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Le dernier film que vous avez vu


Déchet(s) recommandé(s)

Incendies.

Bien que j'ai trouvé le film incroyablement, c'était excellant, et dans l'absolu, surement meilleur que la seule alternative directe que j'avais: Never say never.

C'est pas un forum verlan icitte.

J'aime bien les Scream, mais je n'avais vu que le premier et le troisième et je me suis acheté le coffret de la trilogie en prévision de la sortie du quatrième. C'est rien de bien sérieux mais ça divertit.

Je trouve que Scream est le dernier bon film d'horreur mainstream. Si tu le compares aux médiocres Final Destination, Saw 2,3,4,5,6,7,8,9,10, etc., il livre très bien la marchandise. Son côté tongue in cheek le rend appréciable.

Et un bon slasher, ça se refuse jamais.

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J'aime aussi la série Scream. Je trouve que ces films ont une certaine profondeur puisqu'il y a une perpétuelle conscience du genre dans la réalisation. Des slashers qui se savent slashers et qui n'ont pas peur de l'affirmer. En ce sens, la parodie du film d'horreur était déjà présente dans ces films, d'où la grossièreté des Scary Movie. Rien de tel que les deux meurtriers maniaques du premier et leurs allusions constantes à l'univers de l'horreur pour amorcer une réflexion sur la représentation au cinéma. Ces films, à mon sens, évacuent de nombreux clichés en les embrassant avec une ironie mesurée. Je devrais les regarder à nouveau puisque j'ai vu tout ça au secondaire.

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Joe la crasse, l'histoire d'un raté qui s'assume, éternel optimiste, qui parcoure l'amérique de long en large à la recherche de ses parents. Bon évidemment ce n'est pas un film d'auteur, l'humour est parfois pesant mais le film reste suffisamment léger pour ne pas nous plonger dans un coma léthargique. Quand on a rien d'autre à voir et que ca traine dans les dossiers c'est un divertissement d'une valeur sure.

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Due-Date-Poster-US.jpg

J'ai écouté Due Date cet après midi. Dans l'ensemble, c'est assez bon. Je l'avais vu au cinéma à sa sortie, mais j'avais de grandes attentes et j'avais raté le début du film et j'étais parti assez déçu. Mon impression a été pas mal plus positive cette fois ci. Le jeu de Galifinakis et de Downey Jr est parfait et ils sauvent vraiment le film. L'histoire est du plus cliché(Deux personnalités opposées sont forcées à cohabiter, chicane, réconciliation, chicane, réconciliation), mais les acteurs nous le font oublier. Un bon film pour du divertissement léger.

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J'avais commencé ce post là dans mes notes personnelles, mais les films s'empilaient... Désolé pour la longueur.

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J'écoute beaucoup de films ces temps ci (merci Netflix), donc voici un bref résumé de ce que j'ai vu dernièrement.

Walk Hard: The Dewey Cox Story (2007)

WalkHard.jpg

Une comédie signée Judd Appatow qui raconte l'histoire d'une légende fictive de la musique rock, Dewey Cox. J'ai adoré le film, malgré ses gags parfois assez facile (Mr. Cox, where are you? I need Cox!), car il est rempli de clin d'oeil à l'histoire de la musique. Il y a des références à Johnny Cash, Elvis Presley, au punk/hardcore, aux Beatles (Jack Black en Paul Mccartney, c'est pas très crédible par contre), les Beach Boys... Bref, très drôle et un voyage dans le temps somme toute assez bien réussi.

Y Tu Mamá También (2001)

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J'ai pas l'habitude d'écouter des films en langues étrangères, mais ayant entendu de bons commentaires à son sujet, je me suis laissé tenté et j'ai été surpris d'aimer ça. Il y a beaucoup de dialogues savoureux, drôles et intelligents (parfois aussi très chaud) dans ce film qui aborde la sexualité de manière cru et honnête.

About a boy (2002)

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Un film avec Hugh Grant qui n'est pas à l'eau de rose et qui est même assez touchant. Ça raconte l'histoire d'un homme égocentrique qui vit des royautés provenant d'une chanson de Noël écrite par son père et qui fut un hit. Il n'a donc jamais travaillé de sa vie, passe son temps à flirter sans jamais vraiment s'engager, est très cynique et immature. Juste pour vous donner un exemple, il assiste a des réunions de parents célibataires pour se pogner des mères qui, espère-t-il, finiront par le larguer (le beau jeu pour lui). Il finit par développer une amitié assez improbable avec un jeune garçon qui va l'inciter à revoir son mode vie. Ça m'a fait réfléchir sans être trop pesant ou, à l'inverse, trop mielleux.

Go! (1999)

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Sortie autour de la même période que Pulp Fiction, ce film utilise des techniques narratives similaires. L'histoire tourne autour d'un deal de drogues qui tourne au vinaigre, mais à partir de trois perspectives différentes. Comme Pulp Fiction, beaucoup d'emphase est mis sur des dialogues "hors-sujets", souvent à des fins humoristiques. Le film à plusieurs bons moments, mais même s'il partage plusieurs points communs avec le film de Tarantino, il n'est peut-être pas aussi mémorable.

Frailty (2001)

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Ce thriller raconte l'histoire d'un tueur en série qui agirait selon les ordres de Dieu pour chasser les démons. Disons que pour ce que le film essaie de faire, c'est à dire nous confondre et nous troubler, c'est assez réussi. Le tueur est en fait un père de famille qui montre à ses enfants comment tuer du monde... Le film réussi bien à bâtir le malaise autour de ça. Malheureusement, ça se termine sur un "punch" que j'ai vu venir de loin et j'ai trouvé ça un peu cheap.

Happiness (1998)

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Le titre du film est révélateur du thème principal abordé. Cette comédie noire suit principalement la vie de trois soeurs qui sont dans différents contexte de vie. La cadette n'a pas de succès professionnel ou en amour. L'aînée est auteure, mais n'est pas satisfaite de ce qu'elle écrit et a aussi des fantasmes de viol. L'autre soeur est mariée à un psychiatre, a deux enfants et mène une vie qui lui semble idéale, mais qui est sur le point d'être bousillé. Philip Seymour Hoffman y interprète avec brio un homme obsédé et frustré sexuellement qui se plait à faire des appelles obscènes en se masturbant. Bref, ça fait une bonne brochette de personnages pathétiques, mais qui demeurent crédibles et auxquels on finit quand même par avoir une certaine sympathie. Cela dit, ça reste un film assez lourd, à ne pas visionner si vous avez moindrement le moral à terre.

Adaptation (2002)

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Probablement un des films les plus bizarres que j'ai vu dernièrement. Le mix étrange d'une comédie, d'un drame et d'un thriller m'a bien plus. Pendant une bonne partie du film, j'avais l'impression que le film s'en allait nulle part (à l'image du blocage de Kaufman et de son travail qui ne semble aucunement progresser durant une bonne partie du film). Finalement, ça prend une tournure tellement inattendu qui change totalement l'ambiance et le style du récit. Ça m'a vraiment surpris, ce que j'ai beaucoup aimé.

Lost in Translation (2003)

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J'aime beaucoup le jeu de Bill Murray et regarder Scarlett Johanson (elle aussi se débrouille parfois plutôt bien dans ses rôles), alors ce film partait déjà avec quelques points en banque. Cela dit, la complicité des deux acteurs est vraiment incroyable et même si on sait tout le long du film que ces deux personnes connectent et sont attirées l'une vers l'autre (malgré leur grande différence d'âge), c'est présenté d'une manière très habile et subtile. En ce sens, le titre du film ne fait pas référence à la relation entre les deux personnages principaux, parce qu'ils n'ont souvent même pas besoin de mots pour se comprendre. En fait, il est surtout relié au contexte dans lequel le personnage de Bob (Bill Murray) doit travailler. Celui-ci est acteur et tourne des publicités de whisky au Japon, il doit alors essayer de comprendre ce que le directeur sur le plateau lui demande, mais l'essentiel est perdu dans la traduction. Ça donne lieu à des scènes assez comiques. Le film met aussi en évidence le "décalage" entre notre culture et celle des japonais. Un de mes amis va d'ailleurs partir là bas l'an prochain avec sa (future) épouse, alors j'avais un petite pensée spéciale pour eux durant mon visionnement.

Irréversible (2002)

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Irréversible est le fameux film controversé dans lequel il y a une scène de viol assez explicite et prolongé. Ça c'est sans parler d'une autre scène qui présente un meurtre brutal... Après le visionnement, j'ai pas totalement saisi l'utilité de présenter l'histoire en chronologie inversé. Il n'y a pas vraiment de "punch" caché à découvrir, alors ça ne sert pas tellement l'histoire. Par contre, il y a certainement un contraste assez fort entre ce qu'on nous présente au départ (saleté, laideur) et à la fin, alors c'était peut-être pour accentuer cet aspect là. Au final, j'ai quand même trouvé le film réussi, mais la manière dont le tout a été filmé m'a quand même tapé sur les nerfs à la longue. La caméra se balade dans tous les sens, c'est très désorientant. Je sais que c'était l'effet voulu, ça se marie d'ailleurs très bien avec le propos, mais ça m'a quand même tanné.

Swimming With Sharks (1994)

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Une comédie très noire qui présente l'univers de la production dans les studios d'Hollywood. Kevin Spacey joue le rôle d'un patron qui aime abuser de ses employés. Il crie, chiale, insulte presque tout le long du film... c'est un vrai trou du cul. Ça finit par pousser son jeune assistant à bout et ce dernier décide de se venger. On assiste à la métamorphose du jeune ambitieux, mais naïf qui devient de plus en plus cynique et prêt à tout pour réussir. Cynisme serait d'ailleurs le mot qui résume le mieux le film, tellement que ça finit par "empesté". C'était un peu tout much pour moi. N'empêche que cette citation là est assez mémorable :

I was young too, I felt just like you. Hated authority, hated all my bosses, thought they were full of shit. Look, it's like they say, if you're not a rebel by the age of 20, you got no heart, but if you haven't turned establishment by 30, you've got no brains. Because there are no story-book romances, no fairy-tale endings. So before you run out and change the world, ask yourself, 'What do you really want?
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Je sors du cinéma. Je viens d'aller voir le film Biutiful qui avait permis une nomination aux Oscars pour Javier Bardem. Les trois personnes avec qui j'étais ont aimé le film. Je l'ai trouvé assez mauvais.

Je n'aime pas Javier Bardem en partant. L'histoire était par moment confuse, la réalisation était quand même bonne, les plans, le grain de l'image, la musique. Le scénario avait quelques faiblesse mais le problème étant que l'histoire ne cernait rien. Alors que c'est un film qui prouve la valeur familiale, l'importance de la famille et de l'héritage on tente de faire gober n'importe quoi au spectateur. Je m'explique.

Javier Bardem a un cancer. Il tente de trouver de l'argent pour permettre à ses enfants de survivre sans lui, son ex-femme étant dépressive, hystérique et probablement prostituée. Mais on ramène toujours le personnage à sa job, ses relations avec ses patrons (disons) et les employés chinois qu'ils exploitent. Le réalisateur aurait du se concentrer sur uniquement une facette soit la famille et laisser les thèmes comme l'immigration et autres de côtés. Le film aurait été fort s'il aurait gardé l'histoire de son père, le fait que ni lui ni son frère ne se souvienne de son visage afin de tisser une relation solide entre lui et ses enfants. Le film aurait été triste, touchant et mangnifique. Là, tout le long du film, qui est trop long à mon goût, je ne trouvais pas l'acteur crédible et je peinais réellement à trouver intérêt à voir une histoire vue mille fois, sauf cette fois-ci, en Espagne. Cependant, la fille qui joue son ex-femme est exécrablement chiante, mais parfaite dans son rôle. La fin est un peu touchante mais je m'attendais tellement à la fin de la fable avec le hibou et autre.

Bref, à mon avis, le film ne méritait pas une nomination pour aucune catégorie, et c'est un film que j'aurais du voir en DVD et pas au cinéma. À noter qu'au Clap à Québec, la salle était rempli de gens parlant espagnol. LOL

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Le drame10..

Très lourd.

Basé sur une histoire vraie.. La vie de 8 moines français vivant dans un monastère dans les montagnes du Maghreb alors que des extrémistes religieux menace toute vie étrangère.

La religion ne m'a jamais paru aussi naïve et ridicule, des deux côtés du mur.

J'ai bien aimé.

Modifié par Insomniaque
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Je viens de voir "Paul", et j'ai adoré!

Ectac.Paul-Film-de-Greg-Mottola.03.jpg

Il s'agit d'un mélange entre road-movie, science-fiction et comédie.

C'est l'histoire de deux geeks anglais qui viennent aux US pour se balader du côté de la zone 51, mais ils se retrouvent nez à nez avec un alien dénommé "Paul" (je vous dit pas pourquoi il porte ce nom). Sauf que Paul s'est échappé de la zone 51 et est poursuivi par les MIB aux ordres d'un certains "grand manitou" (qui s'avère être une actrice ayant une certaine expérience des aliens...). De la va s'enclencher un road-movie surréaliste et vraiment très drôle.

Le film enchaîne les références aux films de SF tels que MIB, close encounters of the third kind, star trek, star wars ou encore E.T.

Tout le monde en prend pour son grade dans ce film: geeks fous de SF, fondamentalistes chrétiens, motards-bouseux bourrins, agents du FBI dont le flair égale celui d'un poisson abyssal qui se boucherait les narines avec ses nageoires...

Paul est l'inverse du geek: extraverti, n'hésitant pas à fumer du cannabis, il met l'ambiance dans le camping-car...

Le film s'inspire aussi beaucoup de ce que l'on peut trouver sur le net, de la bataille au ralenti de star trek (

) aux idées fondamentalistes chrétiennes (notamment le pseudo-argument de la perfection de l'œil humain ironiquement défendu par une femme borgne...).

Je vous conseille vraiment ce film, il est rafraichissant.

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A propos des Des hommes et des dieux :

La religion ne m'a jamais paru aussi naïve et ridicule, des deux côtés du mur.

C'est drôle que tu en dises ça, parce que justement la vision de la religion catholique pacificatrice, positive (bien qu'impuissante, on est d'accord) est un élément central du film... Au delà de ça, à Cannes le film a eu le prix du jury oecuménique, et si le film a si bien marché en France (il a été longtemps en tête du box-office !), c'est probablement lié à l'image qu'il présente de la religion (et même des religions) : il montre une entente possible entre Islam et christianisme. (En France, la peur du terrorisme islamisme était à son maximum au moment de sa sortie, cela a probablement joué dans sa réception.) On a aussi observé qu'il a particulièrement bien fonctionné dans les provinces fort cathos...

Bref, je peux parfaitement comprendre qu'on ait trouvé la religion naïve et ridicule dans ce film, mais alors, comment l'avoir aimé ?

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A propos des Des hommes et des dieux :

C'est drôle que tu en dises ça, parce que justement la vision de la religion catholique pacificatrice, positive (bien qu'impuissante, on est d'accord) est un élément central du film... Au delà de ça, à Cannes le film a eu le prix du jury oecuménique, et si le film a si bien marché en France (il a été longtemps en tête du box-office !), c'est probablement lié à l'image qu'il présente de la religion (et même des religions) : il montre une entente possible entre Islam et christianisme. (En France, la peur du terrorisme islamisme était à son maximum au moment de sa sortie, cela a probablement joué dans sa réception.) On a aussi observé qu'il a particulièrement bien fonctionné dans les provinces fort cathos...

Bref, je peux parfaitement comprendre qu'on ait trouvé la religion naïve et ridicule dans ce film, mais alors, comment l'avoir aimé ?

Je ne vois pas de contradiction entre ma perception de la religion, son rôle dans ce film, et le plaisir que j'en ai tiré.

J'ai particulièrement trouvé naïf de "remettre la situation entre les mains de dieu", alors que le moment était aussi grave. Ils se sont déresponsabilisés et ont mis leur vie et celle des villageois en jeu. Je peux comprendre que les cathos aient bien aimé, c'est tout de même le martyr sur écran géant. Évidemment il y a des points positifs; après tout, ce sont des gens impliqués dans leur communauté. Mais au total, le drame tourne autour d'un feedback de la religion; autant on va la voir donner, autant on va la voir reprendre. On fait bien l'interprétation qu'on veut. J'ai trouvé ça intéressant, j'ai bien aimé le film.

Modifié par Insomniaque
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Paths of Glory, Stanley Kubrick (1957)

Je me suis décidé à visionner ce que je n'ai toujours jamais vu de la filmographie de Kubrick, soit Barry Lyndon, The Killing, Killer's Kiss, Spartacus, Lolita (que je ne visionnerai pas tant que je n'aurai pas lu le roman) et puis celui-là. En bref: je n'ai pas aimé, tout comme je me suis ennuyé lors de mon visionnement de Dr. Strangelove, dont je n'avais lu que d'éloges à son endroit. Je crois, et je précise qu'il ne s'agit là que de mon avis, que le point commun qui relie ces deux films réside dans le fait que tous deux nous présentent des personnages fades et dénués de saveur. Honnêtement, y a-t-il quelqu'un ici qui s'est attaché à ne serait-ce qu'un des nombreux soldats du film? J'ignore si la scène où le Général ordonne la mort de trois de ses mercenaires se voulait le moindrement affligeante pour le spectateur, mais si la réponse est oui, c'est raté par ici. C'est un film sensé me remettre en question sur la guerre, me faire réfléchir sur tout son ridicule, alors que je m'en suis foutu du début à la fin. Après ça, il faut admettre que, tenant compte que le réalisateur n'avait que trois ou quatre long-métrages à son actif avant celui-là, c'est réussi côté réalisation. Je parle, entre autre, de la scène où le Colonel Dax s'engage sur le champ de bataille, au tout début du film. Les plans brillamment filmés témoignent déjà de la maîtrise du septième art qu'avait Kubrick dans les années 50, avant de réaliser ses « œuvres phares ».

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Wild at Heart, David Lynch (1990)

Après avoir vu Eraserhead, Lost Highway, Mulholland Dr., INLAND EMPIRE et Blue Velvet, je m'attendais ici à un bon thriller empli de quelques séquences inquiétantes et de personnages principaux tourmentés du début à la fin. J'ai eu raison. L'agréable malaise que l'on ressent habituellement en visionnant un film de Lynch se répète au visionnement de Wild at Heart. Le montage et la musique y contribuent d'ailleurs fortement. Le problème avec ce film, c'est son scénario qui, au départ, s'annonce déjà beaucoup trop poncif. On a tous déjà vu ou lu quelque chose où une vieille débridée déteste son beau-fils et tentera de l'éloigner de sa fille. L'apogée du cliché. Et je ne dis pas que c'est assez pour discréditer l'œuvre et se brider les yeux sur tous ses autres aspects cinématographiques. J'ai plus ou moins aimé le film dans sa totalité – j'irais même jusqu'à dire que y a des moments où je me suis ennuyé – et je le place bien au-dessous de Mulholland Dr. ou même Lost Highway, qui, dans la même veine cinématographique, sont nettement supérieurs.

Modifié par Carlos Crasseux
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J'ai vu le film méchant menteur

http://www.cinemamontreal.com/films/39798/Mechant_menteur.html

Un chirurgien plastique a pour habitude de se faire passer pour un homme marié afin de s'en tenir à des relations amoureuses de très courtes durées, sans engagement. Cependant, le jour où il rencontre une femme qui lui plaît vraiment, ce gros mensonge va devenir handicapant et il va être obligé de demander son assistante de se faire passer pour sa femme...

C'est un film léger qui fait rire, mais n'ayez pas des attentes trop élevées. À louer au club vidéo pour une journée grise et pluvieuse où vous n'avez rien à faire.

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ladridibiciclette.jpg

Le Voleur de bicyclette, Vittorio De Sica (1948)

Bon tout d'abord il faut dire que j'ai bien misé sur le film au grand complet. Je m'attendais à une histoire focalisée sur la détresse et le misérabilisme d'un père de famille fauché tentant désespérément de retrouver ce qui lui a été volé, ce qui lui est primordial pour faire vivre sa famille (son travail): sa bicyclette. C'est effectivement ce qu'il en est. Un excellent drame humain qui nous épargne toute longueur. On ne s'approche même pas du mélodrame, contrairement à ce qu'en laisserait croire le synopsis (si l'on a pas vu le film): tout s'enchaîne avec brio et les acteurs (qui, de ce que j'ai lu, seraient en fait des ouvriers et non de réels acteurs professionnels) contribuent au réalisme du film en campant tout aussi bien leur rôle que De Sica maîtrise sa caméra. J'ai d'ailleurs été particulièrement touché par la réaction de Bruno lorsque son père, au restaurant, tous deux assis en diagonale avec une famille (dont un enfant du même âge que Bruno) bien plus riche, lui dit: « Pour se payer un repas pareil il faut au moins gagner... j'sais pas moi... cent mille par mois. »

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Repulsion, Roman Polanski (1965)

Je me suis attaqué à celui-là avec de grosses attentes qui se basaient sur la réputation du réalisateur, celle du film et, bien sûr, son genre (IMDB: Drama, Horror, Thriller). J'ai été déçu. Comme à l'habitude chez Polanski (j'avais déjà vu Rosemary's Baby ainsi que Chinatown), l'image, le montage et la distribution sont de qualité, y a pas de doute là-dessus. Ce qui cloche, ici, c'est la pauvreté ou plutôt même l'impertinence du récit, de l'histoire. J'ai du mal à faire la différence entre ce film et bien d'autres suspenses populaires eux mal reçus par la critique. Son scénario souffre d'une carence de constance. Il faut aussi dire que, pour un film sensé durer moins de deux heures, tout se passe bien trop lentement: le suspense se déclenche vers la moitié du film. Avant ça, on a droit à quarante-cinq minutes de... pas grand chose. C'est peut-être aussi moi qui ai mal saisi le sens du film ainsi que la complexité psychologique (lol) du personnage principal, après tout, mais reste que Repulsion m'a paru assez barbant pour ce qui est sensé être un thriller.

Modifié par Carlos Crasseux
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Cris et chuchotements, Ingmar Bergman (1972)

Il y a des films où la tragédie humaine ennuie, où le désarroi frise le risible et, à l'inverse, il y a ceux qui déchirent, ceux qui réussisent. Cris et chuchotements fait partie de cette dernière branche. Premièrement, ce qui m'avait semblé inaperçu lors de mon visionnement de Sarabande et qui m'a frappé ici, c'est l'habilité qu'a Bergman à manier sa caméra et effectuer ses zoom sur le visage de ses personnages afin d'obtenir des enchaînements de plans éclatés. Aussi, il y a la direction photo qui est exquise: tout semble parfaitement cadré et les couleurs, ou devrais-je plutôt dire: le rouge, sont bien choisies et contribuent fortement à la magnificence de l'image, qui ne se tanne jamais à émerveiller l'oeil du spectateur. Ce qu'on retient aussi, c'est le réalisme – et c'est bien la première fois que je parle de réalisme en donnant mon avis sur un film – des scènes. J'ai un peu du mal à expliquer ce que je veux dire. Je parle des séquences où Agnès crie sa souffrance, ou encore celle où Maria assiste à la tentative de suicide de son mari. Ça n'a rien de mélodramatique, c'est le calvaire d'un peu plus de quatre femmes durant 90 minutes. Je vois le film comme une fresque de la peur de mourir et de la catastrophe qui s'en rattache. Ça fait un peu peur, aussi, parce qu'on sait tous que, d'ici quelques décennies, pour la plupart d'entre-nous, nous allons vivre à peu près la même souffrance que celle d'Agnès. Les vrais grands films, ce sont ceux qui frappent d'amertume, et je me donne le droit de dire que Cris et chuchotements en est un.

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The Green Mile, Frank Darabont (1999)

Vu pour la première fois au complet (TVA l'aime bien) dans le cours d'Éthique et Culture Religieuse. J'ai pas grand chose à dire sur ce film: en réalité, y a rien qui se démarque et rien qui pertube, je vais donc me contenter de dire que c'est plutôt bon divertissement en son genre, mais bien trop long pour pas grand chose au bout du compte. Un film qu'on oublie vite une fois le générique enclenché.

Modifié par Carlos Crasseux
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Alien3.jpg

Alien 3 Version longue... pour la " je ne sais pas combien de fois "...

Mon film Alien favoris et le meilleur des 4 a mon goût.

Retour au base avec un seul Alien, du suspense, pas d'arme, un stress constant ! Du Alien en somme.

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J'ai vu Numéro 4 la semaine passé, pas trop pire.. pas le film de l'année mais passable.

Y'as un bout j'ai vu À l'origine d'un cri, ça c'était super bon

J'ai aussi regarder la version longue de Lord of the Rings, une couple de films de cheechs & chong, Tron (l'original), Les 7 jours du talion et y'étaient tous pas pire comme films

Cette semaine j'voulais regarder le film 1984 parce que je viens de finir le livre

Modifié par Jade
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Remember me

Ce n'est pas une nouveauté mais j'adore ce film. Mais puisque je ne suis pas très bonne critique je passe mon tour.

Modifié par .x vero x.
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