Faut t'il vivre de sa passion ?

[Dahut]

Elle est ivre, paie pas attention.

Ou elle délire.

mao condense la réaction rationnelle à tout discours d'intelligence:

disqualification par la stigmatisation personnelle = croire qu'il s'agit d'une erreur de la machine

- ivre = moralement invalide

- folle = socialement invalide

savoir: la défense contre une pensée que le majoritaire ne peut pas digérer.

Modifié 10 novembre 2009 par Dahut

[Tovarichtch]

Heureusement que la population occidentale soit une minorité dans le monde.

[Dahut]

n'empêche que pour un marxiste, prêcher la disqualification individuelle contre l'analyse sociale, c'est juste le comble de l'aveuglement et c'est une sorte d'autodafé politique.

[Tovarichtch]

Tu hallucine une « disqualification individuelle » ...

[Dahut]

si tu t'adresses à moi uniquement comme à une généralité, ton cas ne m'intéresse pas. Cesse donc de me répondre et crée un sujet "mao s'adresse au peuple qui n'existe pas".

[Tovarichtch]

T'as une fascination sur Mao, comme pas mal sur ce forum, c'en est intéressant.

Le nombre de fois que j'ai écris « Mao » sur ce forum est inférieur au nombre de fois que vous avez tous prononcé « Mao » dans votre vie.

[B~E]

Heureusement que la population occidentale soit une minorité dans le monde.

Mais une écrasante majorité qualitative. C'est tout ce qui compte dans ce bas-monde. La multitude, on va laisser ça aux autres qui vivent blotis à nos murs. ( ﾟ ヮﾟ)

[Dahut]

Mao c'est juste le diminutif de ton pseudo présent. Assume un instant.

[Tovarichtch]

Mais encore ?

Je pensais que c'était plus fondé que ça. Tu me déçois.

[Dahut]

Tu continues à me demander des explications. En soi c'est pas un problème, sauf que tu le fais d'une manière rationnelle-terroriste. Donc je t'emmerde.

Modifié 10 novembre 2009 par Dahut

[Tovarichtch]

Ce sont tes préjugés. Tant pis.

[iEatGLass]

Je crois que tu devrais continuer tes études dans quelque chose de plus "concret", qui pourrait t'apporter un emploi stable. De cette façon, après tes études, tu va pouvoir avoir du temps en masse pour jammer avec tes amis et commencer quelque chose de sérieux. Si jamais ca échoue, tu vas toujours avoir ton diplôme pour te trouver une job pas pire, de quoi bien vivre.

C'est certain que de vivre de la musique c'est un rêve que beaucoup de gens partagent, moi inclus. Cependant, c'est quelque chose de risqué et qui ne prends pas nécessairement des études en tant que tel. Moi je suis un gars qui aime quand même me garder un plan B si quelque chose échoue, donc moi c'est comme ca que j'irais approcher cela.

Personnellement, moi j'ai étudié en cinéma au CÉGEP, je voulais continuer, mais je trouvais qu'étudier en art était très risqué et j'ai d'autres champs d'intérêts aussi. J'ai toujours voulu réaliser des films. À chaque fois j'ai des idées, des scénarios qui me passent par la tête. Alors je vais étudier dans un domaine autre que le cinéma et puis dans mes temps libres, je travaillerais sur mes scénarios et si jamais en les déposant, la chance me vient, je pourrais tenter ma chance, sinon, tant pis, j'aurais toujours mon back-up plan.

Je m'inscris à faux.

Un Plan B c'est le meilleur moyen de se décourager à la première embuche pour son Plan A. Dans mon domaine par exemple, les gens se gardant une porte de sortie ne réussissent jamais.

T'évalues tes chances de réussite et tu te demandes si t'es prêt à en payer le prix. Si oui, tu te lances.

Que ce soit en cinéma, musique, peut importe le domaine, c'est pas en profitant de tes deux semaines de vacances pour faire une ébauche de projet que tu vas réussir. Mais en te donnant 100%, jour après jour, quitte à manger des sandwichs au beurre de peanut.

Comme tu le dis, si la chance te vient.. Pendant que t'attends la chance, d'autres buchent fort et vont réussir.

[Vacpower™]

C'est toujours une décision difficile.

Mais en même temps le but d'un plan B c'est pas de se choisir une job de marde, mais une job quand même motivante (c'est pas que tout noir ou blanc). Parce que faut pas que t'oublie que si t'arrive pas à vivre de ton art, tu vas probablement te ramasser à devoir quand même avoir une job autre un jour ou l'autre, et là tu risque de pas vraiment l'aimer cette job là. Et t'on plan B implique pas nécessairement que tu arrête complètement la musique.

Et faut aussi savoir que même si t'aime la musique, c'est aussi pas la même chose que de gagner sa vie avec ça. Je veux dire, aimer quelque chose ne signifie pas que t'aimerais avoir à produire sous la pression.

Et oublie pas qu'une vie c'est long. Faut tu penses un peu aussi à ta vie à 50 ans...

[Dahut]

prévoir sa vie consiste à parapher le contrat qui dit que nous serons d'éternelles putes de la nécessité.

Cela se comprend.

si au moins vous l'assumiez, les décisions seraient plus claires.

[Vacpower™]

prévoir sa vie consiste à parapher le contrat qui dit que nous serons d'éternelles putes de la nécessité.

Cela se comprend.

si au moins vous l'assumiez, les décisions seraient plus claires.

T'es dépendante quand même de tes conditions matérielles, que tu le veuille ou non.

C'est ton choix ensuite de te voir comme une pute.

[Dahut]

il n'est pas nécessaire d'être moi pour reconnaître la prostituée comme une figure majeure de l'imaginaire commun. -allant de pair avec le terroriste comme deuxième figure structurante. D'ailleurs cela je l'avais déjà dit sur l'ancien dépotoir.

En quoi ce que je profère n'est pas que l'enflure personnelle de mes petits complexes? Je m'en réfère au langage quotidien des gens. dois je vraiment l'expliquer davantage?

[Daleko]

Je suis en musique et j'ai été dans le même cas de figure que toi, deux années dans un autre domaine avant d'oser me lancer.

Ca dépend pas mal du type de musique qui t'intéresse et si tu veux être instrumentiste, technicien, musicologue, etc. La pop a du mal à trouver sa place dans les meilleurs écoles, souvent les élèves suivent aussi des cours de business et veulent bosser pour des maisons de disques etc. Mais pas besoin de préciser que c'est une sale époque pour eux. Pour le classique et le jazz, les conservatoires offrent plus de débouchés que les facs parce qu'ils sont plus accès sur la pratique, plus de stage, de scène, de collaborations, plus d'expérience au final.

Honnêtement, pour moi les cours sont juste un moyen de m'améliorer, pas une période avant de me trouver un emploi, c'est pour ça que je suis la cancre absolue dans des classes qu'on m'impose et qui ne me seront d'aucune utilité. Dans quinze ans, j'aurai encore des profs parce que j'aurai encore à apprendre. Le bout de papier ne me servira sûrement jamais, c'est juste pour rassurer la famille. Il y a quelques débouchés dans les orchestres, les médias, l'édition, etc. mais il ne faut pas se leurrer, si t'es pas prêt à galérer ne t'engage pas là-dedans.

Un compositeur de classique débutant et débrouillard peut espérer se faire 4000£/an (ça fait 7000$). J'en connais qui ne survivent qu'avec ça, moi je me fais violence pour gagner un peu d'argent ailleurs. Je sais que je suis kamikaze, ça a été très douloureux mais j'ai totalement renoncé à l'idée d'avoir une famille et une vie confortable un jour. La musique est la seule chose qui me donne envie de vivre, je ne la lacherai pas.

Il faut savoir ce que tu es prêt à sacrifier exactement.

[Wicked_Annihilator]

Si c'est pas trop indiscret Wicked_A :

Peux-tu nous dire que tu aimerais faire exactement dans le domaine de la musique?

Car les débouchés associés à la musique peuvent être plus ou moins accessibles selon ce que tu veux faire. Par exemple, il est parfois plus facile de vivre de la musique quand tu suis un artiste (admettons guitariste pour un chanteur) plutôt que de percer avec ses propres compositions. Quoique ce n'est pas impossible non plus

Mon oncle joue de l'alto dans divers orchestres, il enseigne et il a souvent eu des contrats spéciaux, du genre jouer pour Claude Dubois ou d'autres artistes. Il réussit à en vivre très bien. Par contre, mon copain a plus de misère. Il a son groupe sérieux, compose, enregistre, fait la promo et gère toute la comptabilité seul avec les autres membres mais ils doivent tous travailler ailleurs en même temps pour survivre. C'est tellement un domaine large !

Bref, je te souhaite bonne chance et peu importe si tu veux en vivre ou non, lâche pas la musique !

Je voudrais autant l'interpréter que la mixé. J'aimerais avoir un studio pour aider les autres groupes et le mien. Oui, c'est certain que par moment, c'est pas facile mais j'ai toujours aimé un style de vie un peu bohème.

Merci de toutes vos réponses

[Mr_Nobody]

Wicked, vit de la musique et de ton potager et nique les salopes moralisatrices qui t'expliquent qu'un vrai metier c'est architecte ou prof de maths. Do what you want =)

[Pesmerga]

Je suis d'accord par contre avec vacpower qui dit qu'on devrait quand même avoir un plan B solide. Je vis peut-être de ma passion, mais je la vie quand même grace à un plan B. Parce que mon plan A c'était plutôt d'être concept artist et illustrateur.

J'en connais qui ont étudié longtemps en musique (violon, guitar, piano) et en arts plastiques (illustration, graphiste, concept artist) pour finalement se rendre compte qu'ils n'étaient pas assez bons pour se pogner une job avec un salaire respectable. C'était d'ailleurs mon cas, mon DEC en arts plastiques c'était bien, mais ca ne m'a rien donné au final et il aurait fallu que je me fasse chier à l'uni pendant au moins 4-5 ans pour espérer peut-être me pogner une job et encore là c'est pas sur. Et quand t'arrives pas à te trouver une job dans ces cas là ou tu as consacré toute ta vie à une passion, c'est la merde parce que tu dois retourner à l'école et faire un DEP ou un AEC pour te spécialisé dans un autre truc. Ce que j'ai d'ailleurs fait et je ne le regrette pas. Maintenant j'ai suffisament de connaissances et de skills pour travailler ou ca me tente et dans à peu près n'importe quel domaine, puisque mes compétences ne se limites pas à un seul domaine spécialisé.

Faut donc que tu t'assures que ta formation va quand même te permettre de gagner ta vie de manière agréable au cas ou si ca marche pas. Parce que dieu sait que la vie est rarement comme on voudrait qu'elle soit.