Docteur G 1 août 2009 Partager 1 août 2009 Les règles sont simples: on cite un aphorisme, un vers, une phrase, etc. et la personne suivante doit écrire un billet dans lequelle elle nous partage sa réflexion sur ladite citation. Cette personne ne doit pas oublier d'offrir un aphorisme à son tour.Aimer une femme intelligente est un plaisir de pédéraste.-Beaudelaire 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Papy Tofu 1 août 2009 Partager 1 août 2009 J'ai perdu... 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Purosangue 2 août 2009 Partager 2 août 2009 Beaudelaire laisse sous entendre qu'une femme intelligente ça n'existe pas ou plutôt qu'aimer une personne pour son intelligence c'est un plaisir platonique et donc un plaisir asexué. Bref, il a utilisé de façon astucieuse la polysémie du mot amour en adéquation avec un terme à forte connotation sexuelle *pédérastre* pour créer une formule choc et équivoque porteuse d'un message plutôt banal une fois déconstruit.«Laissons les jolies femmes aux hommes sans imagination»-Proust Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Sikaneba 2 août 2009 Partager 2 août 2009 «Laissons les jolies femmes aux hommes sans imagination»-ProustUn dégoût pour l’effort car tout doit s’exécuter dans la facilité. Pourquoi faire travailler l’imagination quand l’homme n’a qu’à garder les yeux ouverts pour vivre son fantasme ? Comme si les jolies femmes étaient une invention pour les pauvres d’esprit.Beaucoup d'amis sont comme le cadran solaire ; ils ne marquent que les heures où le soleil vous luit.Victor Hugo 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Johnny Jazz 2 août 2009 Partager 2 août 2009 Victor Hugo veut dire que certains ami(e)s sont seulement autour quand tout vous souris, ou que tout va bien. Avec les mots on ne se méfie jamais suffisamment. -Céline Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Purosangue 3 août 2009 Partager 3 août 2009 Avec les mots on ne se méfie jamais suffisamment. -CélineUn type comme Céline qui maitrise la plume comme certains aborigènes maîtrisent le boomerang pour la chasse a été lui même accusé à tort et à travers d'infamies des plus divers tout au long de sa carrière. Il n'est pas donc étonnant qu'il en arrive à cette conclusion. Se méfier des mots est une des chose les plus difficile à faire, car entre l' émetteur et le récepteur il a parfois un creux abyssale impossible à prédire. Aussi puisque les mots sont le prolongement naturel de la communication verbale il est légitime de penser qu'il produit les même effet. Par exemple, se voir annocer la mort d'un proche ou la lecture d'une lettre annonçant la mort d'un proche peu déclencher des effets similaires au niveau du corps humain. Fianalement, il ne faut jamais oublier que les nazis ont utilisé des documents écrits, donc des mots pour réussir un génocide aussi gigantesque ce qui prouve encore une fois la force de la communication et donc des mots.J’aime mieux être lu plusieurs fois par un seul qu’une seule fois par plusieurs.-Paul Valéry 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Purosangue 11 octobre 2009 Partager 11 octobre 2009 Être lu milles fois par la même personne (tout dépendant de ce que l'on lit). Il est mieux, tant qu'à moi, d'avoir quelqu'un qui apprend à nous connaître plus profondément que 1000 personnes qui ne nous connaisse pas vraiment. Bref, c'est l'exemple parfait du " Comment se sentir seule même entourée". Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Pesmerga 11 octobre 2009 Partager 11 octobre 2009 Elle est malade, j'aime mieux avoir un large publique. Plus t'as de monde qui t'écoutes, plus t'as de chance de faire passer le message. Pis si une personne est incapable de comprendre le sens de mes phrases après 900 lectures, c'est clairement pas une personne que je voudrais avoir comme groupie. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bidule 11 octobre 2009 Partager 11 octobre 2009 (modifié) Je crois que y'a juste pas de bonnes réponses.Edit: et je crois aussi que la réponse à cette phrase témoigne de notre personnalité vis-à-vis nos désirs et besoin d'attention d'autrui. Tant qu'à moi je vois un peu ça comme la distinction entre les vrais amis versus des connaissances... Modifié 11 octobre 2009 par Bidule Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ordureblanchie 20 octobre 2009 Partager 20 octobre 2009 Beaudelaire laisse sous entendre qu'une femme intelligente ça n'existe pas ou plutôt qu'aimer une personne pour son intelligence c'est un plaisir platonique et donc un plaisir asexué. Bref, il a utilisé de façon astucieuse la polysémie du mot amour en adéquation avec un terme à forte connotation sexuelle *pédérastre* pour créer une formule choc et équivoque porteuse d'un message plutôt banal une fois déconstruit.En quoi l'amour d'une femme intelligente est platonique ? De plus, un pédéraste fourre davantage qu'un être hétéro. Il ne sous-entend pas non plus qu'une femme intelligente n'existe pas. Ton terme "en adéquation" n'a aucune résonnance ici. Le message même déconstruit n'est pas banal. Faut avant tout comprendre ce que Baudelaire (pas BEAUDELAIRE !!!!!) dit par cette phrase. Un peu d'effort, tu devrais en être capable.“La parole tue les choses qu’elle désigne, mais ce meurtre les fait exister”. - Marc Alyn“La lucidité est la blessure la plus rapprochée du soleil”. - René Char“Si l’homme parfois ne fermait pas souverainement les yeux, il finirait par ne plus voir ce qui vaut d’être regardé”. - Char Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Purosangue 13 mai 2010 Partager 13 mai 2010 “Si l’homme parfois ne fermait pas souverainement les yeux, il finirait par ne plus voir ce qui vaut d’être regardé”. - CharLes yeux ou plutôt ce que nous utilisons le plus souvent pour se faire un opinion de ce qui nous entoure nous induit souvent un biais de perception. Ainsi, les mets sucrés sollicitent le palais davantage que les mets aux arômes plus subtils ce qui illustre parfaitement le fait qu'il faut parfois choisir délibérément d'ignorer quelque chose pour découvrir autre chose. Bref, la routine du quant-à soi est pernicieuse lorsqu'elle atrophie un individu de tel manière qu'il possède des œillères mentales.«Aimer, c'est donner à quelqu'un le pouvoir de vous tuer.»-M.Monroe- Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
1984 13 mai 2010 Partager 13 mai 2010 Gentille celle ci, surtout de la géminienne Marilyn.L'amour est un désir meurtrier, dans le sens où comme une drogue, l'autre devient source de plaisir, il devient une dépendance qui nous livre à sa merci. Les sentiments sont des armes que les autres peuvent utiliser contre vous."Science sans conscience n'est que ruine de l'âme"Rabelais. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Purosangue 24 mai 2010 Partager 24 mai 2010 "Science sans conscience n'est que ruine de l'âme"Rabelais. Ici Rabelais tente d'exposer le danger de la science ou plutôt de l'agir de l'homme au sens général du terme lorsqu'il n'est pas régit par sa conscience c'est-à-dire ses valeurs humaines. Ce qui est intéressant avec cet aphorisme c'est qu'ici Rabelais tente de décortiquer l'action de l'être humain plutôt que l'être humain lui-même, afin d'insuffler à sa vision du monde un aspect plus je dirais prophétique. Cet aphorisme est souvent utilisé pour décrier les armes nucléaires et la biotechnologie étant donné que selon certains elles auraient la capacité annihiler l'humanité. Et pourtant même s'il faut retenir les leçons du passé il est ridicule de croire que la technoscience d'aujourd'hui n'est pas comme dit la phrase de Nitezsche un esprit profond qui avance masqué. Bref, la science sans conscience n'est PAS QUE ruine de l'âme. Elle est aussi périlleuse et mystérieuse que le libre arbitre de l'homme et dans ce sens la science sans conscience c'est un peu comme agir avec de la mauvaise volonté; c'est un pari encore risqué. Mais revenons à cette soi-disante conscience appliquée à la science. Imaginons un scientifique qui invente quelque chose de dangereux pour l'humanité et qui décide de se taire pour le bien de l'humanité. À moins d'être vraiment une sommité parmi les sommités il ne fait que retarder de quelques années la découverte de ladite invention hypothétiquement dangereuse pour l'humanité. Donc, l'énoncé "Science sans conscience n'est que ruine de l'âme" devrait plutôt être formulé de la manière suivante: Science sans conscience n'est que ruine d'une civilisation. Mais encore là la civilisation est constitué d'individu et donc les processus décisionnels débutent dans la tête des gences, donc... Si vous cherchez un conseil auprès d'un prêtre, par exemple, vous avez choisi ce prêtre, vous saviez déjà au fond, plus ou moins, ce qu'il allait vous conseiller.-Sartre- Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tragico Comoedia 25 mai 2010 Partager 25 mai 2010 Ici Rabelais tente d'exposer le danger de la science ou plutôt de l'agir de l'homme au sens général du terme lorsqu'il n'est pas régit par sa conscience c'est-à-dire ses valeurs humaines. Ce qui est intéressant avec cet aphorisme c'est qu'ici Rabelais tente de décortiquer l'action de l'être humain plutôt que l'être humain lui-même, afin d'insuffler à sa vision du monde un aspect plus je dirais prophétique. Cet aphorisme est souvent utilisé pour décrier les armes nucléaires et la biotechnologie étant donné que selon certains elles auraient la capacité annihiler l'humanité. Et pourtant même s'il faut retenir les leçons du passé il est ridicule de croire que la technoscience d'aujourd'hui n'est pas comme dit la phrase de Nitezsche un esprit profond qui avance masqué. Bref, la science sans conscience n'est PAS QUE ruine de l'âme. Elle est aussi périlleuse et mystérieuse que le libre arbitre de l'homme et dans ce sens la science sans conscience c'est un peu comme agir avec de la mauvaise volonté; c'est un pari encore risqué. Mais revenons à cette soi-disante conscience appliquée à la science. Imaginons un scientifique qui invente quelque chose de dangereux pour l'humanité et qui décide de se taire pour le bien de l'humanité. À moins d'être vraiment une sommité parmi les sommités il ne fait que retarder de quelques années la découverte de ladite invention hypothétiquement dangereuse pour l'humanité. Donc, l'énoncé "Science sans conscience n'est que ruine de l'âme" devrait plutôt être formulé de la manière suivante: Science sans conscience n'est que ruine d'une civilisation. Mais encore là la civilisation est constitué d'individu et donc les processus décisionnels débutent dans la tête des gences, donc... Si vous cherchez un conseil auprès d'un prêtre, par exemple, vous avez choisi ce prêtre, vous saviez déjà au fond, plus ou moins, ce qu'il allait vous conseiller.-Sartre-À mon avis, Sartre tente ici d'exposer de quelle façon personne ne recherche sincèrement les conseils d'autrui. Ce que nous cherchons tous réellement, c'est l'approbation d'autrui, de se faire confirmer que notre point de vue est le bon. Aussi, je crois qu'il essaie de montrer qu'inconsciemment, nous modelons toujours ce qui finit par nous arriver. En allant voir un prêtre pour lui demander conseil, nous prendrons sûrement une décision conséquente. Nous croirons alors que c'est celui-ci qui aura influencé notre décision, mais c'est plutôt qu'il l'avons fait, en choisissant cet individu pour nous guider.''Parent c'est un métier dans lequel il est impossible de réussir, il faut se contenter de faire le moins mal possible''-Bernard Werber Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Daleko 13 juin 2010 Partager 13 juin 2010 Excuse à la mode pour parents irresponsables et adultes semi-finis qui rendent leur famille coupable de leur nullité plutôt que de se prendre en mains. Les parents parfaits n'existent probablement pas mais ce n'est pas pour autant qu'ils font mal leur travail, avoir fait de son gamin un adulte potable, c'est avoir réussi. "Faire du mal", c'est aussi faire du bien, heureusement que les parents commettent parfois des erreurs, c'est un bon entraînement à la dureté extérieure."Ce qui est effrayant dans la mort de l'être cher, ce n'est pas sa mort, c'est comment on en est consolé." - Henry de Montherlant. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
homme privilégié 13 juin 2010 Partager 13 juin 2010 « Casse-croute bande de putains! »- Suspek-T Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Purosangue 4 juillet 2010 Partager 4 juillet 2010 "Ce qui est effrayant dans la mort de l'être cher, ce n'est pas sa mort, c'est comment on en est consolé." - Henry de Montherlant.Durant un enterrement, les gens aiment bien utiliser des formules triviales pour exprimer leur sympathie envers les proches d'un défunt. Souvent, ces formule de bonne aloi n'ont pour but de dissimuler leur peur de l'au-delà et bien souvent ils peinent même à délivrer leur discour empathique de manière convenable. Du coup, les proches du défunt semblent souvent moins mal à point que les gens venu soutenir la famille du proche surtout si elle sait contenir sa peine avec une certaine dignité.J'adore les femmes, mais je ne leur pardonnerai jamais d'aimer les hommes. Belle du Seigneur (1968) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Purosangue 18 juillet 2010 Partager 18 juillet 2010 Pusso Fruster"Peu de chose nous console parce que peu de chose nous afflige."Blaise Pascal Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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