lui-même avoir travaillé le style de ce texte comme il ne l'avait jamais fait pour aucun autre. Remarquable pour ses qualités formelles, l'ouvrage l'est aussi pour l'originalité de sa méthode. En effet, Foucault n'entreprend de faire l'histoire de la folie que pour dessiner les contours d'une histoire de la rationalité. Il ne s'agit pas de désigner la folie du point de vue de la raison, mais de découvrir le champ de la rationalité du point de vue de ce qu'il ne comprend pas et exclut. Les plus belles pages, à cet égard, sont celles où Foucault redonne au fou la parole, de telle sorte que c'est à lui de désigner comme autre le discours de la raison et de révéler l'étrangeté du monde qui le refuse. Antonin Artaud, s'exprimant des bords de l'abîme où son oeuvre s'est échouée ou encore Hölderlin, nous en apprennent ainsi davantage sur les limites de la raison que sur les profondeurs du gouffre où ils menacent de se perdre.

Un ouvrage fleuve où l'on doit consentir à chavirer pour mieux se retrouver. --Paul Klein

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L!CoK!NE's not dead!

AMERICAN HARDCORE Une histoire tribale

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Auteur(s) : Steven Blush

Langue : Français

Nombre de pages : 738 pages

ISBN-10 : 2357790393

ISBN-13 : 978-2357790391

Note : s_star_5_0.png

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Présentation de l'éditeur

Avant cette histoire orale retranscrite par Steven Blush, la scène Hardcore n'avait jamais bénéficié d'une rétrospective digne de ce nom. Deuxième génération du punk rock exclusivement américaine, son heure de gloire a duré de 1980 à 1986. La parole est ici donnée à ses personnages principaux, au profil varié, mais toujours provocateurs : banlieusards inadaptés, pacifistes Straight Edge végétariens et anti-drogue, ou amateurs de violence physique pure. Toutes les scènes majeures sont abordées, de la Californie du Sud à New York en passant par Washington D.C. et le Texas. Le texte est accompagné de nombreuses photographies - notamment d'Edward Colver et de Karen O'Sullivan - et complété par des flyers, des logos, et des couvertures de disques, ainsi que d'une importante discographie. Cette histoire tribale ne fait pas que dresser le portrait d'une scène influente. Ses instantanés sociaux provocateurs révèlent le désespoir d'une période particulière de l'histoire américaine.

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L!CoK!NE's not dead!

Modifié par gorekhaa
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C'est l'été, donc j'me suis acheté un livre de Kundera.

Risibles amours.

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C'est un recueil de nouvelles, j'ai bien hâte d'avoir le temps de le lire.

: )

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Moi j'ai lu le dernier édition de playboy là... C'était pas si pire. Pas assez de photos. Sinon j'ai lu dans son intégralité toutes les paroles des Dolans. J'ai lu Maus ou jsais pu comment ça s'écrit. C'est à propos des juifs qui meurent représenté par des souris pis en BD. J'ai bien aimé voir les scènes de souris meurtris par des bouledogue.

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J'avais commandé ça de Québecloisirs et je l'ai reçu ce matin

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Célèbre auteure qui a écrit les romans inspirant la série Bones, elle nous arrive avec un roman mettant en vedette Victoria, la nièce de Temperance.

Je suis en train de lire Death du Jour et L'os du diable et j'aime bien cette auteure à date! Je vous les conseille si vous aimer le médico-légale =D

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  • 2 semaines plus tard...

Excellent choix ce roman. J'ai adoré.

Où achète-tu tes livres?

À Québec, au Colisée du livre. C'est sur St-Jean. Les livres varient entre 2.99 et 4.99 majoritairement, et 90 pour cent de ceux que j'achète n'ont même pas de cornes ou de pages pliées. Je viens de me rendre compte que j'ai deux fois le même auteur. J'avais adoré l'adversaire de Emmanuel Carrère, et Daniel Pennac ma été chaudement recommandé. J'ai hâte d'avoir le temps de les lire.

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  • 2 semaines plus tard...
  • 5 semaines plus tard...

Je reviens de la liquidation qui a suivi l'incendie de la Coop de l'Université Laval.

Mes achats:

Paludes, André Gide

Anthologie, Arthur Buies

Albertine disparue, Marcel Proust

Satires, Juvénal

Théâtre complet II, Plaute

Oeuvres complètes I, Clément Marot

Le citoyen, Thomas Hobbes

Manifeste du parti communiste, Karl Marx & Friedrich Engels

Pour vous donner une idée, Marot était à 25$ au prix réuglier. J'ai payé le tout un gros 14$.

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Juste pour montrer que je ne lis pas que Chomsky.

L'élan du changement – Stratégies nouvelles pour transformer la société, Michael Albert (acheté dans une bouquinerie pour des pinottes)

Désobéissance civile et démocratie, Howard Zinn

L'entraide – un facteur de l'évolution, Kropotkine (gratis, parce que je fais partie d'une société secrète)

Contre la réforme – la dérive idéologique du système d'éducation québécois, Normand Baillargeon (ah!)

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Modifié par Athos
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