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Une océanienne à la tête de l’espionnage américain


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À 43 ans, Tulsi Gabbard, née dans les Samoa américaines, présente un profil atypique, avec des engagements parfois extravagants. Membre d’un mouvement religieux plutôt trouble, la « Fondation pour la science de l’identité », basé à Hawaï, cette ancienne lieutenante-colonelle de la Garde nationale a été envoyée en Irak en 2003, dans une unité médicale, puis au Koweït. Le Sénat américain a validé mercredi la nomination de Tulsi Gabbard comme directrice du renseignement national.

Cette ancienne lieutenante-colonelle s’était notamment vu reprocher de faire écho aux arguments du Kremlin pour justifier la guerre en Ukraine, mais également ses doutes exprimés sur les conclusions du renseignement américain selon lesquelles le désormais ex-président syrien Bachar al-Assad, allié de la Russie, avait utilisé des armes chimiques contre son peuple.  En 2017, alors élue à la Chambre des représentants, elle était allée jusqu’à rencontrer le dirigeant en Syrie, un déplacement largement critiqué par les deux bords politiques à l’époque et depuis. Lors de l’audition de confirmation devant la commission du renseignement, les sénateurs l’avaient également interrogée sur son soutien au lanceur d’alerte Edward Snowden, à l’origine de révélations dommageables pour les services de renseignement américains.

 

 

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