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Débat : discrimination dans un service privé


Déchet(s) recommandé(s)

Si justement le commerçant produit(ou les achète d'un distributeur...) ses biens, le résultat de son travail lui appartient tant que l'échange bien/argent n'a pas été fait.

Donc, ce bien est "à lui", c'est sa possession. Il devrait avoir le droit de décider avec qui il veut procéder à l'échange.

Prenons l'exemple, pas tout à fait représentatif, mais évocateur tout de même de la situation suivante.

J'ai une carte de hockey extrêmement rare de Patrick Roy, autographiée qui plus est. J'annonce publiquement que je désire la vendre. Un gosse de riche vient me proposer le double de ce que demande. Je sais pertinemment que ma carte ne sera pas en "sécurité" une fois l'échange fait, c'est un enfant gâté et il ne lui fera pas attention, je refuse donc son argent.

Je devrais me faire poursuivre parce que j'ai discriminé l'acheteur et être forcé à la lui vendre?

L'exemple était peu représentatif de la situation réelle, il représente toutefois bien ce qui se passe dans la tête de certaines personnes. Si, pour un commerçant quelconque, le fait de vendre son bien à, exemple, un noir le rebute parce qu'il ne veut pas que cet individu possède le fruit de son travail, pourquoi le forcer à le lui vendre?

Marcel Conche, philosophe, dit ceci à propos de la tolérance (citation inexacte, je n'ai pas le livre à portée de main) : "La vraie tolérance tolère l'intolérance." Y'en a des racistes, ça existe encore! Sans être d'accord avec leur façon de voir les choses, quel mal y a-t-il à les tolérer, dans la mesure où ils ne font de mal à personne? Chacun a droit à son opinion, aussi déraisonnable soit-elle.

Comme mentionné plus haut, le commerçant qui s'affiche ouvertement comme raciste perdra les clients qui ne sont pas d'accord avec lui et son commerce en souffrira inévitablement. C'est son choix, tolérons-le.

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Ma maison est privée. Si je veux pas de noir, ou de femmes ou de bréziliens... mettons.. chez moi, ça me regarde.

Mon commerce est privé. Si je veux pas de ces gens dans mon commerce, ça me regarde.

Maintenant libre à tous de boycoter mon commerce si ils jugent moralement innaceptable que je ne laisse pas entrer un groupe précis dans le dit commerce.

Il y des bar gay qui ne sont pas Hétéro friendly, je vois personne en faire un scandale. Il y a des bars réservés à des groupes de motards ou de mafieux et personnes ne les forces à accepter tout le monde.

C'est comme si l'état me forçait à recevoir des gens chez moi... non je crois pas.

Si vous n'êtes pas d'accord vous êtes un communiste.

J'appelle cela pousser la réflexion trop loin. Oui, si je ne veux pas de noirs ou de chinois ou de hippies dans ma maison, je ne les invite pas.

Cependant, si j'ai un commerce, quel avantage aurais-je à refuser catégoriquement un type de personne? Si cela est basé seulement sur des préjugés racistes, aucun, j'espère que vous en convenez. De plus, ce n'est pas l'État qui te force à accueillir ces personnes. C'est simplement la société. Ces gens existent et vivent parmi nous. Les refuser ne ferait qu'envenimer les relations inter-raciales. L'État ne va jamais te dire "INVITE-LES!" mais la société, elle, va se prononcer. Rappelons-nous les années 80 où les femmes étaient parfois interdites d'accès aux tavernes, au vu et au su de tous. Personne ne s'en formalisait. Fais ça aujourd'hui et bonne chance pour te battre contre la horde d'associations féministes.

Les bars ou endroits qui sont réservés à des groupes restreints sont pour la plupart des endroits cachés qui ne s'affichent pas en tant que place publique (encore là, privé et public se mélangent). Et je serais surpris si tu étais déjà passé devant un bar de mafieux qui s'affichent en tant que tel. On ne parle pas ici de clubs, dont le droit de discrimination est tout à fait justifié.

Pour l'instant, la réflexion se limite à l'acceptation ou non de groupes ethniques.

Mais imaginez qu'un propriétaire d'immeuble ne veuille pas vous louer d'appartement car vous avez des enfants, et que lui n'aime pas les jeunes. Trouveriez-vous encore la discrimination acceptable?

Le gouvernement ne se prononcera probablement jamais sur ce débat. Le fait est que la discrimination dans les milieux privés est acceptée, parfois avec raison, parfois avec abus. C'est à la société de porter son jugement par rapport à chaque cas.

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Si justement le commerçant produit(ou les achète d'un distributeur...) ses biens, le résultat de son travail lui appartient tant que l'échange bien/argent n'a pas été fait.

Donc, ce bien est "à lui", c'est sa possession. Il devrait avoir le droit de décider avec qui il veut procéder à l'échange.

Prenons l'exemple, pas tout à fait représentatif, mais évocateur tout de même de la situation suivante.

J'ai une carte de hockey extrêmement rare de Patrick Roy, autographiée qui plus est. J'annonce publiquement que je désire la vendre. Un gosse de riche vient me proposer le double de ce que demande. Je sais pertinemment que ma carte ne sera pas en "sécurité" une fois l'échange fait, c'est un enfant gâté et il ne lui fera pas attention, je refuse donc son argent.

Je devrais me faire poursuivre parce que j'ai discriminé l'acheteur et être forcé à la lui vendre?

L'exemple était peu représentatif de la situation réelle, il représente toutefois bien ce qui se passe dans la tête de certaines personnes. Si, pour un commerçant quelconque, le fait de vendre son bien à, exemple, un noir le rebute parce qu'il ne veut pas que cet individu possède le fruit de son travail, pourquoi le forcer à le lui vendre?

Marcel Conche, philosophe, dit ceci à propos de la tolérance (citation inexacte, je n'ai pas le livre à portée de main) : "La vraie tolérance tolère l'intolérance." Y'en a des racistes, ça existe encore! Sans être d'accord avec leur façon de voir les choses, quel mal y a-t-il à les tolérer, dans la mesure où ils ne font de mal à personne? Chacun a droit à son opinion, aussi déraisonnable soit-elle.

Comme mentionné plus haut, le commerçant qui s'affiche ouvertement comme raciste perdra les clients qui ne sont pas d'accord avec lui et son commerce en souffrira inévitablement. C'est son choix, tolérons-le.

Ce que je dit c'est que les raisons pour lesquelles tu ne devrais pas vendre un produit doivent être prévu par la loi et non pas choisis arbitrairement par l'individu.

On peut légitimement considérer une loi qui empêcherait que la raison soit la race, le sexe, etc... Ce n'est pas évident à prouver, mais la loi peut très bien s'appliquer pour les cas où on réussit à faire la preuve.

Je ne dit pas non plus que le client a toujours raison. Au contraire, la loi légitime prend en compte à la fois les droits du consommateur et les droits du commercant. L'État doit déterminer les limites de ces droits, c'est à dire les situation où on doit donner un droit au consommateur et d'autre où c'est plutôt au commercant.

Ce que je dit c'est qu'il s'agit d'une relation publique et que donc l'État à légitimement affaire là dedans. Pas que toutes les lois seraient juste, mais simplement que ca fait partie de sa sphère de pouvoir.

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