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750words.com


Déchet(s) recommandé(s)

http://750words.com/

Le but du site ? Essayez d'écrire 750 mots par jour. Sans censure, sans retenue. Et voyez ce que ça donne. Tout s'enregistre, mais tout est privé: C'est comme un journal intime.

La question qui vous vient en tête en ce moment est sans doute: En quoi ce site est différent de simplement faire la même chose sur Wordpad ? Simple. Quand vous terminez votre texte, le site compile des statistiques très intéressantes qui peuvent vous aider à définir vos états d'âmes. En effet, le site calcule et regroupe vos mots... Voici un exemple de ce que ça donne:

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Pour l'avoir utilisé, je trouve ça fascinant, et je le recommande à quiconque s'intéresse à se connaître soi-même un peu mieux.

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  • 2 semaines plus tard...

Tu peux écrire en français si tu veux (en fait, tu peux écrire du gibberish si jamais ça te tente ce jour-là), mais c'est certain que tu ne pourras pas voir de statistiques, car elles sont liées au dictionnaire anglais.

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Je l'ai essayé deux jours d'affilé et je trouve ça vraiment intéressant de voir que les statistiques sont aussi réalistes. C'est fou de voir comment 750 mots paraissent tellement plus didicile à écrire quand il s'agit d'une dissertation de philo que d'un bla bla quotidien sans censure. C'est pratique aussi pour ceux et celles qui veulent justement combattre l'auto-censure et je suis certaine qu'entre ton tout premier 750 mots et ton 50e, il y a une maudite différence. C'est pas facile, mais c'est un bon travail sur soi. On ne doit pas pouvoir relire nos écrits, par contre? Remarque que c'est peut-être là aussi la beauté de la chose.

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Wow, j'avais pas écrit (de façon sincère en tout cas) en anglais depuis bien longtemps:

A sky fell on me last night, wet, raining. The air was as free as wild, and as wild as free. Light and shallow as much as low in tone, grave, vibrating and drowning down a bass string. This was a perfect and comfortable time to enjoy life. To try to. At least, to accept it, to appreciate it.

My head was drinking right from the top of my body and that mouth of mine was nothing else than fresh and ready for a day. Again, I wrote. From the inside, in the inside, against the inside and I read and I wrote and I placed thing and I organized them and I stored them and maybe bended it a little bit. I organized these bubbles and I squeezed them back to place, all against each other as I like to see and feel them. I popped some too, one or maybe two or three ideas, some emotions, any drain of life and went high on them. High against them. Driving on a mad route sacked with different skylines, inside a car made of cotton and filled with shivers. I'd like to crash in a wall of balloons that would explode and cry my name as their voice run out of tone. I'd like that. I'd feel special. They would ask how I am, how do I feel and I'd act like everything's normal. They would laugh as they'd run out of air. How could I inflate them back to their full size? I'd try shouting at them. Will I remember that they were speaking a different language? Life is so full of dream, and I mean real dream. I'd like to practice them, to play dreams as an instrument. From time to time I'd have a solo, a dream solo and I'd play them for only some seconds because anyway they'd be inaudible. We could share a duet and not look at the notes, but only the rests. A whole orchestra, playing my dreams. I'm awake and I still see these curtains burning up for the fourth movement. On the rhythm of the flame a silent and lonely tear would be eared and everybody would applause as they torch up in smile. I didn't close my eyes, I swear, I watched everything. And then "pop" does that bubble as I drink it down my head. Fermentation. A plant grew on my tongue. It tastes like a thousands of years of thinking about thinking as those years would pass like billion of miles walking around without even a body.

I didn't write that much, mostly read. There's alway good human to read from and these reading of them are alway right. They tic-toc like a clockwork and they even got that same pendulum way of walking life. Tic-toc, tic-toc. They all show the same hour and the watch is broken since the first time we tried to change the time on it. The only thing they got different is their alarm and they are always on, no way to turn them off. I'd smash them but somehow, without these clocks I wouldn't be able to see my reflection anymore. They got nice little transparent polished plastic glass that allow me to pass through the time and not care about it, only pretexting to do but in fact I'd be watching my visage on a yelling clock. They give me the present, and this present I unfold it with much expectation that I tear it off alone with the paper, spoiling it, breaking it. No, in fact, I'm being caught playing only with the paper, their colors are so nice, they smile at me with these candy smiles full of mallow teeth and they got spark in their eyes like it's a carnival in their dreams and "pop" there goes life again. They're gone and I wish I could bring them back, even if it's only to grab them in my arms and tell them that I'd like to love them. These colors were fun. I'm finish with them as mush as they are finish with themselves, and I remember I broke my present. How glad am I that I still got those past one.

Cloudly, there's a chance of growing back our weather, a chance of throwing back up this rain into drops of hope and desire for a breath of light and sun. A desire for popping dreams. Sunly, there's also a chance to tan our experiences and to rise and set in an ocean of space and sand, voguing through time on a sail of glass and sleeping our head in a powder of mirrors. I'd bring tears to make mud so we could play in an environment we know and feel good about, because in space nobody can ear you dreams.

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Against back chance, could different dream dreams? Feel full, got head? I would. Inside life, like me much, my only --our-- play. See, there's those tic-toc up.

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Dans la même veine, un exercice proposé par une prof au cégep dans un cours de création littéraire "back in the days" que j'y étais.

Les pages du matin. En se levant, première chose qu'on fait, c'est d'écrire une page dans un cahier. N'importe quoi. Comment on se sent, un rêve qu'on a fait, une idée d'histoire, peu importe. On rempli une page, après on pose le cahier et on va déjeuner, se laver, ou s'excuser à la fille fourrée la veille de lui être venue dans les cheveux. Whatever ce que vous faites habituellement le matin.

La beauté de cet exercice-ci, contrairement à celui d'écrire sur un clavier, c'est que c'est beaucoup plus demandant et long. Écrire avec un crayon, c'est tellement dépassé, mais beaucoup plus profond. Pour l'avoir fait, c'est très difficile, mais vraiment le fun de pouvoir parler de trucs divers sans contrainte.

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La beauté de cet exercice-ci, contrairement à celui d'écrire sur un clavier, c'est que c'est beaucoup plus demandant et long. Écrire avec un crayon, c'est tellement dépassé, mais beaucoup plus profond. Pour l'avoir fait, c'est très difficile, mais vraiment le fun de pouvoir parler de trucs divers sans contrainte.

Je finis 4 page d'avance avec mes idées alors que je n'ai écrit que trois phrases sur le papier, c'est tellement désagréable. Écrire papier c'est bien pour structurer et faire des liens et avoir tout plein de page devant toi en même temps, mais c'est pas recommandé pour l'écriture on the spot, ou en tout cas pas pour de l'écriture on the spot qui a de l'allure.

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Tout dépend de la dynamique que tu veux te donner. Faire de l'écriture automatique par ordinateur et avec un crayon n'est pas du tout la même chose. Moi, j'ai plus de plaisir à écrire mes trucs sur papier. C'est plus facile, plus concis, et je ne me fais pas chier à corriger mes fautes si je fais une erreur sur le clavier ou que je vois la petite ligne rouge sous un mot apparaître, c'est tout.

Je dis ça parce que j'ai lu ton truc en anglais, et je ne sais pas s'il a été écrit rapidement ou quoi, mais j'ai décelé certaines erreurs qui auraient pu être évités avec... un.. peu.. plus.. de... lenteur... Héhé!

Sinon, c'est d'la belle image mise en mots.

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Je l'ai essayé deux jours d'affilé et je trouve ça vraiment intéressant de voir que les statistiques sont aussi réalistes. C'est fou de voir comment 750 mots paraissent tellement plus didicile à écrire quand il s'agit d'une dissertation de philo que d'un bla bla quotidien sans censure. C'est pratique aussi pour ceux et celles qui veulent justement combattre l'auto-censure et je suis certaine qu'entre ton tout premier 750 mots et ton 50e, il y a une maudite différence. C'est pas facile, mais c'est un bon travail sur soi. On ne doit pas pouvoir relire nos écrits, par contre? Remarque que c'est peut-être là aussi la beauté de la chose.

Tu peux tout relire, du moins dans le dernier mois (après, je ne suis pas sûr vu que j'ai découvert le site il y a deux semaines à peine).

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(modifié)

Je l'ai fait pendant 4 jours... Et Death, Relationships et Leisure sont toujours les trois dominants, dans cet ordre précis.

Overall, c'est quand même très précis comme analyse et ça ressemble énormément à l'analyse que j'ai déjà fait de moi-même en philo.

Modifié par Nightshade
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Tout dépend de la dynamique que tu veux te donner. Faire de l'écriture automatique par ordinateur et avec un crayon n'est pas du tout la même chose. Moi, j'ai plus de plaisir à écrire mes trucs sur papier. C'est plus facile, plus concis, et je ne me fais pas chier à corriger mes fautes si je fais une erreur sur le clavier ou que je vois la petite ligne rouge sous un mot apparaître, c'est tout.

Je dis ça parce que j'ai lu ton truc en anglais, et je ne sais pas s'il a été écrit rapidement ou quoi, mais j'ai décelé certaines erreurs qui auraient pu être évités avec... un.. peu.. plus.. de... lenteur... Héhé!

Sinon, c'est d'la belle image mise en mots.

Ben, c'est plus une limitation au niveau de la langue, le papier ou l'ordinateur change rien dans ce cas là car il aurait fallu que j'aille chercher l'information (tel mot se conjugue comment à tel temps, etc) et donc que j'interromps mon écriture (sur papier ou non, ça change pas grand chose, c'est plus le fait que je voulais pas l'interrompre = j'utilise l'ordi et non j'utilise l'ordi = je veux pas l'interompre, cause and effect instead of effect and cause). Tu peux voir aussi dans les images ensuite que ça a été écrit en 44 minutes mais y'a aussi (et surtout) un manque d'effort de correction, sur papier ça aurait été encore pire.

N'empêche, je suis d'accord avec toi que papier et ordinateur donne des effets et des résultats différent et que ça varie d'une personne à l'autre et qu'il est toujours bien de savoir varier entre les deux. Je disais juste que dans un cas de libérer l'esprit de carrément écrire les idées au fur et à mesure qu'ils viennent - comme dans 750words.com - et bien je suis plus à l'aise sur l'ordinateur que sur papier.

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