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Les CLSC que le Québec aurait rêvé d’avoir


Déchet(s) recommandé(s)

Au Québec, la nouvelle agence Santé Québec cherche des économies de 1,5 milliard par année. Est-ce possible de contenir les dépenses tout en offrant des soins de haut niveau ? Quand on regarde la Suède, la réponse est : oui !

Ce réseau de cliniques -vårdcentral-  ancrées dans leur communauté, offre une brochette complète de soins de première ligne qui évite aux patients d’aller encombrer les urgences avec des problèmes mineurs

Les trois quarts des problèmes sont réglés par l’infirmière au bout du fil. Ce mécanisme de triage réduit les déplacements inutiles. Les patients qui ont besoin de voir le médecin paient un ticket modérateur d’environ 35 $ (gratuit pour les jeunes et les aînés), mais le déboursé est plafonné à environ 180 $ sur 12 mois. Le patient paie davantage s’il se rend aux urgences d’un hôpital, car on veut encourager la première ligne qui est moins dispendieuse et plus proche du patient.

En Suède, le gouvernement a adopté une loi qui force les municipalités – responsables des soins non médicaux pour les personnes en perte d’autonomie – à payer pour le lit d’hôpital occupé par un patient qui ne requiert plus de soins depuis trois jours. «Depuis, les municipalités sont super rapides ! s’exclame Helena Nordenstedt. Elles s’occupent des patients et trouvent un endroit avec des soins assistés. ».

La Suède a mis en place la formule 0-7-90-90 qui garantit qu’un patient peut entrer en contact avec le système de santé le jour même, voir un médecin en 7 jours et obtenir une intervention chirurgicale ou un traitement en 90 jours.Si une région ne peut pas respecter ces délais, elle doit envoyer le patient se faire soigner dans une autre région. L'objectif est d’offrir « le niveau de soins le plus efficace au coût le moins élevé », dit Martin Forseth, chef des soins primaires de la région de Stockholm.

En Suède, le système de santé a été complètement décentralisé en 1982. Il y a des normes nationales, mais ce sont les 21 régions qui sont responsables de fournir les soins de santé. Elles perçoivent elles-mêmes les impôts qui financent les soins. Si les citoyens sont insatisfaits, ils n’ont qu’à voter contre les responsables dans leur région, ce qui instille une culture de responsabilisation et de résultats.

https://www.lapresse.ca/contexte/la-presse-en-suede-etat-providence/soigner-mieux-gaspiller-moins/2025-02-23/un-systeme-efficace-un-patient-gagnant.php

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