Le dernier film que vous avez vu

[NullZilla]

J'ai vu The Lost Boys de Joel Schumacher (Batman Forever, Batman & Robin, Phone Booth, Number 23), et c'est pas si pire. C'était avant qu'il ne devienne marde en tant que réalisateur faut croire. Ça fait tout drôle de voir un jeune Kiefer Sutherland en gros méchant vampire, et le début de l'époque des deux Corey (Haim et Feldman)! Un petit film de vampire parfois enfantin, parfois bien gore, qui trahit son époque des années 80, mais qui réussit à rester intéressant jusqu'à la fin. À voir pour se faire une idée d'un film qui a pu avoir autant d'impact sur la carrière d'autant de gens, directement ET indirectement (Je pense ici à Buffy, entre autres). Dire que ce film a généré une suite en 2008, Lost Boys: The Tribe, et une autre l'an dernier Lost Boys: The Thirst .

[Ghetto puppet]

Le nouvel exorcisme.

J'ai aimé, bien que je sois fan de ce genre de camera et par le fait même biaisé. Le concepte n'était pas original du tout, mais bien exploité j'ai trouvé et la petite twist de la fin correcte mais sans plus. Ce que j'ai bien aimé c'est de voir les techniques utilisées par le révérand coton pour faire croire à la jeune fille qu'elle est bel et bien possédé (elle l'est vraiment).

[The Eternal]

Shallow Grave - Danny Boyle (1994)

Ça commence comme une bonne comédie noir british pour virer de plus en plus dans le très bon thriller à base de meurtres et d'une mallette rempli de cash avec un trio de personnages fort intéressant, en particulier Christopher Eccleston qui passe du faible du groupe à véritable psychopathe.

Ghost World - Terry Zwigoff (2001)

Excellent film pour ma part qui parle des difficultés du passage de l'adolescence à l'age adulte, de l'après secondaire et du fait de devoir se trouver une job et un appart et de perdre ses amis en cours de route parce que tous font leurs vies. Aussi, je me suis pas mal reconnu dans les personnages marginaux joués par Thora Birch (son côté sarcastique) et Steve Buscemi (son côté collectionneur)

Aussi, cette scène est déjà culte à mes yeux.

Modifié 13 février 2011 par The Eternal

[mangemaraie]

Everything you always wanted to know about sex but were afraid to ask, de Woody Allen (1972).

Je connaissais peu cette facette de Woody Allen. Le film est constitué de "moyen-métrages" sur une thématique en lien avec la sexualité. Le réalisateur y fait preuve d'un humour qui pourrait à tort apparaître comme simpliste. En effet, j'ai trouvé qu'il explorait là quelque chose de peut-être plus essentiel que dans des films plus sérieux notamment par un regard très juste sur les relations interpersonnelles. Le film porte bien son titre puisque plusieurs tabous y sont évoqués: la bestialité, le fétichisme, l'exhibitionnisme etc. Mais plutôt que de tomber dans la facilité, justement, Woddy Allen s'assure de toujours emprunter la nuance la plus difficile à mettre en scène. Je pense par exemple au sketch où Gene Wilder joue avec brio le rôle d'un zoophile. On se surprend à entrer dans le personnage alors que tout se veut totalement humoristique à la base. Même chose pour la scène surréaliste où un jeune couple se rend chez un savant fou et où l'oeuvre transcende sa fonction éminemment humoristique. Le tout se termine par une mise en scène un peu caricaturale de l'éjaculation dans le corps de l'homme sauvée par un Woddy Allen au sommet de son art interprétatif qui joue un spermatozoïde en proie à l'insécurité. D'ailleurs, l'acteur/réalisateur est selon moi à son meilleur quand il se caricature lui-même, ce qu'on peut rarement dire de quiconque.

[Alf]

Biutiful, d'Iñarritu.

Mes impressions :

http://regardscinema...alisme-magique/

Shameless self-promotion.

[Fulgore]

Crazy Heart et c'est un excellent film et Jeff Bridges y est incroyable.

[ChokingDog]

Biutiful, d'Iñarritu.

Mes impressions :

http://regardscinema...alisme-magique/

Shameless self-promotion.

Hum. Au lieu de créer une discussion sur ce forum, tu rediriges le public vers ton site. Je réclame que le couperet réponde à ta trahison! Tu ne mérites plus ce rôle d'Écomodo.

[Fulgore]

lol t'as pas l'air content toi ce soir.

[homme privilégié]

Comme je l'ai fait ici, voilà les six derniers films que j'ai vus depuis...

The Conversation, Francis Ford Coppola

Mise en scène: B+

Scénario, idée originale: C

Distribution: B+

Persépolis, Marjane Satrapi

Vu en classe dans le cadre du cours de Monde Contemporain. Intéressant petit film d'animation sur la Révolution iranienne, sans plus.

Animation: B+

Scénario, idée originale: B

Teorema, Pier Paolo Pasolini

Première expérience avec le cinéma de Pasolini qui s'est plutôt bien conclue. La photographie est peaufinée à son maximum (admirez la somptuosité des couleurs et la façon dont on s'y est pris pour cadrer les séquences), la réalisation maîtrisée et la distribution, malgré les rares dialogues, efficace et bien choisie. Tout s'enchaîne avec brio et en bout de ligne le générique apparaît à l'écran et annonce la fin du film, qui semble s'être déroulé en bien moins que 90 minutes. C'est tout simplement de la poésie transposée sur l'écran.

Mise en scène: A

Scénario, idée originale: A

Distribution: A

Le mécano, Simon West

Mise en scène: C

Scénario, idée originale: D

Distribution: C

Un prophète, Jacques Audiard

Mise en scène: B+

Scénario, idée originale: B

Distribution: B

Salò ou les 120 journées de Sodome, Pier Paolo Pasolini

Bon bien pour celui-là, en fait, comme c'est le cas pour Teorema, l'image est exquise. On parle ici, encore une fois, d'une œuvre réalisée avec virtuosité. Les plans sont toujours parfaits, bien cadrés, bien orchestrés les uns les autres. Pasolini est définitivement un maître de la caméra et son adaptation des écrits de Sade de l'éblouissement pour les yeux, mais pour la substance, on repassera... La vérité, c'est que, de toute évidence, Pasolini cherchait à provoquer et faire réagir: il a réussi, mais ça n'enlève tout de même rien à la pauvreté de la narration: des séquences alternant sodomie et ingurgitation d'excréments, tout ça entre de longues tirades perverses redondantes que tiennent des vieilles femmes sur des mélodies de piano, elles, encore plus redondantes. Et ça c'est sans oublier l'excès de dialogues inutilement grossiers. Bon, mis à part ça, je crois qu'il faut tout de même retenir l'immense qualité artistique (visuelle) du film ainsi que la performance juste et précise des acteurs. Le dernier segment (celui de la torture physique) aussi, malgré ce qu'on y voit, a bien été pensé et arrive bien à semer le malaise chez le spectateur. Et puis, ça ne m'a quand même pas ôté l'envie de continuer mon exploration de l'œuvre du réalisateur. Reste à voir quel film en vaut la peine.

Mise en scène: A

Scénario, idée originale: C

Distribution: B+

Modifié 19 février 2011 par Carlos Crasseux

[The Eternal]

Unknown - Jaume Collet-Serra (2011)

Le pitch de départ m'a beaucoup rappelé l'excellente série tv Nowhere Man dans lequel un homme ordinaire qui du jour au lendemain n'a plus d'identité et que sa femme ne reconnait plus est plongé dans une grosse conspiration avec des relents de Guerre Froide. Sauf qu'à la différence de Nowhere Man, j'ai trouvé dommage qu'Unknown n'aille pas au bout de son trip parano et finisse avec une fin ordinaire.

Sinon, rien à dire au niveau de la réalisation. Ça fait bien la job, la direction photo est jolie et Neeson s'en tire pas mal dans son rôle de dude perdu dépassé par les évènements.

Donc, un bon petit thriller mais qui avait un bon potentiel et qui aurait pu devenir excellent si seulement la dernière partie ne faisait pas autant serie b et cliché.

Strange Behavior - Michael Laughlin (1981)

Dans toute cette vague de films d'horreurs à base de tueurs en série qu'il y avait dans les 80's, il y a des petites pépites obscures sortant un peu de l'ordinaire et Strange Behavior est l'une d'elles.

Le film raconte l'histoire d'une petite ville typique des US envahie par une vague de meurtres perpétrés par plusieurs personnes différentes avec en parallèle un laboratoire qui mène d'étranges expériences sur le cerveau humain.

Si l'histoire demeure classique, dans la forme c'est toute autre chose. Strange Behavior est plus un thriller d'horreur/science-fiction dans la veine d'un bon épisode de X-Files (avant l'heure certes) et avec la musique atmosphérique de Tangerine Dream, ça ajoute un gros + à l'ambiance.

Modifié 20 février 2011 par The Eternal

[Baron Rouge]

Ouais Doxical, t'aurais pu faire une petite synthese... Personnellement je n'ai pas lu.

Mais as tu pleuré ?

Maudit que ce film te nique le moral. C'est un des rares films vraiment triste dont je me suis dit que je ne supporterais mal/pas un deuxième visionnement. En même temps, il se peut que je sois tout simplement une petite nature.

C'est un des rares films qui m'a fait pleuré. Et je ne pense pas être une petite nature. Le fait que ma fille avait à peu près le même âge que la petite du film y était sans doute pour beaucoup...

[Salomé]

Biutiful.

J'avais lu les pires critiques à propos de ce film : misérabilisme, grosses ficelles, caricatures du film plombant dont Iñárritu s'est fait une spécialité... Je ne partage pas ces opinions. J'avais vu Babel et 21 grammes, qui m'avaient tous les deux profondément retournée, même si effectivement avec du recul les ficelles de la construction éclatée, des personnages dont on voit venir qu'ils vont se rencontrer sont grosses.

Ici justement Iñárritu laisse de côté cette habitude de construction, pour revenir à une narration linéaire. Il prend le temps de laisser s'installer son personnage, de le creuser. Sans sombrer dans la facilité, s'appesantir sur son malheur : tout se fait dans l'implicite, souvent dans le symbole. Comme toujours chez ce réalisateur, le film est noir, sombre. Uxbal, le personnage principal, campé par un Bardem dont on a beaucoup loué la performance mais dont on doit répéter à quel point il habite ce film, évolue dans un Barcelone sale et interlope, des décors de Cour des Miracles. Iñárritu peint cette désespérance crasseuse avec toujours la même maîtrise. Mais ici, parce qu'on s'attache à un personnage, les brèves lueurs dont s'éclairent le film prennent une importance réelle. La figure de reprise de thème permet de boucler la boucle, de donner à l'éparpillement de personnages rencontrés dans les deux heures et demi du film -c'est long, mais pas trop- sa cohérence, une certaine perfection dans l'émotion, et une bizarre impression de sérénité en sortant de la salle.

True grit

Passé un bon moment, mais pas extraordinaire. J'ai préféré No Country for Old Men, par exemple...

Et dans le genre western, histoire de vengeance, de vie et de mort, il manquait une dimension, le côté 'bigger than life'... Une sorte de souffle. Qu'on retrouve dans Kill Bill, qui sans être un western en emprunte les codes, ou dans Trois enterrements, excellent western de 2005.

Et plus accessoirement j'ai trouvé les images un peu blanches et ternes.

[Trompe de Fallope]

Parlant des frères Coen, j'ai regardé Barton Fink hier.

Je ne posterai pas le trailer ici puisqu'il dévoile beaucoup trop d'éléments de l'intrigue.

Barton Fink, auteur de pièce de théâtre New Yorkais, très intégriste quant à son art, se retrouve à Los Angeles pour écrire un film de série B aillant comme thème la lutte. Manque total d'inspiration, pour lui commencera un aventure qui, au premier abord semblera comique, mais deviendra quelque peu morbide, avant de redevenir comique. Pour reprendre le slogan d'affiche de A scanner darkly que j'aime bien, everything is not going to be ok.

Images intéressantes, particulièrement au moment ou la caméra se tasse pour encadrer les toilettes et s'avance vers l'évier avant de plonger à l'intérieur de son tuyau.

[Drusilia]

Le dernier film que j'ai vu est Gnoméo et Juliette que j'ai bien aimé. J'ai étudier en 3D alors à part le film du Petit Chaperon Rouge, tous les autres films, ou presque, si j'en oubli pas un, je les ai adoré. Je retombe en enfance à chaque fois que j'en écoute un. Les Animations sont excellentes, le paysage l'ait aussi, l'histoire et bien, tout le monde la connais, bien que la fin est différente et les sons c'est probablement ce qui m'a fait plus plus rire dans le film.

Voilà pour Gnoméo et Juliette.

P.S. je compte bien,dans les prochaines années produire mon propre film d'animation 3D avec les histoires que j'invente. Il faut de l'ambition dans la vie.

Le Mecano:

C'est le prochain film que je vais aller voir, j'étais supposé y aller mercredi, mais s'est reporté à lundi. J'adore les films avec Jason Statham. Je vous reviens pour ma critique simple.

Modifié 25 février 2011 par Drusilia

[Chevalain]

Pinocchio.

C'est l'histoire d'un menuisier qui s'appelle Gepetto, vivant avec son poisson Chléo et son chat Figaro. Le vieux Gepetto fabrique un pantin, mais il est un peu triste parce qu'il voudrait que le pantin devienne un vrai petit garçon. Y'a une grande fée bleue qui le visite pendant la nuit et

rend Pinnochio vivant.

Je vous spoilerai pas le reste, mais je vous conseille d'aller le louer.

[Pesmerga]

Run Lola Run

A young woman in Germany has twenty minutes to find and bring 100,000 Deutschmarks to her boyfriend before he robs a supermarket.

Beau petit film alemand assez original mais qui m'a malheureusement laissé sur mon appetit. Disons que j'aurais aimé en voir plus. Plus de scénarios, plus d'animations 2D, plus d'intéractions avec les gens et de fins alternatives. Dommage. Je le recommande quand même.

8/10

Sword of the Stranger

A swordsman from a strange land is caught in a struggle between morality, righteousness, and devotion as he reluctantly agrees to take a raggedy boy and his dog to a remote, Buddhist temple.

L'histoire était un peu trop simple a mon gout mais j'ai quand meme apprécié. Les animations étaient cool, les personnages attachants. J'aurais aimé que certains personnages soient plus développés.

7.5/10

[Akoji]

Sword of the Strangers est surment mon film d'animation préféré coté animation de combats. C'est facilement les meilleurs "swordfight" d'anime que j'ai vue.

[Dionne]

Le film The Town, avec Ben Affleck.

Je déteste Affleck qui n'est jamais réellement convainquant dans ses films mais j'ai bien aimé celui là. Sa prestance est correcte pour le type de rôle qu'il a à jouer et dans l'ensemble, c'est un bon film de divertissement. Les vols sont le fun, il y de l'action en masse....À noter que c'est lui qui a réalisé le film.

[Ghetto puppet]

Incendies.

Bien que j'ai trouvé le film incroyablement, c'était excellant, et dans l'absolu, surement meilleur que la seule alternative directe que j'avais: Never say never.

[Cloud]

J'aime bien les Scream, mais je n'avais vu que le premier et le troisième et je me suis acheté le coffret de la trilogie en prévision de la sortie du quatrième. C'est rien de bien sérieux mais ça divertit.