Bouillon de culture littéraire

[Dahut]

"s'arrêter à ulysse", faut le faire, parlant d'un mec qui a passé sa vie à se demander s'il rentrait ou pas du bistrot au bercail.

[White Light]

Je vais lire Becket...peut-être, éventuellement.

Mais ouais, Joyce m'intéresse un peu plus.

[Dionne]

Apres les trois mousquetaires de Dumas, je mattaque a Emile Zola avec la Bete humaine. Ce sont les seuls livres francais trouvables en Grece...

[Mr_Nobody]

"histoire du XX° Siecle" Tome 2 : 45 à 72.

Un super livre d'histoire de berstein et mizla =)

[Humbert Humbert]

J'ai abandonné coup sur coup Le premier jardin d'Anne Hébert et Visions d'Anna de Marie-Claire Blais.

Très féminin, très pompeux et finalement très plat.

Prochains ouvrages à lire:

La femme de Loth, Monique Bosco (ce sera sûrement dans la veine des deux navets ci-haut)

Les jeunes filles, Henry de Montherlant

Gros mots, Réjean Ducharme

Et les Faux-monnayeurs de Gide à terminer.

[Cloud]

Je viens de finir Les Fourmis. N'ayant jamais lu de Werber avant, j'ai bien aimé. Je suis conscient que l'on se lasse rapidement de son style(du moins, c'est ce que beaucoup m'ont dit), mais à date j'aime bien. Je commence Le Jour des Fourmis et ça s'annonce très bon.

[Vacpower™]

"]http://video.telequebec.tv/video/2078/lisez-ca

Bill Bryson : A Short History of Nearly Everything

J'ai été intrigué par le livre après que René-Daniel Dubois en ait fait l'éloge la semaine passé à Bazzo.tv, je suis allé l'acheter le lendemain, et je doit avouer que c'est vraiment captivant comme lecture.

Je pourrais en parler mais le vidéo en parle probablement mieux.

[Caféïnomane]

"]http://video.telequebec.tv/video/2078/lisez-ca

Bill Bryson : A Short History of Nearly Everything

J'ai été intrigué par le livre après que René-Daniel Dubois en ait fait l'éloge la semaine passé à Bazzo.tv, je suis allé l'acheter le lendemain, et je doit avouer que c'est vraiment captivant comme lecture.

Je pourrais en parler mais le vidéo en parle probablement mieux.

Whoa, je vais définitivement lire ça; c'est en plein ce qui me captive. Merci de l'idée !

[Lame]

La série de ''La Tour Sombre'' par King, c'est fuck top. Il fait beaucoup de référence a ses autres livre, il mélange les univers et les personnages, mais on a pas besoin d'avoir lu tout ca bibliographie, on si retrouve tres bien quand meme. C'est sur que si vous avez lu le fléau et l'histoire avec les vampires, ca aide. Y'a certain élément de ''brume'' qui jouent un grand role dans le livre.

[Gamin]

Je me suis spécialement levé ce matin pour aller "magasiner" avec des amis, (Principalement pour aller chercher un casse de poêle qui tient la tête au chaud pour un copain chasseur et des saoul-à-lié avec cap d'acier pour protéger les pieds d'une copine qui étudie en studio, étant folle et ivre de télévision.) Résultat? J'ai acheté:

Patrick Süskind - La Contrebasse (que j'avais déjà lu, mais je me devais de le foutre dans ma bibliothèque, je ne le suggère pas particulièrement, c'était vraiment un coup de coeur personnelle.)

Réjean Ducharme - L'avalée des avalés (J'ai toujours été réticent aux gros succès et au livre populaire, faut me pardonner, mais je suis en train de lire Le nez qui vogue et je suis tombé amoureux!)

Oscar Wilde - Portrait de Mr. W. H. et Le Fantôme de Canterville (Nos foutus librairie qui n'ont pas de littérature en anglais, je vais me contenter de la traduction pour l'instant)

Marc Favreau - Faut d'la fuite dans les idées (Ce défunt Sol, dans toute sa hauteur et sa richesse volcanique qui puise carrément au centre de la terre, à l'intérieur du sol, il est très certainement le Kilimanjaro de qui aime les mots.)

Boris Vian - L'écume des jours (Après avoir lu l'Herbe Rouge et adoré, puis Je tuerai tout les affreux et J'irai cracher sur vos tombes que j'ai détesté, le choix d'un pseudonyme avait peut être un lien finalement, j'en suis venu à la conclusion que je me devais de lire ça. Surtout que je suis à nez premier dans Je voudrais pas crever qui me courbe les os en forme de coeurs.)

Eric-Emmanuel Schmitt - Lorsque j'étais un oeuvre d'art (Terriblement impatient de le commencer, je n'ai encore rien lu de lui mais j'attend ce moment là depuis un petit bout déjà. C'est malheureusement le seul que la librairie avait, mais c'était celui qui me tentait le plus, donc, sans rengaine.)

Et puis finalement:

Dino Buzzati - Le K (Je connaissais pas, je n'ai aucune foutu idée de ce que ça peut bien être mais ça s'appelait "Le K" et étant encore gamin et enfantin, m'appelant Kevin et m'attachant inutilement et sans raison à la première lettre de mon nom j'ai été automatiquement attiré par le livre. Ma nature impulsive et s'enfoutante m'a dit de le prendre. En esperant que ce ne soit pas un livre sur le Potassium.)

J'ai mon divertissement pour l'année à venir, la moitié de mes livres dans ma bibliothèque n'ont même pas été commencé je peux donc m'arrêter d'en acheter pis me mettre à dégourdir leurs pages. Bande de foutu paresseux poussiéreux qui font leurs indépendants.

[Dahut]

Patrick Süskind - La Contrebasse (que j'avais déjà lu, mais je me devais de le foutre dans ma bibliothèque, je ne le suggère pas particulièrement, c'était vraiment un coup de coeur personnelle.)

Est-ce que c'est celui où ils ont kidnappé un quelconque génie dans une contrebasse et tribulent à travers l'europe?

Dino Buzzati - Le K (Je connaissais pas, je n'ai aucune foutu idée de ce que ça peut bien être mais ça s'appelait "Le K" et étant encore gamin et enfantin, m'appelant Kevin et m'attachant inutilement et sans raison à la première lettre de mon nom j'ai été automatiquement attiré par le livre. Ma nature impulsive et s'enfoutante m'a dit de le prendre. En esperant que ce ne soit pas un livre sur le Potassium.)

Non. Et ça risque bien de te plaire.

Toute la littérature des K est bonne. Je pense que kafka a inventé le monsieur K comme équivalent du John Doe.

Klaferte

Ktastrophe

Koltès

Kpo

Kpici?

Ca fait un bail que je ne lis plus les livres posés sur ma table de chevet. D'ailleurs je n'ai pas à proprement parler de table de chevet. J'ai des livres posés dans tous les coins, étagères, sacs, tiroirs, bibliothèque, conduit d'eau, poches de manteau, à même le sol, chez les autres. Ce qui ressemble le plus à une table de chevet c'est mon placard contenant le compteur d'électricité, et il n'y a guère qu'un vieux baudelaire qui traîne dessus et que je n'ouvre pas. D'ailleurs quand je lis c'est toujours entre deux sauts ou entre deux vols, un passage par ici, un passage dans un passage, pages de transport aussi. En fait la table de chevet n'existe plus que comme signe d'un ancien usage de l'objet livre. Les textes. Les textes sont en tran de déborder et d'exploser complètement les supports, de même que l'usage qu'on en fait. Je lis sur internet aussi. Je regardais tantôt ceci cesite et je me disais que les auteurs aussi étaient de plus en plus dilués non pas par une volonté raisonnée mais par un certain usage du partage et un effet poursuivi de citations et de relais infinis. Les gens citent des gens qui citent des morceaux choisis et remontés dans une constitution-organisation nouvelle et subjective (un autre corps de texte), et se retrouvent ensemble les passages mélangés aux commentaires et juxtaposés aux associations d'idées dans une mise en page à chaque fois plus éloignée du format originel. L'effet : l'auteur tué, pour son plus grand bonheur. mais aussi: les textes intégrés de plus en plus à tous les usages de la vie pensée, de la pensée devenue vie.

Ce serait venir enfin à bout de la littérature? oui. Rentrer en écriture.

Modifié 9 novembre 2009 par Dahut

[Humbert Humbert]

Je me suis acheté "Naissance de la tragédie" de Nietzsche, avec comme projet de lire l'intégral de ses grandes oeuvres d'ici... ma mort? Je ne sais pas, mais j'ai toujours pour ses livres un élan de motivation qui s'éteint habituellement dans les 30 premières pages. Qui vivra verra.

[Milie Vanilli]

Je me suis acheté "Naissance de la tragédie" de Nietzsche, avec comme projet de lire l'intégral de ses grandes oeuvres d'ici... ma mort? Je ne sais pas, mais j'ai toujours pour ses livres un élan de motivation qui s'éteint habituellement dans les 30 premières pages. Qui vivra verra.

Tu me fais penser que je devrais terminer celui-ci. J'avais aimé les 60 premières pages, mais j'avais commencé la trilogie It de Stephen King et je l'ai oublié haha.

[Humbert Humbert]

"Naissance de la tragédie" est plus un essai sur la dichotomie entre les forces apolliniques et dyonisiaques dans la tragédie grecque. Ça parle aussi de Socrate, du dictat de la raison contre l'instinct qui a, selon Nietzsche, "miné la vie".

C'est intéressant mais encore une fois très pesant au niveau du style. Ça se lit par très petites doses, d'autant que c'est assez compact et que ça ne respire pas autant qu'avec la division en aphorismes qui définit le style nietzschéen et qui est apparue avec "Humain, trop humain".

En tous cas ça n'a rien à voir avec "Zarathoustra", que je n'ai jamais terminé mais qui était beaucoup plus poétique. Dans la "Naissance de la tragédie" Nietzsche avance juste à tâtons dans sa philosophie. Il est encore pas mal influencé par ce qu'il lisait à l'époque.

[Dahut]

Ton expérience m'est étrangère. Je lis Nietzsche comme je ne snifferais du shit si jamais je sniffais. Un besoin de clarification. Il est cependant vrai que la Naissance de la tragédie est conçue comme un essai qui se lit d'un bout à l'autre. Actuellement je le prends plutôt comme une envie précise d'en revenir à la dualité fondamentale: force de vie vs/ force de fascination. Je parlerai de ma relecture quand elle surviendra.

[Humbert Humbert]

J'ai enfin trouvé le temps de terminer les "Faux-monnayeurs" de Gide.

Difficile de croire que ça a été écrit en 1925 tellement c'est moderne autant dans les idées véhiculées (libération de la femme, nazisme...) que dans la multiplicité des formes empruntées (épistolarité, diarisme, narration omnisciente, mises en abîme...). Ça m'a quand même jeté sur le cul; je ne m'attendais pas à aimer autant.

Il faut dire que je suis pas mal enthousiaste pour tout ce qui est histoires de familles un peu disfonctionnelles (j'adore Zola). D'ailleurs on se perd un peu dans la multiplicité des personnages... Frères, soeurs, cousins, amants, oncles, parfois on oublie qui est qui.

Pour moi, c'est un grand roman. J'ai eu beaucoup de plaisir à le lire même s'il est long et dense. Il y a un foisonnement d'idées que je trouve très stimulant, et l'écriture, d'une grande beauté, démontre un travail acharné et probablement de longue haleine. Gide ne se gêne pas, pour utiliser ses propres mots, de dévoiler le "caractère d'inutilité" de ses personnages en multipliant les anecdotes et les apartés. Le genre de livre que j'aimerais écrire: riche et plein de personnages en chair et en papier.

[Lion]

Je suis encore sur l'Éloge de la Fuite de Laborit. Je viens de terminer Le Petit Livre Rouge de Mao pour pouvoir comprendre Réda, j'ai compris à quel point Mao était un grand imbécile. Toujours dans le genre je commence Communisme et Terrorisme de Trotsky, j'avais jamais entendu parler de ce bouquin.

Pour dans le métro et sur les chiottes quand je veux m'évader je plonge dans Crimes et Châtiments de Dostoïevski. C'est bon, mais laborieux comme lecture.

Humbert: pourrais-tu me rappeler le roman de Houellbec(?) que tu m'avais conseillé, je crois que c'était quelque chose comme Particules...

[Humbert Humbert]

Les Particules élémentaires.

[Lion]

Merci, va voir mon reply dans le sujet "Turn On".

[Wastinik]

Je viens de finir Les Fourmis. N'ayant jamais lu de Werber avant, j'ai bien aimé. Je suis conscient que l'on se lasse rapidement de son style(du moins, c'est ce que beaucoup m'ont dit), mais à date j'aime bien. Je commence Le Jour des Fourmis et ça s'annonce très bon.

Pareil.

Mais rendu a la page 52 de Le Jour de Fourmis je me suis tannée.

Je lis Pygmy de Chuck Palahniuk, c'est beaucoup trop rushant et je doute que je vais le finir.

Sinon, j'ai relu L'Ombre du Vent de Carlos Ruiz Zafon et c'est définitivement un des meilleur livre que j'ai lu.