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La transsexualité n'est plus une maladie psychiatrique en France


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La France retire le changement de sexe des maladies psychiatriques - Les transsexuels divisés entre la valorisation et l'accès aux soins

Gwenaelle Reyt 15 février 2010 Europe

En France, les transsexuels ne sont plus considérés comme des malades mentaux. C'est le premier pays au monde à faire un pas vers la reconnaissance des personnes qui veulent changer d'identité sexuelle. Au Québec, la question se pose, mais pas sans craintes.

Vouloir changer de sexe est une maladie psychiatrique au Québec comme dans le reste du monde. Pour poser ce diagnostic, les pays se basent sur la classification proposée par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) qui désigne la transsexualité, ou transsexualisme, comme un trouble de la personnalité et du comportement chez l'adulte. Bien que cette catégorisation fasse office de référence, elle est contestable pour plusieurs, et le geste de la France est une bonne nouvelle pour ouvrir la voie à une meilleure reconnaissance.

«Nous travaillons aussi là-dessus au Québec. Ce n'est pas valorisant d'être considérés comme des malades mentaux», explique Marie-Marcelle Godbout, fondatrice de l'Association des transsexuels et transsexuelles du Québec (ATQ). À 66 ans, elle fait partie de la vieille génération et elle a vu l'évolution des comportements par rapport à la population transsexuelle. «Il y a 40 ans, je me suis fait opérer pour changer de sexe. Avant cela, j'ai fait de la prison parce que j'étais trop efféminé. Et quand l'ATQ a été fondée en 1980, nous n'avions aucun droit. Maintenant, nous sommes protégés par les droits de la personne et nous pouvons nous défendre contre les discriminations», assure la femme.

Malade, mais pris en charge

Sortir la transsexualité de la catégorie des maladies mentales serait donc une évolution logique dans la reconnaissance des personnes qui veulent changer de sexe. Mais, pourtant, tous ne sont pas prêts à suivre la France. Pour le docteur Pierre Brassard, le seul chirurgien spécialiste dans les opérations de changement de sexe au Québec, il est essentiel d'assurer l'accès aux soins. «Dans la vie de tous les jours, ces personnes devraient avoir une vie normale sans porter d'étiquette. Mais dire que c'est une maladie mentale permet que leur chirurgie soit prise en charge. C'est très important, sinon beaucoup ne pourraient pas y accéder», prévient le chirurgien plastique. Il estime le coût d'un changement de sexe d'homme à femme à environ 20 000 $ et cela peut aller jusqu'à 60 000 $ pour l'opération de femme à homme.

Depuis l'année dernière, le chirurgien a passé une entente avec le ministère de la Santé du Québec. Celui-ci prend en charge l'opération des personnes qui répondent aux critères élaborés par l'Association américaine de psychiatrie. «En Amérique du Nord, les prérequis sont très stricts. Et l'on constate que beaucoup de personnes préfèrent se rendre en Asie pour bénéficier de l'opération, car c'est plus facile», constate Pierre Brassard.

Près de 200 personnes passent sous son bistouri chaque année. Mais pour y avoir droit gratuitement, elles doivent avoir été suivies par un psychologue ou un psychiatre depuis au moins six mois et être recommandées par un deuxième spécialiste. De plus, elles doivent avoir reçu un traitement aux hormones depuis plusieurs mois et recevoir l'aval d'un médecin généraliste pour être opérées. «Tout le processus est à la charge du patient. Et il y a aussi la mammoplastie qui coûte très cher», insiste Marie-Marcelle Godbout. Il est donc essentiel pour elle que l'opération reste accessible, quitte à ce que les transsexuels soient toujours considérés comme des malades psychiatriques.

Pour Karine Rivard, attachée de presse du ministre québécois de la Santé, Yves Bolduc, la question ne s'est jamais vraiment posée. «Nous n'avons pas eu de réflexion là-dessus. Le gouvernement n'a pas l'intention de changer sa position. Nous nous basons sur une évaluation pour la prise en charge. Nous avons toujours remboursé les opérations et nous allons continuer à le faire.»

Source

Je suis tombée sur cet article récemment que j'ai trouvé fort intéressant - d'autant plus que j'ai un travail à faire actuellement qui concerne le cas de Thomas Beatie.

Je trouve cette initiative de la France remarquable, elle amène une reconnaissance des transsexuels, mettre fin à une dévalorisation (parce qu'on s'entend qu'être considéré malade mental, il n'a rien de valorisant là-dedans, comme le souligne l'article).

Toutefois, bien que ça semble un super pas vers l'avant pour l'acceptation du phénomène de la transsexualité, quelque chose leur frappe dedans en plein fouet : maintenant qu'ils sont considérés «normaux», les "soins médicaux" qu'ils auraient eu en tant que malade sont désormais considéré comme un luxe que l'on doit se payer; et non une nécessité médicale pour assurer le bien-être physique et psychologique de la personne.

Quels sont vos réflexions à ce sujet?

Devrions-nous suivre la France; ou au contraire, gardez le statut de malade mental à un transgenre au Québec?

Commentaires, questions, suggestions, plaintes?

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(modifié)

Une belle avancée, selon moi.

C'est difficile pour la population générale de comprendre ce qui motive une personne à changer de sexe quand on est soi-même à l'aise dans notre corps d'homme ou de femme.

Je considère davantage la transexualité comme une problématique physique que mentale, bien que cela ait des conséquences aussi sur le psychologique d'une personne.

Certaines personnes sont des femmes dans des corps d'hommes et certains sont des hommes dans des corps de femmes. C'est un ENFER pour ces gens-là parce que leur identité physique ne concorde pas avec leur identié de genre. Ce n'est pas un caprice pour ces gens-là de changer de sexe, mais bien une question de survie.

Donc, je ne les considère pas comme des malades mentaux, mais plutôt comme des gens ayant besoin de soins au niveau physique (changement de sexe) L'assurance maladie doit payer une partie de l'opération nécessaire, selon moi. Ces gens là ne devraient pas tout payer de leur poche ( hahahaha dans tous les sens du terme).

Modifié par Milie Vanilli
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C'est une belle initiative mais je me permets une correction : la France n'est pas le premier à accepter la transsexualité. En Iran, c'est depuis 1980 que les transgenres sont reconnus et que leur opération est prise en charge par le gouvernement. Allez savoir pourquoi ... J'avais vu une partie du documentaire "Juste une femme" tourné en Iran, justement. Ça en parlait un peu.

L'article est très intéressant, Anthropo. Moi aussi j'ai un travail à faire sur la transsexualité, pour mon cours d'éthique. Je vais prendre la référence en note.

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Lol, allez savoir pourquoi...

T'as pas dû être très attentive pendant ton visionnement parce que si le gouvernement iranien finance ces opérations, c'est parce que selon la doctrine, l'homosexualité est plus immoral que le transexualisme.

En ce qui concerne ce changement de considération médicale en terre française pour cette race de freak, j'en ai rien à branler, ça n'empêchera pas ni moi ni personne de juger négativement les tarlouzes déguisées en femme qui provoquent le rire et font peur aux enfants.

Et pour ceux dont la chirurgie et la prise d'hormones auront fait leur miracle (à part cette satanée pomme d'Adam et cette machoire), ça reste des dégénérés inoffensifs et sans symptômes, ils ne sont que du bétail victimisable (plutôt rares heureusement) pour les groupes de gauche et leur sainte "égalité". Mais il y en a qui arrive à se fondre à leur identité physique "nouvelle", c'est assez impressionnant.

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C'est justement pourquoi j'avais précisé que j'avais vu "une partie du documentaire". Merci de m'avoir précisé cette info, Gemini.

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du moment qu'ils ne deviennent pas gay,qu'ils soient des grosses tarlouze,des pd,des grosse pute,ou simplement homosexuelle,des pervertis,bref ceux qu'ils veulent...mais ne plus jms rejoindre la culture gay...

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