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Bouillon de culture littéraire


Déchet(s) recommandé(s)

Atala et René, j'avais eu à lire ça au cégep, ennuyant est le mot.

Sinon je lis présentement le théâtre de Maïakovski, je suis passé à date sur La Punaise et La Grande Lessive, deux satires de la société soviétique des années 1920. Maïakovski y écorche les bureaucrates tout en prévenant le public contre les dangers de la cristallisation de la révolution. Chef de file des futuristes, l'auteur de ces deux pièces joue entre présent incertain et futur communiste dans un style assez léger. Marrant.

Je me lance dans sa première pièce, Vladimir Maïakovski, assez courte et peut-être ensuite dans Le Mistère-Bouffe.

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Je lis ça

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Étant donné que je possède ma propre entreprise, il faut que je sache tout sur la sécurité du chantier. Je tente d'inculquer à mes hommes la sécurité au travail car je suis responsable en cas d'accident. La semaine dernière, j'ai du crissé dehors un gars, car il ne mettait jamais de harnais et de casque. Il va sûrement tenté de porter plainte contre moi mais j'ai raison selon la sécurité du travail. Fin de ma tranche de vie.

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Je lis les instructions de lavage de mes nouveaux vêtements. C'est pas mal, mais l'original est meilleur que la traduction.

[Je bois du Coke Zero et mon légendaire optimisme s'est joint à moi.]

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Terminé de lire trois pièces,

1. Le Mistère-Bouffe de Maïakovski, caricature de la révolution soviétique reprenant la fable de l'Arche de Noé en passant par l'Enfer, le Paradis pour finir vers cette terre promise communiste où les outils, les machines et même la nourriture se mettent à parler et à chanter. Portrait idyllique du début à la fin, pas la meilleure pièce de propagande qui m'ait été donnée à lire.

2. L'Opéra de Quat'Sous de Brecht, une pièce très délinquante, l'action se passe dans les bas-fonds d'un quartier londonnien où s'opposent la famille Peachum, qui gère l'association de mendiants de façon peu scrupuleuse (en assignant aux mendiants les endroits et la manière de quémander) et Mack-the-Knife, chef d'une petite bande de brigands, qui marie en cachette la fille de Peachum, ce que celui-ci ne pardonnera pas et qui amènera à la presque pendaison de Mac-the-Knife qui aura tout de même le dernier mot dans cette histoire: "Qu'est-ce que le cambriolage d'une banque, comparé à la fondation d'une banque?..."

Bref j'ai bien aimé et décidé de continuer dans Brecht avec,

3. La Décision, autre pièce de Brecht qui met en scène quatre agitateurs communistes envoyés dans une ville chinoise pour faire avancer la révolution. La pièce se déroule de la façon que les quatre agitateurs expliquent au Choeur de contrôle les raisons pour lesquelles ils ont supprimé leur jeune camarade. "Souvent il a fait ce qu'il fallait, quelques fois ce qu'il ne fallait pas, mais pour finir il a mis en danger le mouvement. Il voulait ce qu'il fallait et il faisait ce qu'il ne fallait pas."

Assez significative du siècle dernier, la pièce voit le jeune homme condamné accepter le châtiment de ses camarades pour avoir été trop impétueux.

"LE CHOEUR DE CONTRÔLE:

Continuez votre récit, notre sympathie

Vous est acquise.

Il n'était pas facile de faire ce qu'il fallait.

Ce n'est pas vous qui l'avez condamné, mais

La réalité."

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Fini ça:

(...)

Chateaubriand.

Je te tire mon galurin d'avoir réussi à finir un bouquin pareil, pour mézigue c'est un auteur que je classe dans le "vomitif". Tu m'diras, vu que je suis parti au refile à chaque fois que j'ai commencé à ligoter un de ses livres, je peux pas trop jauger l'oeuvre. Mais y'a pas, il me fait tarter, c'est viscéral.

Pour trancher avec ça, un des mes auteurs préférés, dont je me suis refais récemment: Kiss Kiss de Roald Dahl

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(Navré pour la taille de l'image, mais je voulais absolument l'édition que j'ai)

Alors ça j'aime, ça s'avale comme un verre de mousse et pis ça se recommande(!) itou. J'apprécie beaucoup son humour, son style simple et vulgaire (au sens de vulgaris) sans pour autant te laisser la pensarde en désarroi.

Pour rien gâcher, c'est fait de nouvelles assez courtes, ce qui fait de ce bouquin un parfait agglomérat pour tes fouilles.

Mon seul regret c'est de ne le connaître qu'en VF, je pense qu'en VO ça doit être délectable et instructif niveau langue.

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Et je le commence.

Je l'ai terminé.

Un roman court, au style limpide et simple, et qui ne prend aucun détour. Böll a rédigé cette oeuvre en réaction à ses propres expériences avec la presse à sensation, et on sent le venin couler d'entre les pages. Une notice au haut de la page de garde donne le ton:

L'action et les personnages de ce récit sont imaginaires. Si certaines pratiques journalistiques décrites dans ces pages offrent des ressemblances avec celles du journal Bild, ces ressemblances ne sont ni intentionnelles ni fortuites mais tout bonnement inévtables.

Katharina Blum, jeune femme indépendante et grandement estimée de ses collègues et amis, voit sa vie transformée lorsqu'elle entre en relation avec un criminel recherché. Ne pouvant mettre le grappin sur le fugitif, la presse s'attaque directement à son intégrité et se met à tisser une toile de mensonges et de salissage.

Je recommande ce roman cru, réaliste et concis à quiconque s'intéresse au sujet de la presse à scandale. Aucun des personnages n'est présenté sous un jour particulièrement élogieux; l'auteur se contente d'exposer les "faits", dans un style qui est en lui-même un brin journalistique sans jamais susciter l'ennui.

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Buddenbrooks: Verfall einer Familie - Thomas Mann. En allemand, et je ne le connais pas, ce qui signifie que ça va me prendre un moment et que je ne vais pas comprendre un paragraphe sur trois. Pour l'instant je m'en sors, je trouve ça plus simple que ce que j'ai lu d'autre dans cette langue, mais faut pas encore compter sur moi pour me rendre compte de la qualité littéraire, loin de là.

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  • 3 semaines plus tard...

Je termine Hocus Pocus de Kurt Vonnegut et je me suis lancé dans le Tractacus logico-mathematicus de Wittgenstein comme lectures libres.

Pour l'école, je commence Fictions de Borges que je devrais apprécier je crois.

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Je suis plutôt fan de livres scientifiques. Un de mes livres favoris est "l'univers dans un coquille de noix" de Stephen hawking ! Mais en ce moment, je suis des cours par correspondance à côté de mon travail à temps plein et je n'ai plus le temps d'en lire. Cela dit, ce n'est pas plus mal car je m'ouvre à la philo et la littérature. Hier, j'ai lu "Dom Juan" de Molière pour un de mes cours et aprés, ça parlait en français du 18eme dans ma tête :hein:

Modifié par Puliämmä
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Sueurs Froides (Pierre Boileau, Thomas Narcejac)

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Ce roman à l'origine intitulé D'entre les morts fut adapté au cinéma par Hitchcock en 1958 (sous le titre: Sueurs froides).

Je n'hésite pas à le dire, la lecture de ce roman était facile, captivante et je l'ai lu d'un trait. Tout le déroulement de l'intrigue était mystérieux et le style était intéressant et humble (sans trop de flaflas). Il y a en qui ont le tour de rendre un lectorat complètement fou. Le personnage principal quoique peu attachant nous embarque avec lui dans son obsession indécente dès la première floraison de celle-ci. Je me trémoussais dans mon lit et trépignais d'impatience tout au long de la lecture. Surtout vers la fin, je butais sur les mots en lisant avec peu de calme; JE VOULAIS SAVOIR.

Amateurs d'angoisse et de frissons, ceci pour vous.

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Dernièrement j'ai lu un livre plutôt interessant: "La secte des égoistes", de Eric-emmanuel Schmitt.

Voici le résumé du bouquin trouvé sur un site de vente:

Et si la vie n'était qu'un songe ? Et si les nuages, les oiseaux, la terre et les autres hommes n'étaient que visions de notre esprit ?

Un chercheur découvre par hasard l'existence d'un excentrique, Gaspard Languenhaert, qui soutint cette philosophie "égoïste" dans les salons du XVIIIe siècle, puis fonda une école à Montmartre où ses disciples répétaient avec lui qu'eux seuls existaient et que le monde n'était que leur fantasme. Intrigué, il abandonne ses travaux et part à la recherche de ce philosophe singulier dont une sorte de conspiration fait apparaître et disparaître les traces. Cette enquête va l'entraîner de Paris à Amsterdam, mais surtout au fond de lui-même, là où la raison se fait déraisonnable et les vertiges hallucinants.

Car si l'univers n'est qu'un rêve, chacun de nous en est l'auteur, donc Dieu. La logique devient folle et, pour s'y mesurer, il fallait le talent, l'audace et l'intelligence d'Eric-Emmanuel Schmitt, homme de théâtre dont la pièce, Le Visiteur, qui a triomphé aux "Molière", est en train de faire le tour du monde. Avec ce premier roman, il signe une oeuvre d'une rare modernité qui tout à la fois surprend, dérange et fascine.

Voilà ca présente un point de vu très intéressant sur l'égocentrisme des hommes et leur positionnement possible vis à vis de l'environnement qui les entoure.

Là je m'attaque aussi un livre regroupant de nombreux romans de Rabelais, j'étais curieux de lire c aje vous dirais ou pas si ca m'a plu.

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