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Comment vous sentez-vous présentement ?


Mr.F
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Il y a 5 heures, MattIsGoD a dit :

J'ai longuement hésité avant d'écrire ce message. Je ne suis pas du genre à étaler mes états d'âme sur Internet ou nulle part ailleurs. Mais bon, ce matin, j'ai pris une longue douche introspective. La raison de cette introspection? Je suis complètement mindfucked depuis jeudi soir.

La source de ce mindfuck? Jeudi soir, j'avais une date avec une jolie blondinette. Une fille éduquée, intelligente, intéressante, avec une belle carrière (elle est psy), etc. On recherche les mêmes choses, on a plusieurs valeurs en commun, etc. Je la sentais bien, j'aurais envie de la revoir et d'apprendre à voir si ça pourrait aller plus loin qu'une soirée en agréable compagnie. Donc, à moment donné, après avoir payé l'addition, mais alors qu'on discute encore, je lui demande la grande question: "J'ai eu beaucoup de plaisir ce soir et j'aimerais savoir si tu aurais envie qu'on se revoit?" La réponse... "Je ne le sais pas encore, il faut que je prenne bien le temps de digérer ma soirée". J'ai vu neigé depuis ma première date Tinder. Les réponses vagues ne m'affectent plus, je comprends le message. Ça fait de la peine, mais on comprend et on passe à d'autres choses. Alors, pourquoi est-ce que ça me mindfuck? Simple. Je suis quelqu'un qui aime la clarté, alors, je lui dis "Est-ce une façon polie de me dire que tu n'es pas intéressée". Elle me répond que non, qu'elle doit vraiment réfléchir parce qu'elle ne veut pas perdre son temps et qu'elle cherche quelque chose de sérieux, bâtir une famille et tout. Je lui demande si elle a l'impression de perdre son temps ce soir. Elle dit que non, qu'elle a beaucoup de plaisir. Je dis que moi aussi et je lui dis que je comprends (ceci est un mensonge, je ne comprends pas vraiment, mais on y reviendra) qu'elle doit se faire une tête et que, dans ce cas-là, je ne lui écrirai pas le temps qu'elle réfléchisse (ça, c'est la vérité, mais je ne lui réécrirai pas tout court, je sais qu'elle non plus, même si elle a dit qu'elle le ferait).

Jusque là, tout va bien. Dans ma tête, comme je viens de le mentionner, je me dis qu'elle ne me réécrira jamais, surtout que je viens de me tirer solide dans le pied en exposant toute mon insécurité. Là où je suis mindfucké, c'est que la conversion continue pendant un bon 15-20 minutes, sans que ce soit malaisant. On bifurque vers l'importance de la communication et de la transparence, surtout dans un contexte de rencontre en ligne, mais dans toutes formes de relations aussi. De comment les gens sont trop dans une logique de consommer/jeter et tout ça. Je lui dis qu'elle a des yeux magnifiques lorsqu'elle sourit, elle me remercie et continue de me sourire et de faire de beaux yeux. Il y a eu quelques silences inconfortables (pour moi, pour elle je ne sais pas) durant lesquels elle me regardait intensément. Ça m'a déstabilisé pas mal, je ne suis pas habitué à ça... ceux m'ayant côtoyé dans la vraie vie savent que je suis un moulin à parole.

On finit nos verres, on se dirige vers nos voitures, on se donne la bise et on se quitte. Aucune nouvelle depuis et c'est bien correct... mais je suis extrêmement confus. Je n'ai aucune idée de quoi penser. Évidemment, je ne me fais pas d'idée et je me dis que c'est terminé. D'un autre côté, j'espère qu'elle était sincère et que sa réflexion la mènera à vouloir poursuivre. Pas que ça marchera nécessairement, mais j'aimerais voir si ça pourrait marcher. Je ne le sais honnêtement pas non plus. Ce que je ne comprends pas, c'est le besoin d'avoir une réflexion intense suite à un premier rendez-vous. Entre vous et moi, rendu-là, c'est plus la vibe qui compte. Veux-tu connaître la personne davantage ou non? Si tu dois réfléchir longuement, c'est qu'il y a des éléments qui pourraient être des deals breakers pour toi. Rendu là, aussi bien rencontrer quelqu'un d'autre avec lequel tu n'auras pas ce feeling. Je comprends et respecte ça. En fait, je préfère ça. Ça a le mérite d'être clair. Ça m'est déjà arrivé, dans les deux sens. Alors, je me dis simplement qu'elle n'est pas intéressée et qu'elle voulait éviter 1) de me brusquer 2) une réaction "méchante" si elle me disait un non dans la face. Dans les deux cas, je comprends qu'elle se protège et, considérant le nombre d'expériences négatives que les femmes vivent sur les apps, je ne peux pas la blâmer.

Alors, pourquoi la longue douche introspective? Ce n'est qu'une rencontre infructueuse parmi tant d'autres et, à la fin de la journée, ce n'est pas dramatique. Cependant, je me sens comme de la marde depuis jeudi et je ne comprenais pas vraiment pourquoi. Au départ, je me disais que c'est mon ego énorme qui n'accepte pas le rejet ou du moins, qui s'accroche à la faible possibilité que la fille soit intéressée et, donc, qui refuse d'accepter l'évidence. Ensuite, je me suis mis à réfléchir à d'autres rencontres infructueuses suite auxquelles je ne me sentais pas comme ça et puis à d'autres que je ne me sentais pas AUSSI mal, mais qui m'affectaient plus. J'ai trouvé un pattern.

Quand je rencontre des filles qui correspondent à mon Saint-Graal (me plaît beaucoup physiquement, intelligente, éduquée, veut une relation sérieuse, provient d'une famille tissée serrée dont les parents sont encore ensemble, etc), je me mets beaucoup plus de pression et j'expose sans aucun doute mon insécurité au grand jour. Je me sens inadéquat, je sens que je ne suis pas assez bon pour la fille, etc. Quand je rencontre des filles qui m'intéressent, mais que je mets moins sur un piédestal, ça va généralement beaucoup mieux. Ce sont d'ailleurs ces rencontres-là qui ont mené à d'autres dates ou à... autres choses ;) Aucune n'a débouché sur une relation sérieuse, mais ça ne correspond pas à l'idéal que je recherche alors c'est souvent là que ça finit de mon côté. Par exemple, une fille que je voyais récemment ne veut pas d'enfants, ne croit pas au mariage, etc. J'ai beaucoup de plaisir avec elle, on a beaucoup d'intérêts en commun, elle est très intelligente, mais je ne peux pas m'investir avec une personne qui ne recherche fondamentalement pas la même chose que moi.

Je me suis donc mis réfléchir à la source de mes insécurités. J'ai essayé de voir les éléments communs entre ces filles outre mes critères et il y a un truc pas mal intéressant que j'ai remarqué. Pour toutes ces filles, SANS EXCEPTION, toutes leurs amitiés les plus significatives viennent de leurs années à l'université. Ce sont des gens de leur domaine d'étude. De mon côté, toutes mes amitiés les plus significatives qui perdurent à ce jour viennent, à deux exceptions prêt (L'Empailleur et un ami que je me suis fait au travail) viennent de mon secondaire. Pour la plupart, toutes les filles "idéales" que j'ai rencontrées ne côtoient plus personne de leur primaire/secondaire. Pourquoi? Je me suis posé la question, j'ai mes idées, mais ce n'est pas pertinent à ce que je veux exprimer ici.

J'ai passé 12 ans aux études postsecondaires et je n'ai bâti aucune amitié sincère avec les gens de mes cohortes. Zéro. La seule personne avec laquelle je suis encore en contact, quelques fois, c'est un étudiant allemand qui avait fait un an à Concordia. On parle de soccer ou de hockey. Pendant mes années à Montréal, j'ai surtout côtoyé des gens du Dépotoir. J'ai connu plein de gens intéressants, certains sont devenus des amis proches, mais ces relations se sont effritées. Life got in the way. Aucun conflit et je serais hyper heureux de revoir ces gens. Seule la relation avec l'Empailleur perdure. À Québec, je me suis tenus avec quelques personnes du Dépotoir, mais surtout avec des amis avec qui je faisais du sport. Je me suis fait un ami avec qui j'ai une relation profonde au travail. C'est un gars avec qui j'ai beaucoup d'intérêts communs et qui est un ying à mon yang sur beaucoup d'autres points. Je descends d'ailleurs le voir à Donnacona le 13 novembre. Maintenant que je suis revenu en Estrie, vous comprendrez que je côtoie essentiellement mes vieux bros. 

Le lien entre mes amitiés profondes et ma date de jeudi (et mes autres dates avec des filles similaires)? En fait, le lien est entre le fait que je ne me sois pas fait d'amis à l'université et mon insécurité face à mes matchs idéaux. Je crois que, dans les deux cas, ça vient de certains complexes que j'ai.

Mes années formatrices se sont déroulées à Asbestos. J'ai donc grandi dans un milieu plutôt pauvre et difficile. Ça me définit pas mal, en fait. Ma date de jeudi m'a d'ailleurs fait remarquer que j'avais l'air d'avoir un fort sentiment d'appartenance à cet endroit (ça doit faire parti du mindfuck ça). Je me vois comme un bum éduqué. J'ai souvent beaucoup plus en commun avec les voyous qu'avec les gens respectables. Je connecte plus facilement avec eux (mes amis sportifs à Québec étaient des gars nés dans la Basse-Ville et j'ai connecté très facilement avec eux). Je suis sorti du milieu, je me suis bâti une belle carrière et une vie respectable... après avoir merdé pendant deux ans et travaillé dans des shops.

Les filles que je rencontre viennent souvent de milieux aisés et ont un parcours typique. C'était la même chose pour les gens à l'uni. J'ai toujours trouvé ces gens-là "snobs" et déconnectés. Ça parle de leurs voyages, d'art, de petits trucs bourgeois. J'aime tous ces trucs là, mais généralement pas de la même façon. Ou du moins, je perçois que je n'aime pas ça de la même façon. 

C'est drôle parce que j'ai toujours vu mon parcours comme une richesse, mais face à des gens à un parcours plus conventionnel, je suis très complexé. En dedans, je suis toujours le petit bum de 19 ans qui a la chance d'être plus brillant que la moyenne et d'avoir des parents ouverts à le laisser faire ses propres expériences, mais aussi prêts à l'aider quand il  décidera de revenir sur le droit chemin. 

Mon père vient de la Gaspésie et il a clairement ces mêmes complexes. On a souvent discuté de ça, mais il dit qu'il en est fier, pas complexé... il a finalement compris ce que je voulais dire par complexé et il a fini par être d'accord. C'est drôle parce que je vis aujourd'hui un peu la même chose. J'ai essentiellement les mêmes complexes que lui et j'ai de la difficulté à les accepter. 

Donc, avec mes Saint-Graals, je ne me sens pas adéquat, je me dis qu'elles trouveront plus beau, plus riche, plus intelligent, mieux éduqué, qui plaira plus à leurs parents, etc. Je suis donc dans un mood "je cherche à me prouver" plutôt que juste être moi-même... parce que je me dis qu'au final, je n'ai pas grand chose à leur apporter. Ça devait être la même chose à l'uni. 

Alors, le résultat de mon introspection? J'ai deux choix, je change mon idéal ou je passe à travers mes complexes. 

Pourquoi ai-je posté ça ici? La raison principale est @Carlos Crasseux. J'ai toujours senti avoir beaucoup en commun avec lui et, de ce que je comprends, il est comme moi un dude éduqué dont les amitiés les plus profondes sont encore celles qu'il a cultivé en tant qu'enfant/ado. Il a évidemment beaucoup plus de succès avec les femmes que moi, mais je me demande si, dans tes relations, tu ressens un peu ce que je ressens? 

Sinon, évidemment, juste le fait de mettre ça par écrit et de le relire m'aide à comprendre mon mindfuck et à me sentir mieux. Puis bon, avoir l'opinion de gens qui ne sont pas émotionnellement impliqués, c'est toujours intéressant. Ce qui est étrange c'est que je ne ressens pas de tristesse ou de colère, juste beaucoup de confusion.

M'enfin, c'est ça qui est ça.

Question naive mais tes date, tu les rencontres que a partir d'app de rencontre ? C'est pas le point de depart ideal, je suis d'accord avec le point de vue de Laviolette. 

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Il y a 17 heures, Your Fearless Leader a dit :

Question naive mais tes date, tu les rencontres que a partir d'app de rencontre ? C'est pas le point de depart ideal, je suis d'accord avec le point de vue de Laviolette. 

Oui, je les rencontre exclusivement à partir des apps. Disons qu'à mon âge, les occasions de rencontrer quelqu'un organiquement sont plus rares.

Il y a 20 heures, Commissaire Laviolette a dit :

Ce que je vais dire est vraiment plus facile que de le mettre en pratique, mais je pense qu'un des aspects qui contribue au mindfuck, c'est la non-organité des rencontres sur les App.

J'en ai connu plein de filles qui ont le même profil que toi, de "bummette" éduquée. Je dis pas ça dans le sens de trouver quelqu'un qui est pareil à toi, mais qui vient de la même place. Ceci dit, rencontrer ces gens là, c'est beaucoup plus facile de façon organique. Tsé, les coups de foudre mutuel que j'ai vécu, ils ont pris du temps à s'installer. La partie qui manque souvent dans le 1 à 1, c'est de connaître la personne à travers les autres, comment elle est en "société".

Inscrit toi dans une ligue de soccer mixte? Au lieu de multiplier les dates de catalogue, tu devrais multiplier les occasions de rencontres organiques.

Et aussi, bien sûr, d'arrêter d'avoir un idéal ;) Y'a personne qui veut se faire figer à travers le regard de quelqu'un. En projetant que la fille est "parfaite" pour toi, tu projettes aussi qu'elle ne peut pas changer. Les lifes goal ne sont pas des valeurs (tu le sais sûrement, mais mettons). Quand tu dis "provient d'une famille tissée serrée dont les parents sont encore ensemble", c'est un peu rushant. Tu pourrais très bien rencontrer le match parfait en quelqu'un qui a une famille éclatée, mais qui adore les liens serrés que tu entretiens avec la tienne et qui voudrait en faire partie parce que c'est quelque chose auquel elle n'a pas eu accès.

Je suis d'accord avec toi par contre dans la situation que tu exposes, réfléchir profondément après une soirée agréable, c'est un peu forcé (psy alert). Vous avez ça en commun peut-être ; vous avez l'introspection intense en esti.

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Trouve le milieu entre toi et notre ami Herzog :

introspection GIF

 

Tu as raison à 100%. Malheureusement, ma dernière blessure à la cheville a mis fin à ma carrière de footballeur, mais je comprends ce que tu veux dire. Faire des activités où je suis susceptible de rencontre organiquement des filles qui partagent certains de mes intérêts.

C'est vrai que les apps, pour moi du moins, ça accentue l'anxiété de performance, surtout quand quelqu'un correspond pas mal à ma liste d'épicerie. Cette fameuse liste d'épicerie, tu as aussi tout à fait raison qu'elle fait plus de tort que de bien. Malheureusement, après un certain temps sur les apps, je pense qu'on tombe tous dans ce pattern là. 

De mon côté, je crois que ça va aussi plus loin que ça, je dois vraiment me défaire de mes complexes devant les filles qui m'attirent vraiment. C'est contre-productif. Si on prend l'exemple de ma date de jeudi, mon but était de prouver que je pouvais lui plaire plus que de voir si elle me plaisait vraiment. J'imagine que c'est aussi une conséquence d'idéaliser un type de personne. Btw, à ma grande surprise, elle m'a réécrit... pour me dire qu'elle ne voyait pas de potentiel amoureux. Fair enough, je lui lève mon chapeau pour avoir remplis sa promesse de me donner des nouvelles et je lui souhaite tout le bonheur du monde.

Il y a 19 heures, Carlos Crasseux a dit :

@MattIsGoD

J'ai pris le temps lire scrupuleusement pour bien comprendre mais en toute franchise, pour répondre à la question qui m'est adressée, je te répondrais que s'il est vrai que les amis que je fréquente aujourd'hui sont surtout des gars que j'ai rencontrés au primaire ou au secondaire, je ne suis pas certain de me reconnaître dans le reste de ce que t'as écrit par rapport à ce complexe ressenti face aux autres universitaires ou à certaines filles rencontrées.

Je vais préciser ma situation d'abord, et me faire le plus explicite que possible : j'ai grandi dans une banlieue bien ordinaire et je me suis lié d'amitié avec des gens que je fréquente toujours aujourd'hui. J'ai toujours eu cette curiosité intellectuelle et cette passion pour les arts qui n'étaient pas partagées par les amis que j'avais, et c'est dit sans la moindre prétention, avec toute l'humilité du monde ; je me suis passionné très jeune pour le cinéma d'auteur, la littérature et la psychanalyse tandis que les gars de mon âge en général, et surtout mes propres amis, s'intéressaient à rien de ça. Avec les années, rien n'a changé. Après avoir flâné à l'UdeM, je me suis inscrit à l'UQÀM au BAA, trois années durant lesquelles je me suis lié à personne. J'ai conservé le même cercle social, composé surtout de gars qui ont complété un DEP dans une branche liée à la construction.

J'apprécie beaucoup mes amis, et je suis loin de m'ennuyer quant aux activités auxquelles on s'adonne. Hier, par exemple, on est allés dans une forêt, on s'est fait un petit feu et on a bu de la bière assis sur nos chaises de camping. Ça fait bum à souhait, surtout à notre âge, mais ce sont des moments dans le genre que je partage avec eux. Évidemment que ce n'est pas avec ces amis que je vais parler de ma lecture de chevet du moment, mais heureusement que mes intérêts ne se limitent pas rien qu'à la littérature et au cinéma d'auteur -- pour s'en tenir à l'audiovisuel, on a parlé de la série Squid Game, par exemple, qu'on a tous récemment terminée.

Cela dit, les années passent et bien que je m'adonne avec plaisir à une quantité de loisirs plus communs comme les conversations complices autour d'un feu, les visites à la plage en été, les randonnées en montagne, les galas d'UFC ou de boxe et les fins de semaine au chalet, l'intérêt que je porte aux arts et, dans une moindre mesure, à tout ce qui pourrait pompeusement peut-être s'apparenter à de l'intellectualisme, demeure indicible. Et je me dis qu'à défaut d'avoir ces affinités bien précises avec mes amis, je compte les retrouver chez celle avec qui je vais partager ma vie. Ce qui me rend cette recherche particulièrement difficile, dois-je admettre. Parce qu'en partant, aussi ridicule que cela puisse sembler, je ne ressemble physiquement en rien à l'image qu'on peut se faire d'un gars dont les trois derniers livres lus sont À l'ombre des jeunes filles en fleur, La société du spectacle et L'Hiver de force. Et puis je ne m'attends pas forcément à ce qu'une fille passe son temps à lire de la littérature classique ou des essais, mais il faut que l'intérêt soit un tant soit peu présent. J'ai récemment rencontré une fille avec qui je partageais un peu ces intérêts. Sans que notre date se soit péniblement orientée vers de tels sujets, j'avais pu comprendre qu'elle avait lu dans sa vie, qu'il y avait cette cérébralité que je recherche et que j'ai bien du mal à trouver dans mes rencontres. Malheureusement pour moi, il y a avait plusieurs deal-breakers pour une éventuelle relation : d'abord elle était anglophone, ne m'excitait pas particulièrement nue et semblait un peu trop radicale dans ses idées (elle m'a, entre autres pensées, dit qu'elle considère que les autos devraient idéalement être bloquées à 80 km/h -- yikes ! à quel point faut-il être une Montréalise sans auto pour penser ainsi -- et que les prisons devraient être abolies).

Et au-delà de cet intérêt, voici la double difficulté je recherche aussi une fille stable financièrement, puisque je caresse l'idée d'avoir une maison et une famille. Se complaire dans un appartement miteux d'Outremont, ce n'est décidément pas ce que je recherche.

En fait, j'y pense et je crois que je ressens plutôt un complexe de supériorité quand je suis en présence d'une date, parce qu'elle répond très mal à mes attentes idéalisées. Peut-être ne suis-je qu'un éternel asshole et devrais-je descendre de mes grands chevaux pour commencer.

God que c'est gênant comme message. On parlait de quoi déjà ? Je vais aller au gym et voir si je ne peux pas éditer ce message pour le rendre plus circonspect.

Je crois que l'énorme différence entre nous deux, c'est que je suis pas mal complexé par un paquet de trucs et que toi, au contraire, tu as une grande confiance en toi. On semble cependant tous les deux avoir de la difficulté à trouver cette personne qui correspond à nos idéaux. J'imagine que, comme le dit Laviolette, le problème de fond c'est cet idéal lui-même.

Merci d'avoir pris le temps de répondre, c'est très apprécié.

En fait, merci à tous pour la discussion, c'est intéressant.

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il y a 39 minutes, MattIsGoD a dit :

Si on prend l'exemple de ma date de jeudi, mon but était de prouver que je pouvais lui plaire plus que de voir si elle me plaisait vraiment.

Est-ce que concrètement, ça te fais adopter des comportements un peu inadéquats (du genre en beurrer épais avec tes réussites professionnelles et autres, avoir l’air pompeux et show off ou autres choses du genre) ?

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à l’instant, Ecce Homo a dit :

Est-ce que concrètement, ça te fais adopter des comportements un peu inadéquats (du genre en beurrer épais avec tes réussites professionnelles et autres, avoir l’air pompeux et show off ou autres choses du genre) ?

Je ne pense pas, mais ça doit. Je dirais plus que j'expose mes insécurités en essayant trop fort. Genre, cette fois-ci, j'ai parlé que j'étais fier de mon cheminement personnel depuis quelques années. De ne plus avoir peur de l'introspection et tout ça.  Mais oui, j'ai définitivement déjà fait cette erreur. Ironiquement, ce n'était pas avec une fille qui m'intéressait particulièrement. C'était avec quelqu'un qui n'avait pas grand chose à dire et dont la première question a été "c'est quoi ton signe". J'imagine que ma réaction était de lui montrer que j'étais trop bon pour elle... ce qui est d'une stupidité crasse.

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il y a 16 minutes, MattIsGoD a dit :

Je ne pense pas, mais ça doit. Je dirais plus que j'expose mes insécurités en essayant trop fort. Genre, cette fois-ci, j'ai parlé que j'étais fier de mon cheminement personnel depuis quelques années. De ne plus avoir peur de l'introspection et tout ça.  Mais oui, j'ai définitivement déjà fait cette erreur. Ironiquement, ce n'était pas avec une fille qui m'intéressait particulièrement. C'était avec quelqu'un qui n'avait pas grand chose à dire et dont la première question a été "c'est quoi ton signe". J'imagine que ma réaction était de lui montrer que j'étais trop bon pour elle... ce qui est d'une stupidité crasse.

L'a tu touché? c'est a dire, touché sa nuque, pris par la taille, touché un bras, ses cheveux et si tu l'a touché as tu sentie qu'elle venait vers toi ou qu'elle s'enfuiyait, tout est dans le non verbale et dans l'attirude et la gesticulation  avec les femmes.. l'as tu regardé dans les yeux, as tu deconné avec elle? Elles aiment jouer.... une premiere date il ne faut jamais trop intellectualiser, c'est trop dangereux de se faire friend zoner. 

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Il y a 6 heures, MattIsGoD a dit :

Je ne pense pas, mais ça doit. Je dirais plus que j'expose mes insécurités en essayant trop fort. Genre, cette fois-ci, j'ai parlé que j'étais fier de mon cheminement personnel depuis quelques années. De ne plus avoir peur de l'introspection et tout ça.  Mais oui, j'ai définitivement déjà fait cette erreur. Ironiquement, ce n'était pas avec une fille qui m'intéressait particulièrement. C'était avec quelqu'un qui n'avait pas grand chose à dire et dont la première question a été "c'est quoi ton signe". J'imagine que ma réaction était de lui montrer que j'étais trop bon pour elle... ce qui est d'une stupidité crasse.


Mon ex beau-frère, qui est sorti trois ans avec ma belle-sœur, était assez insécure lui aussi. Il était moins beau qu’elle (grossièrement, il est un 5/10 alors qu’elle est un 8/10), avait une moins belle carrière qu’elle et une famille moins tissée serrée qu’elle. Longue histoire courte, il devenait un livre ouvert et en faisait trop, ce qui finissait par rendre les rencontres de famille malaisantes et, j’ose croire aussi que ça affectait négativement la sphère privée. Elle a fini par le laisser.

J’ai l’impression que ton sentiment est plutôt fréquent chez les hommes en général, envers qui on attribue le gros du fardeau d’être « à la hauteur ». Moi, je trouve que tes idéaux sont réalistes (qui ne veut pas d’une fille attirante, intelligente et de bonne famille ? Et je suis sûre que ces filles sont jolies dans le sens raisonnable du terme sans nécessairement toutes ressembler à Scarlett Johansson). C’est juste que dans ta tête, il faut que tu travailles à changer ta vision extrêmement rigide d’une relation où toi, l’homme, doit répondre à ta propre conception subjective des attentes qu’a une femme envers un homme pour qu’elle s’intéresse à lui. Ces attentes de réussite, de performance et autres sont des attentes sociales, pas des attentes personnelles. Si tu demandes à des filles ce qu’elles recherchent chez un gars, la plupart ne répondront jamais par des clichés superficiels du genre : «  un max beau, riche, éduqué que mes parents aimeront comme leur propre fils ». D’ailleurs, de toute évidence, ce n’était pas pour ces traits que ma belle-sœur est tombée amoureuse de mon ex beau-frère, sinon elle ne l’aurait pas choisi. Et si elle a décidé de ne plus l’aimer, c’est parce qu’il s’est auto-saboté à force d’alimenter sa fixation à l’effet qu’il devait être « à la hauteur ». Mais cette fixation, c’était celle de mon ex beau-frère, et non pas la sienne. Elle l’a aimé parce qu’il avait des qualités humaines, ce que d’ailleurs la majorité des femmes recherchent chez un homme, il me semble. Elle en avait câlissement rien à foutre du nombre de diplômes ou de décimale qu’il y avait sur sa paye, en autant qu’il était gentil, drôle, empathique, responsable (et autres véritables qualités humaines qui font qu’une personne en aime une autre).

Anyway, c’est courageux de ta part de te montrer vulnérable comme ça sur le forum, je te connais assez pour savoir que ça n’a pas dû être facile. Good job. :)

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J'ai vraiment l'impression, Matt, que tu mets tellement de pression et d'insécurité sur tes crushs que de fait tu supprimes toute la magie de la séduction. 

Tu ne peux pas verrouiller quoi que ce soit, ni t'assurer que ça marche. Il faut énormément de détachement pour plaire, comme si tu n'attendais ou ne voulait rien. 

Un jour peut être tu te laisseras simplement désirer au lieu de vouloir te sécuriser. Les gens sont irrésistibles quand ils n'attendent rien de toi. 

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Il y a 4 heures, Tomás de Torquemada a dit :

L'a tu touché? c'est a dire, touché sa nuque, pris par la taille, touché un bras, ses cheveux et si tu l'a touché as tu sentie qu'elle venait vers toi ou qu'elle s'enfuiyait, tout est dans le non verbale et dans l'attirude et la gesticulation  avec les femmes.. l'as tu regardé dans les yeux, as tu deconné avec elle? Elles aiment jouer.... une premiere date il ne faut jamais trop intellectualiser, c'est trop dangereux de se faire friend zoner. 

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Il faut que tu apprécies la perte de contrôle. Que tu partes en disant que tu ne fais que développer une amitié. Demander du temps, dire que même si tu te vois avec quelqu'un, tu n'as pas BESOIN de quelqu'un, et tu dois travailler sur cet axe précis pour y croire. C'est long comme travail mais t'as rien qui cloche, tu as juste peur quand tu es face à une candidate sérieuse. Y a une part de toi qui se dit "attends mais ça pourrait... Me plaire?" et la tous tes schémas passés se remettent en place et tu reappuis machinalement sur les mêmes boutons. 

Mon cher, prends le temps de séduire. Prends le temps d'être ami. Prends le temps de semer le doute sur tes intentions, ne montre jamais que c'est gagné ou que l'autre doit décider. Inconsciemment les femmes ne peuvent aller vers un homme Insecure, elles ont besoin également de chasser un homme qui ne leur est pas acquis. 

Ce que tu fais toi, c'est de t'offrir en acquis, arrête ça. Des qu'une femme te plaît, transforme tout ça en jeu et n'écoute pas ton stress. Ton stress = ta peur = tes anciens schémas d'échec affectifs. Stop ça, le passé est mort et ton ego est ton ennemi. Tu as toujours l'option ekhart tolle si tu veux bosser ça, a toi de voir. 

Il faut simplement que tu saches que le moment où ça devient dangereux et flippant, c'est là que que l'amour peut nacquir si seulement tu résistes à tes schémas de peur. 

Maintenant faudrait aussi que la demoiselle puisse avoir acquis à ton cœur et pas à ton ego, et ça, c'est tout ton problème. 

Avec toute ma bienveillance. 

il y a 5 minutes, Lux a dit :

Le Dépotoir n'est pas une thérapie.

pas pour toi, c'est clair Lol 

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il y a 51 minutes, 1984 a dit :

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J’imagine W00t au restaurant avec une date Tinder :

- En tout cas, Andréanne, c’est réellement un plaisir de te rencontrer ce soir et tu me plais beaucoup.

*allonge un bras pour lui toucher la nuque du bout des doigts* 

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Woot a quand même un point. Pour créer une alchimie avec une personne il faut choisir une activité propice à cela. Dinner dans un bon resto et parler ça ne laisse pas une grande marge de manœuvre pour créer quelque chose d'unique avec une personne qui n'est pas une cuisinomane. Il ne faut pas avoir une mentalité d'ingénieur, mais plutôt celle d'un architecte dans le sens que dans les premiers moments d'une relation on ne "bâti" pas, mais on "crée" la relation.  On explore, on offre un échantillon de ce qu'on est. On tente de présenter son plus beau côté. On ne connait pas tout à fait les attentes de l'autre, mais on essaie de passer un bon moment tout en essayant de voir si on va tous les 2 dans la même direction. Si c'est le cas et que c'est une avide lectrice, lui envoyer une correspondance de 1000 mots qui résume le ressenti vécu de la rencontre permet de cristalliser cette rencontre. Être sur le même diapason non pas avec les autres Casanova, mais avec elle ça peut demander d'avoir une certaine persévérance, d'avoir ce brin de folie qui nous démarque de la drabe figure paternelle.

 

 

https://indicedebonheur.com/articles/palmares-les-20-qualites-les-plus-recherchees/

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Il y a 6 heures, Ecce Homo a dit :


Mon ex beau-frère, qui est sorti trois ans avec ma belle-sœur, était assez insécure lui aussi. Il était moins beau qu’elle (grossièrement, il est un 5/10 alors qu’elle est un 8/10), avait une moins belle carrière qu’elle et une famille moins tissée serrée qu’elle. Longue histoire courte, il devenait un livre ouvert et en faisait trop, ce qui finissait par rendre les rencontres de famille malaisantes et, j’ose croire aussi que ça affectait négativement la sphère privée. Elle a fini par le laisser.

J’ai l’impression que ton sentiment est plutôt fréquent chez les hommes en général, envers qui on attribue le gros du fardeau d’être « à la hauteur ». Moi, je trouve que tes idéaux sont réalistes (qui ne veut pas d’une fille attirante, intelligente et de bonne famille ? Et je suis sûre que ces filles sont jolies dans le sens raisonnable du terme sans nécessairement toutes ressembler à Scarlett Johansson). C’est juste que dans ta tête, il faut que tu travailles à changer ta vision extrêmement rigide d’une relation où toi, l’homme, doit répondre à ta propre conception subjective des attentes qu’a une femme envers un homme pour qu’elle s’intéresse à lui. Ces attentes de réussite, de performance et autres sont des attentes sociales, pas des attentes personnelles. Si tu demandes à des filles ce qu’elles recherchent chez un gars, la plupart ne répondront jamais par des clichés superficiels du genre : «  un max beau, riche, éduqué que mes parents aimeront comme leur propre fils ». D’ailleurs, de toute évidence, ce n’était pas pour ces traits que ma belle-sœur est tombée amoureuse de mon ex beau-frère, sinon elle ne l’aurait pas choisi. Et si elle a décidé de ne plus l’aimer, c’est parce qu’il s’est auto-saboté à force d’alimenter sa fixation à l’effet qu’il devait être « à la hauteur ». Mais cette fixation, c’était celle de mon ex beau-frère, et non pas la sienne. Elle l’a aimé parce qu’il avait des qualités humaines, ce que d’ailleurs la majorité des femmes recherchent chez un homme, il me semble. Elle en avait câlissement rien à foutre du nombre de diplômes ou de décimale qu’il y avait sur sa paye, en autant qu’il était gentil, drôle, empathique, responsable (et autres véritables qualités humaines qui font qu’une personne en aime une autre).

Anyway, c’est courageux de ta part de te montrer vulnérable comme ça sur le forum, je te connais assez pour savoir que ça n’a pas dû être facile. Good job. :)

Je comprends ce que tu exprimes ici et je suis assez d'accord que j'adopte ce genre de comportements. Je ne crois pas que ce soit maladif comme dans le cas de ton ex beau-frère. Je me rappelle avoir lu quelques trucs que tu avais raconté et je n'aurais jamais fait rien de tout ça. Cela n'invalide cependant pas la très bonne observation que tu fais ici.

Si on prend l'exemple de jeudi dernier, c'est clair que j'étais en mode "prouver que je vaux la peine". Bref, ça revient à mes complexes. Complexes qui sont assez ridicules, mais qui sont là. Va falloir apprendre à passer au travers.

Ça n'a clairement pas été facile d'écrire ce que j'ai écrit pour un orgueilleux comme moi, c'est cependant le meilleur endroit pour moi pour exprimer cela sans trop brusquer mon ego. Je voulais partager ma réflexion avec des gens intelligents et j'ai eu ce que je recherchais. Alors, merci à tous pour vos contributions

Il y a 5 heures, 1984 a dit :

J'ai vraiment l'impression, Matt, que tu mets tellement de pression et d'insécurité sur tes crushs que de fait tu supprimes toute la magie de la séduction. 

Tu ne peux pas verrouiller quoi que ce soit, ni t'assurer que ça marche. Il faut énormément de détachement pour plaire, comme si tu n'attendais ou ne voulait rien. 

Un jour peut être tu te laisseras simplement désirer au lieu de vouloir te sécuriser. Les gens sont irrésistibles quand ils n'attendent rien de toi. 

Je n'ai en effet aucun détachement, dans rien qui me tient à coeur dans la vie. C'est probablement un vilain défaut, tu as raison.

Je suis aussi quelqu'un qui prend énormément de place, c'est souvent intimidant. Mais ça, c'est un autre problème... ou pas.

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L'autre fille que je vois ces temps-ci m'a relancé hier, on est allé faire une randonnée aujourd'hui et la dynamique était totalement différente qu'avec la fille de jeudi. Pas mal plus léger. Des taquineries, des discussions loufoques, etc. J'ai eu beaucoup de plaisir, mais elle ne m'attire pas tant. Elle n'est pas laide, loin de là, mais je ne la désire pas vraiment de cette façon. Peut-être que je le pourrais, mais elle ne veut pas d'enfant, ne croit au mariage, ne veut pas vraiment présenter quelqu'un à sa famille, etc. Alors, je ne fais pas de move. On verra comment ça évoluera, mais, pour l'instant, le statu quo me plait. En fait, pour un peu rebondir sur ce que 1984 a dit, je crois que le fait qu'elle me relance continuellement est bon pour mon ego... ce qui n'est pas une bonne chose. M'enfin, on verra bien comment les choses évolueront.

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Il y a 6 heures, Lux a dit :

Le Dépotoir n'est pas une thérapie.

Dans un monde de lumière, le dépotoir peut-il être un havre de paix  pour ceux qui se sentent condamnés au célibat ?

L'alliance absolue entre 2 humains était auparavant une convention sociale. Elle était comme ce premier emploi que l'on décrochait parce que l'on connaissait quelqu'un dans la boîte et que l'on gardait toute sa vie.

Maintenant, elle est une commodité qui répond à une logique marchande. Elle est comme cet emploi que l'on a décroché après une longue entrevue et une méticuleuse préparation.

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Il y a 6 heures, Ecce Homo a dit :

J’imagine W00t au restaurant avec une date Tinder :

- En tout cas, Andréanne, c’est réellement un plaisir de te rencontrer ce soir et tu me plais beaucoup.

*allonge un bras pour lui toucher la nuque du bout des doigts* 

Cringe Reaction GIF by MOODMAN

Et contre toute attente elle tressaille, visiblement embarrassée, puis retire poliment le bras de son courtisan.

Osti femininazie intersecte SJwoke folle manon solidaire moustachue, pense-t-il instinctivement.

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Il y a 10 heures, MattIsGoD a dit :

Des taquineries, des discussions loufoques, etc. J'ai eu beaucoup de plaisir, mais elle ne m'attire pas tant. Elle n'est pas laide, loin de là, mais je ne la désire pas vraiment de cette façon. 

Il faudrait probablement que tu t'en tiennes à cela avec celles qui te plaisent, il apparaît quelque chose de clair d'ailleurs 

Il y a 10 heures, MattIsGoD a dit :

Peut-être que je le pourrais, mais elle ne veut pas d'enfant, ne croit au mariage, ne veut pas vraiment présenter quelqu'un à sa famille, etc. Alors, je ne fais pas de move. On verra comment ça évoluera, mais, pour l'instant, le statu quo me plait.

Encore une fois, il y a un manque de lâcher prise dans tes propos. Focalise toi sur le plaisir que tu prends quand tu es avec les gens, ne pense ni à l'avenir, ni au passé, juste à prendre du plaisir. Tu verras que cette attitude sera plus productive de cette façon, et également si tu es patient. 

Et c'est pas grave de prendre de la place, tant que ton ego n'essaye pas de te faire brasser de l'air pour avoir l'air mieux que ce que tu es. Là où Woot à raison c'est que tu intellectualises beaucoup trop les situations romantiques. Vis tout ça avec ton cœur et moins avec ta tête, travaille sur ton ego avec Eckart Tolle ( bis) et tu feras probablement des progrès si tu bosses bien. 

Il y a 11 heures, Jon Kent a dit :

Woot a quand même un point. Pour créer une alchimie avec une personne il faut choisir une activité propice à cela. Dinner dans un bon resto et parler ça ne laisse pas une grande marge de manœuvre pour créer quelque chose d'unique avec une personne qui n'est pas une cuisinomane. Il ne faut pas avoir une mentalité d'ingénieur, mais plutôt celle d'un architecte dans le sens que dans les premiers moments d'une relation on ne "bâti" pas, mais on "crée" la relation.  On explore, on offre un échantillon de ce qu'on est. On tente de présenter son plus beau côté. On ne connait pas tout à fait les attentes de l'autre, mais on essaie de passer un bon moment tout en essayant de voir si on va tous les 2 dans la même direction. Si c'est le cas et que c'est une avide lectrice, lui envoyer une correspondance de 1000 mots qui résume le ressenti vécu de la rencontre permet de cristalliser cette rencontre. Être sur le même diapason non pas avec les autres Casanova, mais avec elle ça peut demander d'avoir une certaine persévérance, d'avoir ce brin de folie qui nous démarque de la drabe figure paternelle.

 

 

https://indicedebonheur.com/articles/palmares-les-20-qualites-les-plus-recherchees/

Ça fonctionne pas avec les dates tinder, tu peux pas te comporter comme ça au premier rencard tu vas passer pour un perv. Avec des amis ou des collègues la technique de W00t aurait du sens, mais pas là. 

Moi j'adore les hommes un peu froid qui savent gérer leurs émotions, surtout pas me toucher avant que j'ai entrepris de le faire. 

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Je ne sais pas ce que je fais ici, ni là-bas. Tout le monde veut faire la révolution mais personne ne veut faire la vaisselle. Et quand tu fais la vaisselle, personne ne veut être ami avec toi.

Les vendredi sont particulierment triste. Ma victoire  de la soirée à été de ne pas avoir payé mon bill.
Et je trouve que ca vaut le coup, tout compte fait.

J'ai l'impression de m'infliger des choses, pour une raison que j'ai oublié. Et ca m'occupe assez pour ne pas me rappeller l'idée de base.... dealer avec  la vie

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