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Bouillon de culture littéraire


Déchet(s) recommandé(s)

C'est que je m'attendais surtout à avoir une réponse du genre:

"Je crois que malgré le fait qu'il ne donne pas de détails, ou d'explications, ses connaissances de la science font en sorte qu'il sait créer un univers (ou des univers) futuristes crédibles pour les amateurs de Hard Science qui se trouvent à eux-mêmes remplir les trous laissés par Asimov, a leur plus grand plaisir."

Mais comme je n'en ai jamais lu, je peux pas vraiment dire ça moi-même.

Les descriptions techniques d'Asimov laisse croire en effet qu'il en maîtrise bien la science, mais elles ouvrent surtout des perspectives juste assez intéressantes pour ne pas être complètement dénaturées de leurs ancrages dans le réel, tout en laissant rêver le commun des mortels face à de tels perspectives. L'exactitude n'est pas de son oeuvre ; il arrive à nous accrocher en restant juste assez vague et à partir de là, tout est possible.

Pour donner un exemple, je considère Jules Verne plus "savant" dans ses descriptions que peut l'être Asimov. En lisant l'Île mystérieuse, on peut en apprendre sur les plantes, les espèces de poissons, la provenance et l'utilité de certains éléments chimiques. Dans Asimov, on apprend surtout à contempler la nature humaine par extrapolation.

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  • 1 mois plus tard...

Je termine en ce moment, The Hobbit, en prévision de vendredi, jour où enfin, j'irai voir le film que je veux voir depuis 10 ans. J'ai commencé La Vérité sur l'affaire Harry Quebert de Joel Dicker.

Le roman a gagné beaucoup de prix et j'en ai entendu que du bon.

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Depuis que j'ai une liseuse électronique, je ne compte plus les heures que je passe à lire. Il va me rester Une place à prendre de Rowling, ce après quoi, je vais me tapper les romans suivants :

- Le germinal (Zola)

- Le Horla (je l'ai lu quand j'avais 15 ans. Bien hâte de le relire) (Maupassant)

- L'attrape-Coeur (J.D. Salinger)

- Le nom de la Rose (Umberto Eco)

- Écume des jours (Le roman de Vian qui a marqué mon adolescence).

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Je viens de terminer le livre le plus difficile de ma misérable existence:

Les Bienveillantes de Jonathan Littell.

Le genre de livre que l'on croit abandonner dans les deux cent premières pages, qui demande un véritable travail de lecture, qui est parfois lourd, désagréable, foisonnant de détails en apparence inutiles... Tous les grades allemands sont donnés tels quels, alors facile de se perdre dans les Stabsgefreiter, les Unterfeldwebel et les Obersturmbannführer. Beaucoup de passages d'un ennui mortel sur les déplacements du personnage, beaucoup de diarrhées, on n'a l'impression de ne jamais en finir.

Mais...

Quel chef-d'oeuvre. C'est à peu près impossible de le nier. Au travers des lourdeurs se trouvent des passages sublimes, des images puissantes et des situations qui restent gravées dans la mémoire. Les sections entièrement fictives du roman, qui décrivent par exemple la vie incestueuse du protagoniste, ses névroses profondes, sa vie de famille, c'est du bonbon. Certaines intrigues paraissent moyennement plausibles mais demeurent accrocheuses. Plein de personnages hauts en couleurs, des idées originales s'entrechoquent à des lieux communs sur le régime nazi. La dernière scène est sublime, et le titre y prend tout son sens.

Ça fait du bien de voir qu'on publie encore des livres d'une telle envergure.

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C'est vraiment hors-norme.

Gallimard a décidé de le publier parce que... tu lis ça et tu peux juste pas faire autrement. C'est comme recevoir Guerre et Paix sur sa table. C'est aussi un des rares cas où l'auteur a fait plus d'argent que l'éditeur. Il y a eu un buzz tellement gros qu'il a vendu plus de 700 000 copies du grand format... Il s'est mis riche avec ça. Mais oublie ça, il s'est brûlé comme écrivain, il pourra jamais surpasser ça.

Le plus drôle c'est que malgré toutes les copies vendues peu de journalistes et de critiques se sont véritablement rendus au bout du livre. Je regardais des tables rondes où ils en parlaient et tout le monde avait l'air de dire que c'était un chef-d'oeuvre mais en avouant avoir sauté des grands bouts ou fermé avant la fin...

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  • 3 semaines plus tard...

J'ai entamé puis achevé ma lecture de Fahrenheit 451 hier. C'est la pire dystopie que j'aie lue (les autres étant 1984 et Le Meilleur des Mondes). La thématique est peu développée, les personnages ridicules et l'histoire peu invitante. Si au moins c'était mieux écrit...

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J'ai arrêté de lire, 40 pages avant la fin, The catcher in the rye (VO). Bon dieu que c'est mauvais. J'hais le personnage principal, y'a pratiquement rien qui se passe, je sais pas pourquoi ça marqué une génération. C'est mauvais du début à la fin. Bref, avec ce que les gens disaient, je m'attendais à être enivré, emporté, intéressé, mais non, déçu tout le long. J'ai même pas le coeur de terminer le livre.

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J'ai arrêté de lire, 40 pages avant la fin, The catcher in the rye (VO). Bon dieu que c'est mauvais. J'hais le personnage principal, y'a pratiquement rien qui se passe, je sais pas pourquoi ça marqué une génération. C'est mauvais du début à la fin. Bref, avec ce que les gens disaient, je m'attendais à être enivré, emporté, intéressé, mais non, déçu tout le long. J'ai même pas le coeur de terminer le livre.

T'as peut-être pas assez de profondeur pour un roman psychologique?

Ça n'a pas juste marqué une génération. Ça continue de vendre un quart de million de copies par année juste aux États depuis 60 ans.

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Je sourcille à chaque fois que quelqu'un argumente qu'il n'y a pas d'action dans un roman. Pourquoi faudrait-il qu'il y ait de l'action? Est-ce vraiment l'action qui constitue l'élément le plus intéressant d'un roman, ou même d'une lecture en général?

Pour moi, la réponse a toujours été non. C'est pourquoi la presque totalité de mes lectures volontaires, au cours de ma vie, n'ont rien eu à voir avec des récits, et n'ont contenu aucunes péripéties.

Néanmoins, j'ai lu une certaine quantité de romans et quand j'ai été intéressé par la lecture en cours, ça toujours été parce que l'auteur a su exciter mes neurones d'une manière ou d'une autre. De ce point de vue là, les péripéties sont un peu plates en général. Elles servent plus souvent de support à ce qui est véritablement intéressant. Le développement psychologique des personnages, mentionné par Humbert, est un bon candidat, mais beaucoup d'autres aspects peuvent aussi soutenir notre intérêt.

Modifié par 1000+
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T'es pas quelqu'un de très futé hein?

À la limite, tu aurais parfaitement le droit de ne pas apprécier le roman. Mais c'est l'arrogance et le manque de nuance dont tu fais preuve qui révèlent ta stupidité profonde. C'est pas pour rien qu'une oeuvre transforme des générations. Au lieu d'avoir l'humilité d'admettre que ça t'a échappé, tu proclames haut et fort que c'est de la marde.

Quand t'auras ne serait-ce que le centième du talent de Salinger tu pourras venir nous dire que ce qu'il écrit est "mauvais". T'es qui pour poser ce genre de jugement?

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C'est un beau commentaire de merde que tu viens de nous pondre Humbert Humbert. Automatiquement, si quelqu'un n'aime pas quelque chose, c'est qu'il n'en saisit pas le sens, qu'il n'est pas assez futé pour comprendre le désir de l'auteur, etc... Non, tout simplement, parce que l'oeuvre, que ce soit un film, un roman ou autre, ne le stimule pas, ne l'intéresse pas, ne le touche pas. Ton argument de merde comme quoi ce livre se vends à des millions de copies chaque année ne me charme pas, et ne m'intéresse pas. Beaucoup de chose sont vendus chaque année à des millions de copies, ça ne veut pas dire que c'est nécéssairement bon. Je m'attendais à une grande oeuvre, il y en a été tout autre, point final, pourquoi revenir là-dessus. Ça t'insulte que je dise que j'ai trouvé ça mauvais ? Tant mieux pour les gens qui ont eu la délicatesse d'apprécier l'oeuvre, moi, je l'ai profondément détesté, voilà tout.

Qui es-tu pour oser me dire que je suis trop idiot pour avoir saisi l'essence de ce bouquin.

Et toi, qui es-tu pour poser des jugements? Tu viens ici chaque jour, ou presque, nous parler des incroyables romans que tu lis et auquel tu appose ton point de vue et ta compréhension de l'oeuvre. Tu penses nous intéresser lorsque tu postes des critiques personnelles de films italiens ? Des films qui ont tellement marqués ta petite personne que tu dois indiquer aux gens que ces films sont des films de qualités, marqués par l'ingéniosité du réalisateur, par la finesse des dialogues, la robustesse de la photographie et patati et patata.

Je te retourne la pareille, lorsque tu auras écrit un roman, réalisé un film ou réussi quelque chose d'artistique, tu viendras commenter ce qui est bon et mauvais.

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Beaucoup de chose sont vendus chaque année à des millions de copies, ça ne veut pas dire que c'est nécéssairement bon. Je m'attendais à une grande oeuvre

Je crois que l'argumentaire d'Humbert ne se basait pas sur les ventes millionnaires du livre,

mais plutôt sur son impact qu'il a eu, qu'il a toujours.

Et qui est indiscutable aujourd'hui.

Ton argument millions de copies égalent pas nécessairement bon pourrait tenir

si on parlait d'un cd de BON JOVI;

on parle ici d'un chef d'oeuvre qui continuera de traverser les époques

et qui n'a plus aucune preuve à faire.

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Premièrement, tu n'es clairement pas mon public cible quand je donne mes impressions de lecture ou de visionnement. J'aime lire les impressions des autres sur les films et les livres (quand elles sont moindrement étayées) alors je prends pour acquis qu'il existe d'autres membres comme moi qui aiment découvrir de nouvelles choses. Si ça te rejoint pas, je m'en calice pas mal. C'est un forum de discussion ici, pas un forum de one liners.

Je me répète puisque manifestement tes aptitudes de lecture sont déficientes:

À la limite, tu aurais parfaitement le droit de ne pas apprécier le roman. Mais c'est l'arrogance et le manque de nuance dont tu fais preuve qui révèlent ta stupidité profonde. C'est pas pour rien qu'une oeuvre transforme des générations. Au lieu d'avoir l'humilité d'admettre que ça t'a échappé, tu proclames haut et fort que c'est de la marde.

C'est ça qui te fait avoir l'air d'un épais, à mon humble avis. Et l'argument du nombre ne visait pas à dire "c'est bon parce que les autres aiment ça". Quand on est face à une oeuvre littéraire aussi importante, étudiée depuis des décennies, reconnues comme phare par le public et les spécialistes, on peut au moins avoir l'humilité de ne pas affirmer haut et fort que c'est mauvais. Surtout, comme tu l'as écrit, "mauvais du début à la fin", alors que tu n'as même pas lu les 40 dernières pages. Lol.

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Les Armes Secrètes de Julio Cortazar.

Rythme sans freins et phrases saccadées, j'adore sa plume descriptive très concise; surtout sensorielle. J'ai trouvé le thème de ses nouvelles : le rêve, très bien exploité. J'suis loin d'être spécialiste de littérature, mais la narration m,a beaucoup fait penser à Baricco. Est-ce typique de la littérature latine (genre Espagne Portugal Italie) ? J'ai surtout lu dans ma vie de la littérature française ou germanique., donc simple constatation.

... Mais bref 5 nouvelles, une lecture facile, mais un très bon moment pour ma part.

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Quand on est face à une oeuvre littéraire aussi importante, étudiée depuis des décennies, reconnues comme phare par le public et les spécialistes, on peut au moins avoir l'humilité de ne pas affirmer haut et fort que c'est mauvais. Surtout, comme tu l'as écrit, "mauvais du début à la fin", alors que tu n'as même pas lu les 40 dernières pages. Lol.

J'ai l'humilité de dire que c'était de la merde. Peu importe ce que des millions de personnes ont pensés de cette oeuvre, elle reste à mes yeux hautement décevante. Voilà tout. S'ils l'ont appréciés, je les envie, car moi, non, je ne l'ai pas apprécié, simplement.

De plus, je comprends pas pourquoi tu tiens autant à défendre le roman de Salinger. Tu vas me faire à croire que y'a pas des romans que les gens encensaient et qu'après les avoir lu, tu t'es pas dit : Ouin, beaucoup de fla fla pour rien, au fond. Même chose avec des films acclamés qui te font dire un simple bof ou un "aurait pu être mieux"

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J'aime pas Psycho, je trouve ça overrated à fond, mais j'irais jamais dire que c'est de la marde. Y'a une nuance à faire. Tu peux reconnaître les qualités d'une oeuvre sans l'apprécier. Ton commentaire se limite à une appréciation pure et simple du livre... ce qui serait correct si t'avais pas la prétention de dire "le monde capote pour rien, c'est pas si hot". Y'a une différence entre apprécier quelque chose ou non et en faire implicitement le procès. En fait, dans ton cas, tu donnes trop d'importance à "l'opinion". Ça se voit dans les accusations que tu lances à Humbert.

Pour un gars qui a étudié brièvement en art, ta vision de la chose est pas mal dichotomique: "bon/mauvais". Ça va plus loin que ça, surtout dans le cas d'un livre comme Catcher in the Rye.

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