Pingshifu 3 février 2011 Partager 3 février 2011 Je lis la Trilogie New Yorkaise de Paul Auster. Trippant. Le gars a vraiment un fétiche pour le langage, le sens, les détectives privés et New York, bien sûr. Je venais juste de terminer Brooklin Follies, du même auteur, ça donne le goût de continuer à lire son oeuvre. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Teuehikan 3 février 2011 Partager 3 février 2011 Je viens de terminer Le Procès de Kafka ceci pour ajouter à ma culture personnelle. J'ai entamé celui-ci. Étant personnellement père de petits garçons j'angoisse à chaque paragraphe de ce roman. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Pingshifu 3 février 2011 Partager 3 février 2011 (modifié) Étant personnellement père de petits garçons j'angoisse à chaque paragraphe de ce roman. C'est dur lire quelque chose concernant les enfants quand on en a... quelque chose qui leur fait du mal on s'entend. Moi c'est Gone Baby Gone de Dennis Lehane qui m'a fait freaker... J'ai deux petites filles. Modifié 3 février 2011 par Pingshifu Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
mangemaraie 5 février 2011 Partager 5 février 2011 J'ai pas pu résister à m'acheter le dernier ouvrage de Catherine Mavrikakis, L'éternité en accéléré, que je lis en même temps que le Chiendent de Queneau. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Chicken of the infinite 5 février 2011 Partager 5 février 2011 J'ai pas pu résister à m'acheter le dernier ouvrage de Catherine Mavrikakis, L'éternité en accéléré, que je lis en même temps que le Chiendent de Queneau.Je ne sais pas pourquoi, mais chaque fois que je te lis, j'en perd presque ma paire de yeux tellement elle lève au ciel dans un grand élan d'exaspération. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Humbert Humbert 6 février 2011 Partager 6 février 2011 Je ne saurais trop déconseiller la lecture de Bouvard et Pécuchet de Flaubert.Un style sans vie, une construction volontairement répétitive mais tout de même ennuyante, des personnages très peu intéressants, aucune intrigue; bref, en venir à bout est un chemin de Compostelle. La démarche de Flaubert (critique de l'ensemble des savoirs du 19ième) est valable en théorie mais s'effrite lorsque réalisée.Flaubert est mort avant de terminer le dernier chapitre... sans doute d'ennui. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Chicken of the infinite 6 février 2011 Partager 6 février 2011 André Breton - Nadja Il s'agit d'une autobiographie sur un fragment de la vie de l'auteur. Nous faisons une entrée en matière très lourde dans un questionnement sur la nature de l'être qu'est Breton, questionnement qui survient normalement chez une personne qui vit des sentiments amoureux. Très empreint de torture et de douleur, la symbolique est plus qu'intéressante. Il nous fait ensuite part de ses fréquentations artistiques assez ennuyantes et des lieux où il erre. Entre ensuite en jeu Nadja (nom inventé pour le bien du roman). Il est à savoir que c'est la demoiselle qui lui a demandé d'écrire un roman sur elle. La jeune femme est très spéciale et a une imagination hors du commun. Se côtoie dans ce roman le génie et la folie d'une schizophrène avec l'âme d'un agneau. J'ai été très émue. Il est à noter que j'aurais aimé avoir plus de détails sur les vêtements et les moeurs des personnages, leurs relations, plus d'anecdotes, bref, j'aurais aimé que le livre soit plus long. LA BEAUTÉ SERA CONVULSIVE OU NE SERA PAS. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Porthos 6 février 2011 Partager 6 février 2011 Avec ce l apostrophe, ça marche moins.***«La beauté sera convulsive ou ne sera pas.» 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Chicken of the infinite 6 février 2011 Partager 6 février 2011 René Gingras - SyncopeJe ne suis pas une habituée du théâtre, mais il faut dire que d'en lire me donne envie de m'intéresser plus au genre.La pièce prend lieu dans un loft où toute l'action se déroule. Le mélodrame n'est composée que de trois personnages. Cette pièce fut originalement présentée le 7 janvier 1983 à la salle Fred-Barry.Disons d'abord et avant tout que l'on survole tout au long d'une manière détournée la thématique de l'homosexualité. Je qualifierais cela de normal puisque ce thème était émergeant dans les arts dans ces années au Québec. On pourrait citer en exemple la pièce Seul avec Claude qui a été aussi interprétée au cinéma avec Roy Dupuis dans le premier rôle.Sont mis en jeu trois personnages masculins issus de trois générations différentes: Pit (30 ans), Bacon (50 ans), François (19 ans). Le protagoniste (Pit) est placé dans une situation de stagnation que lui confère son âge, sa désillusion, son ambivalence entre la science et les arts, une vie morne d'homosexuel refoulé. L'entrée en jeu de François, un jeune punk à la vie déchue, au tempérament un peu "spécial" vient bouleverser son quotidien. Bacon incarne la sagesse, l'âge et la réussite.Trois jours de chimie du mélange de ces personnages mènera à une débandade, qui ne se termine pas réellement, qui laisse le spectateur dramatiser et se questionner. Il est soulevé dans la préface la théorie comme quoi les personnages de François et de Bacon seraient en fait des parties de Pit lui-même avec lesquelles il devrait lutter. Selon le déroulement des choses, la théorie est intéressante et permettrait une relecture logique. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Chicken of the infinite 7 février 2011 Partager 7 février 2011 Shakespeare - Le songe d'une nuit d'étéFaisant partie de ma liste, je me suis lancée dans cette lecture à la suite de Syncope étant donné que j'étais déjà dans le domaine du théâtre. Je me suis décidée à lire cette oeuvre pour la simple et bonne raison que je trouvais que ça manquait à ma culture. Je me suis donné ça comme devoir. Le nombre de fois où j'ai vu des références à cette pièce est incalculable. Je voulais aller sonder les lieux.Je souhaite d'abord dire que ce n'est pas très profond comme pièce. Cette comédie à été écrite entre 1594 et 1595. Ça se passe à l'époque des Grecs (Je trouve ennuyante la fascination qu'avaient les "artistes" de la renaissance pour cette époque). La lecture fut un bon divertissement. Pour être franche j'avais l'impression de regarder un roman-savon à la télévision. Histoires d'amour complexes, trahison, jalousie, péripéties surprenantes, etc. Il est évident que cela a été écrit pour le petit peuple (bourgeois bien emmerdants). Ça cadrait bien avec la mode du temps et ça donne dans le très léger. Tout cela est, bien entendu, teinté de la plus mauvaise prose et poésie qui me fut donné de lire. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ninchat 7 février 2011 Partager 7 février 2011 André Breton - Nadja Il s'agit d'une autobiographie sur un fragment de la vie de l'auteur. Nous faisons une entrée en matière très lourde dans un questionnement sur la nature de l'être qu'est Breton, questionnement qui survient normalement chez une personne qui vit des sentiments amoureux. Très empreint de torture et de douleur, la symbolique est plus qu'intéressante. Il nous fait ensuite part de ses fréquentations artistiques assez ennuyantes et des lieux où il erre. Entre ensuite en jeu Nadja (nom inventé pour le bien du roman). Il est à savoir que c'est la demoiselle qui lui a demandé d'écrire un roman sur elle. La jeune femme est très spéciale et a une imagination hors du commun. Se côtoie dans ce roman le génie et la folie d'une schizophrène avec l'âme d'un agneau. J'ai été très émue. Il est à noter que j'aurais aimé avoir plus de détails sur les vêtements et les moeurs des personnages, leurs relations, plus d'anecdotes, bref, j'aurais aimé que le livre soit plus long. LA BEAUTÉ SERA CONVULSIVE OU NE SERA PAS. Je suis bien heureuse que tu aies aimé cette lecture. Je me félicite de te l'avoir conseillée! Pour ma part, je me perds dans la lecture de multiples articles sur la littérature amérindienne.. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
The Eternal 7 février 2011 Partager 7 février 2011 Ceci. 404 pages d'infos et de détails sur le background de la série. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ninchat 7 février 2011 Partager 7 février 2011 Ça parle de toutes les références à Star Wars ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Teuehikan 7 février 2011 Partager 7 février 2011 Je viens de terminer Le Procès de Kafka ceci pour ajouter à ma culture personnelle. J'ai entamé celui-ci. Étant personnellement père de petits garçons j'angoisse à chaque paragraphe de ce roman. J'ai terminé ça lecture cette fin de semaine et quoi dire? Ce livre entre dans la catégorie de ceux qu'on n'oubliera jamais. Au delà du plaisir de suivre une histoire, il vous bouleverse l'intérieur en jouant avec vos tripes. Le style est aussi simple que le monde qui entourent les personnages du roman. Il m'a tellement pris les entrailles que j'ai resté sur ma faim à la fin. Cette ''déception'' tire certainement plus sa source du doute que j'ai de ne pas revivre une tel expérience littéraire qu'autre chose. J'entame un nouveau roman, Death's head de David Gunn, et je me retrouve dans le déchirement de devoir me ''vider'' des sentiments issus de The Road sans quoi je ne pourrais apprécier mes futures lectures à leur juste valeur. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Otto Von Bismarck 7 février 2011 Partager 7 février 2011 Qu'y avez-vous trouvé d'aussi puissant précisément? Concernant votre peur de ne jamais plus expérimenter d'aussi puissantes pérégrinations en terain romanesque, il n'y a pas de quoi s'inquiéter. Le monde littéraire est vaste, très vaste. Presque trop. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Teuehikan 7 février 2011 Partager 7 février 2011 Qu'y avez-vous trouvé d'aussi puissant précisément? Concernant votre peur de ne jamais plus expérimenter d'aussi puissantes pérégrinations en terain romanesque, il n'y a pas de quoi s'inquiéter. Le monde littéraire est vaste, très vaste. Presque trop.Ce qu'il y a de différent dans celui-ci c'est la simplicité de son style qui est diamétralement opposé aux différents sentiments qu'ils génèrent.Ce n'est pas un texte ''intelligent'' ou très recherché. Il est juste puissant au niveau émotion. C'est de l'émotion en mots.C'est cette puissance émotive que je n'ai jamais retrouvé ailleurs et que je ne pense pas retrouvé bientôt.Il est clair que l'environnement et le sujet du livre accentuent fortement l'apport émotionnel, les environnements post-apocalyptiques me passionnent et l'histoire qui tourne autour d'une relation père-fils. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
The Eternal 8 février 2011 Partager 8 février 2011 (modifié) Ça parle de toutes les références à Star Wars ?J'ai pas beaucoup avancé mais à la biographie d'Aaron t'a une image du Faucon Millennium en jouet. Modifié 8 février 2011 par The Eternal Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
MackBlack 8 février 2011 Partager 8 février 2011 À l’aube de la vingtaine, Noah, Joyce et un narrateur non identifié quittent leur lieu de naissance pour entamer une longue migration. Fraîchement débarqués à Montréal, ils tentent de prendre leur vie en main, malgré les erreurs de parcours, les amours défectueuses et leurs arbres généalogiques tordus. Ils se croient seuls; pourtant, leurs trajectoires ne cessent de se croiser, laissant entrevoir une incontrôlable symétrie au sein de leurs existences.Nicolas Dickner aime enchevêtrer les récits et les images avec une minutie qui frôle parfois celle d’un zoologue fêlé. Dans Nikolski, il prend un malin plaisir à rassembler des archéologues vidangeurs, des flibustiers de tous poils, des serpents de mer, plusieurs grands thons rouges, des victimes du mal de terre, un scaphandrier analphabète, un Commodore 64, d’innombrables bureaux de poste et un mystérieux livre sans couverture. Un récit pluvieux, où l’on boit beaucoup de thé et de rhum bon marché. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Chicken of the infinite 10 février 2011 Partager 10 février 2011 Boileau-Narcejac - Terminus Encore un excellent suspense issu de la collaboration Boileau-Narcejac. Au menu; la même thématique que dans Sueurs Froides: la femme traître menant une double vie. Un crescendo de péripéties nous tient en haleine et nous titille de questionnements jusqu'à ce que l'histoire culmine et se solde par un meurtre sordide. C'est exactement le même pattern que Sueurs Froides. Très divertissant. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Pingshifu 10 février 2011 Partager 10 février 2011 Milan Kundera. La plaisanterie. Ce gars-là à le génie de décrire puissamment les non-événements, le temps qui passe, le mal-être et l'inaction. Un point aussi pour la description de la Tchécoslovaquie socialiste de l'époque. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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