Aller au contenu

Le dernier film que vous avez vu


Déchet(s) recommandé(s)

PointBlankPoster.jpg

Point Blank

Tourné en 1967

Par John Boorman, que je ne connaissais pas, mais IMDB m'informe que j'ai déjà vu Excalibur de lui.

Film qu'on pourrait qualifier de film noir des années 1960. Bon film, évidemment pas un chef d'oeuvre, mais possède assez de plans de caméra cool pour ne pas tomber dans la catégorie des films de série B. L'histoire en soit, une soif de vengeance se déroulant dans le monde interlope avec tout ce que ça contient de femmes et de violence, en vaut aussi la peine. Le tout respire vraiment les années 60, et est malheureusement joué un peu trop gros, ce qui donne lieu à certaines scènes qui nous font rire accidentellement.

Lee Marvin est très cool, et nous montre comment réagir si votre meuf vous attaque soudainement:

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

an-education---parisjpg-c3073b2d34ede2fa.jpg

An Education

Lone Scherfig, 2009

Le film raconte l'histoire d'une écolière anglaise au début des années 1960 qui, d'après le souhait de ses parents petits-bourgeois (Alfred Molina, génial dans le rôle du père), ne vit que pour améliorer ses chances d'entrer à l'université d'Oxford en littérature. La mauvaise température insulaire l'amène à rencontrer un homme du monde cultivé qui lui fera découvrir tout ce qu'elle ratait en allant à l'école, et même plus! Lol.

Je m'attendais à un chick flick légèrement niais, mais je me trompais. C'est en fait un conte féministe bien roulé où les personnages et les images sont très riches. Les dialogues sont succulents. C'est parfois agaçant au cinéma quand tous les personnages d'un film sont brillants et te sortent des petites phrases punchées et sur-écrites à chaque fois qu'ils ouvrent la bouche, mais dans An Education, ça passe et on en redemande.

Ce n'est peut-être qu'un caprice de ma part, mais le montage inférieur aux images nuit beaucoup à la beauté de ces dernières. Dommage. Tout le reste est très bien par contre. La fin est boboche.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Alexandre-Aja-des-bonnets-D-dans-Piranha-3D_image_article_paysage_new.jpg

Piranha 3D.

Plaisir coupable, je suis aller voir le film le plus cheezy du cinéma. Je n'ai aucun regret pour les 10$ déboursé. Vraiment je ne le recommande pas mais j'aime voir de temps a autre des films comme celui si. J'attend aussi Mega Piranha et Giant Shark VS Mega Octopuss.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

phantom001.jpg

Phantom

F.W. Murnau, 1922

Murnau réalise Phantom tout juste après son classique Nosferatu; les deux films sortiront la même année. Si le premier, adaptation du roman Dracula de Bram Stoker, a permis au réalisateur de faire la démonstration de son flair pour les ambiances et les situations fantastiques, le second, partant de prémices beaucoup plus terre à terre, présente un Murnau versant dans une sorte de naturalisme cinématographique.

Lorenz Lubota, fonctionnaire et aspirant-littérateur qui habite avec sa mère, sa soeur et son petit frère, se fait un matin renverser par le carrosse d'une riche jeune femme. Lorsqu'elle se penche sur lui pour lui porter secours, son regard plonge dans le sien et il en tombe follement amoureux. Sa vie alors ne devient plus qu'une série de malheurs dans la poursuite de cette apparition qu'il n'arrive plus à retrouver.

En quelque sorte, Phantom annonce le Vertigo de Hitchcock. Bien que travaillant avec un matériel mélodramatique et presque dostoïevskien, Murnau développe de plus en plus la puissance visuelle qui fera de lui l'un des plus importants artisans du cinéma. Au-delà du récit assez prenant et riche en rebondissements, l'aspect visuel de Phantom suffit en lui-même à rendre le film intéressant. J'irais jusqu'à dire que non seulement il annonce la série de chefs-d'oeuvre à venir pour Murnau, mais qu'il en est peut-être même la première cellule.

  • J'aime! 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Bronson, j'ai finalement réussi à l'écouter...

J'adore les films Britanniques depuis quelques années, Matthew Vaughan (Layer Cake), Guy Ritchie (Snatch), Jonathan Glazer (Sexy Beast) et Paul McGuigan (Ganster no.1) ont vraiment aidés à raviver le film de gangster nouveau genre dans le UK.

Bronson se trouve dans la même catégorie, ganster/real crime. Tom Hardy (Inception) y joue Michal Peterson aka Charlie Bronson, le prisonnier le plus violent de Grande Bretagne. C'est une chronique de sa vie, expliquant comment il s'est rendu où il est et qu'est-ce qu'il a fait pour mériter un si long séjour en taule.

Côté réalisation, c'est impeccable. J'y vois une inspiration de Clockwork Orange, dans l'éclairage, les ralentis et le choix de musique.

L'histoire manque légèrement de profondeur, j'aurais aimé qu'il developpe un peu plus les personnages secondaires et aille plus loin dans la motivation de Bronson.

Tom Hardy est excellent dans le rôle principal et il donne de la vie aux dialogues, qui sont excellents.

http://www.youtube.com/watch?v=KKC-FKGMeCY

Modifié par Silentbob
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Dernier film : The Wrestler avec Mickey Rourke qui y fait une très bonne prestation. Pour moi c'est le cinéma que j'attends, lorsque le film rejoint la réalité. C'est aussi un peu l'histoire de Rourke, le corps fatigué, le visage boursouflé, qui essaie de se remettre en selles... une dernière fois.

On dit que c'est simplement le dernier Rocky à la sauce wrestling mais ça me déplaît pas et la fin est plus tragique, sans complaisance, sans espoir. Et ce qui ne gache rien, on a un Darren Aronofsky aux commandes de ce navire.

cine-thewreslter.jpg

Le film réussit à rendre passionnant l'histoire d'une ex-star du catch même pour nous, Européens, sûrement parce qu'il est profondément et banalement humain.

Chapeau bas.

Modifié par Requiem
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Un autre qui m'a pas mal percuté avant-hier et qui est très connu : PI toujours d'Aronofsky

Labyrinthique : une obsession mathématique d'un génie pris de crises d'angoisse et de migraines fulgurantes. L'image est belle, et le style des séquences de folie est excellent.

Maximilian Cohen est un brillant chercheur en mathématiques qui n'a qu'un rêve, découvrir le principe ultime de la vie, l'équation qui régit le monde qui nous entoure, de la croissance des feuilles d'un arbre jusqu'à la Bourse. Complètement asocial, il s'enferme devant son ordinateur, passe ses journées avec des nombres et ses migraines qu'il traîne depuis son plus jeune âge. Mais sa vie change à la suite de ce qu'il prend pour un bug, un nombre à 216 chiffres. Nombre envié par de nombreux corpuscules dont notamment des kabbalystes qui croit voir dans ce nombre le nom de Dieu.

Et Max Cohen sombre petit à petit dans la folie.

Pi comme Requiem for a Dream est un film sur une addiction, non pas bêtement sur la cocaïne ou l'héroïne, mais sur la recherche du principe ultime qui a obsédé et obsède toujours les chercheurs. Et en réfléchissant un peu, on peut y voir aussi une dénonciation des "work-addicts", les gens drogués par leur travail. Mais heureusement la perte de son talent ramènera Max dans la vraie vie et ses plaisirs simples.

Il est évident très difficile de rentrer dans ce film, noir et blanc, images saccadées, sons étranges, mais il permet de se poser de nombreuses questions à la fois sur notre rapport au travail mais aussi sur la quête de ce savoir ultime.

pi.jpg

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Et enfin pour finir un petit SF : Sunshine.

Il y a du bon et du moins bon, surtout vers la fin où l'on mélange les genres. Mais les images sont percutantes, les acteurs bons et la bande son est... somptueuse :

La mort dans la vie. Une séquence d'une beauté crépusculaire.

Sunshine Soundtrack "John Murphy - The Surface Of The Sun"

Par contre, ne cherchez pas de cohérence sur le plan scientifique :siffle:

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Un des meilleur film que j'ai vu dernièrement, Danny Boyle est un excellent réalisateur.

Tu ne peux pas te tromper avec ses films, Shallow Grave (à voir absolument!), Trainspotting, The Beach, 28 Days later et même Slumdog Millionaire était divertissant.

J'ai mes doutes sur 127 hours, son prochain, James Franco est le personnage principal et je trouve qu'il est un acteur médiocre. Aussi, il paraît que les premières 30-45 minutes ont aucun dialogues...Ça me fait penser à Gerry de Van Sant

Enfin, Sunshine est superbe et je me demande bien s'il est disponible en blu ray.

Et enfin pour finir un petit SF : Sunshine.

Il y a du bon et du moins bon, surtout vers la fin où l'on mélange les genres. Mais les images sont percutantes, les acteurs bons et la bande son est... somptueuse :

La mort dans la vie. Une séquence d'une beauté crépusculaire.

Sunshine Soundtrack "John Murphy - The Surface Of The Sun"

Par contre, ne cherchez pas de cohérence sur le plan scientifique :siffle:

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Un des meilleur film que j'ai vu dernièrement, Danny Boyle est un excellent réalisateur.

Tu ne peux pas te tromper avec ses films, Shallow Grave (à voir absolument!), Trainspotting, The Beach, 28 Days later et même Slumdog Millionaire était divertissant.

J'ai mes doutes sur 127 hours, son prochain, James Franco est le personnage principal et je trouve qu'il est un acteur médiocre. Aussi, il paraît que les premières 30-45 minutes ont aucun dialogues...Ça me fait penser à Gerry de Van Sant

Habitant à Toronto, j'entend parler du Toronto international film festival a peu près tout les jours c'est temps ci. J'ai lu quelque critique dans les journaux du dernier film de Danny Boyle, 127 hours, et sa me donner vraiment envie de le voir. J'ai beaucoup aimé Slumdog Millionaire, THe beach et surtout Trainspotting et je pense que 127 hours va être à la hauteur de ces derniers films. D'ailleurs j'ai pas vue Shallow Grave encore... je pense que je vais aller me le louer.

Sinon le dernier film que j'ai vue est une vrai blague cinématographique: The Human Centipede. Je décrirais ce film comme un espèce de Horreur pornographique déviant, c'est vraiment horrible, mais très drôle.

Cependant j'aurais jamais vue la fin parce que le film à bogué à 20 min de la fin et j'ai eu 2 billets de cinéma gratuit en dédommagement. Donc c'était quand même une bonne soirée.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Habitant à Toronto, j'entend parler du Toronto international film festival a peu près tout les jours c'est temps ci. J'ai lu quelque critique dans les journaux du dernier film de Danny Boyle, 127 hours, et sa me donner vraiment envie de le voir. J'ai beaucoup aimé Slumdog Millionaire, THe beach et surtout Trainspotting et je pense que 127 hours va être à la hauteur de ces derniers films.

Chanceux!

Essaie d'aller voir ces films la :

The Ward, John Carpenter

Black Swan, Darren Aronofsky

Incendies, Denis Villeneuve

Cave of Forgotten Dreams, Werner Herzog

You Will Meet a Tall Dark Stranger, Woody Allen

Biutiful, Alejandro González Iñárritu

I'm Still Here, Casey Affleck

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

J'ai vu Hunger cet après-midi.

C'est un film marquant à propos des dernières semaines de la vie de Bobby Sands, un manifestant Irlandais qui a fait une grève de la faim.

Je suis ébahie, c'est un film vraiment percutant, dont je vais me souvenir longtemps.

Du côté de la réalisation, Steve McQueen a été audacieux pour son premier film : au milieu du film, il y a un dialogue en plan fixe qui dure 17 minutes. 17 minutes!

Certains diront que c'est trop, mais c'est le premier vrai dialogue du film, où Bobby Sands et un prêtre sont en désaccord.

Si ce plan avait été tourné à la façon typiquement hollywoodienne (où on ne voit qu'un personnage à la fois et où on change de plan à chaque fois qu'un des deux prend la parole), on aurait perdu beaucoup de l'effet d'opposition qu'il y avait entre les deux personnages, vus de profil un en face de l'autre, séparés par une table. On aurait en même temps perdu toute la lourdeur de la scène, comme figée dans le temps.

Tout ça pour dire que l'audacieuse réalisation de McQueen fait de ce film une merveille cinématographique à voir absolument pour son visuel, mais aussi pour son histoire frappante.

  • J'aime! 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

J'ai vu Hunger cet après-midi.

C'est un film marquant à propos des dernières semaines de la vie de Bobby Sands, un manifestant Irlandais qui a fait une grève de la faim.

Je suis ébahie, c'est un film vraiment percutant, dont je vais me souvenir longtemps.

Du côté de la réalisation, Steve McQueen a été audacieux pour son premier film : au milieu du film, il y a un dialogue en plan fixe qui dure 17 minutes. 17 minutes!

Certains diront que c'est trop, mais c'est le premier vrai dialogue du film, où Bobby Sands et un prêtre sont en désaccord.

Si ce plan avait été tourné à la façon typiquement hollywoodienne (où on ne voit qu'un personnage à la fois et où on change de plan à chaque fois qu'un des deux prend la parole), on aurait perdu beaucoup de l'effet d'opposition qu'il y avait entre les deux personnages, vus de profil un en face de l'autre, séparés par une table. On aurait en même temps perdu toute la lourdeur de la scène, comme figée dans le temps.

Tout ça pour dire que l'audacieuse réalisation de McQueen fait de ce film une merveille cinématographique à voir absolument pour son visuel, mais aussi pour son histoire frappante.

En résumé, tu bandes parce qu'un gros nègre a eu le génie de prendre un break de réalisation de 17 minutes.

  • J'aime! 2
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

J'ai écouté ce soir, Outlander Le dernier Viking.

outlanderi.png

C'est l'histoire d'un soldat futuriste venu d'une autre planète qui écrase son vaisseau sur la terre à l'époque des vikings avec à son bord une bête sanguinaire. En joignant sa technologie aux armes de l'âge du fer. Il devra unir les vikings et chasser la bête avant qu'elle ne les extermine tous. J'ai aimé parce que ce film m'a rappelé un peu alien . Ça faisait longtemps que je n'avais pas vue de film de créature ou monstre qui en valent la peine.

Verdict, ce n'est pas un très bon film et ce n'est pas un mauvais film. Un film correct et que je conseille si vous n'avez rien à foutre de votre soirée.

  • J'aime! 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Une note personnel de 7/10. The Road a selon moi un potentiel inexploité. Film qui pour les 30 premières minutes m'a gardé optimiste et avide pour me laisser bredouille au dénouement. Un monde post-apocalyptique nous est imposé dès le commencement.. survivre ou ne pas survivre semble être la ligne directrice. J'ai eu du mal à détecter un sens secondaire si il en est un. La vision de l'auteur est rendue avec une efficacité juste.

the%20road%205.jpg

  • J'aime! 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Une note personnel de 7/10. The Road a selon moi un potentiel inexploité. Film qui pour les 30 premières minutes m'a gardé optimiste et avide pour me laisser bredouille au dénouement. Un monde post-apocalyptique nous est imposé dès le commencement.. survivre ou ne pas survivre semble être la ligne directrice. J'ai eu du mal à détecter un sens secondaire si il en est un. La vision de l'auteur est rendue avec une efficacité juste.

the%20road%205.jpg

+1

D'ailleurs...

la fin me semble complètement bidon. Déjà dans nos sociétés, en temps normal, on pense d'abord à sa petite gueule. Alors le gars qui vient aider/prendre à sa charge le môme alors que la population est en train de crever de faim, qu'il a déjà une famille à charge, c'est... MDR.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Jpeg a libéré ce sujet

Veuillez vous connecter pour commenter

Vous pourrez laisser un commentaire après vous êtes connecté.



Je veux revenir!
 Partager

×
×
  • Créer...