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L'annonce fatidique


Déchet(s) recommandé(s)

"Salut chérie, papa à quelque chose de trèèèèès important à te dire: des fois, il va bien pis des fois ça va moins bien."

Ben voilà! C'est une très bonne façon d'amener la chose! ; )

Aaah Silence, tu m'étonneras toujours.

Short & sweet de même, c'est clair que tu t'en sors sans aucune question et ton flo a TOUT compris!!! ouais. =)

Ben c'est quand même une bonne entrée en matière, non?

Ensuite, tu lui expliques que ton cerveau est malade. Tu peux faire une comparaison avec une maladie du corps. Et tu lui dis que tu te soignes et que ça ira mieux bientôt.

Est-ce naïf de croire que c'est suffisant?

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Et ton flo de te répondre: "Moi aussi des fois ça va et des fois ça va pas, ça veux-tu dire que je suis malade dans ma tête? Je suis pas normal?"

"Mais non, c'est très normal de se sentir comme ça"

"Alors tout le monde est malade?"

"Oui ma fille."

"Pourquoi on dit qu'on est malade alors si tout le monde il est malade?"

"Parce qu'il y a quelques personnes dans le monde qui eu, se sente toujours "moyen" plutôt que des fois bien, et des fois moins bien."

"Pourquoi alors c'est pas eu les malades?"

C'est cool un enfant.

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Ben c'est quand même une bonne entrée en matière, non?

Ensuite, tu lui expliques que ton cerveau est malade. Tu peux faire une comparaison avec une maladie du corps. Et tu lui dis que tu te soignes et que ça ira mieux bientôt.

Est-ce naïf de croire que c'est suffisant?

C'est un peu naif en effet, dans le sens ou s'ils sont assez grands pour avoir besoin de quelques explications alors ils ont aussi besoin d'un peu plus que la simple entrée en matière. Mais c'est vrai qu'on ne doit pas en dire plus qu'ils en demandent. Au pire ils posent des questions au fur et à mesure.

C'est difficile de comparer le cerveau avec une maladie du corps quand ils veulent comprendre comment le cerveau peut ne pas fonctionner correctement, ou peut-être j'ai mal saisi ton point? Moi j'avais comparé avec des circuits électroniques juste parce que pour eux c'était la façon la plus facile de visualiser le fonctionnement sans entrer dans les détails et les termes trop techniques justement. Et ensuite la patente du "ouais je me soigne et mon cerveau va se réparer" évidement...

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C'est difficile de comparer le cerveau avec une maladie du corps quand ils veulent comprendre comment le cerveau peut ne pas fonctionner correctement, ou peut-être j'ai mal saisi ton point? Moi j'avais comparé avec des circuits électroniques juste parce que pour eux c'était la façon la plus facile de visualiser le fonctionnement sans entrer dans les détails et les termes trop techniques justement. Et ensuite la patente du "ouais je me soigne et mon cerveau va se réparer" évidement...

Ce que je trouvais important de faire, en fait, c'était de dédramatiser la situation. Et il me semble que d'expliquer que le cerveau peut être malade au même titre que le corps est une façon d'illustrer que les problèmes de santé mentale sont des maladies comme les autres. D'ailleurs, cet exercice, il faut même le faire auprès d'adultes puisqu'il y a encore beaucoup de stigmatisation et d'incompréhension.

Je n'ai pas d'enfants alors comme je le disais, c'est bien possible que je sois naïve. Mais il me semble que ce n'est pas nécessaire d'entrer dans le pourquoi du comment de la maladie. Cependant, si tes enfants sont super curieux et veulent absolument comprendre le fonctionnement du problème, je crois que ton exemple de circuits électroniques est pertinent.

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C'est bien weird de te référer à doctissimo!!! mdr! C'est horrible ce forum!

C'est fou de lire les préjugés sur la santé mentale, c'est preuve d'ignorance à ce sujet et/ou de rigidité...

Aussi, de croire qu'aucun membre ici n'a d'expertise, c'est à mourir de rire... Bien sûr qu'il a des professionnels de la santé ici, voyons donc!

Pour le sujet initial, moi, j'en ai des flo... et crois-moi, peut-importe la problématique... qu'il s'agisse de différence d'ordre physiologique (oh, le monsieur il est super gros maman!) ou d'ordre psy (pourquoi la madame elle fait du flapping?) quand ils veulent savoir de quoi, ils t'écoeurent jusqu'à ce que la réponse leur convienne... Donc, ouais, dire le moins possible au début et les laisser faire le reste du chemin, je trouve ça tout à fait sain... de même que de donner des exemples comme mentionné ci-haut! À moins d'être Asperger, un enfant peut très bien saisir les nuances...

Modifié par Pandore
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Je crois, d'un autre côté, qu'il est probablement beaucoup plus facile d'apprendre à ses enfants sa maladie mentale que son cancer. Je me vois mal expliquer à ma fille de 5 ans sur mon lit de mort, que mon corps est constitué de cellules, et qu'un jour, une seule d'entres elles s'est détraqué et s'est mise à se multiplié, me causant anisi horrible douleur jusqu'à ce que tu vois aujourd'hui, puis, ma mort.

Je trouve ce sujet très intéressant, par contre je n'ai ni d'enfant, ni de maladie mentale déclarer. Ma participation est un peu atrophiée à partir de là.

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Les enfants considèrent leurs parents comme étant des superhéros invincibles détenant la vérité absolue. Alors, quand ils sentent que leur parent ne va pas bien ( maladie physique ou mentale, toxicomanie, etc), leur monde d'écroule, dans un certain sens. Ils se demandent sur qui ils vont pouvoir compter si leur principal modèle va mal.

Alors moi je pense qu'il faut dire la vérité, dans des mots qu'ils comprennent. C'est sûr qu'avant 5-6 ans, c'est plus difficile. Par contre, le parent doit lui expliquer que sa maladie mentale ne dépend pas de son enfant et que cela ne change en rien l'amour qu'il ressent pour lui/elle. C'est primordial.

L'enfant a besoin d'être sécurisé, alors il est bon de mettre sur pied un plan de match et de l'expliquer aux enfants. Par exemple, si la personne entre en phase suicidaire et doit être hospitalisée, l'enfant ira chez les grands-parents et on peut le rassurer qu'aussitôt qu'on va mieux, on revient.

Comment avez-vous annoncé à vos enfants (surtout dans le cas de jeunes enfants?) vos troubles mentaux?

Comment leur avez-vous expliqué pour être certains qu'ils comprennent bien le problème, les conséquences, et les solutions possibles ou ce qu'ils peuvent faire pour vous aider à passer au travers?

Je serais prudente à cet égard-là. Les enfants ne sont PAS un outil pour s'en sortir. Ils peuvent être une excellente motivation pour aller chercher de l'aide, mais ils ne doivent pas porter la "solution" en eux.

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Je serais prudente à cet égard-là. Les enfants ne sont PAS un outil pour s'en sortir. Ils peuvent être une excellente motivation pour aller chercher de l'aide, mais ils ne doivent pas porter la "solution" en eux.

Je ne parlais pas de ça dans ce sens là, mais plutôt dans le sens qu'ils peuvent aider par exemple en comprenant qu'ils doivent rester plus calmes pendant certaines périodes ou lorsqu'on leur demande, ou en comprenant que la forme n'y est pas pour faire une sortie ce jour-là par exemple. C'est évident que les enfants ne doivent pas être pris comme soutien, amis ils peuvent faire leur part à leur façon s'ils comprennent bien je crois.

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Je ne parlais pas de ça dans ce sens là, mais plutôt dans le sens qu'ils peuvent aider par exemple en comprenant qu'ils doivent rester plus calmes pendant certaines périodes ou lorsqu'on leur demande, ou en comprenant que la forme n'y est pas pour faire une sortie ce jour-là par exemple. C'est évident que les enfants ne doivent pas être pris comme soutien, amis ils peuvent faire leur part à leur façon s'ils comprennent bien je crois.

Je ne connais pas ta situation ni l'âge de tes enfants, alors c'est difficile pour moi de bien te conseiller. Peux-tu me nommer des exemples de questions qu'ils te posent?

Et pour le fait de faire leur part, tu as raison mais il faut bien leur présenter ça. Si tes difficultés sont très occasionnelles, c'est très adéquat de dire aux enfants " maman ne va pas bien aujourd'hui, je vous propose de jouer à des jeux calmes". Mais si c'est constant, ils n'oseront peut-être plus "être des enfants" qui jouent, courent, chantent. Ils risquent de perdre leur magie d'enfant et c'est si précieux. Encore là, tu peux prévoir un plan B pour les mauvaises journées.

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  • 3 semaines plus tard...

Annoncer à votre enfant qu'il a une maladie mentale... ÇA c'est un vrai défi.

J'avoue que ça ne doit pas être évident. Un enfant handicapé qui par exemple est victime de moqueries de la part d'autres enfants et qui ne comprend pas pourquoi, ça doit être vraiment difficile de lui expliquer ça, pourquoi il est différent des autres et pourquoi sa situation engendre des moqueries.

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En ce qui attrait à la santé mentale, c'est pas toujours pertinent d'en informer l'enfant... Du moins, pas comme on l'entend ici...

J'ai travaillé 5 ans avec des enfants malade (handicap physique, santé mentale et déficience intellectuelle) et c'est assez impressionnant de voir qu'ils font preuve d'une résilience et d'une force de vivre qui fait défaut à plusieurs personnes sans problématique... Et les parents... Pffff... J'ai vraiment une admiration sans fin pour la majorité d'entre eux...

Mes enfants n'ont été hospitalisé que quelques semaines et mon coeur a failli s’arrêter... Savoir que son bébé sera toujours "a part", jugé et repoussé, je ne peux m'imaginer...

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