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Croyez vous encore aux politiciens ?


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Croyez vous encore que les personnes qui nous dirigent ( que ça de gauche, de droite, de centre, peu importe le pays, démocratie ou non ) font passer l'intérêt du peuple et des êtres humains avant celui de leurs familles, des lobbys, et d'eux même ?

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Je ne crois plus en cette politique là depuis longtemps...

On devrait récupérer le parlement et en faire notre édifice officiel de GT.

Modifié par LouisXIV
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Non, je pense qu'il a encore et aura toujours de bons éléments. J'entendais Claude Béchard à la SRC l'autre fois, et je pense qu'un homme de sa trempe peut apporter beaucoup, en fait c'est probablement leur meilleur communicateur.

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Il semblerait que certains n'ont pas compris l'essence de la démocratie. Critiquer des politiciens j'en suis, mais critiquer la classe divergente dans son ensemble je trouve cela un peu facile. Certes ils profitent de l'inertie du peuple pour asseoir leur hégémonie à l'aide de faiseur d'images grassement payé, mais tout de même les politiciens d'ici ne sont les plus corrompus de la planète. Bref, je continue à croire qu'on a les politiciens qu'on mérite et que plus les citoyens s'investiront de la processus démocratique plus il y aura de transparence et de vaillance. Certains prétendent que ça sert à rien (de devenir membre d'un parti, de participer à des congrès pour élaborer les plateformes électorales); il ont peut-être raison dans le fond puisque la banalité de leur vie fait en sorte que le coût d'opportunité de tout cela est bien trop grand. Bref votons blanc et laissions les politologues-politiciens dominer la pyramide.

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Oui. Certains jeunes député comme celui du PQ dans le compté du Lac-St-Jean, Alexandre Cloutier, me donne espoir. De voir l'osti d'Marois me donne envie d'annuler mon vote.

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Je me méfie habituellement beaucoup de ceux qui disent vouloir faire passer l'intérêt ''général''(un tel concept a-t-il du sens?) avant leurs propres intérêts, et je m'en méfie encore plus s'ils le croient sincèrement. J'en conviens, une croyance sincère suscite le respect et l'admiration, surtout si elle est l'objet d'une passion assez puissante pour en dériver des actions et des engagements sur le plan politique. Seulement, aussi respectable et admirable que soit cette passion, elle me semble être le corrolaire(portez attention à la signification de ce mot avant de daigner m'addresser une critique) d'un sentiment salvateur insupportable. Ce sentiment, on pourrait l'apparenter à de l'orgueil, ou plus exactement, à de la vanité.

Tout pétri de cette vanité, un homme politique devient insensible. Non pas insensible au sens où il n'éprouve plus de sensations(la compassion par exemple), mais au sens où il se déconnecte de la réalité des citoyens, au point d'ignorer leurs institutions(privées ou non) leurs traditions et leurs organisations, qui sont souvent des moyens beaucoup plus efficaces que la réforme des structures politiques existantes pour pallier aux problèmes économiques et sociaux.

Il en vient à les ignorer car il lui importe moins de se faire réélire que de donner une certaine image de grandeur d'âme et d'importance(le mécanisme de l'élection n'opère alors plus sa fonction essentielle). Il ne les ignore pas directement du fait de cette vanité prétentieuse, mais du fait de l'imprudence qui en est la conséquence fatale, laquelle imprudence lui fait imaginer qu'il peut réformer en grand la politique sans abimer sérieusement le tissu social et en parvenant aux fins qu'il prétend avoir.

C'est ainsi qu'on en vient, à mon avis, à causer du tort en pensant bien faire. L'arbitraire de la réforme ''par le haut'' des structures politiques peut mettre à mal d'autres structures et systèmes sociaux qui ont une grande utilité pour maintenir l'ordre, la prospérité et même la justice dans la société. Je préfère donc les politiciens qu'ont a, les politiciens pragmmatiques et plus égoistes, qui sont plus prompts à favoriser des changements politiques incrémentaux, plus lents et modestes, pour résoudre des problèmes sociaux, que des politiciens qui croient « faire passer l'intérêt du peuple avant ». Pour donner des exemples, je préfère les Eisenhower aux Reagan, je préfère les Otto VOn bismarck aux Lénine de ce monde(évidemment je ne voudrais pas comparer Lénine à Reagan, c'est hors de proportion).

Voilà. Merci d'avoir bien voulu lire jusqu'au bout mon texte, malgré sa longueur.

Modifié par Personnage
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La question de Majoras est moins naïve qu'il n'y paraît. Je crois que beaucoup de révoltes deviennent faciles et dissimulent un caractère servile bien ancré.

Il semblerait que certains n'ont pas compris l'essence de la démocratie. Critiquer des politiciens j'en suis, mais critiquer la classe divergente dans son ensemble je trouve cela un peu facile. Certes ils profitent de l'inertie du peuple pour asseoir leur hégémonie à l'aide de faiseur d'images grassement payé, mais tout de même les politiciens d'ici ne sont les plus corrompus de la planète. Bref, je continue à croire qu'on a les politiciens qu'on mérite et que plus les citoyens s'investiront de la processus démocratique plus il y aura de transparence et de vaillance. Certains prétendent que ça sert à rien (de devenir membre d'un parti, de participer à des congrès pour élaborer les plateformes électorales); il ont peut-être raison dans le fond puisque la banalité de leur vie fait en sorte que le coût d'opportunité de tout cela est bien trop grand. Bref votons blanc et laissions les politologues-politiciens dominer la pyramide.

Je suis assez d'accord et ça me fait penser à certaines choses de Baudelaire que je relis en ce moment:

"Les dictateurs sont les domestiques du peuple, - rien de plus, - un foutu rôle d'ailleurs, - et la gloire est le résultat de l'adaptation d'un esprit avec la sottise nationale."

aussi, et il va un peu plus loin:

"Princes et générations.

Il y a une égale injustice à attribuer aux princes régnants les mérites et les vices du peuple actuel qu'ils gouvernent.

Ces mérites et ces vices sont presque toujours, comme la statistique et la logique le pourraient démontrer, attribuables à l'atmosphère du gouvernement précédent.

Louis XIV hérite des hommes de Louis XIII.Gloire.

Napoléon Ier hérite des hommes de la République. Gloire.

Louis-Philippe hérite des hommes de Charles X. Gloire.

Napoléon III hérite des hommes de Louis-Philippe. Déshonneur.

C'est toujours le gouvernement précédent qui est responsable des moeurs du suivant, en tant qu'un gouvernement puisse être responsable de quoi que ce soit.

Les coupures brusques que les circonstances font dans les règnes ne permettent pas que cette loi soit absolument exacte, relativement au temps. On ne peut pas marquer exactement où finit une influence - mais cette influence subsistera dans toute la génération qui l'a subie dans sa jeunesse."

(extraits de Mon coeur mis à nu)

Alors je me demande de quels hommes ont hérité nos Obama, Sarkosy et cette génération de politiciens actuels. Mais aussi ce que nous, allons faire naître.

Modifié par Dahut
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Je crois qu'il y a des politiciens honnêtes et des politiciens malhonnêtes. Certains cherchent la gloire, le pouvoir et le prestige. D'autres cherchent vraiment à satisfaire les intérêts de la masse.

Le problème avec le présent système c'est que si tu veux avoir des chances de te faire élire, il faut passer par la malhonnêteté. Il faut user de langue de bois, faire des sophismes, mettre l'accent sur l'image, cacher des choses. Il faut être machiavélique. Le problème, c'est que les politiciens honnêtes doivent s'abaisser à ce jeu pour avoir des chances d'avoir le pouvoir nécessaire pour faire de bonnes choses pour la société. Pour les crottés malhonnête, ce n'est pas un problème cependant. Ce système leur sied à merveille.

Mais encore, il ne faut pas blâmer le système politique. Si le culte de l'image et de la malhonnêteté dans le discours politique règne c'est parce que la stupidité règne. C'est parce qu'il y a des gens pour gober que ça fonctionne ainsi. Le problème prend source en parti dans notre culture et notre éducation. Une autre source du problème vient du rôle des média de masse qui est plus abrutissant qu'informatif. Ils sont les premiers à ne pas parler des vraies affaires. En campagne électorale, ils vont jusqu'à noter les candidats par la couleurs de leur cravates. Ils donnent aussi de l'information partisane: aux USA ils ont FOX et nous ont a la GESCA et radio-can.

Au final, il n'y a plus presque plus moyen de distinguer les politiciens honnêtes des crottés, du moins, pas pour l'électeur moyen. Je dois quand même me permettre de dire que le parti libéral me semble être le plus croche des partis aux Québec.

Pour ma part, je me concentre plus à évaluer la pertinence des idées politiques que l'apparence des candidats. J'essaie d'évaluer la pertinence des discours et arguments sans me faire prendre au piège par des sophismes et autres tournures de rhétorique malhonnêtes. Ensuite, je vote pour le candidat qui représente mes idées.

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