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Mr.F
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Il y a 4 heures, Commissaire Laviolette a dit :

Tu tiens un discours assez contradictoire. Ça devrait t'aider à constater ceci :

Tu nourris ta grande capacité d'introspection avec des justifications introspectives incestueuses.

En refusant de changer de perspectives, ou d'en nourrir de nouvelles, tu t'éloignes à petit feu du paradoxe de la condition humaine. Tes expériences, bonnes ou mauvaises, devraient être les principaux matériaux de ton laboratoire mental. Le travail avec son côté aliénant est aussi doté d'une qualité méditative. L'aliénation, elle vient aussi de ta fermeture à l'expérience. Je ne te dis pas de tuer toute étincelle de vie qui t'anime, mais concevoir l'apprentissage, la discipline, les rencontres et la répétition comme des obstacles au bonheur c'est un raccourci vers la poutre.

Tu n'atteindras aucune grande sagesse sans t'imprégner du monde. Ensuite, on s'entend, personne ne peut survivre sans soupapes. Mais comment saurais-je reconnaître la flore mieux que le quidam moyen si j'avais pas décidé d'endurer 30 heures de désherbage par semaine pendant 2 été de suite? Qui sait le dur jugement que j'aurais sur les gens si je n'avais pas eu l'occasion d'observer la vie des travailleurs d'une cour à bois et d'un entrepôt. Il faut se voir comme des êtres flexibles et mobiles et n'avoir pas peur de franchir des nouveaux horizons quand la ligne de non retour de notre tolérance interne se pointe.

De quoi te libères tu si tu n'es esclave de rien?

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Je suis le nouveau gourou de 1984.

 

Vous confondez souvent les mots "ne pas travailler" avec les mots "mourir" je pense. 

Au départ mes messages en haut étaient des blagues, mais je trouve quand même ça désolant qu'à lire et entendre les gens, si on retirait le concept de "travail" automatiquement tout le monde tomberait par terre comme des marionnettes pas de fil.

T'as raison sur l’isolationnisme, sur la confrontation et résolutions d'obstacles, les expériences, l'aliénation, la condition humaine - mais Goéland n'a pas 12 ans, il est dans la fin vingtaine. Si après tout ce temps là il ressent que ces choses là sont nocive pour lui... c'est un peu dur d'aller lui dire qu'il a tort. 

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Il y a 16 heures, Lux a dit :

Je suis considérer inapte au travail, tu penses que c'est de la frime ? Anyway, j'ai toujours détesté ça, travailler...

Je considère que travailler, c'est pour les minables, et je refuse d'entrer dans l'engrenage de l'État-Machine.

Par ma passivité et mon inertie vindicative, j'entends aussi rompre la fatalité qui me pousse à culpabiliser.

Pour ce qui est de l'argent, le fumier du diable, je peux très bien m'en passer en me consacrant à des...

 

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Commissaire nous donne un bon morceau de réflexion.

Je tente incessamment de justifier mon irresponsabilité. Mes émotions sont légitimes - toutes nos émotions le sont en passant - mais mes conclusions sont inconsciemment bourrées de mensonges et c'est pernicieux. Je cherche tout le temps un prétexte pour ne pas avoir à vivre de la souffrance, même si le raisonnement qui vient avec ne fait aucun sens.

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J'ai un conseil pour toi @Goéland.

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J'ai pour croire que l'objectif dans la vie est d'être heureux.

Au lieu de toujours faire mijoter ta crise existentielle, tu devrais penser à toi; t'écouter toi-même, apprendre à te connaître et surtout cerner ce qui TOI Goéland te rend particulièrement heureux et te passionne vraiment. Ce que tu aimes. Noter les choses qui provoque un sentiment de bien-être en toi, comme le sport par exemple. Être à l'écoute totale de qui tu es. C'est à dire, être égoïste d'une façon saine au lieu de l'être pernicieusement en se faisant croire à soi-même qu'on est la seule personne qui souffre sur terre et que "moi, moi et moi trouvons que le monde ne tourne pas rond". Car ça, tout le monde le sait, tout le monde souffre et tout le monde vit avec. Je ne dis pas de complètement fermer les yeux, mais donne toi des breaks. Commence à être capable d'être responsable de toi-même avant de vouloir sauver la forêt amazonienne. Tu piges? Au lieu de perdre ton temps à être malheureux à propos d'un million de choses que tu ne changeras jamais pourquoi ne focusserais tu pas sur les choses que tu peux changer et ainsi mettre en branle l'action de créer ton bonheur. Mise sur le positif. Arrête de perdre ton temps à ruminer et fais juste apprendre à vivre. Tout doucement.

Tu peux avoir des opinions et des convictions, c'est très sain, mais tu ne devrais pas te laisser submerger par elles... à moins que tu sois du type de personnalité un peu héroïque et que tu t'en serve comme levier motivationnel pour faire quelque chose de FANTASTIQUE qui va te faire avancer toi et/ou LE MONDE. À part ça... quand ça semble juste te pourrir la vie, je crois qu'il faut apprendre à y aller avec modération et, même si ça semble lâche;  s'en tenir à des choses plus simples.

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Il y a 15 heures, Gamin a dit :

Vous confondez souvent les mots "ne pas travailler" avec les mots "mourir" je pense. 

Au départ mes messages en haut étaient des blagues, mais je trouve quand même ça désolant qu'à lire et entendre les gens, si on retirait le concept de "travail" automatiquement tout le monde tomberait par terre comme des marionnettes pas de fil.

T'as raison sur l’isolationnisme, sur la confrontation et résolutions d'obstacles, les expériences, l'aliénation, la condition humaine - mais Goéland n'a pas 12 ans, il est dans la fin vingtaine. Si après tout ce temps là il ressent que ces choses là sont nocive pour lui... c'est un peu dur d'aller lui dire qu'il a tort. 

il semble que la réponse de Commissaire Laviolette s'apparente davantage à une réflexion sur la situation personnelle de Goéland plutôt qu'une critique générale du choix de ne pas travailler. bien que ton choix de ne travailler soit motivé par le fait que tu as trouvé ton épanouissement en nourrissant des projets hors du salariat qui correspondent à tes valeurs profondes, Goéland quant à lui ne travaille pas parce que ça semble être une des manœuvres qu'il a trouvées pour ne pas s'exposer au monde et à la souffrance que cela peut lui mener. si le choix apparaît adéquat pour l'un, pour l'autre, il peut entraîner de l'isolement.

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Pourquoi travailler pour autrui quand on peut travailler pour sa propre bouille ? Je suis travailleur indépendant ainsi j'ai le contrôle sur ma destinée. Le travail n'est pas un choix c'est une nécessité. Chez moi c'est une vocation. Je ne travaille pas pour les écus dorés, je le fait pour achever un idéal. Atteindre mes objectifs. Aider une personne à obtenir sa diplomation. Je peut concevoir que certaines gens travaillent pour faire tourner la roue. Cette perspective me rend bien triste. Un peu de panache, pardi ! 

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Il y a 12 heures, Gamin a dit :

Vous confondez souvent les mots "ne pas travailler" avec les mots "mourir" je pense. 

Au départ mes messages en haut étaient des blagues, mais je trouve quand même ça désolant qu'à lire et entendre les gens, si on retirait le concept de "travail" automatiquement tout le monde tomberait par terre comme des marionnettes pas de fil.

T'as raison sur l’isolationnisme, sur la confrontation et résolutions d'obstacles, les expériences, l'aliénation, la condition humaine - mais Goéland n'a pas 12 ans, il est dans la fin vingtaine. Si après tout ce temps là il ressent que ces choses là sont nocive pour lui... c'est un peu dur d'aller lui dire qu'il a tort. 

Comme le mentionne Ecce, je cherchais surtout à confronter la vision qui se dégageait du message de Goéland. Bien sûr que j'avais en tête que c'est un adulte lol. J'essayais d'insérer un nouveau récit, ma perspective du truc.

Ceci étant, tsé que ta vision du "travail" est possiblement aussi teintée que la mienne et que je pourrais facilement penser que pour toi "travailler" rime avec "décès de l'âme". Ce que je dis c'est que le travail, ou si t'aime mieux, le fait de faire des choses qui s'inscrivent dans la société/communauté, est une chose structurante qui peut apporter stabilité, réflexions, apprentissages. Les projets qui t'activent ne sont pas tant différents de mes motivations, que j'applique dans un contexte différent. Le point étant de ne pas s'enfermer dans une utopie personnelle qui brise le lien avec toutes expériences possibles.

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il y a une heure, RBC a dit :

Pourquoi travailler pour autrui quand on peut travailler pour sa propre bouille ? Je suis travailleur indépendant ainsi j'ai le contrôle sur ma destinée. Le travail n'est pas un choix c'est une nécessité. Chez moi c'est une vocation. Je ne travaille pas pour les écus dorés, je le fait pour achever un idéal. Atteindre mes objectifs. Aider une personne à obtenir sa diplomation. Je peut concevoir que certaines gens travaillent pour faire tourner la roue. Cette perspective me rend bien triste. Un peu de panache, pardi ! 

Ok, je vais prendre l’appât... c'est quoi l'idéal que tu poursuis?

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Que les étudiants avec lesquels je collabore obtiennent leur diplôme avec des notes supérieures et cela en dépit de leur condition. Plus je réussi les mandats que l'on me propose, plus je m'établi comme une personne de confiance ayant un rôle clé dans l'organisation. Plus on risque de m'offrir un meilleur salaire, l'opportunité d'un bureau et cetera.

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Il y a 2 heures, RBC a dit :

Que les étudiants avec lesquels je collabore obtiennent leur diplôme avec des notes supérieures et cela en dépit de leur condition. Plus je réussi les mandats que l'on me propose, plus je m'établi comme une personne de confiance ayant un rôle clé dans l'organisation. Plus on risque de m'offrir un meilleur salaire, l'opportunité d'un bureau et cetera.

Lol

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Le 2018-11-20 à 13:33, RBC a dit :

Que les étudiants avec lesquels je collabore obtiennent leur diplôme avec des notes supérieures et cela en dépit de leur condition. Plus je réussi les mandats que l'on me propose, plus je m'établi comme une personne de confiance ayant un rôle clé dans l'organisation. Plus on risque de m'offrir un meilleur salaire, l'opportunité d'un bureau et cetera.

Un disciple de Vincent Boucher ?

 

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Il y a 5 heures, Gougoune a dit :

 Je me sent bien je dépense chez Sephora pour la black friday. À moi les éponges et la bb crème. Une belle fille sa s'entretient.

À quelle belle fille fais-tu référence ?

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  • 1 mois plus tard...

J'adore.

Goya.

 

Je commence mon nouveau programme dans 8 jours. Je suis toujours en arrêt de travail jusqu' au 8 février.

Mon anxiété monte assurément.

J'aimerai faire une "folie". Partir quelques jours en France (à des fins financière et affective).

Je me demande si c'est possible de faire immigrer ici une Française et son kid sans passer par le parrainage.

J'ai aussi, y a une semaine, dans un élan de manies créées par mon traitement, démarrer mon entreprise d'intervention privée.

J'ai des osties de crise de manies.

Bref, ça va quand même.

Je me réoriente professionnellement pis j'ai trop de temps pour penser à moi.

Pis c'est propre en Ostie chez nous.

 

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il y a une heure, Pandore a dit :

démarrer mon entreprise d'intervention privée.

Oh c'est intéressant ça, bravo!

Quand t'auras 10 minutes, je serais curieux d'en savoir plus! 

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Pour faire court, je vais offrir mes services d'intervenante pivot pour des individus qui sont généralement exclus des services communautaire et institutionnel parce que "pas assez" ceci ou cela.

En bossant en violence conjugale, suicide, santé mentale, multi-handicap, jeunesse et itinérance,  j'ai pu développer un regard clinique plutôt au point. J'ai observé que y a beaucoup d'entre deux chaises/porte tournante/laissé pour compte (évidement) parce que les critères d'admission aux services sont très spécifiques.

Je veux me démarquer en offrant des services sans réels critères d'exclusion (sauf violence marquée envers l'aidant  :x). Donc monsieur et madame tous le monde.

Je vais offrir des services de réadaptation, réinsertion, référence, accompagnement, soutien (crise, ponctuel, court/moyen/long terme). Pas de psychothérapie, pas de thérapie à proprement parler, juste guider et accompagner. Et dans un monde idéal, je me mets pas de barrière et je sers plusieurs territoires.

C'est le canevas.

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Il y a 13 heures, Pandore a dit :

Pour faire court, je vais offrir mes services d'intervenante pivot pour des individus qui sont généralement exclus des services communautaire et institutionnel parce que "pas assez" ceci ou cela.

En bossant en violence conjugale, suicide, santé mentale, multi-handicap, jeunesse et itinérance,  j'ai pu développer un regard clinique plutôt au point. J'ai observé que y a beaucoup d'entre deux chaises/porte tournante/laissé pour compte (évidement) parce que les critères d'admission aux services sont très spécifiques.

Je veux me démarquer en offrant des services sans réels critères d'exclusion (sauf violence marquée envers l'aidant  :x). Donc monsieur et madame tous le monde.

Je vais offrir des services de réadaptation, réinsertion, référence, accompagnement, soutien (crise, ponctuel, court/moyen/long terme). Pas de psychothérapie, pas de thérapie à proprement parler, juste guider et accompagner. Et dans un monde idéal, je me mets pas de barrière et je sers plusieurs territoires.

C'est le canevas.

Pis quand t'auras 30 minutes, je suis intéressé à savoir comment ça se met au point, d'un point de vue administratif/entrepreneurial.

La seule expérience que j'ai vu c'est la compagnie de construction à mon ami, mais y'a tellement de syndicats de ci pis de ça que c'est infernal à mettre au point et à gérer. 

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