Comment vous sentez-vous présentement ?

[MattIsGoD]

il y a 18 minutes, 1984 a dit :

Tu sais pas avec qui je traine, ne confonds pas mes modèles avec mes potes non plus; je ne fréquente pas non plus des gens à fond sur les réseaux en plus

Tu te base sur quoi ?

En lisant le thread, j'en suis venu à me poser une question. Je te l'adresse de bonne foi et sans arrière pensée. Tout l'échange m'a simplement fait réfléchir sur quelques trucs.

En moyenne, quelle est "l'âge" de tes amitiés? À te lire, j'ai l'impression que la majorité de tes relations amicales ne sont pas de longue durée. Du moins, celles qui semblent te décevoir. Ça peut facilement être une fausse impression, mais, à mon avis, ça peut contribuer à expliquer pourquoi ça n'est pas aussi "profond" que tu l'espères. J'aurais aussi tendance à croire que tes amitiés les plus satisfaisantes sont celles qui sont en place depuis le plus longtemps. Encore là, c'est une impression basée sur ma propre expérience et sur mes observations de la vie en général. 

Je me dis qu'à notre âge (fin vingtaine/début trentaine), la majorité des gens a atteint une certaine stabilité (emploi, cercle social, vie de famille, etc). Leurs "nouvelles" amitiés deviennent donc plus "superficielles" et basées sur des intérêts communs, des situations de vie similaires, leur milieu de travail, leur voisinage, etc. De ce que je vois, notre réseau de support (famille, amis proches, conjoint(e) pour la majorité) est déjà construit depuis longtemps. Donc, le besoin émotionnel est souvent déjà comblé et peu ont besoin de le faire via de nouvelles rencontres. Ces nouvelles rencontres sont plus utilitaires (ce n'est pas négatif). Activités, intérêts, bon voisinage, etc. 

Par exemple, un de mes amis avec qui j'ai le plus de contacts en ce moment est un mec avec qui je travaillais et avec qui je joue au soccer à toutes les semaines. Notre amitié repose essentiellement sur le foot et sur nos parcours professionnels. Ça va plus loin que ça, on parle de tout et de rien, je peux compter sur lui pour des trucs utilitaires (il vit prêt de chez moi), mais je ne dirais pas que nous avons une relation émotionnellement profonde. On se fait quelques soupers et des trucs du genre en dehors des activités sportives et c'est bien comme ça. C'est un bon ami, je l'aime bien et on a de belles conversations, mais je ne pense pas que nous faisions parti intégrante de nos vies respectives. Il déménagerait dans un autre pays demain matin que ça me ferait de la peine, mais pas de la à en être mal/tenter de poursuivre la relation à distance. Il a sa vie, j'ai la mienne et on partage quelques trucs. On se connaît depuis 3 ans et on se parle au quotidien, pourtant, je ne nous considère pas si "proches". Ceci dit, ce n'est qu'un exemple anecdotique et je suis une personne qui n'est pas, à la base, très "relationnelle". 

Parallèlement, je dirais que mes amitiés les plus profondes durent depuis presque 20 ans (mes amis de la petite enfance ont disparu puisque je suis déménagé de Trois-Rivières à Asbestos à 13 ans). Nous avons grandis ensemble, nous provenons essentiellement du même milieu, nous sommes devenus des hommes/femmes ensemble, etc. Du lot, je dirais être très proche de 3 personnes. Ces 3 amitiés sont toutes très différentes et ne reposent pas sur les mêmes piliers, mais elles ont toutes trois une profondeur affective quand même assez grande. Je considère ces personnes comme des frères plus que comme des amis. Je suis le parrain du fin de l'un d'eux, par exemple. Au Québec, les grandes familles étaient coutumes alors les relations du genre avec des personnes en dehors de la famille étaient plus "rares", maintenant, c'est la norme. Ma soeur a une ou deux amies comme ça, la plupart des gens que je connais aussi. Ces gens sont souvent notre ancrage dans la vie. On a tout vécu ensemble, tout partagé... comme frères et soeurs. 

Donc, en conclusion, je crois que les vraies amitiés profondes sont celles qui proviennent de notre développement en tant que personne. Je ne dis pas qu'il est impossible de nouer des liens amicaux profonds avec des gens plus tard dans la vie, j'ai simplement tendance à penser que c'est moins "facile" et plus rare parce que, plus tard dans la vie, peu de gens le recherchent puisqu'ils l'ont déjà. Toi, ça semble te manquer. Ça ou ça semble être le seul type de relation qui t'intéresse. Dans ce cas là, je crois que tu aurais intérêt à revoir tes attentes (ce que tu sembles avoir fait).

Tl;dr: L'attachement ça se développe et ça se cultive. Lorsqu'on a déjà un bon réseau de support, on le recherche moins/pas.

 

[1984]

Alors dans ce cas ci, les deux personnes dont je parle sont très jeunes, 22 et 23. Je pense que c'est le plus gros du problème. J'ai un large spectre d'amis de tous ages ( sans exagérer les limites, je connais des gamines de 16 ans que j'ai rencontré sur la plage et des vieux du club de pétanque de mon oncle) mais effectivement ce genre de relations commence après des semaines, des mois, voir des années de fréquentation. C'est des relations fortuites, qui n'ont prise dans le temps que parce qu'elles sont logiques avec les besoins des chacun, comme toi avec ton ami au soccer. 

En fait, j'ai plein de potes et d'amis que j'ai laissé à Paris. Des relations au top. Ca me manque juste de plus avoir d'épaule stable dans ma ville ou je suis revenue depuis bientôt 3 ans. Ca fait appel à des blessures passées, mais étonnamment tu vois, j'ai des amis avec qui je suis en contact très souvent sur internet ou au téléphone, et ça fait du bien. Ce qui me manque vraiment c'est leur présence physique.

Ca ira mieux quand je retravaillerai. Quand je travaille j'ai la distance agréable et les échanges sociaux qu'il me faut pour me donner quand même une impression de "mouvement", parce que sinon, j'adore être solo à faire mes petites affaires. Mon souci c'est d'équilibrer mon besoin d'échange et mon besoin d'intériorité. Et en plus cet été, avec l'océan à 200m de ma petite caravane, c'est un peu comme si j'avais le calmant le plus puissant de l'univers pour m'aider.

[EnveloppeBrown]

Je pense que j’ai laissé des obsessions prendre trop d’ampleur dans ma vie et mes  pensées.Une relation amour haine avec ma vision plus libéré du corps, des relations et de la sexualité. Mais est-ce ce dont j'ai vraiment besoin et est-ce dans mon intérêt?  J’ai tenté de m’émanciper, je sortir de ma zone de confort, je pense que c'est toujours approprié de le tenter, mais ai-je pris les bons moyens pour y parvenir? 

 

Pour ceux qui s'inquiètent, je suis en de bonnes mains en thérapie, mais je crois qu'une déconnection du monde virtuel et me recentrer sur mes vraies valeurs et passions de feraient du bien! 

[EnveloppeBrown]

Retour à mes passions plus réelles et saines! Pas à ces inepties marginales.

Bye le virtuel, vive le réel, l'authentique et le plus "standard".

[Brunette pas nette]

À r'voyure.

[Purosangue]

[Viande à chien !]

...Ce serait don l'fonne quand la créature revient menacer pour la énième fois qu'il ou elle reviendra pu parce que le forum est rempli de gros caca qui puent et qu'il va appeler la police... 

... Que ce soit vrai. Les bonnes gences réagissent même pu aux ''fruits mûrs et DÉFINITIFS'' éternels de ladite créature obsessive, tellement le même scénario se répète depuis trop longtemps. 

[RBC]

Il y a 14 heures, Abereau a dit :

Le lait le fait chier liquide car il est intolérant aux lactoses. Il va en générer sans problème! 

(C'était mon post de la journée)

ÉDIT: Je me sens bien mais j'ai pas de job et pas de chômage, reste chez ma mère et me suis pas laver depuis au moins 10 jours, mais pourquoi est-ce que je me sens pas plus anxieux que ça? Oh et je suis à - 300$ dans mon compte. Pourquoi je me sens si bien? C'est pas normal mais ça m'inquiète pas plus que cela, c'est ça avoir 25 ans?

Non ça c'est le doux sentiment d'avoir des parents qui veulent bien t'héberger passé 18 ans. Crois-moi c'est pas un sentiment universel.

[Abereau]

Il y a 12 heures, RBC a dit :

Non ça c'est le doux sentiment d'avoir des parents qui veulent bien t'héberger passé 18 ans. Crois-moi c'est pas un sentiment universel.

Faut dire que j'ai strictement rien demander à ma mère depuis que j'ai 18 ans, je suis son plus jeune mais aussi son favoris puisque j'ai toujours travaillé et fait mes choses comme un grand. Elle me fait vraiment confiance et elle le sait que je ne souhaite pas rester dans cette situation. J'ai toujours détesté habité avec des gens, j'ai hâte de ravoir ma vie solitaire avec ma petite job. Mais pour la je suis entre bonne mains.

[Fred Yankee]

Le 2019-05-23 à 10:13, Abereau a dit :

Considérant que j'aide son mari qui se remet d'une opération, que je cuisine à tous les jours et fais la vaisselle, elle est pas si déçu que ça. 

Concernant la dépression, je sais c'est quoi et non c'est pas ça. J'ai dit que je me sentais bien, pas l'inverse. Je me sens super bien, suis de bonne humeur etc... 

J'ai pourtant pas à me réjouir mais pas du tout, faut croire que c'est plus fort que moi. C'est peut-être le fait de ne plus être en ville, l'air frais, l'immense terrain, l'absence de responsabilité quotidiennes autres que des tâches ménagères etc...cette quiétude est peut-être pas si étrange au final.

Ma mère en fait, est tellement contente que je sois la qu'elle arrête pas d'en parler à son travail. Ma mère est pas moins fière pour autant car elle sais d'où je viens dans la vie et elle sait que cette situation n'est pas permanente. Elle connaît son garçon et elle lui fait confiance. 

Sacrament ça fait 10 jours tu te laves pas. 

Wake the fuck up

[groslent]

Il y a 2 heures, Abereau a dit :

Faut dire que j'ai strictement rien demander à ma mère depuis que j'ai 18 ans, je suis son plus jeune mais aussi son favoris puisque j'ai toujours travaillé et fait mes choses comme un grand. Elle me fait vraiment confiance et elle le sait que je ne souhaite pas rester dans cette situation. J'ai toujours détesté habité avec des gens, j'ai hâte de ravoir ma vie solitaire avec ma petite job. Mais pour la je suis entre bonne mains.

Je suis content que tu puisses compter sur ta mère et qu'elle te fasse confiance. Je ne doute pas non plus de ton désir d'autonomie, mais comment expliques-tu des périodes creuses comme celle-ci? Ce n'est pas la première fois que tu nous parles que tu as perdu ta job et que tu te laisses aller dans une sorte d'indolence. C'est un pattern qui semble se répéter continuellement.

Personellement, je suis familier avec ce genre de situation. On est presque au même endroit, presque au même âge. On partage le même trouble de déficit de l'attention, j'ai assumé peut-être à tort que tu avais comme moi des symptômes anxieux-dépressifs pour enrober la chose, et je suis entrain de t'écrire depuis le sous-sol de mes parents. Je fais beaucoup de tâches ménagères mais c'est juste pour me sentir moins mal. Mon compte en banque est vide. On a pratiquemment la même vie.

J'ai accepté de reculons d'aller chercher de l'aide au CLSC, de consulter des spécialistes et d'essayer des médications, je ne peux pas m'obstiner à refuser de l'aide, je sais que j'en ai besoin.

Va falloir comprendre que ta mère ne sera pas toujours là pour toi, va falloir que tu trouves le moyen de subvenir à tes propres besoins, même quand ça n'ira pas bien. Peut-être que ta condition ne vous dérange pas en ce moment à toi et ta mère, mais c'est pas une excuse pour juste te laisser bercer par l'espoir. Va falloir que tu changes tes habitudes, et pour cela il faudra te remettre en question.

EDIT: Tu as pris ta douche, c'est déja un bon progrès.

[Abereau]

il y a 28 minutes, Fred Yankee a dit :

Sacrament ça fait 10 jours tu te laves pas. 

Wake the fuck up

Jme suis lavé hier en tous cas. On repart le compteur.

Happy now? @GoélandHahaha

 

il y a 1 minute, Goéland a dit :

C'est un pattern qui semble se répéter continuellement

Deux fois en 25 ans... La première c'était suite à une mise à pied après avoir travaillé deux ans à la même place. L'été de 2016 quand j'étais sur le chômage à été mon plus bel été. Bien sur j'ai été content de recommencer le boulot.

La cette fois j'ai perdu une job a cause que je chargait plus cher que mon prédécesseur. Avant ce job que jai perdu, j'étais à la même place pendant 1 ans et 8 mois jusqu'à ce que je démissionne pour cet autre job que j'ai perdu.

Je sais pas c'est comment pour vous dans vos vies mais moi dans la mienne c'est pas ça qui va me crisser à terre. Oui j'ai stagné un peu, oui je dois faire mes "mooves" durant l'été pour pas être encore dans cette situation que je qualifie de "limitative" durant l'hiver. Je suis entrain de passer mon permis de conduire, j'ai trouvé un partenaire pour me partir une compagnie d'entretien ménager et la j'attend juste que le financement arrive (Chômage). Je vais attendre d'avoir assez pour m'acheter le matériel pertinent et prendre des petits contrats petit à petit. À ce moment j'aurai déjà lâcher le chômage. C'est le plan pour l'instant. Oui je l'ai simplifié.

[groslent]

My Bad. J'vais arrêter de projeter ma misérable vie sur toi.

[Esch]

Belle sincérité, @Goéland. 100% des membres ici ont une vie de marde, incluant les hotshots qui partent en voyage aux deux semaines, mais trop peu osent l'établir de manière formelle et définitive.

[Ecce Homo]

il y a 45 minutes, Esch a dit :

Belle sincérité, @Goéland. 100% des membres ici ont une vie de marde, incluant les hotshots qui partent en voyage aux deux semaines, mais trop peu osent l'établir de manière formelle et définitive.

ben là, t'exagères pas UN PEU ?

quand je rentre ici, j'ai toujours l'impression de traverser la rivière des lamentations dans What Dreams May Come.

 

 

 

RIP robin williams

[Abereau]

Il y a 4 heures, Goéland a dit :

My Bad. J'vais arrêter de projeter ma misérable vie sur toi.

C'est triste de lire ça, de voir que tu penses cela de toi même. Ta vie en entier est misérable ou seulement quelques aspects? Tu ne parle pas énormément de toi ici, ce qui est bien correct, mais quand tu le fais c'est pas souvent positif.

Si je peux te demander quelque chose, peux-tu trouver un truc génial qui t'ait arrivé cette semaine et nous le partagé ici? 

[Esch]

Il a eu quelques échanges avec moi.

Pis fuck you Abereau, arrête de t'improviser psychologue positif pis va mettre un peu de Febreeze sur ta chaise d'ordinateur, mon crisse de putois.

[groslent]

Non, c'est très bien comme question, souligner le positif fait partie de mes objectifs de psychothérapie.

@Abereau

Évidemment, j'ai eu une semaine génialissime puisque j'ai eu quelques échanges avec Esch.

Aussi, J'ai terminé ma lecture du Petit cours d'autodéfense intellectuelle ainsi que le livre de Christophe André intitulé Psychologie de la peur. Je me suis monté un OneNote avec des annotations pour bien intégrer la matière donnée dans les deux livres, et aussi celle donnée par mon psy. 

De plus, mon ami et moi on a avancé pas mal dans notre conception de dés de dnd en 3d, c'est moi qui fabrique les modèles sur blender et lui s'occupe de la partie sur Unity. Autre truc vraiment génial, il s'est lui-même remis sur pied grâce au VYVANSE et a commencé un certificat en informatique (c'est une vraie bolle en plus, il a déjà fait de nombreux projets autodidactes), donc c'est plutôt motivant de traîner avec lui et de pouvoir le suivre maintenant que j'suis plus une larve en dormance et lui non plus.

Il y a quelques semaines encore, je ne faisais qu'écouter des Mike Ward Sous Écoute en jouant au démineur. Donc, clairement, je peux voir que j'ai fait des progrès. Depuis que j'ai commencé un deuxième antidépresseur, (le TRINTELLIX, qui deviendra peut-être le remplaçant définitif au CITALOPRAM, que je prend également) j'ai beaucoup plus d'énergie et parfois même le désir de m'accomplir. Je ne peux pas dire que cela se fait sans turbulences. C'est seulement dans quelques semaines que je saurai si cela me convient réellement.

Je suis content de te savoir résilient Abereau. J'ai déjà hâte de lire ton message, dans quelques semaines ou quelques mois, qui prouvera que je t'ai sous-estimé.

PS :  Quand je parle de ma vie misérable ou quand de fais des jokes de suicide, je le dis en riant. J'suis pas entrain de me couper les veines, là quand même.

[Chicken of the infinite]

Ça va mieux.

J'ai pas consommé depuis 4 jours et je compte continuer comme ça.

La déprime s'est envolée et les idées délirantes aussi. Tout ça était dû à la consommation. Pour l'instant je travaille beaucoup et j'anticipe avec joie mon déménagement.

J'ai par contre un peu de misère à me concentrer sur la route (fondement de mon emploi) car je me sens gravement lunatique. Mais bon. Rien n'est parfait.

[groslent]

Yessss! Content de lire ça!