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Vos plus grosses lacunes cinématographiques


Déchet(s) recommandé(s)

Hey, tous, le sujet est chaud.

Je crois que chaque personne qui a amené son grain de sel peux se considéré cinéphile puisqu'il est capable de placer plus de deux mots un à la suite de l'autre et avoir une vision cohérente du cinéma.

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Je crois que l'intervention de Chevalain ne visait qu'à dénoncer une certaine prétention stupide qu'ont certains "amateurs" de cinéma.

Est-ce qu'on a besoin que dans tous les crisses de sujet de cinéma quelqu'un vienne dire "Ouin mais tsé enflez-vous pas la tête là les pseudo-cinéphiles!" Je pense pas que personne ici ne se la joue fin connaisseur (à part moi bien sûr) ou n'ait de prétentions démesurées.

Chevalain enfonce une porte ouverte à chacune de ses interventions. Et sans offense Matt, mais toi aussi. Vous avez l'air de croire dur comme fer que les gens ici se pensent originaux ou cool mais j'ai rien vu de ça.

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Bin NON. C'est malade "Psycho".

Pis j'ai vu un vidéo d'un sémiologue qui donnait une lecture de "The Birds" en tant qu'apologie des valeurs catholiques. C'était nice.

On en a déjà discuté, mais je le répète pour les autres ce qui me turn off c'est la façon de tout expliquer de façon freudienne à la fin du film. Je sais qu'il s'agit d'un "spoof", mais j'ai trouvé ça pas mal lame. Le film a plusieurs qualités, mais il m'a laissé froid, très froid.

Mon préféré de Hitchcock est Rear Window et DE LOIN! Mais bon, je n'ai pas encore tout vu de lui, ça pourrait changer.

Est-ce qu'on a besoin que dans tous les crisses de sujet de cinéma quelqu'un vienne dire "Ouin mais tsé enflez-vous pas la tête là les pseudo-cinéphiles!" Je pense pas que personne ici ne se la joue fin connaisseur (à part moi bien sûr) ou n'ait de prétentions démesurées.

Chevalain enfonce une porte ouverte à chacune de ses interventions. Et sans offense Matt, mais toi aussi. Vous avez l'air de croire dur comme fer que les gens ici se pensent originaux ou cool mais j'ai rien vu de ça.

Je ne faisais que constater. Je ne crois pas avoir juger personne là-dessus depuis belle lurette. Quelques attaques sur de la suranalyse bidon, mais c'est tout. Sinon, j'ai souvent défendu l'amateur "moyen".

Je crois que tu ne fais que ressasser de vieilles querelles entre toi et moi, cher ami. On est pu en 2009, tsé :)

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Je parlais de ressasser dans le sens où tu évoquais une vieille attitude que j'ai déjà eue à ton endroit.

Je ne suis pas en désaccord avec le commentaire de Chevalain si on parle au sens large. Or, sur le Dep, je ne crois pas que ce soit si pire. Pin essaie trop par moment, mais je vois ça plus comme une qualité que comme un défaut.

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Je parlais de ressasser dans le sens où tu évoquais une vieille attitude que j'ai déjà eue à ton endroit.

Je ne suis pas en désaccord avec le commentaire de Chevalain si on parle au sens large. Or, sur le Dep, je ne crois pas que ce soit si pire. Pin essaie trop par moment, mais je vois ça plus comme une qualité que comme un défaut.

Bof. Vouloir explorer le cinéma en allant découvrir ce qu'a fait un réalisateur en particulier n'a rien de mal. Un gars qui voudrait se la jouer cinéphile n'oserait jamais dire qu'il aime Tarantino, d'ailleurs.

J'aime Tarantino et je connais rien au cinéma français ou italien, j'aime le cinéma un dimanche soir dans mon salon.

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Effectivement, basher Tarantino pour basher Tarantino, c'est stupide. Malgré ses défauts, il faut lui reconnaître un certain génie. Mais je ne crois pas que c'était ça le fond de l'intervention de Chevalain. Mais bon, on ne reviendra pas là-dessus, c'est inutile et trop de gens semblent le voir comme une attaque personnelle.

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Suis-je le seul ici qui, à force de vous lire, à vraiment envie d'un jour aller prendre une bière et jaser de cinéma?

Putain que vous êtes intéressant. (pas de sarcasme ici)

Je me disais la même chose. Vous êtes beaux.

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(modifié)

Je n'aime pas le cinéma.

une référence plate

Plus sérieusement, je manque vraiment de culture par rapport au cinéma japonais, ou asiatique.

Il me semble que j'ai juste vu The Host, Memories of murder et quelques animés, mais j'ai manqué Old Boy et j'ai pas tant trippé sur Battle Royal. Puis, je manque beaucoup de cinéma documentaire, cinéma qu'on a oublié dans ce thread, si je ne me trompe pas.

À propos de la cinéphilie, je suis d'accord avec ceux qui disent que c'est le fait même d'envisager le cinéma comme un art. Lisez pas âaaaaart, il n'y a pas d'élitisme ou de snobisme dans ma phrase. C'est juste le fait même de considérer toute oeuvre comme quelque chose de plus qu'un simple divertissement. Et oui, on peut être divertis par un film de Felini tout en le considérant comme une oeuvre d'art, il me semble que c'est ce qui en fait sa force. C'est peut-être en cela que le cinéphile est différent du cinéphage.

Le premier a du plaisir à voir le film en tant qu'oeuvre d'art (il est donc diverti, dans un certain sens), tandis que l'autre voit le tout au premier degré, considérant, disons,que le côté narratif (et peut-être esthétique?).

Puis, c'est cool de parler cinéma avec MattisGod, dans la vraie vie. Mais ne regardez jamais Citizen Kane avec lui, s'il vous plaît!

Modifié par Alligator
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Le documentaire manque à la culture d'énormément de monde. Pourtant, je ne comprend pas. Regarder un film et s'instruire, ça intéresse vraiment personne ? En fait, il n'y a pas seulement dans un documentaire qu'on peux apprendre. Il suffit de regarder n'importe quel film, de n'importe quelle période d'un endroit dans le monde pour en apprendre sur une culture. Je regarde des films pour le divertissement et pour m'éduquer.

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Je n'aime pas le cinéma.

une référence plate

Plus sérieusement, je manque vraiment de culture par rapport au cinéma japonais, ou asiatique.

Il me semble que j'ai juste vu The Host, Memories of murder et quelques animés, mais j'ai manqué Old Boy et j'ai pas tant trippé sur Battle Royal. Puis, je manque beaucoup de cinéma documentaire, cinéma qu'on a oublié dans ce thread, si je ne me trompe pas.

À propos de la cinéphilie, je suis d'accord avec ceux qui disent que c'est le fait même d'envisager le cinéma comme un art. Lisez pas âaaaaart, il n'y a pas d'élitisme ou de snobisme dans ma phrase. C'est juste le fait même de considérer toute oeuvre comme quelque chose de plus qu'un simple divertissement. Et oui, on peut être divertis par un film de Felini tout en le considérant comme une oeuvre d'art, il me semble que c'est ce qui en fait sa force. C'est peut-être en cela que le cinéphile est différent du cinéphage.

Le premier a du plaisir à voir le film en tant qu'oeuvre d'art (il est donc diverti, dans un certain sens), tandis que l'autre voit le tout au premier degré, considérant, disons,que le côté narratif (et peut-être esthétique?).

Puis, c'est cool de parler cinéma avec MattisGod, dans la vraie vie. Mais ne regardez jamais Citizen Kane avec lui, s'il vous plaît!

J'étais soul en tabarnak, ça compte pas. J'étais même presque en train de cruiser Wachioo.

Le documentaire manque à la culture d'énormément de monde. Pourtant, je ne comprend pas. Regarder un film et s'instruire, ça intéresse vraiment personne ? En fait, il n'y a pas seulement dans un documentaire qu'on peux apprendre. Il suffit de regarder n'importe quel film, de n'importe quelle période d'un endroit dans le monde pour en apprendre sur une culture. Je regarde des films pour le divertissement et pour m'éduquer.

Le problème avec ça, c'est qu'il y a trop de mauvais documentaires faits justement dans le seul but d'éduquer. Tsé, souvent les docus de la BBC sont spectaculaires, mais ils sont aussi très "school like".

Il ne faudrait pas oublier l'impact du documentaire sur les aspects plus formelles lors de mouvements comme la nouvelle vague française ou le cinéma-direct québécois. Ni les documentaires de propagandes de la deuxième guerre mondiale. Bref, le documentaire est un genre super intéressant qui a même largement influencé la fiction même si "méconnu" ou "oublié".

Mais bon, là-dessus, je n'ai pas vraiment de leçon à donner autres, je suis loin d'être un expert en documentarisme.

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Le problème réside justement dans cette tendance à envisager le documentaire comme quelque chose d'éducatif. Il me semble que je n'ai jamais vu de film aussi humain que Pour la suite du monde. Je ne dis pas que le documentaire est supérieur à la fiction, mais il est sous-évalué du grand public.

La réalité (manipulée) a tendance à beaucoup plus me rejoindre qu'un film de fiction avec lequel je peux prendre beaucoup plus de recul (je pleure quand même devant La vie est belle), je crois que les gens ont un bloquage devant de cinéma et ça ne leur permet pas de voir des films qui vont les rejoindre, du moins, pour commencer leur voyage au sein du cinéma documentaire.*

* À lire avec une voix de film d'aventure.

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(modifié)

Je ne suis pas vraiment la tendance et ne regarde pas la télévision. Une fois de temps en temps, je marque sur google "Best Documentaries of" avec une année puis en télécharge quelques uns. Par exemple, God Grew Tired of Us, Man on Wire, The Cove, Burma VJ, ces documentaires qui étaient aux Oscars sont excellent. J'essaie de regarder au moins une 20aine de documentaires chaque année ! C'est que les documentaires ne sont pas mainstream et faut chercher fort pour trouver quelque chose d'intéressant j'imagine. Parfois, j'imagine que les gens ne veulent pas voir un documentaire sur un sujet qui ne les intéressent pas, tant qu'à ça.

Par apprendre, je ne veux pas dire éducatif nécessairement en citant par exemple un documentaire qu'on va voir pour un cours et apprendre pleins de trucs. Des documentaires comme The Cove font prendre conscience à des gens. Man of Wire raconte une histoire tel une fiction en nous informant d'un évènement.

Modifié par Le W.
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(modifié)

Certain réalisateurs sont même très influencés par le documentaire dans leur démarche de fiction.

Deux "documentaires" à découvrir :

De Werner Herzog

# Encounters at the End of the World (2007)

# Grizzly Man (2005)

Modifié par L'Idiome du Village
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Le film "Cobra Verde" de Herzog est à voir aussi, puisqu'il marque en quelque sorte une étape dans sa carrière. On voit très bien dans le style de réalisation qu'il s'en allait de plus en plus vers une grosse passe de documentaires. L'aspect fictif est plus ténu, il prend vraiment son temps pour capturer la réalité de la tribu qui figure dans le film, pour photographier les paysages, c'est de toute beauté. C'est aussi son dernier film avec Kinski.

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