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La vie n'est jamais comme on voudrait qu'elle soit


  

50 membres ont voté

  1. 1. Avez vous l'impression d'être mal chanceux?

    • Oui. Plutôt malchanceux je dirais.
      9
    • Non, je suis assez chanceux dans la vie.
      20
    • Je suis ni l'un ni l'autre.
      21
  2. 2. Croyez vous que votre vie est guidé par une fatalité ou un déterminisme?

    • Oui, j'ai l'impression que je n'ai pas beaucoup de contrôle.
      11
    • Non, je suis maitre de mon destin.
      25
    • Je ne sais pas..
      14
  3. 3. Est-ce que vous avez souvent ce que vous désirez dans la vie?

    • Toujours.
      2
    • Souvent.
      18
    • Quelques fois.
      16
    • Pas assez souvent.
      5
    • Rarement.
      7
    • Jamais.
      2


Déchet(s) recommandé(s)

J'aimerais savoir si je suis juste quelqu'un de ben ben "malchanceux" ou si c'est pareil pour pas mal tout les êtres humains.

Mais voilà, depuis que je suis tout petit, j'ai l'impression de ne jamais avoir eu ce que je voulais vraiment avoir dans la vie. En fait, ca va pas mal plus loin que ca. Je dirais que j'ai presque toujours eu exactement le contraire de ce que je voulais.

Durant mon enfance, je me disait que c'était juste parce que j'étais pas assez fin et que le père Noel et Jesus récompensait seulement les bons garcons.

À 7 ans, j'ai brisé un mirroir. On dit que ca apporte 7 ans de malheur. Alors de 7 a 14 ans je me suis dit que c'était du au stupide mirroir que j'avais brisé accidentellement. Mais depuis ce temps je n'ai plus vraiment d'excuses.

Quelques exemples concrets:

-Si je veux bien faire quelque chose je risque fort probablement de mal le faire.

-Si je veux aider quelqu'un, je vais certainement lui nuir.

-Si je veux qu'on m'aime on va me détester. Si je veux qu'on me déteste, on va m'apprécier.

-Si je veux fourrer une fille, je vais être son ami. Si je veux être son ami, je vais être son ennemi.

-Si je ne veux surtout pas rencontrer tel personne dans le metro, je sais déjà d'avance que je vais la rencontrer.

-Si je cherche désespéremment une job, je ne vais pas en trouver. Si je me force pas, je sais que je vais me faire engager.

-Si je me dit: "Fuck faut absolument que je termine mon travail ce soir." c'est presque assuré que je ne le terminerai pas le même soir.

-Si je me dit: "Fuck faut surtout pas que je m'endorme, j'ai trop de travail à remettre pour demain" c'est clair que je vais m'endormir. Et inversement, si je veux dormir je ne serai pas capable de fermer l'oeil de la nuit.

Pendant une partie de mon cegep, j'ai commencé à désirer le contraire de ce que je voulais. A me mentir à moi même et aux autres, pour faire semblant de vouloir un truc X, mais finalement au fond de moi c'était pour avoir le truc Y. Et le pire c'est que ca fonctionnait quand même bien la plupart du temps. Mais je trouvais ca trop stupide et je me sentais idiot. Alors d'un coup à 21-22 ans j'ai décidé que je n'allais plus mentir. Comme pour me prouver à moi même que je pouvais avoir ce que je voulais en me forcant et en persévérant et non pas en mentant à tout l'monde.

Mais même encore aujourd'hui je me frappe encore à cette constatation amer de pseudo fatalité.

Quelques messages que j'ai lu dans un autre sujet m'ont fait réfléchir sur plusieurs choses et m'ont donné envie de vous poser quelques questions.

Dans mon cas c'est vraiment un problème d'exclusion qui je vis, c'est vraiment ça qui est dur à la longue (et non le manque de relations sexuelles avec une fille). Au secondaire je n'avais pas beaucoup d'amis, en décrochant au sec 5 j'ai perdu de vu les quelques connaissances que j'avais. Par la suite au secteur des adultes y avait surtout des assistés sociaux et des mères monoparentales dans la trentaine. Au cégep (de la façon que je suis rentré), j'ai toujours été avec des groupes différents. Au travail j'ai essayé de tisser des liens avec d'autres collègues, mais dès que j'ai commencé à travailler de nuit dans un entrepôt j'ai perdu vraiment toutes chances de rencontrer du monde de mon âge.

Maintenant que je rentre dans mon programme à l'université (cet automne), avec un groupe assez restreint et un peu de volonté, étant un peu plus autonome (en logement) et loin des problèmes familiaux, je devrais pouvoir me faire des "vrais amis". Rester dans le placard pendant 6-7 ans à parler avec pratiquement personne (outre sa famille directe), je le recommande à personne.

Tu trouves pas ça triste de savoir que tes futurs amis, (quoi que tu risques de trouver d'autres bonnes excuses), seront le résultat du hasard, d'une fatalité justement ?

On dirait que c'est au moment où on accepte de vivre avec soi-même de façon indépendante et saine qu'on rencontre quelqu'un. On dirait aussi que c'est lorsqu'on accepte sa vie telle qu'elle est et telle qu'elle le sera, tout en gardant une ouverture vers de potentielles personnes qu'on cogne à notre porte.

Je m'identifie un peu à tout ca.

Au moment ou j'ai comme finalement accepté mon pseudo "destin" et que j'ai même commencé à prendre gout à ma solitude, on dirait que je commence à rencontrer plus de monde et a avoir plus de luck socialement. C'est comme si le destin ou quelqu'un en haut voulait me niaiser finalement.

Jusqu'à mes 20 ans je me suis dit que c'était surement de simples coincidences. Mais un moment donné un gars se demande si il y a pas une certaine fatalité dans tout ca. Comme si la vie (ou du moins la mienne) avait été programmé pour que ca fasse toujours ca. Qu'au moment ou tu veux avoir quelque chose, tu as l'opposé ou autre chose de pas rapport. Et quand tu veux surtout pas que quelque chose arrive, ca arrive. Quand je cherche, je trouve pas et quand je cherche pas ca me tombe dessus.

Mais ma vie n'est pas si merdique que ca remarqué. Même que plusieurs m'envie sur plusieurs niveaux. Peut-être juste pas au niveau social et amoureux. Mais j'ai quand même de la chance de faire ce que j'aime, d'être bien entouré, de rencontrer du monde super, d'avoir plusieurs passions, d'avoir de l'argent, de l'imagination, de nombreux talents et du succès. etc.

Mais même les trucs qui fonctionnent bien dans ma vie sont purement le résultat du hasard. Et non parce que je voulais ca, que je visais un objectif et que j'ai fini par l'atteindre. Ce n'est donc jamais le fruit de mes efforts et c'est une constatation qui me gosse assez royalement.

Même ma carrière: être LD scripteur j'adore ca mais c'est pas comme si c'est ce que j'avais visé au départ. Je voulais être artiste/illustrateur (soit tout le contraire d'un designer).

Le seul truc ou je semble avoir de l'influence, c'est sur mon entourage et sur mon bagage de connaissances. Donc ma "culture" et mon "savoir faire" je suppose. Je décide ce qui m'intéresse et j'approfondie mon savoir. J'apprend de nouvelles choses parce que j'ai envie de les apprendre, j'améliore mes skills, je joue, j'expérimente, je crée etc. C'est la seule chose que je maitrise parfaitement et ou j'ai un contrôle et j'avoue que ca me rassure un peu.

C'est étrange car dans un autre sujet j'ai dit que ma raison de vivre c'était pour apprendre et jouer justement. Soit ces deux trucs qu'il me reste comme libertés absolus. Je vis donc pour être libre et non pour être heureux.

J'aimerais savoir si vous êtes comme moi.

Avez l'impression d'être mal chanceux? Prisonnié d'une fatalité ou d'un déterminisme? ou si, au contraire, vous avez souvent ce que vous désirez avoir? (tant au niveau social, amoureux qu'au niveau de vos études et votre travail etc.)

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(modifié)

J'ai très souvent fait semblant de désirer le contraire de façon à avoir réellement ce que je voulais, et d'une certaine façon, je crois que ça a marché. Mais je ne le fais plus de façon aussi systématique ou marquée dans ma tête.

Modifié par Alligator
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Je crois que notre attitude envers la vie en général a une très grande influence sur ce qui nous arrive. Une personne pessimiste a, selon ce que j'ai observé, beaucoup plus de chances de s'attirer du malheur que du bonheur.

Je crois qu'il faut faire confiance à la vie, la laisser nous suprendre, être ouvert.

J'essaie d'adopter une attitude positive le plus souvent possible. Je ne me plains pas souvent, j'accepte quand ça va mal, et je m'arrange pour que ça se passe mieux.

L'attitude, c'est la première étape. Être gentil et ouvert.

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J'ai toujours eu l'impression que je vivais ma vie pour les autres, même si les choix étaient ce que je voulais, ils avaient un impact sur la vie de quelqu'un que je devais considérer. Comme si je ne pouvais pas faire aucun choix sans que je me soucie des autres.

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Fuck je viens de me rendre compte que le choix de réponse "quelques fois" est identique à "pas assez souvent" lol. Enfin, votez pour celui que vous trouvez qui sonne le plus cool à vos oreilles.

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Tout ce que je veux dans ma vie, c'est aimer mon travail, avoir des relations amoureuses, familiales et amicales harmonieuses et avoir assez d'argent pour ne pas me casser la tête à chaque mois.

Donc, oui, j'ai tout ce que je veux depuis longtemps, malgré certains désagréments de la vie.

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(modifié)

L'erreur que beaucoup font est de focaliser sur les craintes, donc l'opposé de leurs désirs. Exemple:

"Non, non, il faut pas que ça m'arrive." - L'événement se concrétise maladroitement.

"Si je ne me trouve pas une job d'ici 2 semaines je suis dans marde." - C'est mettre les chances du côté de la malchance. C'est étendre la merde dans le calendrier pour gêner la série d'actions qui mènera vers des changements positifs.

C'est aussi fréquent de dire que tout va bien aller tout en portant un pessimisme flagrant et contradictoire. On alimente donc seulement une partie de nous même qui est incertaine, insécure, incapable de nous procurer ce qu'on veut vraiment.

Ce mode de penser est très tôt instauré dans l'inconscient, quand vos parents font tout un plat pour des niaiseries, et qu'ils oublient de vous féliciter pour vos bon coups. Vous continuez votre parcours sachant très bien que dans ce monde pourri, on doit mettre l'emphase sur les malheurs parce que le bonheur après tout, n'existe pas vraiment.

Modifié par Diost
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C'est sûr que si je me forçais, je pourrais trouver 10 raisons pourquoi ma vie est merdique et qu'il ne m'arrive jamais rien de bon.

- Je suis souvent stressée pour rien et ça me cause des symptômes physiques stupides

- Je me fais régulièrement envoyer chier au travail et je dois quand même rester gentille et dire "Merci et bonne journée".

- Mon chum est toujours parti sur la route

- J'échappe tout par terre, j'oublie tout,

- je rate souvent mes recettes

- Je veux m'acheter une grosse maison, une télé plasma, des vêtements de marque pis faire 4 voyages cette année mais je peux pas parce que je gagne pas si cher que ça.

- Maudit que j'aimerais ça que les gars de mon band prennent ça plus au sérieux et qu'on fasse un cd et plus de spectacles.

Mais je trouve que c'est normal d'avoir des difficultés et la balance de ce qui va bien est beaucoup plus forte alors je peux considérer que j'ai vraiment tout ce que je veux dans le moment. Trop de gens focussent énormément sur ce qui va mal et dégagent une énergie négative et une tristesse constante.

Vaut mieux voir les choses autrement :

- Je fais de l'anxiété et ça me donne mal au coeur ou à la tête ? Oui mais je n'ai pas le cancer et je suis top shape en général.

- Mon chum s'en va souvent ? Mais il est épanouie, il est heureux et on s'aime.

- J'ai pas les moyens d'Acheter une maison, une grosse voiture et des voyages? Vrai. Mais j'ai toujorus les moyens pour me gâter, sortir, bien manger, bien boire, au fond je vis vraiment dans l'abondance.

- mon groupe avance pas? Non. Mais je suis donc bien contente de pratiquer une fois par semaine avec les gars et on a vraiment du fun et ça me permet de faire de la musique.

- Je me fais envoyer chier au travail? Oui, parfois, mais j'aide tout de même des personnes et surtout des enfants à améliorer leurs vies et s'ils se fâchent, c'est souvent parce qu'une prise de conscience émerge. Et ça reste leur problème, pas le mien.

- Je rate mes recettes? Oui mais j'apprends et c'est plutôt drôle.

Voilà!

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Mais voilà, depuis que je suis tout petit, j'ai l'impression de ne jamais avoir eu ce que je voulais vraiment avoir dans la vie.

C'est parce que tes ambitions dépassent tes capacités. Ou en d'autres mots: tu as les yeux plus grands que la panse.

À mon humble avis, c'est parce que malgré tes longs textes de pseudo-auto-psychanalyse, tu es foncièrement incapable de regarder la réalité en face, d'avoir un regard critique sur ta propre vie.

Si tu savais ce que tu vaux vraiment, tu saurais à quoi t'attendre et tu serais moins déçu.

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Il faut apprendre à se distancier de la merde qui nous arrive et en tirer des leçons.

Je pense aux pires moments de ma vie et je suis content qu'ils me soient tombés dessus car ils m'ont forger le caractère et je suis apte à en affronter à nouveau si ça devait arriver.

Tout dépend de l'attitude que t'as face à tes malchances. Faut que tu t'arranges pour briser les patterns qui font que ces malchances t'arrivent. Je pense que c'est essentiel de provoquer de nouvelles situations. J'ai habiter 5 villes dans les dernières années et je crois que ça m'a d'abord permis de me connaître moi-même et de mieux savoir ce que je voulais dans la vie. Maintenant j'me suis setté un peu et je pense rester à Montréal pour un boutte, mais si je deviens malheureux ou inconfortable je me donne la manœuvre de faire un move.

Bref, je ne crois pas à la malchance ou au destin, mais je crois que ce qui nous arrive nous fait apprendre. Si tu changes pas les critères de base qui font que t'es malheureux, malchanceux ou whatever, c'est évident que ça va continuer.

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@Daniel: Bof, je suis pas si pessimiste/ambitieux que ca. J'ai un problème d'estime/amour propre mais je ne manque pas de confiance et de courage. Je connais mes forces et mes faiblesses. Par exemple, que je suis un excellent pitcher, designer et que je suis top notch devant le publique etc. Il est pas vraiment là le problème.

Je pense que Diost à pas mal plus mis le doigt dessus. Je met trop l'emphase sur mes craintes et qu'est-ce qui pourrait mal arriver plutôt que sur le reste. Je suis pas sur par contre que ce soit nécéssairement "la faute" de mes parents.

Il faut apprendre à se distancier de la merde qui nous arrive et en tirer des leçons.

Je pense aux pires moments de ma vie et je suis content qu'ils me soient tombés dessus car ils m'ont forger le caractère et je suis apte à en affronter à nouveau si ça devait arriver.

C'est tellement vrai. Chaque fois qu'il m'est arrivé une grosse merde dans la vie, ca toujours fini par donner quelque chose de bon au final.

Ce qui nous tue pas nous rend plus fort.

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Je sais plus qui l'a dit après avoir lu la page au complet, mais j'ai retrouvé une phrase que j'ai tendance à sortir assez souvent quand je me retrouve devant quelqu'un qui est triste d'être célibataire: "C'est quand on cherche pas l'amour qu'il nous tombe dessus".

Alors dans un sens, je dois y croire un peu, mais quand on me parle de destin, je peux pas me dire que ça pourrait exister.

Dans ma vie, je dirais que j'ai à peu près toujours été chanceuse. J'ai réussi à pogner en ayant moyennement confiance en moi, à partir en France à 16 ans sans avoir trop travaillé pour, à me trouver une basse à 1000$ pour 500$, j'ai la chance d'avoir l'oreille musicale, j'ai su développer des skills pas pire en dessin...

Et, plus important, je n'ai pas de problèmes familiaux, et je suis heureuse dans mon couple. Aucun de mes proches n'est décédé, même pas mes grands-parents. Mes parents n'ont jamais divorcé, j'ai une bonne relation avec ma soeur... En gros, existence assez "chanceuse".

Par contre, je sais pas pourquoi, mais en regardant les questions du sondage, j'arrivais pas à me sortir ma dette de la tête. Ma dette qui augmente de plus en plus, et ma recherche d'emploi qui aboutit pas depuis des mois. Sans joke, j'ai pensé à ce certain destin qui pourrait exister, et je me suis demandé ce qui se passait avec ma chance. Normalement, je me faisais engager à chaque entrevue. Là, j'accumule fail après fail. Et puis j'ai pris du poids, et je suis tout à coup devenue agoraphobe.

Mais comme disait Milie, au moins j'ai pas le cancer. Je suis dans marde monétairement, mais ça peut s'arranger si je pogne une job bientôt... Et disons que ma famille et ma belle-famille nous aident comme ils peuvent de temps en temps. Je me considère chanceuse de pas payer mes études, aussi.

J'ai pris du poids? Ok, mais c'est pas catastrophique, et je suis pas si loin que ça du poids que je voudrais ravoir, alors coup de pied dans le cul pis cours la grande!

Et l'agoraphobie... Ça va beaucoup mieux. J'ai continué à prendre les transports en commun, et les crises sont rendues très rares. Et franchement, quand je pense à ça, je suis fière de moi. Chuis une warrior, y'en a plein qui auraient décidé de s'enfermer chez eux.

J'te dirais... essaye de positiver un peu. C'est jamais si pire que ça, ou en tout cas j'espère pour toi. Même si la vie t'a mené ailleurs que tu aurais voulu au début, ça veut pas dire que t'es pas heureux où t'es rendu, ta job mettons. Après, si tu regardes ta vie en ce moment et que tu te trouves pas heureux, c'est sûr que c'est à toi de faire des changements.

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(modifié)

Dans nos contrées, enfant, ado, on peut se dire malchanceux. Tu peux avoir une famille qui ruine ta vie sans pouvoir partir, t'es trop jeune pour avoir un job, etc.

Passé vingt ans, c'est pathétique de mettre ses râtés sur la malchance, les parents ou le mauvais temps. T'es adulte, t'es libre, t'es responsable. Quand on détaille la poisse, elle ressemble souvent à de la fénéantise (t'as pas eu de job parce que t'as pas assez cherché) ou à de la maladresse (les relations qui foirent parce que t'es insupportable). Il faut aussi arrêter de se comparer aux autres tout le temps et de les envier, ils n'ont ni le même parcours, ni les mêmes capacités. Les vrais malchanceux sont rares, mais on veut trop ressembler aux vrais chanceux et on se frustre.

Je me considère très chanceuse. Mes études ont été brillantes jusqu'à ce que je me rende compte que ça n'avait aucune importance, je progresse constamment, j'ai toutes les cartes en main pour m'en sortir. Le seul truc qui n'a jamais marché, c'est l'amour, mais parlez-moi d'un concept à la con. Ils ont pu me blesser, parce que je leur accordais de l'importance, une fois qu'on réalise qu'ils sont pas grand chose, on comprend que c'était grotesque de souffrir et on ne se laisse plus prendre.

Modifié par Kal
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Le seul truc ou je semble avoir de l'influence, c'est sur mon entourage et sur mon bagage de connaissances. Donc ma "culture" et mon "savoir faire" je suppose. Je décide ce qui m'intéresse et j'approfondie mon savoir. J'apprend de nouvelles choses parce que j'ai envie de les apprendre, j'améliore mes skills, je joue, j'expérimente, je crée etc. C'est la seule chose que je maitrise parfaitement et ou j'ai un contrôle et j'avoue que ca me rassure un peu.

Et, pourquoi ça ne serait pas applicable aux autres sphères de ta vie?

C'est étrange car dans un autre sujet j'ai dit que ma raison de vivre c'était pour apprendre et jouer justement. Soit ces deux trucs qu'il me reste comme libertés absolus. Je vis donc pour être libre et non pour être heureux.

Se sentir libre de ses choix, est déjà un premier pas vers l'accomplissement. Non?

La partie "chance" dans nos vies, c'est de vivre en occident. Le reste, c'est à nous d'le faire.

Ta vie sera, ce que tu en feras.

J'vois pas ce que je pourrais rajouter.

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Je suis parfaitement d'accord avec Dantes. Ça me fait toujours sourciller quand j'entends des choses comme: «La vie m'apporte ceci», «La vie n'a pas été bonne pour moi» etc. C'est nous qui façonnons notre vie et non le contraire. La vie n'a aucun pouvoir sur les humains sauf celui de faire rouler la machine. C'est le moteur de notre existence, mais il n'en tient qu'à nous de la diriger où on veut aller.

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La vie n'a aucun pouvoir sur les humains sauf celui de faire rouler la machine.

Et même encore là. On a vu des "machines" s'en sortir dans les environnements les plus hostiles. L'être humain, m'étonnera toujours.

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Je vous met au défi de vous inventer un 6ième sens out of nowhere, juste pour le fun, qu'on sache à quel point vous avez du contrôle.

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Je suis parfaitement d'accord avec Dantes. Ça me fait toujours sourciller quand j'entends des choses comme: «La vie m'apporte ceci», «La vie n'a pas été bonne pour moi» etc. C'est nous qui façonnons notre vie et non le contraire. La vie n'a aucun pouvoir sur les humains sauf celui de faire rouler la machine. C'est le moteur de notre existence, mais il n'en tient qu'à nous de la diriger où on veut aller.

Ce serait vrai si la vie n'était pas sclérosante et pavée d'embuches, surtout à notre époque; il y a un gros facteur chance aujourd'hui pour arriver où on veut. On aura tendance a mettre de l'avant des exemples de gens qui ont suivis leurs voies et qui y sont arrivés, mais ils représentent un faible pourcentage par rapport a ceux qui auront fait le même parcours et qui se seront plantés.

Oui l'idée globale reste quand même d'essayer et de mettre les chances de son coté, après si le destin te tend la main, tant mieux; mais c'est un peu utopique de croire que ça se passe toujours bien quand on essaye de la diriger et que tout va couler de source, genre l'Alchimiste.

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