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Livres à recommander pour culture personnelle


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Déchet(s) recommandé(s)

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Napoleon Hill écrivit ses livres avec les connaissances que lui transmis Andrew Carnegie anciennement connu comme ''l'homme le plus riche du monde''. Dans ses livres, Hill traite du pouvoir des croyances personnelles et du rôle qu'elles jouent dans notre succès personnel. Il estimait notamment que : « L'homme peut accomplir tout ce que son esprit peut concevoir et croire ». Il y montre plusieurs exemples, très bon motivateur.

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Consciousness, mind, brain, self: the relations among these four entities are explored by German cognitive scientist and theoretical philosopher Metzinger, who argues that, in fact, there is no such thing as a self. In prose accessible mainly to those schooled in philosophy and science, Metzinger defines the ego as the phenomenal self, which knows the world experientially as it subjectively appear to you. But neuroscientific experiments have demonstrated, among other things, that the unitary sense of self is a subjective representation: for instance, one can be fooled into feeling sensations in a detached artificial arm. So the author argues that the ego is a tunnel that bores into reality and limits what you can see, hear, smell and feel. Metzinger tests his theory by ranging over events of the consciousness such as out-of-body experiences, lucid dreaming and free will, and he concludes by probing ethical actions and what a good state of consciousness would look like. Most readers will have difficulty penetrating Metzinger's ideas, and those who do will find little that is genuinely new. (Apr.)

Copyright © Reed Business Information, a division of Reed Elsevier Inc. All rights reserved.

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La Rochefoucauld - Maximes Morales. Si tu as assez de lumière naturelle pour le lire, il changera ta vie.

http://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9flexions_ou_sentences_et_maximes_morales

The Peter's Principle - Laurence J. Peter and Raymond Hull. Ce petit livre changera ta vision du travail et des patrons; tu comprendras logiquement pourquoi ton patron est si incompétent.

Hobbes - The Leviathan. Un anglais qui écrit sur la structure de la société. C'est de lui que vient que l'homme est un loup pour l'homme.

Presque n'importe quoi de Rousseau.

Bonne lecture

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  • 1 mois plus tard...

Je viens tout juste de tomber sur ce thread et à ma plus grand surprise, je n'est pas vue l'œuvre de Khalil Gibran mentionné. J'espère le faire découvrir à quelqu'un.

Le Prophète:

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Je vous laisse sur une citation de M. Khalil Gibran

{ Votre raison et votre passion sont le gouvernail et les voiles de votre âme qui navigue de port en port. Si votre gouvernail ou vos voiles se brisent vous ne pouvez qu’être ballotté et aller à la dérive ou rester ancré au milieu de la mer. Car la raison régnant seule est une force qui brise tout élan. Et la passion livrée à elle-même est une flamme qui se consume jusqu’à sa propre extinction. }

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Moi je recommande Sociologie de la littérature de Paul Aron / Alain Viala. J'ai découvert le bouquin dans le cadre de l'un de mes cours à l'université. Un peu dur à avaler, mais on en apprend plus sur la sociologie de la littérature!

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Deux livres qui me viennent en tête:

On Liberty de John Stuart Mill

Philosophe anglais du 19e siècle qui a écrit principalement sur la liberté et l'utilitarisme. Ce livre s'aventure dans plusieurs aspects de la liberté. J'ai beaucoup aimé le début du livre où il nous averti des dangers d'une tyrannie de la majorité dans une démocratie. Je n'ai pas entièrement fini l'oeuvre malheureusement, faute de temps étant donné mes charges de lecture à l'Université. Cependant, je trouve que c'est un livre qui nous aide beaucoup à comprendre les idées du libéralisme, le concept de liberté, sa signification, ses limites, etc. Je le recommande fortement. D'ailleurs, c'est un livre relativement facile à comprendre. Les auteurs anglais sont généralement plus facile à comprendre que par exemple, les allemands comme Kant qui complexifient beaucoup trop leurs textes pour rien. Avoir une compréhension de l'histoire de l'époque avant la lecture du livre serait aussi fortement suggérée.

Manifeste du parti communiste - Karl Marx et Friedrich Engels

Je ne propose pas ce livre pour convertir les gens au communisme, mais bien pour instruire. Ce livre est essentiel pour comprendre les fondements de l'idéologie communiste, de la pensée de Marx, et pour avoir une vision d'un point de vue communiste (ou socialiste) du monde, par exemple en apprenant davantage sur le phénomène de la lutte des classes qui est au coeur de l'explication marxiste des problèmes sociaux. La pensée marxiste a influencée un courant indéniable de l'histoire de l'État moderne. C'est un livre très instructif, autant pour un gauchiste, qu'un droitiste, quiconque veut comprendre des courants de pensées qui sont encore vivants, ou ceux qui ont émergés dans les jeunes jours du capitalisme au 19e siècle ou même ceux qui ont été très répandu dans le monde il n'y a pas si longtemps au 20e siècle. C'est un livre très petit, surtout si on le compare à la brique qu'est Das Kapital, mais tout-de-même absolument fondamental. Ce n'est pas un grand effort à faire pour comprendre une idéologie qui est si incomprise de beaucoup de gens, mais qui a pourtant été incontournable durant plus d'un siècle, et qui en laisse toujours des traces à ce jour.

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  • 2 semaines plus tard...

9. Edward W. Saïd. L'Orientalisme; L'Orient créé par l'Occident.

Un incontournable des études postcoloniales. Je suggère fortement cette lecture à nos toujours très ouverts amis de la Clique de la droite.

En plus d'être très belle et bien écrite, la préface de Tzvetan Todorov à la première édition française (1980) présente bien l'esprit de l'ouvrage :

Un discours est, certes, déterminé par ce sur quoi il porte; mais à côté de ce contenu évident il en est un autre, parfois inconscient et presque toujours implicite, qui lui vient de ses utilisateurs : auteurs et lecteurs, orateurs et public. Affirmer cette dualité ne revient pas à opposer l’objectif et le subjectif, ou le collectif et l’individuel : même si la personnalité subjective y est pour quelque chose, c’est plutôt à un ensemble de positions, d’attitudes et d’idées partagées par la collectivité à un moment de son histoire qu’on a affaire quand on examine la pression des sujets parlants et interprétants sur la formation des discours. Cet ensemble, nous l’appelons aujourd’hui idéologie; et l’étude de la production du discours par le dispositif idéologique permet d’établir la parenté entre textes que sépare par ailleurs leur forme : la même idéologie sera à l’œuvre dans des récits littéraires, des traités scientifiques et des propos politiques.

L’Orientalisme d’Eward W. Saïd part de ce cadre méthodologique, pour soumettre à l’analyse un type de discours dans notre société. Un discours propre en fait à toute société, mais dont les formes permettent de caractériser une civilisation : le discours qu’elle tient sur l’autre.

Le champ eût été trop vaste s’il avait fallu l’embrasser dans son entier. Saïd en a donc choisi un seul segment mais qui est particulièrement intéressant, significatif, riche : il a opté pour l’autre extérieur plutôt qu’intérieur (à la différence d’un Hans Mayer qui a consacré son Aussenseiter aux femmes, homosexuels et juifs dans notre société); de tous les autres extérieurs il en a choisi un : l’Oriental, et il s’est même concentré sur l’une de ses versions, l’homme du Proche- et du Moyen-Orient, musulman et arabe; de tous les discours il n’a retenu que les plus révélateurs, ceux tenus en France, en Angleterre et aux États-Unis; et il s’est limité à une seule époque (mais elle est évidemment essentielle) : le dix-neuvième et le vingtième siècle. Ce sont là des restrictions importantes, et pourtant elles ne diminuent pas vraiment la portée de son analyse : il est facile de voir au prix de quels ajustements elle pourrait s’appliquer à d’autres temps, à d’autres espaces. C’est même cette spécificité du discours de Saïd qui en assure, paradoxalement, la généralité.

L’histoire du discours sur l’autre est accablante. De tout temps les hommes ont cru qu’ils étaient mieux que leurs voisins; seules ont changé les tares qu’ils imputaient à ceux-ci. Cette dépréciation a deux aspects complémentaires : d’une part, on considère son propre cadre de référence comme étant unique, ou tout au moins normal; de l’autre, on constate que les autres, par rapport à ce cadre, nous sont inférieurs. On peint donc le portrait de l’autre en projetant sur lui nos propres faiblesses; il nous est à la fois semblable et inférieur. Ce qu’on lui a refusé avant tout, c’est d’être différent : ni inférieur ni (même) supérieur, mais autre, justement. La condamnation d’autrui s’accommode aussi bien du modèle social hiérarchique (les barbares assimilés deviennent esclaves) que de la démocratie et de l’égalitarisme : les autres nous sont inférieurs parce qu’on les juge, dans le meilleur des cas, par les critères qu’on s’applique à soi-même.

Le discours esclavagiste, puis colonialiste (dont l’orientalisme est un éloquent exemple), n’est pas le simple effet d’une réalité économique, sociale et politique, il en est aussi une des forces motrices : partie, et non seulement image. L’idéologie est le tourniquet qui permet aux discours et aux actes de se prêter main-forte, et l’Orientalisme raconte un chapitre des destins croisés du Pouvoir et du Savoir. Napoléon lit les orientalistes avant d’occuper l’Égypte, et l’un des résultats les plus palpables de cette invasion est un immense travail philologique et descriptif. La science des Français devait être bonne puisque les armées françaises triomphent; leur domination est justifiée (à leurs propres yeux) parce que leur civilisation est supérieure et leur science bonne. Dire à quelqu’un : « Je possède la vérité sur toi » n’informe pas seulement sur la nature de mes connaissances, mais instaure entre nous un rapport où « je » domine et l’autre est dominé. Comprendre signifie à la fois, et pour cause, « interpréter » et « inclure » : qu’elle soit de forme passive (la compréhension) ou active (la représentation), la connaissance permet toujours à celui qui la détient la manipulation de l’autre; le maître du discours sera le maître tout court. Est-ce un hasard si, d’une part, il y a un discours orientaliste en Occident mais aucun discours « occidentaliste » en Orient, et si, de l’autre, c’est justement l’Occident qui a dominé l’Orient?

Le concept est la première arme dans la soumission d’autrui – car il le transforme en objet (alors que le sujet ne se réduit par au concept); délimiter un objet comme « l’Orient » ou « l’Arabe » est déjà un acte de violence. Ce geste est si lourd de signification qu’il neutralise en fait la valeur du prédicat qu’on ajoutera : « l’Arabe est paresseux » est un énoncé raciste, mais « l’Arabe est travailleur » l’est presque tout autant; l’essentiel est de pouvoir ainsi parler de « l’Arabe ». Les actes du savant ont ici une portée politique inévitable (la même chose est vraie, à des degrés différents, de toute connaissance historique); et, de ce fait l’objet du livre de Saïd devient la politique de la science. À son tour, l’Orientalisme est explicitement engagé dans un combat, mais son mérite est de nous faire voir que ne sont pas moins fortement engagés les savants et les érudits qui, naguère comme aujourd’hui, se croient au-dessus de tout choix idéologique.

On aura compris que le livre ne traite pas seulement de l’histoire de la science ou de la littérature mais de notre actualité la plus brûlante et commune – car notre destin est inséparable de celui des autres, et donc aussi du regard que nous portons sur eux et de la place que nous leur réservons. Ces autres « extérieurs » sont chez nous, et ils s’appellent « travailleurs immigrés », ou bien au-delà de nos frontières, mais tout proches, et portent le nom de « puissances pétrolières ». Lorsque nous votons, par députés interposés, une loi raciste contre ces ouvriers, lorsque nous crions au scandale parce que le prix de l’essence augmente, nous empruntons, sciemment ou non, les pas du grand discours orientaliste, et nous en retrouvons vite les arguments. La seule différence – mais n’est-ce pas elle justement qui provoque le scandale? – est que les « Orientaux » n’acceptent plus toujours l’image que nous leur proposons d’eux, ni de jouer loyalement le jeu dans lequel nous sommes à la fois partenaires et auteurs des règles.

L’Orientalisme ne résout pas toutes les questions qu’il pose. Il refuse l’entité « Orient » mais ne nous dit pas si la civilisation islamique (ou égyptienne, ou indienne, etc.) ne possède pas certains traits différents de la civilisation occidentale (et si oui, lesquels). Il condamne la compréhension assimilatrice et impérialiste pratiquée par la science officielle, mais ne nous apprend pas s’il existe une compréhension différente, où l’autre n’est pas réduit et soumis au même. Il fustige l’intolérance des hommes à l’égard des « barbares » mais ne nous enseigne pas comment concilier l’impératif moral « soyez tolérants » avec la constatation historique : « les hommes ne l’ont jamais été »; il ne nous indique pas la voie d’une nouvelle morale lucide, non utopiste.

Mais c’est peut-être le propre du savoir tel que le voudrait Saïd : plutôt que de nous enfermer dans les réponses, il maintient salutairement les questions.

-Tzvetan Todorov

Préface à la première édition française de l'Orientalisme d'Edward W. Saïd, 1980.

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Je pensais l'avoir inclus dans mon premier message dans ce sujet, mais non. Dans la même lignée que mes suggestions 4 et 5, voici un autre manuel traitant de la discipline des Relations internationales. Cette fois, l'ouvrage, produit par le personnel enseignant du département de science politique de l'UQÀM, traite des différentes théories qui tentent d'expliquer ou de comprendre les relations internationales et les phénomènes économiques, sociaux, politiques, etc., globaux.

10. Alex Macleod & Dan O'Meara (dir.). Théories des relations internationales; Contestations et résistances.

Le lien mène vers la première édition, mais la deuxième édition est depuis peu disponible (mais difficile à trouver sur internet pour l'instant). La deuxième édition a été revue et augmentée; plusieurs chapitres ont été ajoutés, d'autres ont été remaniés. L'ajout est considérable.

L'ouvrage se veut davantage qu'un simple manuel de référence, au sens où il défend également une thèse. Il fait la démonstration de l'existence d'un « paradigme hégémonique », c'est-à-dire une « une façon dominante d'envisager la théorie et la recherche », au sein de la discipline des Relations internationales. L'effet du paradigme hégémonique se ferait surtout sentir aux États-Unis, là où la discipline est née, et elle serait fortement contestée à partir des autres régions du monde (essentiellement l'Europe, puisque les Relations internationales ne sont paradoxalement pas très internationales).

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Le Prince

Niccolo Macchiavelli (Machiavel)

Sur l'art et les mécanismes de la gouvernance. Comment manipuler le peuple et les puissants à son avantage. Les cyniques diront que pour un traité écrit au début du XVIe siècle, ça n'a pas beaucoup changé depuis.

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Voici donc la règle que doit observer l'usurpateur d'un État. C'est de faire d'un seul coup toutes les cruautés qu'il est obligé de faire ; par cette conduite, il ne sera pas contraint d'y revenir tous les jours, et il aura le temps et les moyens de remettre en repos l'esprit de ses sujets, et de gagner leur affection par sa protection et par ses bienfaits.
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J'ai justement ce livre-là à lire pour un de mes cours, et un travail de 10 pages à faire. Je ferais part de mon appréciation lorsque ce j'aurais fini.

Un bon sujet de travail est les qualités du Prince. Pragmatisme, ruse, force, avarice... Ce kinda shit-là. Là là.

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Une petite lecture guidée de la vie. Apprendre à vivre, se découvrir, mordre dans les choses, s'imprégner des événements et de son environnement.

Une lecture distinguée. Un regard neuf.

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"Les plus belles oeuvres des hommes sont obstinément douloureuses. Que serait le récit du bonheur? Rien, que ce qui le prépare, puis ce qui le détruit, ne se raconte."

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Rich dad, poor dad. (Je ne sais pas qui est l'auteur, aussi, je ne l'ai pas lu)

L'encyclopédie du savoir relatif et absolu (du même gars qui a fait les Fourmis et les thanatonautes)

Pour augmenter votre culture, ouvrez un dictionnaire encyclopédique:

Commencez avec un mot random,

Lisez la définition

Aller lire la définition d'un mot que vous n'avez pas compris ou qui vous intéresse

Rinse and repeat.

Au pire, z'avez juste besoin de ça:

http://www.thinkgeek.com/interests/dads/c289/

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11. Paul Jorion. Comment la vérité et la réalité furent inventées.

Cet essai ambitieux se veut une contribution à l'anthropologie des savoirs. Paul Jorion y propose un exercice de décentrement radical par rapport à nos habitudes de pensée. Il montre comment les notions de "vérité" et de "réalité", loin d'aller de soi, sont apparues à des moments précis de l'histoire de la culture occidentale. La "vérité" est née dans la Grèce du IVe siècle avant Jésus-Christ, et la "réalité" (objective), dans l'Europe du XVIe siècle. L'une découle de l'autre : à partir du moment où s'impose l'idée d'une vérité, sous l'influence de Platon et d'Aristote, dire la vérité revient à décrire la réalité. Selon Paul Jorion, cette dernière résulte toutefois, sous sa forme moderne, d'un coup de force opéré à la Renaissance par les jeunes-turcs de l'astronomie moderne naissante. Ce coup de force supposait une assimilation de deux univers : le monde tel qu'il est en soi et celui des objets mathématiques. Il en résulta une confusion entre les deux, dont la science contemporaine est l'héritière. A suivre l'auteur, nous sommes entrés dans l'époque des rendements décroissants de ces "inventions" jadis fructueuses. D'où la nécessité de débarrasser l'entreprise de construction des connaissances du mysticisme mathématique et de réhabiliter la rigueur dans le raisonnement. Celle-ci exige de réassigner au modèle, en particulier mathématique, son statut de représentation au sein de l'esprit humain. L'ouvrage constitue ainsi un plaidoyer en faveur d'un "retour à Aristote", situant l'auteur dans une tradition philosophique où l'on côtoie Hegel et Kojève, mais aussi Wittgenstein.
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