Bouillon de culture littéraire

[Lint07]

[Milie Vanilli]

Je suis en train de lire L'élégance du hérisson de Muriel Barbery et je dois dire que j'ai beaucoup de difficulté à aimer pour l'instant. J'en suis au début, mais l'histoire de la jeune fille de 13 ans qui compte se suicider et foutre le feu à son appartement parce qu'il se trouve qu'elle est apparemment beaucoup plus intelligente que la normale et qu'elle en est consciente, ça m'assomme un peu. Chaque fois que je lis ses parties ou presque, je ne cesse de la traiter d'idiote mentalement. Bien que je hais me fier aux critiques populaires qui acclament ce roman, je vais lui laisser une chance. Une fois que j'ai débuté la lecture d'un roman, j'ai beaucoup de difficulté à le laisser tomber avant de l'avoir terminé.

J'ai reçu ce livre en cadeau de fête. J'ai lu environ 70 pages jusqu'à maintenant et j'adore ça. La petite de 13 ans est désagréable, c'est vrai, mais le fait que ça nous énerve montre que l'auteure rend bien ses personnages. J'aime ses réflexions, jusqu'à maintenant!

[Humbert Humbert]

J'ai lu:

"L'âge d'homme" de Michel Leiris. J'ai beaucoup aimé. Le narrateur/auteur me faisait penser à moi dans toute sa petite médiocrité bien misérable qui s'inscrit dans une série de comportements à la fois tristes et anodins. Et puis c'est très bien écrit, ça aide.

"Les lettres chinoises" de Ying Chen. Roman sous forme de lettres échangées entre deux amoureux séparés. Ça se laisse lire, mais c'est un peu trop simplet à mon goût. L'auteur essaie de donner dans le poétique sans trop convaincre. Rien de bien intéressant ne se passe et l'écriture n'est pas particulièrement jolie.

[homme privilégié]

L'Écume des jours, Boris Vian

J'ai entamé ma lecture du roman en me disant: "Wo, ça va être bon ça", puis je me suis ennuyé durant tout le déroulement pour finalement reprendre goût à la lecture au 2/3 de l'histoire, soit aux alentours des pages 200-230.

L'idée est originale, c'est de loin la meilleure histoire d'amour qu'il m'ait été donné de lire. Il y a aussi les quelques passages sanglants qui donnent de la saveur au roman. Le point fort de l'auteur, ici, vient de son aisance à écrire une histoire d'amour mêlant des personnages originaux et colorés, avec quelques scènes invraisemblables, voir surréalistes. J'ai fini le livre sur une bonne impression, et ce, même si je l'ai trouvé légèrement plat vers le milieu du récit.

edit: Je me relis et je me rends compte que j'ai de la difficulté à construire mes énoncés correctement.. wow.

edit 2: Ah et j'ai aussi lu la nouvelle de Francis Scott Fitzgerald qui lui a valu une adaptation au cinéma, soit "L'étrange histoire de Benjamin Button". C'est plate en tabarnak.

[Dionne]

Je lis présentement J'irai cracher sur vos tombes de Boris Vian.

Pour l'instant, il y a une réelle différence entre L'Écume des jours et ce roman.

[homme privilégié]

Sans donner de spoilers, peux-tu expliquer?

[Dionne]

Avec plaisir,

Alors que L'Écume des jours décrit une histoire d'amour des plus invraisemblables, avec un style remplit d'artifices et de tournures intéressantes, au contraire, dans J'irai cracher sur vos tombes, on retrouve un auteur qui raconte une histoire, qui n'arrivera probablement jamais selon moi, mais qui propose une bonne dose d'ironie, sans toutefois ressembler à L'Écume des jours. Son style est facilement repérable avec ses dialogues chocs et tout et tout mais on est loin du fantastique de l'Écume. Les coupures dans le temps sont également présentes.

Ce roman est très bien, mais je ne pense pas qu'il vienne me toucher autant que ses précédents romans. Néanmoins, je m'attache facilement au personnage.

C'est disons, pour le moment, assez difficile d'expliquer mon point de vue, mais une fois terminé, je pourrai te dresser une liste des différences et de ce qui ma particulièrement plu.

Modifié 18 février 2010 par luxid

[Lux]

J'achève L'Adolescent de Dostoievski. Récit chaotique chrronologiquement serré, aux nombreuses digressions, écrit par un adolescent, fils illégitime d'un rapace, ayant l'ambition de devenir riche avec l'aide de l'opianiatreté et de la continuité.

Un grand sens de l'honneur.

[Gui Nantol]

En ce moment je lis un recueil de nouvelle de Gogol, il est pas croyable. Je viens de finir la Metamorphose de Kafka. J'ai trouve ca un peu troublant.

[Dahut]

En ce moment je lis un recueil de nouvelle de Gogol, il est pas croyable. Je viens de finir la Metamorphose de Kafka. J'ai trouve ca un peu troublant.

Ah, je te remercie. Ca faisait une éternité que j'avais pas entendu un commentaire juste sur gogol et sur kafka.

J'ai repris le début du Chateau d'ailleurs et lol, je ne me rappelais pas qu'il s'appelait WestWest.

[Dionne]

Victor Hugo

Derniers jours d'un condamné

[Ooh.mygodness]

J'ai commencé à lire l'histoire de Christina F.

Ce n'est pas de la grosse littérature, mais la chose qui m'attirait de ce livre était toute les épreuves et le vécu de cette jeune fille.

Vraiment la morale de ce livre est incroyable. Très touchant.

[Dionne]

J'arrive de la Bibliothèque et j'ai pris quelques livres

La fille qui aimait trop les allumettes de Gaétan Soucy

Ligne de faille de Nancy Huston

Tarmac de Nicolas Dickner

Douce moitié de Mathieu Simard

Pas mal de québécois héhé

[crackvader]

Le roi vert de Sulitzer parce qu'un vieux monsieur m'a donné l'ordre de le lire.

[homme privilégié]

Le Colonel Chabert, Balzac

J'en suis à la moitié. C'est assez ennuyant jusqu'ici. Je vais revenir modifier ce message-là demain, voir si j'aurai changé d'avis.

[Doupirate]

Le chef d'oeuvre du genre. La première Vendée Globe, course de voilier devenue classique: le tour du monde en solitaire sans assistance et sans escale.

Un homme, son bateau et la mer. On fait le voyage à travers ses yeux, ses réflexions, son amour pour son bateau «Joshua», et la banalité quotidienne désarmante de son aventure légendaire. Sa dépression après le passage du Cap Horn, ses délires, sa peur du retour et de retrouver son ancienne vie. Sa décision de tourner les talons face à la ligne d'arrivée et de continuer sa route, renonçant à la victoire.

Un livre qu'on lit plusieurs fois. Une écriture magnifique. Bernard Moitessier

[Humbert Humbert]

J'ai lu:

"L'Amant" de Marguerite Duras. C'est bien écrit, assez facile à digérer, il y a de beaux passages mais ça ne m'a pas touché plus que ça. Peut-être parce que j'ai l'impression que ça aurait pu tenir dans moitié moins de pages. Les sections où elle parle de ses frères sont les meilleures.

"Comment faire l'amour avec un nègre sans se fatiguer" de Dany Laferrière. Je savais pas trop à quoi m'attendre, mais je pressentais une ambiance relax que j'ai effectivement retrouvée. Il ne se passe pas grand-chose, mais ça se lit extrêmement facilement sans qu'on ne sente jamais de réel désir de fermer le livre. En quelque sorte un grand hommage à la ville de Montréal.

[homme privilégié]

Écrits pornographiques de Boris Vian

Ça n'a rien d'un roman, c'est plutôt quelques poèmes par ci et là ainsi qu'une courte nouvelle fantaisiste pornographique. C'est bien écrit, ce qui rend l'"histoire" (7-8 pages) intensément intéressante. Sinon, je me suis bien emmerdé durant la première partie de livre, soit l'Utilité d'une littérature érotique. Il faut dire que je ne connaissais en aucun cas les romanciers/œuvres dont l'auteur fait référence.

Je m'attaque à 99 francs de Beigbeder. J'aime déjà.

[Le Professeur]

Gee bitch, je dois lire "Le but - l'excellence en production" dans le cadre d'un cours.

C'est pas ce qu'on peut appeler de la littérature, mais demandez-moi pas comment on pourrait mieux faire pour donner des astuces de gestion / production dans un roman, je saurais pas quoi dire.

[Musclor Bigras]

Je viens tout juste de terminer The lies of Locke Lamora, de Scott Lynch.

Excellent bouquin, une intrigue intrigante, un peu comme si la gang de Ocean 11 avait croisé Quentin Tarantino.

L'histoire se déroule dans l'immense ville imaginaire de Camorr, une ville à l'esprit pseudo-italienne durant la Renaissance, mais avec un élément de fantastique (la magie est présente).

Le protagoniste est un voleur au nom de Locke Lamora. Lui et sa bande de joyeux lurons (ils sont les Gentlemen Bastards) vont vivre toute une série de crosses et de double-crosses assez macabres et morbides.

La fin m'a laissé sur ma faim (il y a une suite, heureusement ou pas), et je n'ai pas aimé la façon dont le héros prend sa revanche (trop 'gentil' comme vengeance, comme si toute la marde qu'il a subit au début n'était pas assez intense et dure).