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Un DOGE canadien est nécessaire


Déchet(s) recommandé(s)

Le DOGE américain prouve qu'avec de la volonté politique et du leadership, on peut réformer un système sclérosé. Pourquoi nous en priverions-nous?

La vérificatrice générale vient de déposer son rapport d’enquête sur le bordel informatique à la Société de l’assurance automobile du Québec. Ce qui a mené à la plateforme SAAQclic est une orgie de gaspillage de fonds publics : dépassement de coûts de 600 millions pour zéro efficacité supplémentaire.

La VG constate aussi que l’équipe de Karl Malenfant (désormais commodément retraité) a caché plein de retards et de cafouillages à la haute direction de la SAAQ au fil des années, ainsi qu’au conseil d’administration.

 

Je résume la saga faisant l’objet d’une enquête par la VG : c’est l’histoire d’un cadre, Karl Malenfant, qui a bousillé un projet de transformation numérique chez Hydro-Québec. La Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ) l’a donc tout naturellement embauché et l’a fait VP pour piloter son projet de transformation numérique CASA (budget initial : 500 millions), qui allait accoucher du fiasco SAAQclic.

M. Malenfant (qui n’est pas nommé dans le rapport de la VG Guylaine Leclerc) a embauché une équipe de consultants qui ont piloté cette réforme.

Des firmes informatiques ont été embauchées pour comprendre les besoins de la SAAQ, côté numérique. Tout naturellement, un de ces consultants (SAP) a remporté un des principaux contrats par appel d’offres !

 

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Un DOGE canadien est nécessaire | Le Journal de Montréal

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