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Mr.F
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Déchet(s) recommandé(s)

Bon ben, c'est ma pause-dîner,  je vais aller voir les discussions intellectuelles qu'on retrouve sur le Dépotoir... on va refaire le monde!

Ah et aussi les quelques petites chica...

 

 

 

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Faut je vous raconte quelque chose.

J'ai décidé de déménager pour sortir d'une ville toxique et m'éloigner le plus possible de tous les cinglés toxiques qui la peuple.

La pizzeria pour laquelle je travaillais a littéralement explosé dans la nuit de dimanche à lundi.

Une personne que j'ai sorti de ma vie par nécéssité, m'a contacté sur messenger pour me dire qu'elle était persuadée que c'était moi qui avait fait ça et me dire que mon déménagement était suspect. Elle m'a menacé de me délater à la police.

Non mais sérieux, crissez moi la paix.

J'suis un peu pissed off et je veux juste sortir tout ce drama de désaxés de ma calisse de vie.

:facepalm2:

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Le 2019-07-09 à 21:55, MattIsGoD a dit :

Quand je magasinais la maison, tu disais que j'allais vivre dans un trou :(

La famille à mon chum vit là, fait que j'y vais souvent anyway. Et si j'ai bien vu, tu habites vraiment proche de chez ma belle-mère!

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J'suis pas pire excitée. 

J'ai décidé de changer de job et par le fait même, d'améliorer mes conditions de vie - qui sont déjà pas à plaindre, franchement.

Je suis dans le communautaire depuis 2002-2003. Je sais pertinemment que l’institutionnel va me brûler mais je crois sincèrement que de faire le changement en vaut la peine. Je vais gagner entre 5000 et 10 000$ de plus par année, obtenir plusieurs semaines de congés payées de plus (J'étais déjà à 5 semaines + fériés et maladie) et surtout obtenir des avantages bien plus intéressant. Communautaire versus gouvernemental : une vraie blague.

J'ai jamais sauté le pas parce que j'aime être libre dans mes actions au travail et je sais qu'on est supervisé en institutionnel mais là, j'en peux plus de mon salaire de misère (qui objectivement n'en est pas un.). La sécurité et le confort aussi, je suppose. 

On dirait que pour la première fois, je pense à l'avenir et aux avantages avant ma passion de l'emploi. Je trouve ça tout à fait convenable et j'ai pas honte. 

Je suis donc en train de retaper mon CV. 

Objectif: Trouver un emploi en commission scolaire d'ici fin août, au plus tard le 26 août.

 

 

 

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@Foulard C'est en partie pour ça que je n'ai plus "honte" d'aller vers l'institutionnel. Ça se dit sans but lucratif mais je me rends compte que c'est parfois de la grosse BS. L'OC devient de plus en plus proche du CLSC/CSSS et inversement.

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Hahahahahahahahahahaha. Mon frère qui vient d'écrire dans notre conversation messenger de groupe que la blonde à mon père a réussit a faire du drama autour du décès dans ma famille.

Ciboire de grosse tarte. Je suis tellement contente de l'avoir fucking bloquée de partout.

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J'ai un bras dans le plâtre, une solide entorse au genou, des bleus qui donnent des airs de galaxie à mes bras. Ça me scrap un peu mes plans pour les prochaines semaines de l'été! Je dois annuler un tournoi de combat à l'épée, une sortie à Arbraska, une randonnée/camping sauvage... C'est déprimant être blessée l'été.  

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Petit spleen.

Malgré ma non envie de sociabiliser et mon abstinence volontaire, j’ai la fâcheuse manie de vivre me sentir collée par la routine, cette saloperie. Et ça a tendance à m’user le caractère. La répétition est une maladie mentale à mes yeux. J’ai beaucoup de mal à l’accepter sur du long terme. J’imagine que c’est un problème de présent, à travailler.

Enfin, je travaille depuis le 9 juillet dans cette belle région, et j’ai depuis constamment refusé les sorties en dehors du centre, préférant ma solitude aux sorties, scandant «  sortir c’est pour les nuls, de toute façon j’ai pas la thune, je reste avec moi même, et j’ai la flemme » de la petite Angèle. Mais lorsque ce vendredi dernier un jeune homme magnifique est venu me commander une Jupiler au bar, j’étais en plein stimulis hormonal. Il avait l’air si doux. Il m’a plu. Il était poli et charmant. Il m’a dit au revoir avec une déférence qui m’a rappelée les preux chevaliers.

Hier je me suis rappellée sa présence et j’ai mené mon enquête. Il s’appelle Alexis, il est serveur par loin, il est gentil et il joue de la guitare. Et il a une copine aussi.

Hier je voulais me forcer à sortir un peu, et puis, devant la force de la nouvelle, j’ai fermé les volets de mon petit coeur sonné. A se demander si je suis érotomane - je rigole- Mais après toutes mes déceptions affectives, c’est vrai, je suis plus trop capable. Je me dis que de toute façon, cela n’aurait servi à rien de le connaître, lui ou qui que ce soit d’ailleurs, vu que je m’en vais à la fin de l’été, loin. Mais le même cirque recommencera, à nouveau. Je n’ai pas vraiment envie de connaître a nouveau la vulnérabilité. Je sais que ça me retombera dessus, c’est pourquoi je préfère travailler sur les vraies valeurs qui m’intéressent. Être lucide face à quelqu’un qui me comprends, avec qui je connecte. Rien d’autre. Ce qui est drôle, c’est que la fille bavarde qui partage tous ses sentiments avec ses copines et même des inconnus, sans états d’âme, se retrouve à n’en parler à personne, dans un élan de pudeur qui lui est parfaitement étranger. Il est rare dans ma vie que je me semble étrangère à moi même. Mais c’est important, j’espère que cette mise sous silence me permettra de faire preuve de plus de résilience. 

Mon horoscope du jour vient de me faire rire. Saturne est là depuis trois mois, et il restera en place jusqu’en décembre. Je suis bonne pour manger de la solitude volontaire pour quelques bons mois encore.
 

Révélation

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Il y a 1 heure, 1984 a dit :

Petit spleen.

Malgré ma non envie de sociabiliser et mon abstinence volontaire, j’ai la fâcheuse manie de vivre me sentir collée par la routine, cette saloperie. Et ça a tendance à m’user le caractère. La répétition est une maladie mentale à mes yeux. J’ai beaucoup de mal à l’accepter sur du long terme. J’imagine que c’est un problème de présent, à travailler.

Enfin, je travaille depuis le 9 juillet dans cette belle région, et j’ai depuis constamment refusé les sorties en dehors du centre, préférant ma solitude aux sorties, scandant «  sortir c’est pour les nuls, de toute façon j’ai pas la thune, je reste avec moi même, et j’ai la flemme » de la petite Angèle. Mais lorsque ce vendredi dernier un jeune homme magnifique est venu me commander une Jupiler au bar, j’étais en plein stimulis hormonal. Il avait l’air si doux. Il m’a plu. Il était poli et charmant. Il m’a dit au revoir avec une déférence qui m’a rappelée les preux chevaliers.

Hier je me suis rappellée sa présence et j’ai mené mon enquête. Il s’appelle Alexis, il est serveur par loin, il est gentil et il joue de la guitare. Et il a une copine aussi.

Hier je voulais me forcer à sortir un peu, et puis, devant la force de la nouvelle, j’ai fermé les volets de mon petit coeur sonné. A se demander si je suis érotomane - je rigole- Mais après toutes mes déceptions affectives, c’est vrai, je suis plus trop capable. Je me dis que de toute façon, cela n’aurait servi à rien de le connaître, lui ou qui que ce soit d’ailleurs, vu que je m’en vais à la fin de l’été, loin. Mais le même cirque recommencera, à nouveau. Je n’ai pas vraiment envie de connaître a nouveau la vulnérabilité. Je sais que ça me retombera dessus, c’est pourquoi je préfère travailler sur les vraies valeurs qui m’intéressent. Être lucide face à quelqu’un qui me comprends, avec qui je connecte. Rien d’autre. Ce qui est drôle, c’est que la fille bavarde qui partage tous ses sentiments avec ses copines et même des inconnus, sans états d’âme, se retrouve à n’en parler à personne, dans un élan de pudeur qui lui est parfaitement étranger. Il est rare dans ma vie que je me semble étrangère à moi même. Mais c’est important, j’espère que cette mise sous silence me permettra de faire preuve de plus de résilience. 

Mon horoscope du jour vient de me faire rire. Saturne est là depuis trois mois, et il restera en place jusqu’en décembre. Je suis bonne pour manger de la solitude volontaire pour quelques bons mois encore.
 

  Révéler le texte masqué

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"l'incessant chatouillement de leur petit sexe puant" :HAHAHA::HAHAHA::HAHAHA:

facette #f9110...af3 du masque

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J'arrive à la dernière case de ma névrose. Cela fait trois ans que je monitore jour après jour après jour un aspect bien précis de mon corps, craignant quelque changement (synonyme de détérioration), pour enfin conclure qu'absolument rien n'a changé. Le soulagement goûte le regret.

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