Aller au contenu

Niqab au cégep St-Laurent


Déchet(s) recommandé(s)

Article exclusif de La Presse.

http://www.cyberpres...se-du-niqab.php

Suis-je le seul à croire que cette histoire est trop grotesque pour être vraie ?

Je call la supercherie; on va sûrement apprendre bientôt que tout cela n'était qu'une étude cégepienne faites deux ans trop tard mais qui arrive à point pour bien foutre le bordel dans la sphère sociétale.

Toute cette histoire me semble extrêmement douteuse, les mille et un accommodement qu'on a mis en place avant que l'"affaire" éclate; l'oral dans le fond de la classe de dos, les gars qui se virent de bord pour pas la regarder... c'est absolument surréaliste.

Il aurait fallu au moins interviewer la fille dans cette histoire pour avoir une idée claire de ce qui se passe là-bas, un travail que les médias traditionnels ont ommis (?) de faire. Ils se sont juste empresser de se déchirer la chemise publiquement en prophétisant une recrudescence de l'intégrisme islamique, virus qu'on doit à tout prix combattre.

Il y a plusieurs trous dans cette histoire, des questionnements que je me pose; à savoir,

  1. Premièrement, est-ce qu'on peut croire qu'une salafiste (groupuscule qui "impose" le niqab) peut théoriquement faire des études supérieurs ? (post-secondaire)
  2. Deuxièmement, je pense que c'est la première fois que c'est une fille qui revendique des accommodements, d'habitude c'est le père de celle-ci qui le fait. Ça me chicotte un peu.
  3. L'échelle d'accommodements que le cégep a mit en place et qui monte toujours plus haut dans le ridicule, je la trouve suspecte.
  4. Est-ce qu'une musulmane, fraichement arrivée, souhaiterait vraiment tout ce tapage médiatique et la dérape d'invectives des "de souche" ?

C'est un dossier à suivre.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

(modifié)

Bon... une autre histoire.

Je sais pas pourquoi, mais je déteste le «selon nos sources» qui est JAMAIS mais JAMAIS dévoilé.

Alors n'importe qui peut dire n'importe quoi sous le règne de l'anonymat et la pseudo sécurité personnelle et publique.

Je doute pas du contenu (soit une religieuse qui désire faire valoir ses valeurs religieuses), mais de l'interprétation qu'on y fait. Il se peut qu'il ait eu autant de charabia mais, en mon sens, il manque trop d'éléments pour se faire une idée claire et «««objective»»» de la situation.

Ce qui m'énerve aussi, c'est qu'ils déblaterrent en voulant rien dire. Exemple :

Ce n'est donc pas que la décision politique qui est soumise à un test avec ce cas, mais également toute l'approche mise en place par le gouvernement Charest dans la foulée du rapport de la commission Bouchard-Taylor.

De quel approche parle-t-on au juste?

La commission Bouchard-Taylor avait conclut qu'il n'y avait pas de crise au Québec, que seuls les médias avaient donné cette impression de situation critique en moussant des situations de pseudo accommodements qui étaient rapporté de manière fausse. Cependant, ils admettaient qu'il manquait de politique/règles/lois à cet effet pour pouvoir diriger adéquatement les autorités vis-à-vis les gens qu'ils dirigent (boss/employé, prof/élèves, maire/citoyen, etc.) parce que ces derniers ne savent pas comment réagir en laissant trop de liberté/privilèges à un certain groupe ou en brimant des droits de certains individus en voulant une relative égalité : il n'y a pas de mode d'emploi 101 de «comment réagir face à la diversité» et c'est ce que l'on suggérait de créer avant qu'une réelle crise puisse éclater.

Mais à ma connaissance, aucun ''mode d'emploi'' a été créé depuis cette commission par le gouvernement.

Modifié par Anthropo
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

(modifié)

Une réponse d'André Pratte sur cyberpresse :

Rappelons que ces cours visent des immigrants adultes, tout juste arrivés au Canada. On ne peut demander à des gens qui ont vécu pendant 10, 20, 30 ans d'une certaine manière d'adopter en une semaine les valeurs occidentales. On doit donc accepter de faire certains accommodements pourvu que l'immigrant accepte de cheminer vers l'acceptation de ces principes. Ce parcours volontaire est le seul qui puisse mener à une intégration réussie.

Au lieu de cheminer, la personne expulsée du cours offert au cégep de Saint-Laurent s'est braquée dans son fondamentalisme. Ce faisant, elle a renoncé au droit de fréquenter une école publique. Cette dame devrait maintenant se demander ce qu'elle est venue faire ici si elle ne compte pas respecter les valeurs fondamentales des Québécois.

Tout à fait d'accord avec lui, surtout pour la partie en gras.

Je le souligne, au cas qu'on me mettre des mots en bouche en disant que je suis dans un monde de calinours croyant que tous les immigrants sont des saints de bonne volonté. Oui, il y en a qui veulent rien savoir de la culture occidentale et de leur intégration, j'en doute même pas ; mais de dire que c'est la majorité qui le sont, permettez-moi de douter.

Comme l'affirme Pratte, ce n'est pas en quelques semaines même quelques mois qu'on peut changer notre mode de vie, changer de langue, etc. Surtout quand t'arrive dans un nouveau pays complètement différents sous plein de plans. Certains arrivent ici avec une famille à faire vivre ou plutôt, survivre. Il m'est arrivé de discuter avec une immigrante où elle me disait à quel point qu'elle a trouvé ça difficile de s'intégrer avec ses deux enfants dans ce nouveau pays. Elle voulait faire tout de son mieux pour réussir à s'intégrer mais le contexte ne lui permettait pas de le faire rapidement : elle travaillait plus qu'à temps plein, en plus de s'occuper de ses enfants et de suivre des cours de français le soir. Mais un moment donné, elle ne pouvait plus suivre ce rythme et a fallu qu'elle lâche les cours de français; de toute manière, elle était tellement épuisée rendue le soir qu'elle n'arrivait pas à se concentrer adéquatement pour suivre les cours. Sa solution : elle a acheté des livres pour enfants et s'est mis à écouter des émissions jeunesses en français, elle a appris seule de cette manière.

Bref, ce n'est pas toujours la volonté qui n'est pas là... mais le contexte.

Mais dans le cas où tout est favorable et qu'il faudrait se plier à des caprices individuels : no way.

Modifié par Anthropo
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il faut être naïf pour voir derrière cette histoire un cas isolé, anodin et sans connotation politique.

Le niqab ou la burca; c'est n'est pas un truc individuel ou religieux; c'est un porte-étendard de l'Islam intégriste et politique.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

La Presse n'a pas été la seule à en parler, LCN aussi. La Presse a aussi fait un retour sur l'article.

Raheel Raza, sa femme, militante pour les droits des musulmanes, rappelle que le Coran ne requiert pas de se couvrir le visage, mais seulement de se vêtir avec modestie.

«Quand nous venons au Canada, nous ne venons pas dans la République islamique du Canada. Nous venons ici parce que nous voulons de la liberté; nous voulons la séparation de l'Église et de l'État», a-t-elle fait valoir.

Les avis de personnalités musulmanes semblent presque plus laïques que les avis des personnalités québécoises elle-même.

Après avoir lu l'article, j'avais pris parti très clairement : c'était déjà inhabituel et respectueux que le cégep se soumette à ce point à l'étudiante, et elle était allée trop loin. Toutefois, au moment où il est annoncé que l'étudiante a été expulsée, les versions changent..

Les Nouvelles du Saint-Laurent offre un différent point de vue...

Pas expulsée

Contrairement à ce qu'annoncent les gros titres tapageurs des grands médias partout au pays, l'Égyptienne n'a pas été expulsée des cours ni du cégep. Le directeur de l'établissement d'enseignement, Paul-Émile Bourque, insiste lourdement sur ce point. Il précise que le Ministère de l'Immigration lui a demandé formellement, en novembre, d'enlever son niqab dans le cadre des cours. En d'autres termes, il s'agissait d'une condition nécessaire si elle désirait continuer à suivre les enseignements. La jeune fille a refusé d'obtempérer, et a quitté d'elle-même les cours.

Disposant du statut de résidente permanente du Canada, elle a cessé de se présenter aux cours et a porté plainte à la Commission des droits de la personne et de la jeunesse.

Quelle version choisir?

Cet incident a relancé le débat Pluralisme vs Laïcité dans les institutions québécoises, j'ai bien hâte de voir si d'autres témoignages vont soudainement ressortir des archives médiatiques.

Déjà, ça suscite des réactions... Le PQ s'en mêle, La Presse ne se lasse pas d'en parler, des débats sont lancés....

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

[*]Premièrement, est-ce qu'on peut croire qu'une salafiste (groupuscule qui "impose" le niqab) peut théoriquement faire des études supérieurs ? (post-secondaire)

C'est un cours de francisation, pas un cours d'études post-secondaire.

[*]Deuxièmement, je pense que c'est la première fois que c'est une fille qui revendique des accommodements, d'habitude c'est le père de celle-ci qui le fait. Ça me chicotte un peu.

Y'a la musulmane avec un sourcil blanc qu'on voyait tout le temps à Bouchard-Taylor qui revendiquait constamment.

Qui te dis qu'il n'y a pas un homme qui lui dit quoi revendiquer?

[*]L'échelle d'accommodements que le cégep a mit en place et qui monte toujours plus haut dans le ridicule, je la trouve suspecte.

C'est le propre des accommodements d'être ridicules.

[*]Est-ce qu'une musulmane, fraichement arrivée, souhaiterait vraiment tout ce tapage médiatique et la dérape d'invectives des "de souche" ?

Considérant qu'elle choisit de porter le niquab, elle n'a probablement rien à foutre de ce que peuvent penser les "de souche". Elle ne cherche pas à s'intégrer, ne parleras probablement jamais à des "de souche" et resteras dans sa "communauté culturelle".

  • J'aime! 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Bon... une autre histoire.

Je sais pas pourquoi, mais je déteste le «selon nos sources» qui est JAMAIS mais JAMAIS dévoilé.

Alors n'importe qui peut dire n'importe quoi sous le règne de l'anonymat et la pseudo sécurité personnelle et publique.

Je doute pas du contenu (soit une religieuse qui désire faire valoir ses valeurs religieuses), mais de l'interprétation qu'on y fait. Il se peut qu'il ait eu autant de charabia mais, en mon sens, il manque trop d'éléments pour se faire une idée claire et «««objective»»» de la situation.

Ce qui m'énerve aussi, c'est qu'ils déblaterrent en voulant rien dire. Exemple :

De quel approche parle-t-on au juste?

La commission Bouchard-Taylor avait conclut qu'il n'y avait pas de crise au Québec, que seuls les médias avaient donné cette impression de situation critique en moussant des situations de pseudo accommodements qui étaient rapporté de manière fausse. Cependant, ils admettaient qu'il manquait de politique/règles/lois à cet effet pour pouvoir diriger adéquatement les autorités vis-à-vis les gens qu'ils dirigent (boss/employé, prof/élèves, maire/citoyen, etc.) parce que ces derniers ne savent pas comment réagir en laissant trop de liberté/privilèges à un certain groupe ou en brimant des droits de certains individus en voulant une relative égalité : il n'y a pas de mode d'emploi 101 de «comment réagir face à la diversité» et c'est ce que l'on suggérait de créer avant qu'une réelle crise puisse éclater.

Mais à ma connaissance, aucun ''mode d'emploi'' a été créé depuis cette commission par le gouvernement.

Charles Taylor aurait conclu ça même sans Commission Bouchard-Taylor, étant donné que c'est sa position de philosophe politique à la base. C'est pas vraiment une bonne source à laquelle se fier pour lire l'état de la population québecoise.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Elle a réussie a troller jusqu'à la ministre. C'est l'équivalent de se faire bannir par l'admin. Si je pourrais lui donner un poin de rep je le ferais.

  • J'aime! 2
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Charles Taylor aurait conclu ça même sans Commission Bouchard-Taylor, étant donné que c'est sa position de philosophe politique à la base. C'est pas vraiment une bonne source à laquelle se fier pour lire l'état de la population québecoise.

Je sais bien. Et c'est la raison pour lesquelles que j'ai pris connaissance aussi de d'autres auteurs comme Mathieu Bock-Côté qui contredit littéralement les deux concernés de la commission et que je trouve son opinion tout aussi légitime et logique.

Mais est-ce que t'as lu le rapport de la commission?

On ne peut pas nier que les médias ont poussé vraiment gros dans ces histoires d'accommodement. Pour le rapport, ils se sont donnés la peine d'aller voir les principaux concernés pour avoir les faits des situations (comme la passe de la Cabane à sucre où supposement une gang de musulman aurait demandé qu'on arrête la musique et libérer la piste de danse pour faire la prière... et ce n'est pas ça du tout qui s'est déroulé). Au mieux, les médias ont trouvé une faille dans la manière que le gouvernement gère ces citoyens et qu'il serait urgent d'agir, d'établir quelque chose pour régler un possible problème qui semble émerger de la présence de la diversité culturelle. Mais de là à avoir une ''crise''... je doute. Autrement et quant à ça, je préfère dire que le Québec a toujours été en crise (identitaire). Une province qui agit comme un adolescent qui cherche à savoir qui il est vraiment.

Sincèrement, j'affirme que c'est en portant une attention sur toutes les opinions différentes qu'on peut commencer à voir des semblants de réalité. Parce qu'on s'entend que l'histoire du Québec et ce qui en est aujourd'hui, c'est un véritable cas d'hétérogénéité d'opinion.

  • J'aime! 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

C'est un cours de francisation, pas un cours d'études post-secondaire.

Merci de rectifier, j'étais passé à coté.

Il faut être naïf pour voir derrière cette histoire un cas isolé, anodin et sans connotation politique.

Le niqab ou la burca; c'est n'est pas un truc individuel ou religieux; c'est un porte-étendard de l'Islam intégriste et politique.

La naïveté serait de croire que la connotation politique se situe justement là où les médias officiels veulent pointer à tout prix.

On mousse un cas surréaliste pour attiser la crainte du québécois de souche envers un colonialisme islamique intégriste immanent tout à fait fantasmé et relégué, uniquement, par ceux qui en ont fait leur choux gras depuis des années.

Si ce cas n'est pas anodin et isolé comme tu dis, ça sous-entend qu'il serait quoi ? Révélateur d'un plan politique bien précis fomenté par une élite obscure d'intégristes musulmans qui souhaiteraient intensément (et on peut se demander pourquoi, tellement c'est contre-productif) une dislocation sociale ? Avec ce genre de raisonnement, on en arrive pas loin du Protocole des Sages de Sion.

Ce cas qu'on met de l'avant, anodin et isolé, est très dangereux parce qu'il participe à une stigmatisation des "z'arabes" immigrés (dont on fini par faire croire qu'ils forment un groupe extrêmement homogène et tous d'accord sur les revendications "accomodementaires") chez le québécois de souche qui angoisse et que ça fini par créer des tensions sociétales très malsaines et contre-productive si on est un tant soi peu dans une optique de réconciliation, de progrès social et d'une mise à l'avant de la question nationale.

  • J'aime! 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Merci de rectifier, j'étais passé à coté.

La naïveté serait de croire que la connotation politique se situe justement là où les médias officiels veulent pointer à tout prix.

On mousse un cas surréaliste pour attiser la crainte du québécois de souche envers un colonialisme islamique intégriste immanent tout à fait fantasmé et relégué, uniquement, par ceux qui en ont fait leur choux gras depuis des années.

Si ce cas n'est pas anodin et isolé comme tu dis, ça sous-entend qu'il serait quoi ? Révélateur d'un plan politique bien précis fomenté par une élite obscure d'intégristes musulmans qui souhaiteraient intensément (et on peut se demander pourquoi, tellement c'est contre-productif) une dislocation sociale ? Avec ce genre de raisonnement, on en arrive pas loin du Protocole des Sages de Sion.

Ce cas qu'on met de l'avant, anodin et isolé, est très dangereux parce qu'il participe à une stigmatisation des "z'arabes" immigrés (dont on fini par faire croire qu'ils forment un groupe extrêmement homogène et tous d'accord sur les revendications "accomodementaires") chez le québécois de souche qui angoisse et que ça fini par créer des tensions sociétales très malsaines et contre-productive si on est un tant soi peu dans une optique de réconciliation, de progrès social et d'une mise à l'avant de la question nationale.

Regarde ce qui se passe dans certains pays européens avec l'intégrisme musulman: France, Angleterre, Pays-Bas, Suède, etc.

La seule différence avec le Québec, c'est qu'ils ont 10 à 15 ans d'avance en terme d'immigration.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Michèle Ouimet essaie de nous convaincre qu'il est tout à fait normal de se mettre un drap sur la tête. Entre elle et Rima Elkouri, mon coeur balance... Il faut vraiment que je change de journal.

Naema a 29 ans et est mère de trois enfants.

Elle travaillait comme pharmacienne en Égypte.

Walid travaillait comme ingénieur en Égypte, il prépare un doctorat et travaille à Concordia.

À 23 ans, elle a troqué son hijab contre un niqab. (On ne sait pas depuis quand ils sont au Canada exactement avec l'article, l'histoire ne dit pas si elle portait le niqab avant ou après avoir immigré).

"Je voulais me rapprocher de Dieu et de ma religion. J'ai donc décidé de suivre l'exemple des femmes de mon prophète en portant le niqab. Seuls les hommes de ma famille peuvent voir mon visage. C'est mon choix."

Elle a revendiqué son droit de porter le niqab après qu'on lui ait demandé de l'enlever. Leur n'est pas clairement mentionné, ils sont au moins résidents permanents mais je doute qu'ils aient la citoyenneté. On peut quand même dire qu'elle a

"Ils ont pris tout mes rêves, je voulais retourner à l'université au Canada."

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Ce qui est fascinant dans cette histoire c'est de constater à quel point les zélés du ministère manquent de classe. Et que dire de la direction du cegep sinon qu'on se croirait dans un école primaire avec ses règles autant stricts que bidons. À ce que je sache porter le niqab n'est pas illégal. Est-ce qu'on peut appeler accomodement raisonnable le fait qu'une personne soit assit en avant. Franchement non.

Port du niqab au cégep: accommodement sans heurts à Ste-Foy

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

J'ai beaucoup de difficulté avec la façon qu'on a de s'en prendre au voile, et autres accoutrements distinctifs des musulmans. Pour ce qui me concerne, ils pourraient tous se coudre volontairement une étoile jaune sur les vêtements et je n'en serais que fort aise.

Le problème, c'est que personne ne teste le Coran en jugement déclaratoire jusqu'en Cour Suprême. Je parie que la Cour Suprême déclarerait alors le Coran comme contraire à la charte des droits et le déclarerait aussi illégal du fait qu'il constitue de la «littérature haineuse» telle que définie par le code criminel.

Est-ce parce que le Coran se situe à droite de l'échiquier politique, qu'on le protège?

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Ce qui est fascinant dans cette histoire c'est de constater à quel point les zélés du ministère manquent de classe. Et que dire de la direction du cegep sinon qu'on se croirait dans un école primaire avec ses règles autant stricts que bidons. À ce que je sache porter le niqab n'est pas illégal. est-ce qu'on appeler accomodement raisonnable le fait qu'une personne soit assit en avant. Franchement non.

Port du niqab au cégep: accommodement sans heurts à Ste-Foy

L'étudiante en question est allée jusqu'à faire une présentation orale dos à la classe pour ne pas faire face aux étudiants masculins; si tu ne comprends pas en quoi ça pose problème au Québec je ne pense pas que je puisse te raisonner, mais fait juste te demander si tu aurais été à l'aise dans cette classe.

Qu'est-ce qui est bien avec cette histoire, c'est que ça force le gouvernement et les québécois à prendre position; ça nous met devant le fait accompli.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

As-tu réellement lu l'article ? Je sais bien que c'est pas banal le niqab, mais tout de même je voulais simplement souligner que le personnel du cegep a agit comme des Pee-Wee. Ils se prosternent devant elle et ensuite c'est le coup de poignard dans le dos.

... L'enseignante a proposé que les hommes se mettent face au mur pour qu'ils ne voient pas son visage. Naema a dit non. «Je ne trouvais pas ça poli de leur demander ça», dit-elle. Elle est finalement restée assise à sa place, sans son niqab, les hommes derrière elle....
http://www.cyberpres...la-medaille.php
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

As-tu réellement lu l'article ? Je sais bien que c'est pas bannal le niqab, mais tout de même je voulais simplement souligner que le personnel du cegep a agit comme des Pee-Wee. Ils se prosternent devant elle et ensuite c'est le coup de poignard dans le dos. http://www.cyberpres...la-medaille.php

J'ai très bien lu l'article merci, si tu penses comme moi que l'école n'aurait jamais dû endurer ce genre de bullshit dès le départ et bien on est d'accord.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Veuillez vous connecter pour commenter

Vous pourrez laisser un commentaire après vous êtes connecté.



Je veux revenir!
 Partager

×
×
  • Créer...