Aller au contenu

Si les planètes ne tournaient pas sur elle même


Déchet(s) recommandé(s)

J'ai un peu du mal à comprendre pourquoi les planètes tournent autour du Soleil, et pourquoi elles ne rentrent pas dans le Soleil. J'ai cru comprendre que c'était parcequ'elles tournaient sur elle même (et que celles qui ne l'étaient pas, sont éliminé par sélection naturelle en gros, et ont donc disparu dès la création de notre Système Solaire.)

Mais dans ce cas, les planètes les plus proche du Soleil doivent donc tourner le plus vite sur elle même (pour prendre de l'acceleration) tandis que les plus loins tournent sur elles même plus lentement ( si toutes les planètes faisaient la même masse )?

Je voulais également savoir : comment connaitre le "champ gravitationnel" d'une masse ? J'veux dire, à quelle distance faut être pour ne plus être attiré par le Soleil, la Terre, etc...

Y'a-t-il un endroit dans l'espace où l'on ne ressent aucun effets de la gravitation ? (peut-être entre deux galaxies?)

Modifié par Majoras
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Je ne pense pas que ça ait rapport avec le fait de tourner sur elle-même. C'est plutôt une question de distance/masse/vitesse qui fait qu'elles ne tombent pas. Certaines lunes de Jupiter ne tournent pas sur elles-mêmes, mais ne tombe pas sur la planète pour autant. Dans la ceinture d'astéroïdes, plusieurs ne tournent pas non plus et ne sont pas en chute libre non plus.

Cela dit, je tiens mes connaissances en astrophysique de mes lectures d'Asimov, Baxter et Clark, donc peut-être que je me trompe.

  • J'aime! 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

La distance et la masse je comprend. Mais comment les planètes obtiennent elles leur vitesse, qui leur permettent ensuite d'avoir un certain équilibre et être en rotation ?

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

On peut comparer ça à un exemple assez simple. Si on attache une corde à un objet et qu'on fait tourner celle-ci au dessus de notre tête, l'objet va monter jusqu'à ce qu'il tourne autour de ta main, alors que sa vitesse augmente. À ce moment, ce n'est plus la rotation procurée pour le mouvement de ta main qui garde l'objet dans son orbite, mais bien la vitesse qu'il a atteint. Cette vitesse lui permet d'être plus fort que la force de la gravité, ce qui l'empêche de tomber. Même chose pour les planètes. Si la vitesse qu'on procure à notre objet lui permet d'atteindre une certaine orbite pendant une brève période, imagine la force de gravité de planètes dont la vitesse est légèrement plus grande que celle de notre objet attaché à une ficelle, on peut s'en douter.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

(modifié)

Oui mais tôt où tard dans ton exemple, la vitesse s'arrête. Et la gravité prend le dessus.

Pourquoi la vitesse des planètes ne faiblit elle pas, et finissent elle pas par s'écraser au bout d'un certain temps? J'ai vraiment du mal à me faire une image des différents forces en fonction qui le permette.

Modifié par Majoras
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Oui mais tôt où tard dans ton exemple, la vitesse s'arrête. Et la gravité prend le dessus.

Pourquoi la vitesse des planètes ne faiblit elle pas, et finissent elle pas par s'écraser au bout d'un certain temps? J'ai vraiment du mal à me faire une image des différents forces en fonction qui le permette.

En fait, la vitesse de rotation faiblit avec le temps. C'est juste très long. Au temps des dinosaures, les journées terrestres duraient environ 22 heures. Elle ne va pas pour autant s'écraser sur le soleil.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Associé au fait qu'il n'y a rien dans l'espace (air, etc) pour freiner les planètes par friction ou un quelconque autre phénomène: elles conservent donc leur vitesse avec des changments minimes étalés sur des périodes de temps très longues. Les planètes qui avaient une vitesse initiale trop grande sont sorties de l'orbite à la formation du système, celle qui avaient une vitesse trop basses se sont écrasées depuis longtemps.

Ne reste que celles qui avaient une vitesse adéquate selon leur distance du soleil pour rester en équilibre entre les deux et elles y sont encore

Ajout: on parle de vitesse initiale sur le plan de l'orbite. La vitesse de rotation n'a rien à voir.

Modifié par mononcle pourri
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

La distance et la masse je comprend. Mais comment les planètes obtiennent elles leur vitesse, qui leur permettent ensuite d'avoir un certain équilibre et être en rotation ?

Tu devrais jeter un oeil à cet article, http://planet-terre....OM-rotation.xml . C'est plus ou moins vulgarisé, mais ça traite toutes tes questions.

D'après ce que j'y ai compris, imagine qu'après le Big Bang, l'univers est constitué de nuage de gaz et de poussières. Toutes ces particulières voyagent à différentes vitesses et directions aléatoires et, à cause de la loi de l'attraction universelles entres les corps, certaines particules finissent par se regrouper et se condenser. Au final, la sommes des "vecteurs moments cinétiques" de toutes ces particules n'est pas nécessairement nulles, ce qui fait que l'amas créé tourne sur lui même et voyage dans une direction avec une certaine vitesse. La même attraction qui s'est produite entre les plus petites particules se produit entre ces plus gros objets. Lorsque des conditions d'équilibres sont atteintes (vitesses, directions, masses et distances adéquates), les plus petits objets peuvent entrer en orbite autour des plus gros au lieu de se condenser sur ceux-ci.

Donc, pour répondre directement à ta question "'D'où vient la vitesse des planètes?", elle vient de la vitesse des particules élémentaires qui l'a formé, qui elle vient du Big Bang.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

J'ajouterais aussi que l'idée que les planètes ralentissent avec le temps est une forme d'anthropomorphisme déjà présente chez les anciens. Les éléates, en effet, critiquaient les philosophies de Platon et d'Aristote à cause que ceux-ci refusaient d'admettre qu'on ne pouvait se "fatiguer" d'avancer dans un vide total. À l'image de l'homme qui ne peut conserver le même rythme indéfiniment, ils ont voulu donner des causes effectives à l'absence de décélération des astres qui était selon eux impossible alors que Parménide et Zénon d'Élée l'admettaient.

Quand on sait que le big bang est le premier moteur de l'univers, ces "causes divines" perdent beaucoup de leur nécessité. Mais là on arrive à un problème plus grave, c'est-à-dire de l'explication du mouvement en lui-même. Je sais pas si j'arrive à bien expliquer ma pensée là-dessus mais bon...

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Quand on sait que le big bang est le premier moteur de l'univers, ces "causes divines" perdent beaucoup de leur nécessité. Mais là on arrive à un problème plus grave, c'est-à-dire de l'explication du mouvement en lui-même. Je sais pas si j'arrive à bien expliquer ma pensée là-dessus mais bon...

Je ne suis pas certain de t'avoir totalement compris, mais pour moi ça revient à se demander "Si le Big Bang a créé l'univers, qu'est-ce qui a créé le Big Bang?" et ainsi de suite. C'est une question à laquelle on ne pourra probablement jamais trouver une explication "pragmatique" et scientifique. Il n'y a que les idéologies religieuses et spirituelles qui peuvent prétendre fournir une réponse.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Je ne suis pas certain de t'avoir totalement compris, mais pour moi ça revient à se demander "Si le Big Bang a créé l'univers, qu'est-ce qui a créé le Big Bang?" et ainsi de suite. C'est une question à laquelle on ne pourra probablement jamais trouver une explication "pragmatique" et scientifique. Il n'y a que les idéologies religieuses et spirituelles qui peuvent prétendre fournir une réponse.

Oui j'ai mal formulé mon message. Ce que je voulais dire, c'est que, chez Aristote par exemple, le moteur premier ne cesse jamais de mouvoir l'univers et a ainsi quelque chose de divin. Alors que le big bang couplé d' un espace sans résistance dément la nécessité d'une divinité existante après l'événement en question. Maintenant quant à savoir la cause de tout ça, c'est vrai qu'on est loin d'une réponse.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

J'ajouterais aussi que l'idée que les planètes ralentissent avec le temps est une forme d'anthropomorphisme déjà présente chez les anciens. Les éléates, en effet, critiquaient les philosophies de Platon et d'Aristote à cause que ceux-ci refusaient d'admettre qu'on ne pouvait se "fatiguer" d'avancer dans un vide total. À l'image de l'homme qui ne peut conserver le même rythme indéfiniment, ils ont voulu donner des causes effectives à l'absence de décélération des astres qui était selon eux impossible alors que Parménide et Zénon d'Élée l'admettaient.

Dans le vide total, il n'y aurait aucune absolument aucune décélération. Y'a pas grand chose dans l'espace, mais c'est loin du vide total et ça collisionne tout le temps, d'où le ralentissement des planètes.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Dans le vide total, il n'y aurait aucune absolument aucune décélération. Y'a pas grand chose dans l'espace, mais c'est loin du vide total et ça collisionne tout le temps, d'où le ralentissement des planètes.

En ce moment, l'idée du vide total est de plus en plus doutée. La matière noire serait de plus en plus recherchée et permettrait d'expliquer beaucoup de choses.

La théorie du Big Bang est aussi associé à une théorique que l'univers serait des cycles. Expansion...expansion... ralentissement, on revient vers l'arrière tout rétrécie dans un énorme trou noir, explosion... expansion... expansion...

Dans le vide total, il n'y aurait aucune absolument aucune décélération. Y'a pas grand chose dans l'espace, mais c'est loin du vide total et ça collisionne tout le temps, d'où le ralentissement des planètes.

En ce moment, l'idée du vide total est de plus en plus doutée. La matière noire serait de plus en plus recherchée et permettrait d'expliquer beaucoup de choses.

La théorie du Big Bang est aussi associé à une théorique que l'univers serait des cycles. Expansion...expansion... ralentissement, on revient vers l'arrière tout rétrécie dans un énorme trou noir, explosion... expansion... expansion...

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 2 semaines plus tard...

Donc nous sommes plus près du soleil en été ?

Dans l'hémisphère nord, c'est plutôt l'inverse.

Si l'on admet que l'orbite terrestre est un plan, l'axe de rotation de la terre forme un angle "constant" par rapport à ce plan et il ne se déplace qu'en translation.

Puisque cet axe n'est pas perpendiculaire à ce plan, une des deux hémisphère terrestre reçois plus de soleil que l'autre selon le temps de l'année (ce qui nous donne les saisons et les conditions climatiques conséquentes).

De l'équinoxe de mars à l'équinoxe de septembre (printemps et été), les journée sont plus longue dans l'hémisphère nord et de l'équinoxe de septembre à l'équinoxe de mars (automne et hiver), les journées sont plus longue dans hémisphère sud.

Une photo de wiki pour mettre ça en image. Equinoxes_et_solstices.png

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Veuillez vous connecter pour commenter

Vous pourrez laisser un commentaire après vous êtes connecté.



Je veux revenir!
 Partager

×
×
  • Créer...