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Bixi dans le trou de 31 millions de dollars!!


Déchet(s) recommandé(s)

La Ville paiera la dette de BIXI

Le maire Gérald Tremblay va demander aux Montréalais, lundi, de prêter 37 millions de dollars à la firme qui exploite BIXI, un service très populaire, mais qui coûte cher.

Cette somme va suivre un chemin complexe. La Ville va prêter ces 37 millions à la Société de vélo en libre-service (SVLS), qui exploite BIXI. La SVLS utilisera cet argent pour payer sa dette à la Société en commandite Stationnement de Montréal, qui gérait BIXI jusqu'à maintenant.

Si BIXI avait été rentable, ces 37 millions de dollars auraient pu servir à d'autres services, par exemple à alléger le fardeau financier de la Ville. Mais le service est déficitaire, du moins à Montréal.

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Le fuss c'est que leur plan d’affaire ne fonctionne pas. Le prix des abonnements n'est pas assez élevé et ou les projets à l'étranger ne génèrent pas assez de liquidité à court terme pour rembourser le paiement annuel de leur dette. #meaculpa

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Y'ont un déficit d'exploitation de 1 200 piasses par vélo parce qu'ils ne sont utilisés qu'au tiers de l'achalandage cible.

Le modèle d'affaires est particulier. Tu dois commencer par déployer le service et attendre qu'il soit utilisé au seuil de rentabilité. Je suis d'avis que certaines routes vont se révéler plus achalandées que d'autres et que les stations seront relocalisées. Ça me semble très important dans le modèle d'affaires.

Seule l'expérience permettra ces ajustements.

Moi je tiendrais le coup une nouvelle année. Je mettrais un ingénieur industriel fort en temps et mouvements dans le dossier. Un gars d'expérience en logistique de transport.

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Saviez-vous que chaque vélo coûte 7400$: 3000$ pour le vélo lui-même, 2000$/vélo pour les stations et le reste pour payer les 450 employés).

Savez-vous quel genre de vélo vous pouvez vous payer pour 3000$ !!!!

À matin j'écoutais le maire Jean Tremblay qui veut importer le concept à Saguenay. Il trouve que c'est encore trop cher. Croyez-vous que le Bixi soit une bonne idée à Chicoutimi?

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J'avais déjà adressé le sujet du coût du vélo vs. un vélo "traditionnel", mais il faut aussi considérer que si le volume de production monte (ie: le concept est vendu à plus d'endroit dans le monde), le coût unitaire des vélos va diminuer considérablement. De là à considérer le Saguenay (là où les vélos sont fabriqué je crois) comme un marché viable pour ce type de service, j'en doute un peu. Sinon Daniel, aurais tu une source pour les prix que t'avances? J'essaie de trouver de l'info là dessus via Google et j'arrive à rien. La seule chose que j'ai trouvée :

Également, comme Doupirate dit, probablement que des ajustements au niveau de la gestion du service (fréquence du rapatriement des vélos, localisation de ceux-ci) pourraient être fait pour essayer d'améliorer sa rentabilité et son efficacité. Ce genre d'ajustement ne peut se faire qu'en étudiant la circulation "naturelle" des vélos dans la ville, donc en le gardant opérationnel.

Finalement, et je sais pas si c'est juste moi, mais j'ai vraiment l'impression de voir beaucoup plus de vélos à Montréal depuis que BIXi existent.

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Saviez-vous que chaque vélo coûte 7400$: 3000$ pour le vélo lui-même, 2000$/vélo pour les stations et le reste pour payer les 450 employés).

Si ces chiffres sont bons, ça pourra jamais être rentable. Pis faudrait mettre l'escouade Marteau dans le dossier. Quelqu'un aurait dû intervenir pis mettre les brakes. 5 000$ par vélo, c'est deux fois le prix d'un scooter électrique. Il y a eu traffic d'influence.

Y'a du monde qui vont faire de la taule. :(

Dommage, une belle idée, qui aurait amélioré la qualité de vie des Montréalais qui vivent dans un genre d'enfer urbain. Faut juste espérer que le concept sera pas jetté avec l'eau du bain.

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Saviez-vous que chaque vélo coûte 7400$: 3000$ pour le vélo lui-même, 2000$/vélo pour les stations et le reste pour payer les 450 employés).

Quatre-cent-cinquante employés?! WTF?!

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Premièrement, l'usine Devinci ne fabrique pas uniquement des vélos BIXI. Cette usine fabrique des vélos haut de gamme et compte une centaine d'employés.

Petite visite à l’usine Devinci

Lundi matin, j’ai eu la chance de visiter l’usine Devinci à Chicoutimi. C’est dans cette usine même qu’a été fabriqué mon propre vélo, de modèle Sydney.

Ce jour-là, une séance de photos des nouveaux modèles 2011 devait avoir lieu pour le prochain catalogue. Mais moi je n’ai pas eu l’autorisation de les photographier, comme vous pouvez vous en douter. Tout ce que je peux vous dire à leur sujet, c’est qu’il y aura de nouveaux modèles de vélos de montagne avec un nouveau système de suspension.

Au moment de ma visite, les employés étaient en pleine production des vélos en libre-service pour la ville de Londres. Depuis que le Bixi a été créé, 25 nouveaux employés ont été embauchés à l’usine. On se réjouit donc à chaque fois qu’une nouvelle ville signe une entente pour avoir les petits frères des Bixi dans ses rues, car cela permet de continuer à faire travailler tout ce personnel. Il y a, en tout, une centaine d’employés.

Avant l’arrivée des vélos en libre-service, la production des Devinci se déroulait de septembre à février. Maintenant, le travail se poursuit pratiquement à l’année et on a dû commencer à faire l’entreposage des vélos ailleurs, car on a besoin de plus d’espace pour la production. Et alors qu’auparavant, les employés ne travaillaient que de jour, il y a deux quarts de travail depuis l’apparition des vélos en libre-service.

On fabrique au total presque 20 000 vélos annuellement, soit entre 200 et 300 par jour. La plupart des étapes de la production sont faites à Chicoutimi, mais certaines pièces arrivent de l’Asie pour être transformées sur place, tandis que la peinture se fait chez un sous-traitant à Jonquière. L’aluminium utilisé provient de Rio Tinto Alcan, situé à environ un kilomètre de là.

Je m’attendais à voir davantage de systèmes automatisés dans l’usine, mais en fait, beaucoup d’opérations sont faites par des travailleurs: soudeurs, opérateurs de machines à contrôle numérique, et ainsi de suite. Ce qui frappe, c’est que la plupart d’entre eux sont des jeunes. C’est donc une bonne chose pour le Lac St-Jean, qui souffre davantage que d’autres régions du Québec du chômage et de l’exode des jeunes. Le taux de chômage est historiquement plus élevé que dans l’ensemble de la province. En 2009, il était de 10% en moyenne, alors qu’il était de 8,5% pour l’ensemble du Québec. J’avais déjà écrit sur la situation économique de la région dans la section Affaires de La Presse, que vous pouvez lire ici.

Pour le système en libre-service de Londres, on fabriquera en tout 8000 vélos. Ceux-ci, de couleur marine, ont déjà commencé à être livrés, car le système doit entrer en fonction dès la fin du mois de juillet dans la capitale britannique. Je ne vous décrirai pas toutes les étapes de la production, ce qui serait fastidieux. Mais j’ai noté quelques détails intéressants. David Régnier-Bourque, le jeune agent de communication natif de la région de Montréal qui a déménagé à Chicoutimi il y a cinq ans pour travailler chez Devinci, m’a expliqué que les vélos en libre-service pour Londres comportent des spécifications différentes de ceux de Montréal. La ville de Londres avait notamment des exigences anti-terroristes! C’est-à-dire que les vélos ne doivent comporter aucun orifice qui pourrait permettre d’insérer des explosifs! De plus, la peinture est une peinture spéciale anti-graffitis.

Selon cet autre article, la compagnie BIXI elle-même compterais effectivement 450 employés un peu partout au Québec, mais ça inclus les managers, les gens du marketing, de comptabilité, du service à la clientèle, des ventes, etc. Je serais vraiment curieux de voir comment ces coûts là sont calculés, parce qu'on semble mêler les cartes un peu ici. Ceci dit, c'est vrai que ça me semble un peu gros...

Ce qui est certain, c'est que le coût unitaire pourrait vraisemblablement être diminué de beaucoup (comme j'ai dit, en augmentant le volume et aussi en automatisant la chaîne de production -au détriment des emplois associés à ces opérations là au Saguenay), tout comme les frais d'opérations. D'ailleurs, ça aurait surement couté moins chère d'attendre d'avoir un bon carnet de commandes avant d'exploiter le concept, mais en même temps, c'est dur de vendre une nouvelle idée à d'autres quand elle n'est encore que sur papier.

Je continue de penser que ce serait une mauvaise idée de tuer définitivement le service, mais ça me paraît clair qu'il y a une bonne "job de dégraissage" à faire pour rendre cette exploitation là rentable ou, du moins, pas déficitaire.

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Juste pour être clair, les 450 employés dont je parle ne sont pas ceux qui travaillent à fabriquer les vélos. Je parle de 450 cols bleus et autres ostis de fonctionnaires. Il y en a des dizaines qui sont affectés à la répartition des vélos (qui sont généralement laissés en bas des côtes et plus vers le centre-ville). On imagine facilement qu'un programme de la ville de Montréal avec un budget de plusieurs dizaines de millions doit attirer les fonctionnaires comme un tas de marde attire les mouches à marde (faute d'une meilleure analogie).

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Savez-vous quel genre de vélo vous pouvez vous payer pour 3000$ !!!!

Les vélos doivent être battis comme des chars d'assaut et résister au vandalisme/vandalisme.

Les cadres sont "sur mesure" et doivent être très chiant à fabriquer (les tubes sont probablement des extrusions d'aluminium et il y a beaucoup de très gros joints à souder).

Les vélo on probablement 3 fois plus de matière première qu'un vélo en aluminium grand publique (qui sont eux aussi déjà très volumineux...).

La quincaillerie est très spécialisé (vis et écrous temper proof partout sur le vélo, probablement rien dans la quincaillerie est standard sauf les roulements à billes).

Les vélo sont probablement fabriqué et assemblé à la main (mais ça je n'ai pas de preuve).

Je comprend facilement pourquoi le coût unitaire est si élevé et, effectivement, je préférerais me pogner un vélo poids plume si j'avais 3000$ à tirer par les fenêtres plutôt que ces monstre de 44 livres, mais ça aurait été irréaliste que la ville fasse ça (trop de vol).

N’empêche que, pour le 78$ exigé pour l'abonnement annuel aux bixi, t'es capable d'avoir un vélo pas mal plus léger et adapté en plus de pouvoir l'utiliser n'importe quand, n'importe où sans être limiter dans le temps.

Mon opinion reste que le bixi, c'est de la calice de marde, mais le prix unitaire des vélos ne vient pas vraiment supporter ça.

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Les vélos doivent être battis comme des chars d'assaut et résisté au vandalisme/vandalisme.

Les cadres sont "sur mesure" et doivent être très chiant à fabriquer (les tubes sont probablement des extrusions d'aluminium et il y a beaucoup de très gros joints à souder).

Les vélo on probablement 3 fois plus de matière première qu'un vélo en aluminium grand publique (qui sont eux aussi déjà très volumineux...).

La quincaillerie est très spécialisé (vis et écrous temper proof partout sur le vélo, probablement rien dans la quincaillerie est standard sauf les roulements à billes).

Les vélo sont probablement fabriqué et assemblé à la main (mais ça je n'ai pas de preuve).

Je comprend facilement pourquoi le coût unitaire est si élevé et, effectivement, je préférerais me pogner un vélo poids plume si j'avais 3000$ à tirer par les fenêtres plutôt que ces monstre de 44 livres, mais ça aurait été irréaliste que la ville fasse ça (trop de vol).

N’empêche que, pour le 78$ exigé pour l'abonnement annuel aux bixi, t'es capable d'avoir un vélo pas mal plus léger et adapté en plus de pouvoir l'utiliser n'importe quand, n'importe où sans être limiter dans le temps.

Mon opinion reste que le bixi, c'est de la calice de marde, mais le prix unitaire des vélos ne vient pas vraiment supporter ça.

Ouais mais en même temps ya tellement de vols de vélos à Montréal un peu partout que je comprend certaines personnes d'être tanné de s'acheter des vélos cheap usagé, se le faire voler, aller en acheter un autre qui est lui aussi probablement volé aussi à un certain point.

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(modifié)

Ça l'aurait été peut-être préférable d'installer des "stationnements" à vélos conventionnels, surveillés par des caméras, et p'être un gadget (genre un gps), qui serait fourni par la compagnie pour retrouver ton vélo en cas de vol.

Il me semble que dans cette aventure, y a eu une mauvaise analyse des besoins de la clientèle, et là on se retrouve avec un système qui coûte cher, qui n'est pas rentable et qui engendre énormément de bureaucratie.

Le besoin n'était pas le vélo comme tel (à 200balles ça coûte rien de s'en acheter un), mais plutôt le sentiment de sécurité lorsqu'on le laisse parké sur le coin d'une rue en ville. C'est là-dessus que Stationnement Montréal aurait dû mettre ses efforts.

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Bixi qui met un gun sur la tempe de la ville de Montréal... «Bixi était prêt à mettre les clés sous la porte» http://t.co/9OsqhRq

Wow!

Deux heures plus tard, le maire annonçait la «bonne nouvelle», c'est-à-dire l'autorisation d'éponger la dette de 37 millions et d'offrir une garantie bancaire de 71 millions pour l'exportation des BIXI à l'étranger. Ce plan de sauvetage sera présenté au conseil municipal lundi.

Un plan de sauvetage qui va faire couler l'île de Montréal!!

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Si ma mémoire est bonne, la tentative de mettre de la pub sur les vélos a été dénoncée par un soulèvement populaire assez intense.

À matin j'écoutais le maire Jean Tremblay qui veut importer le concept à Saguenay. Il trouve que c'est encore trop cher. Croyez-vous que le Bixi soit une bonne idée à Chicoutimi?

À Chicoutimi? Non.

Un service de location de vélo au vieux-port, peut-être. Il y a une piste cyclable.

Mais le gros achalandage se fait autour de l'université (+ boulevard talbot, gros boulevard rapide à 3 voies de chaque côté avec un trottoir d'un seul côté et sans accotement sécuritaire). Le centre-ville (moyennement fréquenté), se décline sur une gigantesque côte qui, croyez moi, ne vaut pas la peine d'être monté à vélo. Puis les piétons peine à avoir des trottoirs dans les rues, je ne parierais pas sur des pistes cyclables.

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N’empêche que, pour le 78$ exigé pour l'abonnement annuel aux bixi, t'es capable d'avoir un vélo pas mal plus léger et adapté en plus de pouvoir l'utiliser n'importe quand, n'importe où sans être limiter dans le temps.

Mon opinion reste que le bixi, c'est de la calice de marde, mais le prix unitaire des vélos ne vient pas vraiment supporter ça.

Pour m'être fait voler mon vélo deux fois , toujours avec un bon cadenas qui a été scié, je peux dire que BIXI est le bienvenue cette année pour moi. Maintenant qu'ils sont arrivé dans mon quartier, fini les tracasseries.

78$ pour l'année, je trouve pas ça cher quand tu penses qu'un vélo de ville correct commence autour de 200$.

N'importe quoi qui pousse les gens à bouger leur gros culs et se mettre en forme, tout en étant utile, je baisse mon chapeau à l'initiative. Des 10 000 abonnés, c'est 10 000 personnes que nous ne verrons pas aux urgences dans 10 ans pour des problèmes d'obésité.

Une amélioration que j'apporterais est d'offrir des crédits à ceux qui ramènent des vélos des stations populaires à celles moins comme à Paris. Au lieu de payer du monde avec des gros pickups à 20$ de l'heure pour faire la même job, donnez des incitatifs à ceux qui aimeraient le faire pour des peanuts.

Le monde chie à terre car Bixi ne rapporte pas encore. Calmez-vous un peu. L'entreprise est encore en phase d'expansion. C'est tout récent. Facebook a été créé en 2004 et pourtant, ils ont fait leur premier profit seulement qu'en 2009. Six ans et FB n'est qu'une compagnie parmi tant d'autres dans le même scénario.

Si après 5 ans, l'entreprise est toujours dans le rouge, je vais commencé à m'inquiéter aussi. Pour l'instant, il n'y a rien d'anormal. 30 millions pour une multinationale, il n'y a pas de quoi crier aux loups.

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C'est le coût d'achat de 3 000$ + 2 000$ qui condamne irrémédiablement la rentabilité du modèle d'affaire.

Il y a clairement des enveloppes brunes là-dessous. 3 000 $ pour une bécane, c'est pas possible.

Qu'est-ce qui s'est passé?

:(

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