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Déchet(s) recommandé(s)

Tant qu'à faire, un de mes vieux truc qui truc:

Crasse

Alors que nous déchirons,

Pans de chairs,

Bouts de charognes,

Les dents mordent bon

L’esprit prolétaire

De l’homme ivrogne.

Ivre comme on se lasse,

S’humectant,

Inondé.

S’abreuvant de crasse,

Incandescent,

Mal ventrée.

Et je gicle des paroles,

Des mots,

Mes dents

Qui s’explose a un sol

Trop haut,

Trop grand.

Cette première moitié est meilleure que la seconde où tu joues de coupes qui sonnent comme des poses: "que je ne saurais/.../identifier" et "du fond d'où je/ récupère". La dernière strophe est un peu cul-cul, je veux dire morale de l'histoire et du coup la reprise de "ivrogne" et "prolétaire" semble artificielle également. La troisième strophe est ma préférée car elle est la plus précise, ni trop mélodique-coulante (1ère strophe) et pas trop chaotique (2eme strophe, où l'on sent que tu cherchais un son qui râcle la gorge sans vraiment réussir à le trouver).

Je ne sais pas si c'est une faute mais "des mots/ mes dents/ qui s'exploseNT à un sol"? Je préfèrerais que ce soit voulu, en fait.

Sinon, ce que ça m'évoque: "Comment dire ma liberté, ma surprise, au terme de mille détours: il n'y a pas de fond, il n'y pas de plafond." (René Char)

Remarque, entre DoA et darklua, on pourrait croire au fond et au plafond.

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Bon, j'avais tout écrit le message, c'était long et j'ai accroché une touche quelconque et ça a tout effacé. Mais je recommence après quelques jurons, puisque je suis payé à rien faire.

À la demande générale, le retour du docteur G!

Pour Et caetera:

Je dois dire d'abord que ton poème est probablement le meilleur qu'il m'ait été donné de lire sur le forum. Comme tout, il a des points faibles, des points forts.

Points faibles:

Je trouve que certains vers sonnent faux. Je pense que la poésie est cet art particulier de tout dire avec peu de mots, les bons. Je ne sais pas si c'est la rime qui a forcé tout ça. Mettre la rime en congé est une bonne idée, ce n'Est plus du tout obligatoire et je lui préfère le senti. L'assonnance est une bonne alternative pour donner du rythme. Je te pointe ces vers:

-Le cœur broyé par l’émotion

-En ces nouveaux lieux d’adoption

-Condamnée à peu de censure

-En goutte-à goutte et à la pelle

Points forts:

1- Le conte épique: ta troisième strophe débute épiquement par l'utilisation du verbe être sans pronom. Ça donne l'impression que tu racontes une histoire épique, un conte traditionnel et c'est bon. Je crois qu'encore plus de cette sensation serait excellent pour ton poème. Ça sonne un peu comme Gilles Vigneault dans sa chanson J'ai planté un chêne lorsqu'il s'exprime de la sorte: "Serai capitaine sur mon bâtiment".

2- La transposition artisitque: les moments plus métaphoriques transportent plus le lecteur dans le monde que tu désignes. Certains vers sont empreints d'une poésie plus métaphorique et c'est eux qui rendent le poème agréable. D'autres vers viennent avec plus de crudité, un peu moins de poésie. Donc voici les vers qui me transporte plus vers cette épopée coloniale, vers ce monde différent:

-La noce prévue au lendemain

Mirettes humides sans équivoque

Coupole grisâtre au petit matin

Union sordide au goût de troc

Cette strophe possède un beau rythme. C'est bon. Je changerais le mot sordide, il donne l'impression que l'auteur donne trop son opinion. Il faut laisser, je crois, les faits parler. J'aime beaucoup cette strophe.

Ensuite, la dernière strophe est vraiment la force de ton poème. C'est elle qui lui rend justice:

-Elle est morte une nuit d’hiver

Son corps gisant près de la lande

Regard tourné sur l’univers

En évoquant sa douce Irlande.

Donc, voilà, la poésie est cette histoire de sensations.

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(modifié)

Elle aura profité dans un corps trop petit

Gravissant la tribune, l’insoumise sans merci

Poing levé de révolte, discourant à voix haute

Arpentant de ses yeux dans l’enceinte surpeuplée

Pour pointer le bourreau qu’elle doit identifier

L’inhumain pernicieux écopera pour ses fautes.

Il est là tout au fond enchanté de son œuvre

Se moquant d’une justice en faute de preuves

Un sourire affiché dépourvu de ses dents

La fierté de ce geste qu’il n’a point retenu

En croyant que jamais ne serait reconnu

La sentence fixée pour outrage à l’enfant.

Séquestrée dans la chair qui n’a jamais grandie

Elle le pointe du doigt résistant au mépris

Le voyant s’approcher l’expression plutôt fière

S’adressant au jury concentré et curieux

Agitée et fiévreuse devant un tel aveu

Ce quidam dépravé n’est nul autre que mon père.

Modifié par Et caetera
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Je dois me dire assez piètre pour "critiquer", mais je vais tenter un léger commentaire sur les quelques strophes de Et cætera.

Je trouve que les rimes sont assez pauvres.

J'aime bien " l'histoire " qu'il raconte, elle est bien mise en place.

Cependant, il fait pitié comparé au précédent que tu as posté.

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Il n’y avait plus un son dans la maison. Même les murs qui avaient l’habitude de craquer semblaient être réduit au silence. Plus rien. Même les sanglots avaient cessé. Les hurlements de douleur avaient fait place à une absence de bruit la plus totale. Comme si en partant, la jeune pianiste avaient amené avec elle tout les sons.

Les faibles éclats de la lune se reflétaient sur le piano à queue. Ce même piano qui avait servi à jouer tellement de mélodie… et qui pourtant, aujourd’hui était devenu muet. Depuis plusieurs jours, personnes n’était venu y jouer. Une mince couche de poussière commençait déjà à s’amasser sur la surface. Il semblait désormais faire partie d’une illusion, d’un rêve, d’un souvenir… qui n’aurait désormais plus lieux. Son existence même était devenu un songe.

Elle n’était plus là. Elle ne reviendra jamais plus.

Plusieurs se sont demandés pourquoi. Personne n’a su répondre à la question. Aux yeux de tous, cette histoire était triste. Pour un autre, cette histoire était la fin. Il avait tout perdu, tout ce qui comptait vraiment pour lui. Elle était tout … et sans elle, il n’était rien.

Il était assis sur le banc du piano. Partageant sa solitude avec le seul être qui pouvait réellement le comprendre. Elle avait su leurs donner vie … et maintenant ils arrivaient à peine à exister. Elle n’avait pas le droit… jamais elle aurait du se laisser faire. Pourtant, il ne lui en voulait pas. Elle n’aurait jamais choisi de partir, de le laisser là, seul. Il préférait la voir en héroïne. Oui, debout, se battant contre son assaillant. Dressant fièrement le point et luttant jusqu’à la toute dernière seconde. Elle avait juste eu la malchance d’être la seule sans arme.

Combien de fois elle lui avait demandé de lui acheter un de ces gadgets fait pour se défendre. Une chose qui donne des chocs électriques, ou l’autre qui projette du poivre. Avec ton argent de poche, il lui avait répondu. Mais depuis quand une petite fille priorise ces choses là? Il n’avait simplement pas réfléchis.

Et maintenant il était là. Seul. Caressant les touches du piano du bout des doigts, n’osant pas percer le calme. Une larme glissa doucement sur sa joue et vint s’écraser sur une note. Puis une autre… et encore une autre. Sur le siège en cuir, posez à coté de lui, une arme… comme celle qui avait tué sa fille. Il la saisi… la regarda avec mépris. Cette arme même qui lui avait pris sa raison de vivre et qui allait bientôt achever son travail.

Il porta le canon à ses lèvres, pressa la détente. Un bruit sourd se fit entendre, puis le son strident des notes pressées trop violemment. Le silence de nouveau. Il était mort là où elle avait vécu. Plus rien… jamais plus.

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J'ai instauré un certain rythme en ajoutant des traits d'union. Ce n'est pas pour lier mais bien pour séparer les syllables.

Il faut faire une lecture saccadée en séparant bien toutes les syllabes. J'ai mis les traits pour que vous sépariez les syllabes que je voulais que vous prononciez séparément. Donc, tout ce qui est séparé par des traits ou des espace se lit d'une traite de façon saccadée.

Right?

Un petit poème d'amour, encore. C'est décousu, c'est écrit rapidement mais en terme de texte qui veut dire ce qu'il veut dire, je crois bien avoir rendu l'esprit maladroit d'un amoureux. La répétition est volontaire, c'est à lire doucement.

C'est vrai que le proème de Jpeg est bien meilleur quand on le lit lentement.

Vos remarques me font penser à une idée de sujet, mais la technologie que cela suppose me dépasse un peu: il s'agirait de lire des textes et de mettre les enregistrements audio en ligne. Ca serait lire ses propres textes ou éventuellement ceux d'autres gens. Ca me semble bien dans la mesure où entre ce qu'on peut entendre à l'écrit et le ton que l'on met à l'oral, ya de sacrées différences. Qu'est-ce que vous en pensez?

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(modifié)

Je présume que mettre en ligne un enregistrement audio n'est pas si compliqué. Il y a toujours la possibilité de mettre ça sur youtube, puis d'importer.

Mais tu as raison, c'est toute la différence entre lire un texte de Jacques Brel et entendre Jacques brel chanter son texte.

Modifié par Docteur G
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La différence entre un texte, et un message inscrit dans la continuité d'une sujet populaire mérite d'être soulevée.

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(modifié)

Bon, je m'essaie à posté ça, mais ça sera surement sujet à pas mal de modification:

Sur la ville

Je marche doux, lent, ici ailleurs et à contre vent,

La vie humaine se déverse en une pluie d’anecdote

Sur la ville en peine qui m’offre ses chants.

J’adore les enfants qui de leurs violons faussent les notes…

Peut être n’est-ce que le spectacle

D’un piano qui se lime les dents,

Qui grince aux gens et se joue sans tact,

Mais ce chaud bar que j’imagine accueillant

N’attire pourtant aucun client.

Que sert-on dans ces crânes en tasse ?

Des sons ambiants, saoulant qui s’exalte.

Concertons de ses tables basses

Aux bois criant sous le poids du malt…

Sous le pepper and salt…

Toit forant et père forçant, soupirant tout en t’affolant

De leurs mordonnants chant, dictant à la rue prompt

Quoi faire et où et pourquoi comment avant l’eau tombant.

J’adore les enfants qui de leur voix n’ont d’ose que les non.

Serait-ce la morgue ici en cendre ?

Brûler par la mort et les cadavres dansants,

Pris à la gorge parmi décembre.

Bâtisse en feu qu’on ratisse la rue et ses passants

Comme le font ces sans-argent.

Au coin là voyez ce jeune garçon,

Pas si malin, qui se lâche et engorgé.

C’est son foie las qu’il vend pour de bon

Car ce matin non il n’acheta pas son bourbon

Mais le vomis plutôt partout sur le béton.

Du sable pleins les yeux comme on s’hâble envieux,

C’est le désert autours qui cherche à nous enfermer.

La ville se plaint du mieux alors qu’on s’arbre en vieux

Racinant nos non vautours qui nous lèches s’affirmer.

J’adore les enfants qui de leurs vie se dosent les yeux.

Modifié par uıʌǝʞ
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Pour Kevin à l'envers:

Quand je discute poésie avec des amis, j'utilise souvent un système "ça rentre"/"ça rentre pas" pour juger un poème. Comme c'est beaucoup une question de sensations, je vais prévilégier cette méthode ici.

"Ça rentre pas"

1- Les rimes.

Je trouve qu'un poème en rime, surtout à notre époque, perd beaucoup de senti. Cela arrive souvent parce que quelques rimes sont forcées. On sent que quelque chose est tordu, pas tout à fait ça, enfin, que "ça rentre pas" nécessairement.

De leurs mordonnants chant, dictant à la rue prompt

[...]

J’adore les enfants qui de leur voix n’ont d’ose que les non.

Ici, par exemple, le mot "rue" est féminin et l'adjectif est masculin. Je ne sais pas si c'est pour forcer la rime en "on", mais on voit que c'est un peu maladroit.

C’est son foie las qu’il vend pour de bon

Car ce matin non il n’acheta pas son bourbon

Mais le vomis plutôt partout sur le béton.

Je trouve ce segment plutôt maladroit quant au vocabulaire.

2- Cohérence du style.

Du sable pleins les yeux comme on s’hâble envieux,

C’est le désert autours qui cherche à nous enfermer.

La ville se plaint du mieux alors qu’on s’arbre en vieux

Racinant nos non vautours qui nous lèches s’affirmer.

J'aime cette strophe, mais son style en jeux de langage crée une incohérence avec le reste du texte. Je crois qu'il faudrait que le poème soit entièrement écrit dans ce style ou pas du tout. Peut-être pourrais-tu utiliser cette inspiration pour un second poème. En tout cas, j'apprécie beaucoup "lèches s'affirmer" (qui devrait être écrit "lèchent s'affirmer") en lien avec les vautours, non vautours.

"Ça rentre"

1- Des vers forts.

Je marche doux, lent, ici ailleurs et à contre vent,

J'enlèverais le "et", mais c'est très lyrique.

J’adore les enfants qui de leurs vie se dosent les yeux.

Très bon! Et encore plus que c'est un peu la phrase de rappel dans lepoème.

2- La métaphore filée.

Il y a la ville, certes, mais aussi les sons. Un champ (chant!) lexical des sons donne une touche de maîtrise de vocabulaire plus grande. C'est bon. Ce champ s'estompe cependant un peu vers la fin et, dans de futures corrections, je verrais d'un bon oeil une attention particulière aux mots qui rapellent un environnement sonore. Ce procédé renforce l'ambiance d'un poème.

Voilà,

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Quand vient le temps de mourir.

Le vent me souffle à l'oreille.

Ma dernière heure est venue.

Je me tiens debout, pareille

À un million de souvenirs vécus.

Soyez sûrs mes amis

Qu'aucun drame n'est survenu.

Je suis arrivée par folie

Aux soupirs des sentiers battus.

Derrière les ronces sales,

J'imagine un firmament.

Sur le dos, je m'installe

Me remémorant mes tourments.

Ô gente demoiselle

J'en appelle à une sauvage loi.

Comme une gazelle,

Chassez-moi.

Brisez-moi les eaux

Que je ne sente plus mon poids.

Brisez-moi les os

Qu'il ne me reste que l'effroi.

Je m'incline devant Votre

Grandeur.

Je pleure devant Votre

Ardeur.

À m'arracher les entrailles

Pour les donner aux autres.

Sur Votre fourche, je m'empaille

Pour que mon âme soit Vôtre.

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(modifié)

Docteur G:

J'apprécie beaucoup, (et pour Dahut pour l'autre texte aussi, mais j'y reviendrai plus tard à celui là, ça et au critique musical qui ont été fait pour mon projet aussi, etc.).

Je suis d'accord avec toi sur tout, je crois. Le texte est encore pas mal à l'état de brouillon, à la base j'avais le thème de la ville - je voulais tout simplement décrire un décor sordide et muet, où l'est gens auraient trop la chiasse de communiquer par peur du "de quoi aura-t-on l'air?" laissant constamment un drôle de murmure léger dans les rues, mais comme d'habitude j'ai explosé et je me suis éloigné du sujet initiale...

Y'a encore quelques trace

La vie humaine se déverse en une pluie d’anecdote

Sur la ville en peine qui m’offre ses chants.

Toit forant et père forçant, soupirant tout en t’affolant

De leurs mordonnants chant, dictant à la rue prompt

Quoi faire et où et pourquoi comment avant l’eau tombant.

Mais je pense que pour l'instant, ça ne se remarque pas assez.

Au final, ce que j'en retire, c'est que je devrais supprimer et réécrire carrément ces deux strophes là:

Serait-ce la morgue ici en cendre ?

Brûler par la mort et les cadavres dansants,

Pris à la gorge parmi décembre.

Bâtisse en feu qu’on ratisse la rue et ses passants

Comme le font ces sans-argent.

Au coin là voyez ce jeune garçon,

Pas si malin, qui se lâche et engorgé.

C’est son foie las qu’il vend pour de bon

Car ce matin non il n’acheta pas son bourbon

Mais le vomis plutôt partout sur le béton.

...qui finalement n'ont aucun rapport?

Et effectivement réécrire celui là:

Toit forant et père forçant, soupirant tout en t’affolant

De leurs mordonnants chant, dictant à la rue prompt

Quoi faire et où et pourquoi comment avant l’eau tombant.

J’adore les enfants qui de leur voix n’ont d’ose que les non.

Et en profiter peut être pour retrouver l'idée original. M'enfin, je vous reviens la dessus.

Modifié par uıʌǝʞ
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  • 2 semaines plus tard...

Voici un des miens ;

Lésion

 

La chair mâchée coule sur le papier,

Des flots sanglants aux lettres inachevées,

Le poète s'érode avec ses mots,

Incapable de voler bien haut.

 

Une fois la page tournée,

Seuls les souvenirs perdurent,

Entassés dans l'oubli,

Jusqu'à pourrir de solitude.

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Je ne suis vraiment pas une pro.. vraiment pas.. mais j'écris dans mes temps perdu!..

Tombez du ciel doucement

Les ailes emportées par le vent

Un brouillard de lumière

Submergé par l’horizon de l’enfer

Les étincelles faiblissent

Et les étoiles se balancent

Leurs lueurs sont bientôt mortes

La pluie tombe d’en haut

S’écrasants sur leurs têtes

Pour laisser de terribles maux

Plongé sous les lits

De la maladie infinie

Le noir crible des flèches

Leurs lueurs sont mortes

Mille et mille cris sortent

De leurs bouches

Terrorisant la vie

Et le paradis

Leur souffrance vole au milieu

Des cieux mystérieux

Fuyez, êtres mélancoliques

Dans un autre paradis

Sauvé le parfum de la vie

Et votre soupir fatidique

Arrive bientôt les flammes

Elles vont trancher vos âmes

Soufflez sur votre passage

Effacez, détruisez les pages

Fuyez dans un nouvel univers

Ici tout va devenir enfer

Allez, anges aux cœurs brisés

Caché au creux des vallées

Le dos en sang posé sur les rochers

Le soleil éclaire vos rêves troublés

Les yeux dans le vide du gouffre

L’eau se disperse de votre ventre

Le bruit de vos cris s’envole

Et l’amertume reste seule

Allez, blanches colombes exilées

Réveillez vous, sortez de la vallée

Revenez en vie

Ne versez pas l’oubli

Les rêves ne sont pas abolis

Ne vous laissez pas ensevelir

Par les nuages sans fin

Ils vous restent encore du chemin

Ne versez pas l’éternel silence

Que les étoiles se relancent

Ô anges qui sont dans l’oubli

Redonnez nous la joie de la vie

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Lettre d'amour à mon ex-copine.

Les champs du choeur.

L'hymne douce du sang chaud.

Les sons de l'amour.

Ils se propagent.

Ravivent les prairies de mes muscles et de mes chairs.

C'est une musique d'agrume.

Qui rythme les jours de mes nuits.

Mon essence est sans ciel.

Sans limite.

Une ressource inestimable.

Que mes mouvements savourent à la goutte.

Je suis assoiffé des courants de ton sourire.

Des rivières du regard que tu me portes.

Naufragées de tes caresses.

Je vogue sur les champs calmes des mélodies de ton chœur.

Les fleurs.

Les fleurs.

Les pétales.

Celles qui couvrent ton derme de soie.

Elles, toutes, fleurissent au soleil comme dans la nuit.

Un piège éternel de plaisir et de douceur.

Mon âme y glisse voluptueusement.

Les hectares de ta peau somptueuse m'enivre sans cesse.

Et dès vallées magnifiques de tes hanches plane un arôme sensuel.

Une brise qui me parfume d'amour et de passion.

Une fine dentelle merveilleuse fleurit ton buste, laissant place, dans la valse de tes cheveux nuit, au éclat d'étoile que renferme tes yeux précieux.

Puis les fleurs de ton sourire chantent la joie.

Et je t'aime.

Toujours.

Puis encore.

Et encore.

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Lol. Salut Olivier!

____

Une autre lettre d'amour.

Maintenant que c'est fini, vaut mieux d'être nostalgique.

La flore.

Les roses sont rouges.

Et les violettes sont mortes.

Dénué de leur jupes.

Elles gisent paisible sur l'herbe.

Les roses sont cadeaux.

Et les violettes couvertures.

D'un lit entier j'en ai construit.

Au milliers des robes dérobés.

Pour y reposé au mieux de son égale.

Ton corps.

Gouffre de velours.

Tanière fraiche de ton âme.

Tout ce salon fleuris.

Tu l'auras deviné.

N'est.

Mais pourtant, il m'est accessible.

Tout cette flore.

C'est mon souvenir.

Des vents qui transportent ton odeur.

Et des frissons qui applaudissent tes baisers.

Les roses sont rouge.

Les violettes sont bleu.

Mon plaisir

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