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Ces mots bannis.


Déchet(s) recommandé(s)

Je trouve que les médias et les artistes sur-utilisent le terme "hallucinant".

"Le dernier album de Radiohead est hallucinant!"

"La nourriture de ce resto hallucinante!"

"C'est vraiment hallucinant comme endroit!"

Tabarnack, lâchez un peu la coke...

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  • 2 ans plus tard...

J'aimerais expulser le mot "bru"de la langue française! Et ainsi réhabiliter toutes celles qui comme moi croient que seule une belle-mère acariâtre ait pu le mettre en usage. :rolleyes:

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  • 4 mois plus tard...

Tsé quand tu consulte un sujet en pensant qu'il est tout frais, pour te rendre compte après trois page qu'il date de deux ans...

Ha ha ha! C'est exactement ce que je me disais! Je suis tombée sur le fil en googlant, j'ai trouvé le tout fort intéressant pour finir par me rendre compte que ça fait 3 ans...

Je contribue quand même: nonobstant, c'est juste trop laid, c'est une double négation, c'est inutile... Bref, à mort.

Et puis ma seule raison pour venir dégobiller ici: le mot goûteux. GOÛTEUX, christ!!! Excusez-moi mais c'est devenu une mode dans les dernières années et c'est complètement ridicule, la langue française s'est fendue le cul pour créer des mots comme délicieux, savoureux, exquis, fameux, délectable succulent...

Goûteux, ça veut dire "qui goûte", Un tas de merde, ça doit être très goûteux et je nen mangerais franchement pas.

Voilà, excusez-la!

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Et puis ma seule raison pour venir dégobiller ici: le mot goûteux. GOÛTEUX, christ!!! Excusez-moi mais c'est devenu une mode dans les dernières années et c'est complètement ridicule, la langue française s'est fendue le cul pour créer des mots comme délicieux, savoureux, exquis, fameux, délectable succulent...

Encore pire, les français utilisent "goûtu". Juste l'écrire je vomi dans ma bouche.

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  • 7 mois plus tard...
  • 3 ans plus tard...
Il y a 1 heure, 1984 a dit :

Tu trolles encore ?

Pourquoi c'est "fourre tout" ?

J'aimerais dire que je troll, mais ce n'est pas vraiment le cas. 

«Viol» est un mot profusément connoté et le simple fait de le brandir peut mettre en pièces la réputation de quelqu'un sans qu'aucune contextualisation ou précision ne soit nécessaire. Or, ces temps-ci, le terme est un peu utilisé à toutes les sauces pour décrire une gamme fort éparse d'actes, de gestes  et d'intentions différents. Semblerait-il que nous vivons dans la «culture du viol»; le viol serait un acte perpétré et encouragé, dans une certaine mesure, dans l'ensemble de la société. Nos mœurs, nos attitudes et nos croyances communes feraient en sorte qu'une souche virulente se trouve dans le germe de nos sociétés, et ce, à un point tel que le «viol» deviendrait ancré dans nos habitudes et serait perçu comme étant banal. Il conviendrait donc de le débanaliser, de conscientiser les autres quant à la présence insoupçonnée de ce mal et d'encourager les gens qui en sont victimes à en faire part haut et fort pour casser ladite «culture». Je n'ai pas vraiment d'objection à émettre à l'endroit de plusieurs de ces postulats et je prends acte de mes propres «privilèges». Je ne me positionne nullement par rapport au fond du débat. Le problème, c'est qu'il n'y a aucun souci sur la sémantique. Pris de façon littérale, le concept de «culture du viol» donne l'impression que nos sociétés occidentales ne font ni plus ni moins qu'encourager le viol. On ne prend pas le temps de peser le poids des mots avant de scander un tel slogan dans les rues avec toute la passion et l'émotion que les jeunes ont l'habitude de montrer dans ce genre de rassemblement. On a l'impression de lutter pour le bien, pour la vertu: on lutte contre les agressions sexuelles. Mais sait-on que l'on stigmatise avec de l'encre indélébile une foule de gens avec l'infâme étiquette de «violeur»? La réalité dont ils parlent, cette série de non-dits et de coutumes intangibles qui appartiennent à la culture dont ils dénoncent l'existence, ne se résume pas en un seul mot extrêmement connoté et délibérément choisi dans un souci de provocation par des polémistes. 

Là où je veux en venir avec tout ça, c'est que je crois que ce mot est bel et bien devenu un «fourre-tout». On y range tant d'éléments différents sans considérer le poids de l'étiquette y étant associée que l'usage du terme est devenu pernicieux. Tout geste non-sollicité (j'y inclus même des paroles) peut être décrit comme un viol par certains en faisant assurément froncer moins de sourcils qu'auparavant. Où est passée la gradation? Où sont passés les autres termes? Où est passé l'appréciation du contexte et des éléments à considérer pour pouvoir justement utiliser le bon terme en fonction des circonstances? «On vous croit», point. 

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  • 2 semaines plus tard...

Le lexique des propos "interdits" à l'Assemblée nationale du Québec.

Notons qu'il y a beaucoup de mots qui ont pour sujet la corruption, comme, par exemple, au début de la première page des 13 :

  • Accepter une enveloppe brune (en parlant d’un député)
  • Amis du régime (petits)
  • Appuyer ses amis
  • Argent sale
  • Arnaque (complice d’une arnaque, d’une astuce)
  • (et plein d'autres)

On peut se demander si bannir l'emploi de ces mots/concepts ne contribue pas à taire la question qui, au delà des insultes gratuite, est légitime. Je comprends qu'il y a des abus du privilège parlementaire et qu'il faut intervenir, mais ça me semble être une mauvaise façon.

 

 

 

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  • 10 mois plus tard...

À la fin des années 1910, l’abbé Blanchard a en effet décidé de laisser tomber le terme gouret — qui désignait à la fois le bâton des joueurs et le sport dans son ensemble —, au profit de hoquet. Motif ? «Le mot hockey vient de l’ancien mot français hoquet.

 

 

 

 

 

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  • 11 mois plus tard...
Il y a 2 heures, Fitzgibbon a dit :

« avertissement préventif » (trigger warning)

 « micro-agressions »

« appropriation culturelle » 

 « espaces protégés » (safe spaces)

 « désinvitation » 

https://www.ledevoir.com/societe/education/546716/cachez-ces-mots-que-nous-ne-saurions

Wow, le cas du voile 2.0

"Prescrire au gens ce qu'il ne faut pas dire, c'est mal. Alors voici ma prescription de ce que vous devriez ne pas dire." 

Aussi:
 Je me suis toujours considérée comme de gauche, mais je me demande ce que ça veut dire, maintenant, dit la philosophe. C’est beaucoup lié à des questions d’idéologies, d’identité. On a abandonné la gauche qui défend les travailleurs, les pauvres, qui lutte contre les inégalités et contre le capitalisme. Cette gauche est plutôt une pensée postmoderne, individualiste, qui veut imposer à tout le monde sa vision personnelle.

Faut être moyennement ordinaire comme philosophe pour être confus par la sémantique du terme "de gauche." 

Anyway, Rhéa n'a pas été censuré. Elle a fait sa conférence, mais le monde dans la salle riait d'elle, fa'qu'elle a décidé d'arrêter sa conférence. Elle a aussi décidé d'être super offensante et de se calisser complètement du mouvement tran en refusant d'employer les pronoms demandés. Si l'argument qu'on peut se crisser du monde au point de pouvoir les dégenrer se tient, alors l'argument vaut autant pour avoir le droit de se crisser d'une conférencière pis de rire pendant qu'elle parle, c'était à elle de tenir son bout et d'affronter les gens en place. 

Personnellement, je trouve ça irrespectueux de faire du bruit pendant une conférence, mais je trouve ça aussi irrespectueux d'aborder le sujets comme elle l'a fait. C'est comme si en 1975, cinq après le retrait de la ségrégation racial aux States, un anthropologue faisait une conférence sur la différence génétique entre les blancs et les noirs en s'adressant aux Noirs avec le pronoms "ça" sous prétexte qu'elle a des preuves génétiques des différences "raciales" basé sur deux-trois allèles différents. La théorie est peut être vraie, son application manque de tact en tabarnaque.  

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  • 6 mois plus tard...
Le 2010-05-27 à 08:30, Kawish a dit :

effectivement, tout à fait, honnêtement, etc

Ces mots qui ne servent à rien sinon donner l'impression à votre interlocuteur que vous vous adressez à lui avec un ton de confidence.

DU COUP

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 «Du coup», c'est le degré zéro de la langue française. En l'utilisant, vous affichez clairement votre volonté de déconstruire ce que l'on vous a appris à l'école depuis votre plus tendre enfance. Pire encore, vous passez pour un malappris. Pourquoi? Parce que «du coup» - qui est étymologiquement la contrefaçon grossière de «par conséquent» - est aussi un indice qui montre que vous ne souhaitez pas faire d'efforts d'argumentation. Vous voulez bâcler. Finir la discussion au plus vite.

 

http://www.lefigaro.fr/langue-francaise/expressions-francaises/2017/05/29/37003-20170529ARTFIG00004-les-expressions-a-bannir-au-bureau-du-coup.php

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  • 2 mois plus tard...

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